Alien : Romulus

Alien : Romulus, un naufrage cinématographique entre frissons et déceptions !

Plongée dans le nouvel opus de la saga Alien, où l'on nage entre horreur et... bas de gamme !

Ce mercredi, les amateurs de science-fiction ont vu débarquer dans les salles obscures "Alien : Romulus", une nouvelle incursion dans l'univers sombre et terrifiant de la franchise culte. Produit par Ridley Scott et réalisé par Fede Álvarez, ce film a suscité des attentes élevées, surtout après le succès du remake d'Evil Dead, qui a su allier frissons et humour. Malheureusement, les fans risquent d'être déçus car ce nouveau chapitre semble s'embourber dans un océan de clichés et de dialogues enfilant les perles sans grande inspiration.

"Alien : Romulus" se présente comme un interquel, se situant entre le premier et le deuxième volet de la saga, mais la réalisation d'Alvarez donne l'impression d'un teen-movie formaté à l'enseigne de Disney. Alors que l'on attendait des références aux racines de l'horreur, les producteurs ont misé sur une esthétique rajeunie qui ne parvient pas à rendre hommage au génie de l'original. Les critiques soulignent que le film gicle et bavarde à l'infini tout en perdant le souffle terrifiant qui caractérisait la franchise.

Ce qui est certain à propos d'"Alien : Romulus", c'est que Fede Alvarez est allé piocher dans diverses inspirations, notamment dans le domaine des jeux vidéo. En effet, lors d'un podcast, le réalisateur a révélé qu'il avait notamment emprunté des éléments de tension et d'ambiance que l'on trouve dans certains jeux pour alimenter l'angoisse de son film. Ce côté ludique ne transparaît pas suffisamment sur grand écran et laisse un goût amer, presque comme celui d'un plat où l'on aurait oublié de saler.

Alors que certains critiques restent positifs en saluant un retour aux racines de la saga, force est de constater que pour de nombreux spectateurs, ce nouveau chapitre semble plus être une rechute qu'une renaissance. "Alien : Romulus" démontre peut-être que certaines choses devraient rester dans l'ombre pour préserver le mystère. La saga a toujours su jouer avec les peurs les plus profondes, mais ce dernier opus pourrait bien laisser les fans sur leur faim.

À noter que l’original "Alien : Le huitième passager", réalisé en 1979, avait été un précurseur du genre horreur-science-fiction, influençant de nombreux films et créant des icônes comme la terrifiante créature Xénomorphe. Pour ceux d'entre vous qui ne le savaient pas, Sigourney Weaver, qui joue le rôle de Ripley, est devenue l'une des premières héroïnes emblématiques du cinéma de science-fiction, ouvrant la voie à d'autres personnages féminins forts dans des franchises ultérieures. Quoi qu'il en soit, "Alien : Romulus" restera gravé dans les mémoires... mais peut-être pas de la manière espérée !