Les responsables des huit principales organisations voient une "crise démocratique" dans le refus de la Première ministre de retirer la réforme contestée.
Jean-Luc Mélenchon a fustigé une Première ministre "radicalisée et murée dans le déni de réalité" qui "transforme une crise sociale en crise politique par son obstination". "Nous avons choisi de mettre fin à cette réunion inutile lorsque la Première ministre nous a indiqué qu'elle continuerait à gouverner contre le pays", a relaté Sophie Binet, en rappelant que le projet de Contrat première embauche (CPE) avait été retiré un mois après son adoption. "On a une crise sociale qui se transforme en crise démocratique", a souligné comme les autres syndicats le leader de la CFDT Les syndicalistes avaient prévenu qu'ils quitteraient la réunion si Elisabeth Borne refusait de parler du recul de l'âge de départ en retraite à 64 ans, qui cristallise la colère. "Qu'un président élu avec une majorité élue, certes relative, cherche à mener à bien un projet qui a été porté démocratiquement, ça ne s'appelle pas une crise démocratique". La Première ministre a répondu qu’elle souhaitait maintenir son texte, une décision grave", a-t-il déclaré.
La Première ministre a salué "un échange respectueux où chacun a pu s'exprimer et s'écouter". Les centrales syndicales, reçues pour la première fois depuis ...
"Nous ne retournerons pas à la table des concertations comme si de rien n'était. Élisabeth Borne se veut plus positive. [55 minutes de discussion](/economie/economie-social/social/retraites-l-intersyndicale-constate-un-echec-apres-la-reunion-avec-elisabeth-borne_AD-202304050374.html), l'intersyndicale a quitté la table des discussions avec Élisabeth Borne, actant ["un échec"](/economie/economie-social/social/retraites-l-intersyndicale-constate-un-echec-apres-la-reunion-avec-elisabeth-borne_AD-202304050374.html).
Mercredi, les partenaires sociaux ont été reçus à Matignon pour assister à une réunion avec la Première ministre Élisabeth Borne. L'objectif : tenter de ...
Côté gouvernement, le souhait, c'est de "négocier autre chose" que les retraites, selon un ministre, "inquiet du niveau de tension", en attendant la décision du Conseil constitutionnel. Laurent Berger espère dans L'Obs que le Conseil constitutionnel "censurera la loi". La Première ministre "ne nous a absolument rien sorti de différent", a déploré Benoît Teste, secrétaire général de la FSU, soulignant les "visages fermés" de ces interlocuteurs. La réforme a généré une mobilisation quasi hebdomadaire inédite allant jusqu'à 1,3 million de personnes dans la rue le 7 mars (selon les autorités), soit davantage qu'en 1995 ou 2010. Pour un ministre de premier plan, la rencontre entre Élisabeth Borne et les syndicats était "déjà écrite". "On ne peut pas passer à autre chose tant que cette réforme n'est pas retirée", a dit Sophie Binet, secrétaire générale nouvellement élue à la tête de la CGT après la réunion.
La réunion entre les syndicats, opposés à la réforme des retraites, et la Première ministre aura duré moins d'une heure ce mercredi 5 avril.
"C'est forcément un échec quand la Première ministre ne fait aucune ouverture sur cette discussion. La Première ministre a répondu qu'elle souhaitait maintenir son texte, une décision grave", a déclaré Cyril Chabanier au nom de l'intersyndicale sur le perron de Matignon. L'intersyndicale en lutte contre la réforme des retraites a constaté mercredi 5 avril "un échec" après une rencontre à Matignon avec Elisabeth Borne qui a duré moins d'une heure et au cours de laquelle elle a refusé, selon les syndicats, le retrait du texte.
Les responsables syndicaux étaient reçus ce mercredi matin par la Première ministre pour discuter réforme des retraites. L'échange, qui s'annonçait tendu, ...
« On ne lâchera pas l’affaire », a de son côté assuré la secrétaire nationale d’EELV, Marine Tondelier : « Ni l’intersyndicale, ni les partis mobilisés, ni les travailleurs, ni les Françaises et les Français largement opposés à cette réforme injuste ». Les organisations syndicales, comme elles ont pu vous l’indiquer, sont disponibles pour travailler ultérieurement sur ces sujets et je leur ai dit ma disponibilité et celle de mon gouvernement parce que je n’envisage pas d’avancer sans les partenaires sociaux », a déclaré la Première ministre dans la cour de Matignon devant la presse. Il ne respecte ni les syndicats, ni le Parlement, ni les Français », a-t-il ajouté. « Une réunion inutile » et « une gifle » aux opposants de la réforme de la part « d’un gouvernement radicalisé, obtus et déconnectée », a pointé Sophie Binet. Les syndicalistes avaient prévenu qu’ils quitteraient la réunion si la Première ministre refusait de parler du recul de l’âge de départ à 64 ans, qui cristallise la colère. Les leaders syndicaux étaient arrivés ensemble et à pied à Matignon ce mercredi 5 avril au matin
Les leaders syndicaux ont rencontré la Première ministre ce mercredi matin pour demander le retrait de la réforme des retraites.
EDITORIAL - Le 8 mars à l'OMC, Christine Lagarde a appelé les pays membres à s'ouvrir à une plus grande mixité du pouvoir. Des mots qui résonnent à Paris, ...
A ceci près qu’il est énoncé sous le regard tutélaire de la génération de dirigeants – des hommes blancs de 60 ans - qui lui a transmis les rênes. Reste à voir si cette personnalité que personne n’attendait – 41 ans, cadre – acceptera de se glisser dans les habits d’une "Sister". En revanche, si l’on suit les propos de la présidente de la BCE, il est tentant de regarder si la crise sociale que traverse la France à l’occasion de la réforme des retraites trouvera une issue favorable grâce à l’abaissement du niveau de testostérone autour de la table. De surcroît, cette polytechnicienne a été choisie par Emmanuel Macron pour ses qualités de négociatrice démontrées dans ses précédentes fonctions, notamment face aux syndicats de la RATP, qu’elle a dirigée, mais aussi à ceux de la SNCF, lorsqu’elle était ministre des Transports. Quinze ans après la crise financière de 2008, elle reste également persuadée que les événements auraient pris une tournure différente si "Lehman Brothers s’était appelé Lehman Sisters". "Moins de testostérone, moins d’ego, ça aide."
La première ministre recevait ce mercredi les syndicats pour tenter de renouer le dialogue. Mais, sans grande surprise, Élisabeth Borne et les organisations ...
La première ministre Élisabeth Borne et les chefs de file des huit centrales syndicales du pays se retrouvent à l'hôtel Matignon ce mercredi aux alentours de 10 heures. «Ça peut durer cinq minutes», abondait la nouvelle patronne de la CGT, Sophie Binet. «Nous appelons au retrait pur et simple de ce texte», a-t-il répété, appelant le Conseil constitutionnel à «la sagesse». C'est la première fois qu'ils sont reçus à Matignon depuis la présentation le 10 janvier de la réforme, qui a généré une mobilisation inédite dans la rue. Le chef de file de l'intersyndicale a ensuite écrit un message sur Twitter pour revenir sur cette rencontre : «La responsabilité, la sagesse, était d'écouter la mobilisation sociale en retirant les 64 ans. «Nous refusons de tourner la page et d'ouvrir, comme le souhaite le gouvernement, d'autres séquences de concertations», a fait savoir le syndicaliste. À la sortie de la réunion avec Elisabeth Borne, le patron de la CFTC Cyril Chabanier a lu une déclaration commune de l'intersyndicale. Lors de la réunion entre Élisabeth Borne et les organisations syndicales, Laurent Berger a demandé à la première ministre d'organiser une «conférence sociale autour des retraites et du travail», selon son discours transmis à la presse. La locataire de Matignon a tout de même estimé que cette réunion marquait «une étape importante», affirmant que les syndicats s'étaient montrés «disponibles pour travailler ultérieurement sur ces sujets». «Madame Borne, radicalisée et murée dans le déni de réalité, transforme une crise sociale en crise politique par son obstination», a écrit la chef de file des Insoumis. Condamnant sévèrement «l'obstination» du gouvernement, les leaders syndicaux ont appelé en sortant de leur entretien avec Élisabeth Borne à une mobilisation massive dans les rues. «On ne peut pas parler de crise démocratique quand le projet il a été porté, expliqué et assumé», a-t-il insisté en réponse aux syndicats après l'échec de leur rencontre avec la première ministre Élisabeth Borne.
Alors que la rencontre avec Élisabeth Borne à Matignon s'est soldée ce mercredi par un « échec », les syndicats dénoncent « une grave crise démocratique » ...
Il a toutefois estimé que la réunion de mercredi à Matignon était « importante » et le fait que tous les syndicats s’y soient rendus est « une marque de respect réciproque ». « Qu’un président élu avec une majorité élue, certes relative, cherche à mener à bien un projet qui a été porté démocratiquement, ça ne s’appelle pas une crise démocratique », ont-ils dit « Nous ne passerons pas outre que des millions de salariés se mobilisent », a souligné, à ses côtés, le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger, estimant qu’« on est en train de vivre une grave crise démocratique ».
La Nupes ne se prive pas d'épingler le gouvernement après des discussions qui ont tourné court à Matignon ce mercredi matin avec l'intersyndicale.
Même son de cloche du côté des écologistes qui espère massifier le mouvement par la voix de Julien Bayou. "Ce gouvernement ne connaît que la brutalité du passage en force. C'est la première fois qu'elles étaient reçues à Matignon depuis la présentation de la réforme le 10 janvier dernier, ce qui a généré une mobilisation inédite dans la rue. [renouer durablement le dialogue](/economie/economie-social/social/reforme-des-retraites-jour-par-jour-le-programme-de-la-semaine-a-quitte-ou-double-de-l-executif_AN-202304030117.html) ce mercredi. "Face à la radicalisation du gouvernement", le député du Nord appelle à manifester "massivement (...) dans tout le pays", ce jeudi lors de la onzième journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Après avoir acté qu'Élisabeth Borne ne souhaitait pas retirer la réforme des retraites, les centrales syndicales ont claqué [la porte des discussions](/economie/economie-social/social/retraites-l-intersyndicale-constate-un-echec-apres-la-reunion-avec-elisabeth-borne_AD-202304050374.html).
La Première ministre a reçu les membres de l'intersyndicale à Matignon ce mercredi, à la veille d'une nouvelle journée de mobilisation.
Elle a également rappelé sa disposition, ainsi que celle de son gouvernement, à discuter une nouvelle fois de cette réforme avec les syndicats. A la suite de la réunion, qui a duré une heure, l’intersyndicale a pointé « un échec » sur le perron de Matignon. Un échange qu’elle a qualifié de « respectueux » et au cours duquel elle a refusé de retirer la réforme des retraites, ce que réclament les syndicats.
Face au refus de la Première ministre de revenir sur le report de l'âge de départ à la retraite, l'intersyndicale a coupé court, mercredi, à la rencontre ...
Au moment d'évoquer la pénibilité du travail, « Laurent Berger l'interrompt poliment pour lui demander de répondre sur les retraites », raconte un participant.
Comme prévu, la rencontre à Matignon avec l'intersyndicale n'a pas pas fait bouger les lignes. Certains veulent maintenant transformer le blocage politiq...
Une rencontre qui a duré presque une heure et que l'intersyndicale a qualifiée d'échec en raison du refus de la première ministre de retirer la réforme des ...