Marseille

Au moins trois personnes sont décédées et trois autres sont entre la vie et la mort, touchées dans trois fusillades dans la nuit de dimanche à lund...

Cinq jours auparavant, un homme d'une vingtaine d'années avait été tué dans le 3e arrondissement, à proximité du quartier portuaire de la Joliette, touchés de neuf balles. C'est dans cette première fusillade, au Castellas, que la police a recensé les deux premiers morts de cette nuit. Une première fusillade a éclaté autour de minuit près de la cité du Castellas, dans le 15e arrondissement.

Trois jeunes sont morts dans la nuit de dimanche à lundi dans des fusillades à Marseille. Les coups de feu ont éclaté cité des Aygalades, au Castellas puis ...

"Cette cité est aujourd'hui à l'origine de la quasi-totalité des assassinats de ces derniers mois à Marseille, avec deux équipes qui se disputent les points de deal et sont sans doute entrées dans une sorte de dynamique de vendetta", a précisé Frédérique Camilleri. Selon les premiers éléments de l'enquête, les événements de la Joliette auraient "des liens avec le trafic de stupéfiants à La Paternelle", a relevé la préfète de police des Bouches-du-Rhône, interrogée par l'AFP. Un sentiment partagé par une autre mère, qui a interpellé ce lundi matin un reporter de France Bleu Provence présent sur place : "Ici c'est la jungle, c'est le seul mot qui me vient à l'esprit" dit-elle en colère. L'une des deux victimes de la cité est morte devant la pharmacie où elle travaille : "C'est de pire en pire. Les coups de feu ont éclaté cité des Aygalades, au Castellas puis à la Joliette. Dimanche soir, les premiers tirs ont eu lieu autour de minuit, près de la cité du Castellas (15e arrondissement).

Trois personnes, dont un mineur de 16 ans, sont mortes dans trois fusillades distinctes dans la nuit de dimanche à lundi.

"Chacun de ces trafiquants a son réseau dans d'autres cités marseillaises. La troisième a quant à elle eu lieu dans le quartier de la Joliette, dans le 2e arrondissement. Les fusillades ont déjà fait 13 morts depuis le début de l'année à Marseille.

Deux personnes ont été abattues par des tirs de kalachnikovs. La première victime est morte sur place, l'autre a été découverte dans son véhicule, un peu plus ...

D'après un décompte de l'AFP, 13 personnes ont été tuées par balles depuis le début de l'année dans la cité phocéenne, en comptant les trois victimes de cette nuit. Cinq jours auparavant, un autre homme du même âge avait été touché de neuf balles dans le 3e arrondissement. D'après des images de vidéosurveillance, les tirs ont été commis par un seul assaillant, nous a indiqué une source policière. Deux personnes ont été abattues par des tirs de kalachnikovs. La nuit de dimanche à lundi a été particulièrement violente et meurtrière, dans les quartiers populaires du nord de Marseille. La troisième fusillade est survenue à 0h40, à proximité du quartier de la Joliette, dans le 2e arrondissement.

Au moins trois personnes sont décédées et trois autres sont entre la vie et la mort, touchées dans trois fusillades dans la nuit de dimanche à lundi, ...

Cinq jours auparavant, un homme d'une vingtaine d'années avait été tué dans le 3e arrondissement, à proximité du quartier portuaire de la Joliette, touchés de neuf balles. Le 29 mars, le corps d'un jeune homme de 20 ans, vraisemblablement décédé depuis plusieurs jours, avait ainsi été retrouvé dans un terrain vague de la cité de la Paternelle (14e arrondissement) atteint de plusieurs balles. Or "cette cité est aujourd'hui à l'origine de la quasi-totalité des assassinats de ces derniers mois à Marseille, avec deux équipes qui se disputent les points de deal et sont sans doute rentrées dans une sorte de dynamique de vendetta", a précisé Frédérique Camilleri. "Et cela explique sans doute l'enchaînement de fusillades, (qui visent) le plus souvent des personnes extrêmement bas dans le réseau". Une première fusillade a éclaté autour de minuit près de la cité du Castellas, dans le 15e arrondissement. C'est dans cette première fusillade, au Castellas, que la police a recensé les deux premiers morts de cette nuit.

"Ça a été la guerre cette nuit dans les cités marseillaises. Nous avons pour l'instant trois morts a minima, huit blessés dont trois graves dans trois cités ...

Fin mars, c'est le corps d'un homme de 20 ans, criblé de balles, qui a été retrouvé sur un terrain vague. Dans la nuit du 7 au 8 mars, un homme âgé d'une trentaine d'années a été abattu par arme à feu dans une zone résidentielle à proximité de la Cité de Frais-Vallon, connue pour les trafics. Le 22 mars, un homme âgé d'une vingtaine d'années a été tué par balles rue Pottier, dans le 3e arrondissement, à proximité du quartier portuaire de la Joliette. Le 13 mars, un corps calciné a été retrouvé dans le coffre d'une voiture incendiée sur un parking dans la cité de la Busserine dans le 14e arrondissement, où les trafics de stupéfiants sont courants. À la Paternelle encore, le 24 février, un homme d'une quarantaine d'années a été tué par balle. Ainsi, dans la nuit du 14 au 15 février, un mineur de 17 ans, connu pour trafic, a été poignardé à plusieurs reprises et a succombé à ses blessures à la Paternelle, cité des quartiers nord.

Trois fusillades et trois morts, dont un adolescent de 16 ans: Marseille a vécu lundi une nuit de violence extrême, énième épisode sanglant d'une guerre de ...

"A Marseille, on est pilote, tout ce qui se passe ici arrive ensuite dans les autres villes. "Et cela explique sans doute l'enchaînement de fusillades, (qui visent) le plus souvent des personnes extrêmement bas dans le réseau". Située dans le 14e arrondissement, cette cité est une succession de petits immeubles colorés et dégradés. Fin mars, c'est le corps d'un homme de 20 ans criblé de balles, qui a été retrouvé sur un terrain vague. La ville n'avait plus connu de tel bilan depuis 2016. Les premiers tirs ont eu lieu autour de minuit, près de la cité du Castellas, dans le 15e arrondissement.

Dans la nuit de dimanche à ce lundi, trois fusillades ont éclaté dans la cité phocéenne sur fond de trafic de drogue. Trois personnes ont été tuées, ...

Un garçon de 17 ans, connu pour « dealer », a été lynché à mort mi-février à La Paternelle. Or « cette cité est aujourd’hui à l’origine de la quasi-totalité des assassinats de ces derniers mois à Marseille, avec deux équipes qui se disputent les points de deal et sont sans doute rentrées dans une sorte de dynamique de vendetta », a précisé Frédérique Camilleri. La ville n’avait plus connu de tel bilan depuis 2016. « Et cela explique sans doute l’enchaînement de fusillades, (qui visent) le plus souvent des personnes extrêmement bas dans le réseau. Les premiers échanges de tirs ont eu lieu autour de minuit, près de la cité du Castellas, dans le 15e arrondissement de Marseille. C’est là qu’est décédé l’adolescent de 16 ans et qu’un autre a été gravement blessé, avec un pronostic vital engagé, selon le parquet.

Dans la nuit de dimanche 2 à lundi 3 avril, une triple fusillade a fait au moins trois morts à Marseille.

Il n'existe aucun dispositif pour les sécuriser, pour ces jeunes qui, malheureusement, sont enrôlés dans ces réseaux et, lorsqu'ils se rendent compte de la dureté, voudraient en sortir. Pour nous, il faut plus de moyens pour la police, de vraies enquêtes de police pour interpeller. La police ne parvient pas à mener des enquêtes parce qu'elle manque de moyens, notre justice ne parvient pas à aboutir à de vrais résultats, il y a beaucoup de classements sans suite.

Clara a 18 ans et elle vit dans un Ehpad de Marseille (Bouches-du-Rhône). Aurélie Lanata, la directrice de l'Ehpad associatif de la Salette Montval, a eu l'idée ...

Enfin, il est possible de faire des jeux de société à distance, comme des Scrabble en ligne. Clara a 18 ans et elle vit dans un Ehpad de Marseille (Bouches-du-Rhône). Elle a été séduite par sa jeunesse et son dynamisme.

Les victimes de ces coups de feu, vraisemblablement liés au trafic de drogue dans les quartiers nord de la ville, ont été visées dans la nuit de dimanche à ...

31 de ces morts par balles de 2022 étaient directement « liés au trafic de stupéfiants », avait précisé la préfecture de police. Cinq jours auparavant, un homme d’une vingtaine d’années avait été tué dans le IIIe arrondissement, à proximité du quartier portuaire de la Joliette, touché de neuf balles. La police judiciaire de Marseille a été saisie, et diligentée pour trois procédures distinctes, des chefs de « assassinat en bande organisée, tentative d’assassinat en bande organisée et association de malfaiteurs », a précisé le parquet. Un chiffre confirmé par la procureure de Marseille devant la presse, qui fait également état de « 43 personnes blessées » en 2023. Un homme de 26 ans avait été grièvement blessé par balles. Cette fusillade aurait « des liens avec le trafic de stupéfiants à La Paternelle », selon la préfète Frédérique Camilleri. Selon les premiers éléments recueillis par les enquêteurs, le ou les tireurs se trouvaient à bord d’une voiture, ont pénétré dans la cité et ont sillonné les scènes de crime en rafalant les victimes. Deux hommes de 24 et 31 ans sont blessés aux membres inférieurs, un garçon de 24 ans présente un impact dans le dos. Un adolescent de 14 ans est découvert blessé à la tête, un autre, du même âge, au bras. Et chaque clan a des intérêts dans d’autres cités, les Micocouliers, Font Vert, Kallisté, tous ces noms-là où il y a eu des fusillades ces derniers mois », poursuit la préfète. Un homme de 29 ans est blessé par balle au pied, un autre, âgé de 22 ans, est blessé aux jambes. Selon la procureure de la République, ces « victimes ne sont pas particulièrement connues pour des faits de trafic de stupéfiants.

Trois morts et 12 blessés, le bilan provisoire des fusillades entre équipes de trafiquants de drogue survenues dans la nuit de dimanche à lundi est très ...

Quatre personnes ont été interpellées pour les tirs de la Joliette, a annoncé ce lundi en fin d'après-midi, Dominique Laurens, la procureure de la République. Mais cette dernière, toujours selon des sources policières, [est plutôt engagée dans une guerre plus locale, avec la cité voisine du Moulin](https://www.20minutes.fr/faits_divers/4018354-20230111-marseille-assassinats-saisies-guerres-clans-interpellations-bilan-trafic-drogue), également dans le 3e arrondissement. [où trois personnes avaient trouvé la mort en 2021](https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_r%C3%A8glements_de_comptes_%C3%A0_Marseille), ne sont pas encore établis. Dans cette cité des quartiers Nord, quatre points de deal sont gérés par deux réseaux différents qui sont en guerre ouverte. [ ce sont désormais des mineurs et jeunes majeurs](https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/10/01/a-marseille-la-guerre-de-la-drogue-tue-des-hommes-de-plus-en-plus-jeunes_6143834_3225.html) qui sont les cibles de ces affrontements. - Interrogée par l’AFP, Frédérique Camilleri, la préfète de police de Marseille, a quant à elle déclaré que les événements de la Joliette auraient « des liens avec le trafic de stupéfiants de La Paternelle (…) ». Une heure plus tard enfin, trois adolescents sont visés dans une ruelle située juste derrière le centre commercial des Terrasses du Port, dans le quartier de la Joliette (2e arrondissement). Pour l’heure, le parquet de Marseille indique « aucun lien n’est établi entre ces trois fusillades ». Tout a débuté samedi soir à 22h30, dans la cité Félix-Pyat du 3e arrondissement de Marseille. - Trois morts et 12 blessés, le bilan des affrontements sur fond de trafic de stupéfiant ce week-end est terrible à Marseille. Ainsi, ce sont 13 jeunes qui sont morts depuis le début de l’année, victimes d’homicides en bande organisée. Un peu plus tard dans la nuit, un véhicule est retrouvé incendié chemin du cap Janet, route qui borde l'A55 et le port de Marseille et située à deux kilomètres à vol d’oiseau de la cité du Castellas.

Quatre personnes ont été interpellées après la triple fusillade dans la nuit de dimanche à lundi, a annoncé ce lundi la procureure de la République de ...

Ces trois enquêtes ont été confiées à la police judiciaire, selon le parquet de Marseille. "Nous avons malheureusement attaqué l'année 2023 avec une succession d'homicides et de tentatives d'homicides qui nous inquiètent très fortement", a indiqué la procureure de la République. Ainsi, depuis le début de l'année 2023, quelque 14 personnes ont été tuées par arme à feu et 32 personnes blessées, a dénombré Dominique Laurens.

Des familles endeuillées par des règlements de comptes ont manifesté à la cité du Castellas au lendemain d'une nuit sanglante qui a fait 11 victimes, ...

A chaque fois qu’on voit un assassinat à la télévision, ça me replonge dans le drame qu’on a vécu. D’une part, depuis peu, les petites mains des trafics de stupéfiants comme les « choufs » chargés de la surveillance ou les « charbonneurs », qui s’occupent de la vente, sont les premières cibles des règlements de comptes qui, autrefois, s’attaquaient prioritairement aux têtes de réseaux. J’ai commencé par le shit et j’ai fini par la cocaïne. La mère de famille fait partie des dizaines de personnes qui ont répondu, ce lundi, à l’appel du collectif des familles à manifester au Castellas, quelques heures seulement après les sanglantes fusillades de la nuit. Ce collectif réunit des proches de victimes de règlements de comptes à Marseille. Sous le soleil et les objectifs des nombreuses caméras, entre deux hommes politiques, une trentaine de personnes défile derrière une banderole « Stop à la mort de nos enfants, », en tentant d’interpeller les mères de famille qui les lorgnent du coin de l’œil, cloîtrées dans les barres d’immeubles de la cité. Car à Marseille, ce n’est pas la première fois que des adolescents sont visés durant ces fusillades. Et parmi ces victimes, de très jeunes adolescents : à la Joliette, le jeune homme décédé dans la nuit de dimanche à lundi avait à peine 16 ans. Ça me fait de la peine de voir qu’il y a des jeunes qui se font tuer juste pour de l’argent. Quand il a entendu les balles, il était dans les escaliers et il a eu peur. Trois personnes sont décédées à quelques heures d’intervalles, à la cité du Castellas dans le 15e arrondissement, puis près des Aygalades, à la cité de Frédéric, et enfin dans le 2e arrondissement, près du quartier de la Joliette. Dans la nuit et à deux pas de chez lui, des [fusillades ](https://www.20minutes.fr/dossier/fusillade)ont éclaté dans la cité phocéenne.

Trois personnes sont mortes dans la nuit de dimanche à lundi à Marseille dans des fusillades. Douze autres individus ont été blessés ce week-end.

Depuis le début de l'année 2023, 14 personnes ont été tuées dans des fusillades à Marseille. "Une mesure judiciaire éducative a été prise à son encontre" précise la procureur de la République. "Une mesure judiciaire éducative a été prise à son encontre" précise la procureure de la République. "Ca fait plus de 12 ans que j'habite ici, il n'y a jamais eu ça (...) c'est le choc", assure Olavo, habitant du quartier de La Joliette. Les enquêtes ont été confiées à la police judiciaire. "Il est encore trop tôt pour déterminer qui étaient visés et pourquoi ils étaient visés, quelle est la nature exacte de ces fusillades. Si pour l’heure, aucun lien n’est établi entre ces trois fusillades, la piste du trafic de drogue est privilégiée. Plusieurs personnes ont été touchées par des tirs d'armes à feu. Plusieurs douilles de calibre 9 mm ont été retrouvées sur place. Elles ont été placées en garde à vue. Pour l’heure, aucun lien n’est établi entre ces trois fusillades, indique le parquet de Marseille dans un communiqué. [De nouvelles fusillades ont éclaté ce dimanche dans la cité phocéenne](/marseille/fusillades-a-marseille-au-moins-deux-morts-a-la-cite-du-castellas-dimanche-soir_AN-202304020369.html).

Les investigations, confiées aux services de la police judiciaire, se poursuivent.

« Cette période est très compliquée pour le parquet et les services de police », a-t-elle alerté. Trois hommes avaient été blessés par des tirs d’armes à feu vers 22h30, à l’entrée de la cité Félix Pyat. Les deux adolescents les plus âgés sont connus des services de police et de justice, a précisé la procureure. Puis, près de la cité des Aygalades, cinq personnes avaient été découvertes blessées par balles, deux dans une voiture, trois à l’extérieur. L’enquête progresse après le décès de trois personnes, dont un jeune de 16 ans, dans une série de fusillades mortelles qui a frappé la cité phocéenne dans la nuit de dimanche à lundi. « Un jeune âgé de 16 ans est décédé sur place », a-t-elle confirmé.

REPORTAGE. Après une nuit particulièrement meurtrière à Marseille, les interrogations se portent sur une fusillade proche du centre-ville.

Sur les boulevards et sur les quais, lundi, la Joliette avait repris ses allures de fourmilière au soleil, laissant la rue Vincent-Leblanc dans sa sidération. Dans l'opposition, les élus Rassemblement national dénoncent, eux, « le laxisme judiciaire » face au « trafic qui gangrène tout Marseille » et demande le recrutement de plus de policiers municipaux armés. « Cette nuit qui tue et blesse des jeunes, dont certains sont des mineurs, c'est une de trop, s'agace Yannick Ohanessian, l'adjoint socialiste à la sécurité de la Ville. Il est plus que temps de s'attaquer aux racines du mal, à la circulation des armes, à l'argent et aux filières d'approvisionnement. Il fallait monter dans les quartiers Nord pour voir une manifestation d'habitants exaspérés derrière une banderole « Justice pour les familles, stop à la mort de nos enfants ». C'est de l'amateurisme, comme s'ils étaient montés sur un coup de sang et c'est ça qui est chaud. « Nous n'avons pas d'éléments permettant de dire que les trois affaires sont reliées », indique la procureure de la République, Dominique Laurens. [À LIRE AUSSIA Marseille, une dynamique de "vendetta" avec trois morts sur fond de trafic de drogue](https://www.lepoint.fr/societe/a-marseille-une-dynamique-de-vendetta-avec-trois-morts-sur-fond-de-trafic-de-drogue-03-04-2023-2514691_23.php)La veille au soir, c'est à Félix-Pyat, cité bouillante située à l'entrée des quartiers Nord, qu'une alimentation avait servi de fond à une autre fusillade, faisant trois blessés, dont un grave. Il s'ouvre sur le quartier de la Joliette à « De tout ça, le plus bizarre, c'est la Joliette, tente d'analyser Karim *, animateur social au Chapître, quartier déshérité juxtaposé à la Joliette. « Il y a souvent des jeunes qui discutent là, ils prennent un sandwich, une canette et ils ne font pas beaucoup de bruit, dieu les préserve. [Marseille](/tags/marseille), ses immeubles de bureaux vitrés et ses docks transformés en galeries commerciales, sa place où s'étirent les terrasses et son tramway qui ondule, apaisant.

Trois "procédures distinctes" sont menées par la police judiciaire pour "assassinat en bande organisée", "tentative d'assassinat en bande organisée" et " ...

En outre, "11 officiers de police judiciaire" arriveront à Marseille d'ici septembre pour renforcer la Brigade de recherche et d'intervention et "créer un groupe supplémentaire à la brigade criminelle". Au total, 14 personnes ont été tuées et 43 personnes ont été blessées dans des règlements de compte, selon la procureure. Depuis le début de l'année, 32 procédures ont été ouvertes pour assassinat en bande organisée ou tentative d'assassinat en bande organisée dans la cité phocéenne.

Une série de fusillades sur fond de trafic de drogue a une nouvelle fois endeuillé la cité phocéenne. Trois personnes, dont un adolescent de 16 ans, ...

Un jeune homme de 16 ans meurt sur place, et un autre, de 15 ans, est toujours entre la vie et la mort, tandis qu’un troisième, le plus jeune (14 ans), plus légèrement blessé, parvient à s’échapper et à se réfugier dans une rue voisine. Quatre victimes « pas particulièrement connues pour [des faits concernant des] stupéfiants », selon la procureure, pour ce qui ressemble à un « coup de force sur un “plan stups” », dans un ensemble d’immeubles ayant connu plusieurs fusillades au cours des dernières semaines. Cette série de fusillades a débuté samedi 1er avril, à 22 h 30, à la cité Bellevue, dans l’un des quartiers les plus paupérisés de la ville.

À l'occasion de la venue, dans "Europe 1 Sport" de Dominique Tapie, veuve de Bernard Tapie, ancien président de l'Olympique de Marseille, l'ancien joueur de ...

Je te réveille pas ?'" : le président de l'OM venait aux nouvelles après ce début mouvementé des deux joueurs avec les supporters. Bordeaux, Marseille et Tapie étaient au courant de ce qui s'était passé, mais ils n'avaient pas les informations précises", a raconté Alain Roche. Après cela, tu rentres à la maison et tu réfléchis", s'est remémoré Alain Roche dans Europe 1 Sport. [Girondins de Bordeaux](https://www.europe1.fr/dossiers/football), l'ex-défenseur central a été poussé vers la cité phocéenne contre son gré, Marseille et les Girondins étant rivaux à l'époque. À ce moment-là, Bordeaux se trouvait dans une situation financière délicate et Alain Roche n'a eu d'autres choix que d'aller jouer pour son ennemi d'antan. L'ancien footballeur Alain Roche s'est remémoré le jour de son transfert à Marseille, le 1er juillet 1989.

Trois fusillades ont fait trois morts dans la nuit de dimanche à lundi à Marseille. Un riverain d'un des quartiers endeuillés a témoigné sur RTL.

Dans le quartier, certains habitants tentent de se mobiliser. “J’étais avec ma femme, on était en train de regarder la télé. [le bilan des trois fusillades qui ont eu lieu dans la nuit de dimanche à lundi à Marseille est lourd](https://www.rtl.fr/actu/justice-faits-divers/marseille-ce-que-l-on-sait-des-fusillades-mortelles-7900251159).

ENQUÊTE - Le week-end dernier, trois fusillades ont fait trois morts sur fond de trafic de drogue.

Face à la pénurie de la main-d'œuvre locale, qui semble avoir pris conscience au fil des dernières années de la violence qui règne dans les réseaux, les recruteurs ont étendu leurs filets et n'hésitent plus à faire venir des « étrangers » pour jouer les petites mains. « La présence d'argent et de clans puissants confrontés à une déstabilisation interne conduit à un mouvement de tectonique de plaques qui produit son lot de violences », constate la préfète de police, qui inscrit son action de terrain en complémentarité du travail de fond de la police judiciaire. Magistrats et enquêteurs s'inscrivent dans le temps long, avec des enquêtes complexes, qui nécessitent des heures de travail de terrain, de filatures et d'écoutes. Un travail de terrain, au long cours, qui a conduit depuis le début de l'année à 31 mises en examen en matière de stupéfiants. La CRS 8, unité de policiers d'élite, va en outre être déployée dans les prochaines heures, a annoncé le ministre de l'Intérieur. Selon la police, il s'explique par la guerre de clans qui fait rage dans la cité de la Paternelle (14e arrondissement) entre deux points de deal. Lundi après-midi, une fois la scène de crime nettoyée après le passage des enquêteurs de la police judiciaire, le calme semblait revenu et la vie reprenait son cours dans les quelques commerces du quartier. Une guerre qui essaime dans les cités voisines, et se délocalise partout où des membres ou des alliés de l'un ou l'autre camp peuvent être retrouvés. À ce jour, ce sont déjà 14 personnes qui, en 2023, ont été tuées et 33 autres blessées par l'ultraviolence décomplexée des trafiquants de stupéfiants. L'an dernier, dans les Bouches-du-Rhône et essentiellement à Marseille, 32 personnes sont mortes et 33 blessées, avec un rajeunissement des victimes qui inquiète la procureur. Tous les deux sont connus pour des antécédents de trafic de stupéfiants. L'un d'entre eux, âgé de 16 ans seulement et inconnu des services de police, y a laissé la vie.

Après les trois fusillades qui ont fait trois morts et plusieurs blessés à Marseille, la procureur évoque "une dynamique particulièrement inquiétante qui va ...

Lors de la troisième fusillade de la nuit, un adolescent de 16 ans a perdu la vie et deux autres mineurs ont également été blessés, dont un de 15 ans. Ils ont été touchés lors de la première fusillade, citée du Castellas, dans les quartiers populaires du nord de Marseille. La procureure de Marseille a indiqué que quatre personne ont été interpellées. "Nous avons saisi la police judiciaire de Marseille qui diligente trois procédures distinctes", a ajouté Dominique Laurens, pour assassinat en bande organisée, tentative d'assassinat en bande organisée et association de malfaiteurs. On est dans une dynamique particulièrement inquiétante et dont nous pensons qu'elle va se poursuivre," a déclaré la procureure. Ce sont les mots utilisés par la procureure de Marseille, Dominique Laurens pour qualifier l’explosion des règlements de compte dans la cité phocéenne.

Le président de la région Sud et délégué régional de Renaissance estime que "le coup de pied mis dans la fourmilière" par le gouvernement a ravivé les ...

"Vous aviez deux familles qui se partageaient la Paternelle et (...) ça se passait bien. Dimanche soir, l'une des victimes était âgée de 16 ans. Les fusillades ont déjà fait 13 morts depuis le 1er janvier 2023 à Marseille. [ a elle aussi évoqué "une logique de Vendetta"](/marseille/triple-fusillade-a-marseille-pour-la-prefete-de-police-il-y-a-un-lien-evident-avec-le-trafic-de-drogue_AN-202304030334.html), soulignant que la "plupart" des fusillades depuis le début de l'année dans la cité phocéenne "sont liées à un seul conflit entre deux équipes de trafiquants qui contrôlent la [cité de la Paternelle](/marseille/marseille-le-corps-d-un-jeune-homme-retrouve-a-la-cite-de-la-paternelle_AN-202303300232.html), dans les quartiers Nord." (...) Le fait que la police soit là et que le travail d'enquête soit là fait en sorte que les deux familles se battent", explique-t-il. Invité sur le plateau de BFMTV au lendemain de ces drames, le président de la région Sud a affirmé que "deux familles qui se partageaient la cité de la Paternelle se battent" depuis plusieurs semaines.

[VIDÉO] ▶️ La procureure de la République de Marseille a livré ce lundi soir des précisions sur les trois fusillades survenues le week-end dernier dans la ...

Le phénomène, s'il n'est pas nouveau pour la ville du sud, a pris une "dynamique inquiétante", selon les termes de la procureure qui ne prédit pas un retour au calme imminent. Les gardes à vue débutant, avec beaucoup de travail à faire pour les services de police judiciaire", a souligné la procureure. Elle se déroule depuis l’été 2021, elle s’est poursuivie en 2022, et nous avons malheureusement ré-attaqué l’année 2023 avec, véritablement, une succession d’homicides et de tentatives d’homicide en bande organisée qui est très importante et qui nous inquiète fortement", a déploré la magistrate. Les deux plus grands sont, pour leur part, connus pour trafic de stupéfiants : "celui de 15 ans avait d’ailleurs comparu devant le juge des enfants le 31 mars, déjà pour une affaire de trafic de stupéfiants et avait été déclaré coupable des faits qui lui étaient reprochés", rappelle la magistrate. Pour l'heure, les enquêteurs ne sont pas parvenus à relever des éléments démontrant que ces trois affaires sont liées les unes avec les autres. La direction territoriale de la police judiciaire de Marseille a été saisie de l’ensemble de ces faits dans le cadre de trois procédures distinctes sous les qualifications d’"assassinats en bande organisée, tentatives d’assassinats en bande organisée et association de malfaiteurs". "Certaines un petit peu, mais pas pour des faits de trafic de stupéfiants. "Là, nous sommes plus certains du lien avec un trafic de stupéfiants", a-t-elle assuré. Selon la magistrate, "les victimes ne sont pas particulièrement connues pour un certain nombre de faits". Les faits survenus samedi soir, puis dans la nuit de dimanche à lundi à Marseille (Bouches-du-Rhône) sont glaçants. Les premiers faits de ce week-end meurtrier remontent au 1er avril à 22 h 30, cité Félix Pyat dans le 3e arrondissement. Un autre se trouve entre la vie et la mort.Quatre suspects ont été interpellés alors que la CRS8, spécialisée dans les violences urbaines, va être envoyée sur place.

Un autre mineur se trouve toujours entre la vie et la mort. Une flambée de violence sur fond de trafic de drogue, récurrente dans cette cité en proie à des ...

L'engrenage de la dette donne en effet lieu à des conflits qui se règlent la plupart du temps par des séquestrations ou des violences, et au bout de la chaîne des homicides - des cas qui restent rares, bien qu'évidemment trop nombreux. Mais il est vrai que tout le monde dans les quartiers Nord, par exemple, a un proche qui a été Mais les fusillades ne sont pas le quotidien des habitants des quartiers populaires. Ils ne se concentrent pas seulement dans le Nord de la cité phocéenne, on en compte aussi dans le Sud et le centre-ville, qui est particulièrement paupérisé, surtout dans le 2e et le 3e arrondissements. Ceux qui tiennent bien leurs réseaux ont plutôt tendance à éviter les homicides et à se faire discrets, puisqu'un meurtre attire l'attention sur une cité, qui va ensuite être saturée de CRS, ce qui contrarie leur business. La ville compte plus de 160 points de deal, des réseaux indépendants les uns des autres qui délimitent leurs territoires, mais peuvent parfois