Pour ce référendum local, le premier du genre, les Parisiens semblent s'être déplacés en nombre. En particulier ceux qui n'en peuvent plus de ces usagers ...
«On prend les trottinettes, on les utilise et quand on a fini, on les jette dans la Seine. Pour éviter leur éviction de Paris — véritable vitrine de leur business —, les trois sociétés ont par ailleurs proposé une course gratuite le jour du vote et ont recouru à des influenceurs sur les réseaux sociaux pour mobiliser leur jeune clientèle. «Je viens voter car je trouve la démarche intéressante et je veux maintenir ce service car il va dans le sens d'une ville écolo. la tête dans les étoiles: «Ah bon, il y a un vote aujourd'hui sur les trottinettes?J'ai complètement zappé», reconnaît Julien en se disant pour le maintien du libre-service tout comme, sa petite amie. «Quelques jours avant le vote et pour mobiliser leurs clients, ils ont distribué des tracts à tout-va». Hélène, la soixantaine énergique, fait également tomber dans l'urne un «contre» afin de protéger toutes les personnes à mobilité réduite. Dans cet arrondissement, on parle plutôt des incivilités et des groupes de jeunes avinés qui hurlent sous les fenêtres la nuit et qui empoisonnent le quartier», décrit-il en évoquant la pression des opérateurs. Il faut juste mieux l'encadrer et rendre le casque obligatoire», affirme-t-il. Après s'être laissée déborder par ce nouveau mode de transport qui a brutalement explosé dans ses rues en 2018 et après avoir tenté de mieux l'encadrer, la maire socialiste dit, en effet, vouloir jeter l'éponge. Accompagnée de sa petite fille, Ambre, Fathia, 66 ans, gravit les marches de la mairie vers 11h30. «Je suis contre», dit-elle en voulant ainsi défendre tous ceux qui, comme sa mère, âgée de 84 ans, ne veulent plus sortir de chez eux. Et leur choix, connu vers 22 heures, va s'imposer à la maire,
BRÈVE // Comme attendu, le référendum sur le maintien des trottinettes électriques à Paris n'a pas tourné en faveur des opérateurs.
De leur côté, les opérateurs ont mis tous les moyens en oeuvre pour pousser les utilisateurs jusqu'aux urnes, quitte à jouer parfois avec les limites. Ce dimanche 2 avril, la mairie de Paris a organisé une "votation citoyenne" afin de déterminer si les trottinettes électriques en libre-service de Lime, Dott et Tier, les trois seuls opérateurs autorisés dans la ville, seront maintenues ou non dans la capitale. Selon toute logique, les trottinettes en free-floating vont donc disparaitre dans la capitale.
"Pour ou contre les trottinettes en libre-service ?" : les Parisiens étaient appelés ce dimanche à voter pour le maintien ou non de ce service.
Pour Pierre-Yves Bournazel, coprésident du groupe Indépendants et Progressistes : "La très faible participation (moins d’1 électeur sur 10) fait de cette votation trottinettes un flop. Mais pour le père : "C'est un truc de flemmard la trottinette électrique". Même si sa fille, âgée de 12 ans, ne voit pas grand intérêt à être contre les trottinettes en libre-service. Il va y avoir les JO et ce serait un moyen de transport utile". Les Parisiens qui se sont déplacés lors de cette exceptionnelle "votation citoyenne" ont voté non à 89,03%. Ils ont voté à majorité contre faisant de Paris la seule capitale européenne à complètement interdire les trottinettes en libre-service.
Leur contrat ne devrait pas être renouvelé le 1er septembre Anne Hidalgo, maire de Paris s'était engagée « à respecter purement et simplement le résultat », ...
« Paris est à contre-courant de ce qui se passe partout dans le monde », critiquait vendredi Hadi Karam, responsable de Lime en France. Elle-même a fait campagne pour le vote « contre » en soulignant que l'éviction de ces trottinettes réduirait « les nuisances » sur le bitume et les trottoirs de la capitale. Nicolas Gorse, le directeur général de Dott avait indiqué dimanche matin sur RMC que l'activité location de trottinettes représentait environ un tiers de son chiffre d'affaires à Paris et que la mairie allait aussi perdre en interdisant les trottinettes quelque 930.000 euros que lui versaient annuellement les trois opérateurs.
Avec près de 90 % de votes « contre », Paris va devenir la seule capitale européenne à complètement interdire ces deux-roues électriques.
Les trottinettes électriques sont accusées par leurs détracteurs d’être abandonnées n’importe où dans l’espace public, de frôler à toute vitesse les piétons sur les trottoirs, ou d’avoir au final un mauvais bilan carbone. « Cent mille votants, c’est quelque chose de très positif et de très encourageant, surtout à un moment où la démocratie ne va pas bien », a-t-elle estimé. Il n’y aura donc plus de trottinettes en libre-service à partir de cette date, a indiqué la maire de Paris Anne Hidalgo. Ce niveau de participation n’est pas une surprise pour la mairie, qui avait anticipé une forte abstention sur un sujet jugé secondaire au sein même de la majorité municipale. Merci au plus de 100 000 Parisiens qui se sont exprimés, c’est une belle victoire de la démocratie locale. La municipalité, qui a promis d’appliquer le résultat de cette consultation citoyenne, ne devrait donc pas reconduire les contrats autorisant trois opérateurs privés (Lime, Tier et Dott) à déployer chacun 5 000 trottinettes dans la capitale, arrivés à échéance.
C'était une consultation inédite, organisée par la mairie de Paris. Et les résultats sont tombés ce soir. Les habitants de la capitale ont exprimé, ce dimanche ...
[trois opérateurs privés](https://www.nouvelobs.com/societe/20230401.OBS71621/pour-ou-contre-les-trottinettes-electriques-avant-le-scrutin-a-paris-l-assaut-communicationnel-des-entreprises.html) (Lime, Tier et Dott), le 31 août prochain. La maire Anne Hidalgo s’était engagée à respecter le résultat, quel qu’il soit. C’était une consultation inédite, organisée par la mairie de Paris.
Ce dimanche 2 avril, les Parisiens sont appelés à voter pour ou contre les trottinettes électriques dans la capitale. Parmi les votants, les avis sont ...
Cependant les partenaires de la maire ont montré peu d’entrain à faire campagne. « Ce qu’il faut, c’est éduquer, détecter, sanctionner ». Parmi les votants, les avis sont partagés sur la question. Introduites en 2018 à Paris, qui était alors précurseur en la matière, les trottinettes en libre-service ont progressivement perdu de leur côté ludique et utile pour devenir « un sujet de crispation » chez les Parisiens, selon Anne Hidalgo. Les résultats sont attendus vers 22 h locale. « C’est dangereux, à la fois pour ceux qui les utilisent et pour les piétons », pense Françoise Granier.
Le résultat du vote est tombé : les Parisiens sont contre les trottinettes électriques en libre-service à 89,03% des suffrages. Anne Hidalgo s'est engagée à ...
L’une d’entre elles, Abdoulaye, déclarait ainsi à BFM : « Si les trottinettes disparaissent, je crois que mon avenir sera en ballottage. La mairie de Paris ne renouvellera pas les contrats de Lime, Tier et Dott, qui proposent chacun d’une flotte de 5 000 trottinettes électriques. Le 31 août, les contrats arriveront à échéance et les opérateurs n’auront d’autre choix que de retirer les trottinettes de la circulation ce jour-là. Anne Hidalgo s’est engagée à respecter le résultat du vote et c’est maintenant 800 emplois liés aux opérateurs qui sont menacés. Les habitants de la capitale ont signé leur arrêt de mort en votant à 89,03% contre. C’est un coup dur pour les trois opérateurs de trottinettes électriques.
Ce dimanche 2 avril 2023, près de 90 % des Parisiens qui se sont exprimés lors d'une consultation inédite, ont voté contre le maintien des trottinettes en ...
Plusieurs grandes métropoles américaines ont également interdit l’utilisation des trottinettes électriques en libre-service pour des raisons de sécurité et de nuisance environnementale. Plus loin encore, les trottinettes électriques en free-floating sont également interdites à Montréal, la principale ville du Québec, au Canada. Les trottinettes électriques en free-floating sont également interdites à Copenhague. En réponse à la demande de la mairie de Boulogne-Billancourt et de la communauté urbaine Grand Paris Seine Ouest qui regroupe huit villes (Boulogne-Billancourt, Chaville, Issy-les-Moulineaux, Marnes-la-Coquette, Meudon, Sèvres, Vanves et Ville-d’Avray), l’arrêté interdisant les trottinettes électriques libre-service Grand Paris Seine Ouest a été publié le 16 février 2021. [voter pour décider de l’avenir des trottinettes en libre-service](https://www.paris.fr/pages/pour-ou-contre-les-trottinettes-en-libre-service-23231). Cependant, pour des raisons de sécurité et d’ordre public,
Les trottinettes électriques en libre-service vont peu à peu quitter la capitale après un vote des Parisiens largement en faveur de leur interdiction (89%).
Ça zigzague naturellement parce que c'est tellement maniable que ça ne peut pas rouler droit. "Ils ont beaucoup de droits mais pas beaucoup de devoirs. Si on fait un minimum attention et qu'on ne fait pas ça sous alcool, je ne vois pas le danger que ça pourrait représenter pour les gens", estime la jeune fille. Et ça ne nous oblige pas à prendre le bus. Ça m'évite de prendre ma voiture [lorsque l'essence est chère](https://www.europe1.fr/economie/carburants-les-tarifs-repartent-legerement-a-la-hausse-4171949). Ce lundi, cette disparition progressive de ces engins motorisés est loin de faire l'unanimité dans la capitale.
Après une consultation inédite ce dimanche, les Parisiens se sont exprimés largement en défaveur des trottinettes électriques en libre-service, à l'origine ...
"Cela va de la cheville, au genou, jusqu'aux fractures de l'extrémité supérieure du fémur avec même parfois des prothèses qui vont être mises en place. Une fois de plus, Paris a su innover !— Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) "Au-delà de 40 ans, on a des patients qui sont un peu plus lourds, moins habiles, qui vont présenter des lésions du membre inférieur" note le Pr Alain Sautet, chirurgien orthopédiste à l'hôpital Saint-Antoine, à Paris. Une “votation citoyenne” marquée par une très faible participation : moins de 8 % des électeurs inscrits se sont déplacés pour décider du sort des trottinettes électriques à Paris. Les jeunes conducteurs vont plutôt présenter des lésions des membres supérieurs, peu handicapantes, contrairement aux plus âgés. Elle-même a fait campagne pour l'éviction de ces