Les Nord-Coréennes ne peuvent plus copier le style de la fille de Kim. Préparez-vous pour une relooking d'État !
En Corée du Nord, Kim Jong-un impose des règles de style qui feraient rougir un styliste parisien. Dans un nouvel élan de contrôle, le dictateur a interdit aux femmes du pays d’imiter le style vestimentaire et la fameuse « coiffure du coq » de sa fille, Ju Ae. Mais cette décision ne relève pas seulement de l’esthétique ; elle reflète une volonté de renforcer le caractère dynastique du régime. Du coup, gare à celles qui tenteraient de jouer les fashionistas en copiant son apparence, car cela pourrait leur valoir un séjour bien mérité dans un camp de travail !
Les autorités nord-coréennes ne s’arrêtent pas uniquement à la coiffure, elles interdisent également tout vêtement jugé trop révélateur. Pour Kim Jong-un, il s'agit de maintenir une image de stricte moralité et de contrôle parental, reconnaissant la nécessité de préserver l’intégrité de la lignée. Pendant ce temps, alors que des rumeurs parlent de livraisons d’armes à la Russie, l’idée de contrôle total sur l’apparence et le comportement des citoyens semble frustrer le besoin des Nord-Coréens de s’exprimer librement.
Cette situation soulève des questions sur le monde de la mode en Corée du Nord, un environnement déjà très rigide où les tendances doivent passer par le filtre de la censure. Les Nord-Coréennes, en quête d’expressions individuelles, se retrouvent aux prises avec des normes de beauté qui ressemblent plus à une bataille de lasers qu'à une révolution stylistique. Loin des podiums des grandes fashion weeks, les coiffures et les vêtements sont désormais le reflet d'une apparence prescrite plutôt que d'une véritable créativité.
Il est intéressant de noter que cette chasse aux sosies ne se limite pas simplement aux vêtements. La Corée du Nord est connue pour ses lois étranges et restrictives, allant des coupes de cheveux à des codes vestimentaires insolites. En 2013, le pays avait déjà interdit 18 styles de coiffure en rapport avec la mode occidentale. En plus d'appliquer des restrictions vestimentaires, Pyongyang impose également une surveillance rigoriste et peut punir ceux qui ne se conforment pas.
Finalement, cette volonté de Kim Jong-un de contrôler l'apparence publique de ses citoyens ne fait que renforcer le portrait d’une dictature qui s’accroche désespérément à l’idée d’un idéal familial. En ces temps où la mode devrait être une forme d’expression libre, cela témoigne plutôt d'un contrôle étriqué sur la vie privée et une volonté de projeter une image de pouvoir et de règne absolu. Qui aurait cru qu'être stylée pouvait coûter si cher en Corée du Nord ?
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