Marathon de Paris

Charly Bancarel, 93 ans, s'attaquait dimanche 2 avril à un objectif majeur de sa longue vie de coureur : le marathon de Paris. Le coureur du Cantal a ...

Charly explique le secret de sa forme : « J’ai la volonté pour le faire, j’ai la santé. A Paris ou sur les routes du Cantal, il semble courir après le temps. Charly Bancarel, 93 ans, s’attaquait dimanche 2 avril à un objectif majeur de sa longue vie de coureur : le marathon de Paris. Il y a 3 ou 4 ans, j’ai appris que les Jeux olympiques auraient lieu en France. Le coureur du Cantal a réalisé l’exploit de boucler les 42,195 km en 7h22. Et après, hop, on est parti comme les oiseaux ».

Le marathon de Paris s'est déroulé dimanche 2 avril. Le chroniqueur sport du "8 Heures", Samuel Ollivier, en était. "Je me suis entraîné parfaitement de A à ...

La suite du parcours se fait ensuite le long des berges de Seine, avec un crochet par le bois de Boulogne et une ligne d’arrivée proche de l’arc de triomphe de l'Étoile, franchie avec brio par Samuel Ollivier. Si je suis aux alentours des 4h-4h15, je considérerai que j’ai fait un bon marathon", confie Samuel Ollivier. Le chroniqueur sport du "8 Heures", Samuel Ollivier, en était.

LE SCAN SPORT - En terminant la course parisienne en un peu plus de sept heures, le nonagénaire a marqué les esprits dimanche.

Comme quoi, il n'y a pas d'âge pour devenir un champion. À 93 ans, celui qui vit à Salers, dans le Cantal, a offert une nouvelle formidable démonstration de courage, d'abnégation et, quelque part, de refus de vieillir. Sans le moindre regret, même s'il ambitionnait, tel un athlète de haut niveau se fixant de grands et beaux objectifs, boucler la course en 5 heures.

La Québécoise Annie Perreault a profité de son passage en Europe, où elle présentait son roman « Les Grands Espaces », pour participer au marathon de Paris.

» » Mourir après avoir couru un marathon, avec les endorphines... Un jour, elle s'est allongée pour une sieste après la course. Et d'autres fois, ça aide juste à faire le vide, à s'éloigner de ce qui nous obsède dans l'écriture. Le fait de l'avoir couru a donné une autre direction au roman. Ce roman est un récit à plusieurs voix et parmi celles-ci, le lecteur croise Anna, qui traverse, perdue, le lac Baïkal et un double de l'autrice, appelée « celle qu'on ne voit pas » dans le livre, qui a couru un marathon sur ce même lac. Je me suis fixée comme objectif de courir les « majors ». C'est un très beau parcours et la foule était au rendez-vous. J'avais un peu peur parce que j'avais de la fatigue dans les jambes les jours précédents mais dès que je me suis mise à courir, j'ai maintenu un rythme meilleur que je ne le pensais. Les cocktails, Les tournées de promotion, ce n'est pas ce qu'il y a de plus reposant avant un marathon. « Comme je suis aussi inscrite au marathon de Chicago cet automne, celui de Paris, je vais un peu le courir en touriste. Une histoire sur fond de course à pied sur le lac Baïkal...