Amiens

Amiens sans bus : l'angoisse et la colère sont dans la rue !

Ce samedi, Amiens fait face à un double drame : les bus à l'arrêt et des revendications féministes jusqu'à la dernière ligne !

Ce samedi, la ville d'Amiens s'est retrouvée dans une situation inédite : le réseau de bus Ametis est totalement à l'arrêt depuis 11 heures. Tout a commencé avec une panne malheureuse des systèmes de géolocalisation, de radio et de téléphonie qui gèrent le fonctionnement des bus. En conséquence, les conducteurs, faisant valoir leur droit de retrait, ont décidé de ne plus prendre le volant. Ce n'est pas une simple désorganisation qui agite la ville, mais une véritable tempête qui a désemparé les usagers du transport en commun. Imaginez-vous, prêter main forte à votre ami sous la pluie, seulement pour réaliserez qu'il ne peut pas venir vous chercher car son GPS se la coule douce !

Mais ce n'est pas tout : alors que les bus étaient à l'arrêt, plusieurs organisations et associations féministes ont également fait entendre leur voix dans le centre-ville d'Amiens. Ces groupes se sont rassemblés pour dénoncer l'ampleur des féminicides en France, et les mots hurlés sous une pluie battante avaient une telle force que même les bus, restés immobiles, semblaient écouter. Une promenade silencieuse dont le but était de sensibiliser le public à un enjeu grave, tandis que le bruit des frustrations liées aux transports s'est ajouté à leurs revendications.

Ah la magie d'Amiens, un jour où les bus s'arrêtent et où les femmes élèvent leurs voix. Les citoyens, eux, se retrouvaient confinés dans un ballet d'attentes, avec le regard sur les écrans de leurs téléphones, espérant une annonce d'amélioration tant sur le front des transports que sur celui de l'égalité des sexes. Comment se déplacer lorsqu'il n’y a pas de bus, tout en se préoccupant des droits des femmes ? Un défi de taille, n'est-ce pas ?

Enfin, pour clore cette journée tumultueuse, sachez que le réseau Ametis n’a malheureusement pas été le premier à connaître de telles mésaventures : des incidents similaires ont touché d'autres villes, laissant les usagers branchés à une attente interminable de transports en commun. De plus, en France, un féminicide est commis tous les trois jours en moyenne. Ce week-end à Amiens, la météo n'était pas la seule triste compte à rendre.