Sanofi cède le Doliprane à un fonds américain, et les syndicats crient au secours ! Découvrez les enjeux qui se cachent derrière cette polémique !
Le monde du médicament connaît des turbulences, et au cœur de cette tempête se trouve le courage des syndicalistes de l’usine Sanofi à Lisieux. Ces derniers, face à la menace du rachat de la filiale Opella, connue pour sa production de Doliprane, se sont mobilisés en brandissant le slogan "Restons Sanofi". À travers cette action, ils exigent non seulement le maintien de leur usine sous le giron de la maison-mère Sanofi, mais aussi une régulation accrue de la part des autorités pour garantir la pérennité de leur activité.
Le 14 octobre, en pleine mobilisation, Antoine Armand, ministre délégué chargé de l'Industrie, a rencontré ces salariés inquiets. Pour eux, la cession du Doliprane à CD&R, un fonds d'investissement américain, est perçue comme une véritable menace pour leur travail et la souveraineté sanitaire de la France. La CGT Sanofi a été claire : "On exige qu'Opella reste dans Sanofi et que le groupe soit davantage contraint par les régulations actuelles pour éviter une dérive commerciale."
La colère gronde et les employés sont déterminés à faire entendre leur voix. Ils voient le rachat non seulement comme une menace pour des centaines d'emplois, mais aussi comme une question de sécurité sanitaire pour les Français qui dépendent de ce médicament emblématique. Dans une période où la santé est plus précieuse que jamais, vendre une production aussi cruciale à un acteur étranger soulève des questions sur notre autonomie en matière de santé publique.
Cette affaire illustre un paradoxe frappant : d’un côté, des promesses politiques sur la souveraineté sanitaire, et de l’autre, la réalité froide des choix économiques. Au-delà des conflits d'intérêts, ce combat des syndicats illustre un profond attachement à une identité locale et à la défense d'un savoir-faire industriel français.
Saviez-vous que le Doliprane est l'un des médicaments les plus vendus en France ? Chaque année, des millions de boîtes sont délivrées dans les pharmacies hexagonales. En effet, il est la première réponse des Français face à la douleur et à la fièvre. Avec cette cession potentielle, de nombreux experts s'interrogent sur l'avenir de cette confiance entre les consommateurs et les laboratoires pharmaceutiques, et sur les conséquences d’une telle privatisation sur les valeurs de solidarité et d’accès aux soins.
Dans un pays où le système de santé est souvent la fierté nationale, l’enjeu va bien au-delà de la simple lutte d'un groupe de salariés. C'est un véritable débat de société et de valeurs qui émerge, risquant d'impacter le quotidien de millions de Français. Resterons-nous fidèles à notre Doliprane, ou devons-nous acceptons cette invasion par le capitalisme étranger ? Tout le monde surveille cette affaire de près, car le sort des médicaments emblématiques pourrait bien ouvrir la voie à des changements encore plus importants dans l’industrie pharmaceutique française.
"Restons Sanofi": des délégués syndicaux ont réclamé lundi le maintien d'Opella, qui produit le Doliprane, dans le giron de sa maison-mère Sanofi, ...
"Ce qu'on exige, c'est qu'Opella reste dans Sanofi et que Sanofi soit un peu plus contraint aujourd'hui par les autorités", lance Fabien Mallet, ...
Antoine Armand, accompagné du ministre délégué chargé de l'Industrie, Marc Ferracci, est sur le site normand ce lundi 14 octobre dans la matinée pour ...
Après l'annonce du rachat du Doliprane par le fonds d'investissement américain CD&R, les syndicats s'inquiètent. Ils réclament le maintien d'Opella, ...
Après l'annonce du rachat du Doliprane par le fonds d'investissement CD&R, la colère gronde sur le site de production du médicament, à Lisieux (Calvados).
Sanofi est entré en négociations avec le fonds américain CD&R pour la cession de sa filiale, qui produit le Doliprane. Politiques et salariés craignent des ...
En pleine pandémie de Covid, Emmanuel Macron disait vouloir garantir la souveraineté sanitaire française. Quatre ans plus tard, le dossier fait polémique.
Le ministre de l'Economie, Antoine Armand, s'est rendu ce lundi 14 octobre à la rencontre de salariés du groupe pharmaceutique français perdus entre les ...