Le Japonais, pionnier des musiques électroniques et auteur de nombreuses musiques de films, est mort le 28 mars à 71 ans des suites d'un cancer détecté en ...
Il avait également fondé en 2007 More Trees, une ONG de gestion durable de forêts au Japon, aux Philippines et en Indonésie. Il multiplie les collaborations avec des artistes avant-gardistes, mais aussi avec des stars comme le punk Iggy Pop, la chanteuse cap-verdienne Cesaria Evora, le Brésilien Caetano Veloso ou encore le Sénégalais Youssou N’Dour. Il avait composé les bandes originales de Furyo, du Dernier Empereur…
L'immense compositeur japonais, maestro du cinéma et des claviers, s'est éteint le 28 mars dernier des suites d'un cancer à l'âge de 71 ans.
Il y a quelques semaines à peine, Ryūichi Sakamoto dévoilait encore un ultime disque sobrement intitulé 12, douze chansons en forme de croquis musicaux qu'il enregistra tel un journal sonore pendant la bataille de deux ans et demi qu'il mena jusqu'au bout contre la maladie. Publié en 1978, ce disque avant-gardiste demeure encore aujourd'hui un véritable ovni, antérieur aux effluves pop du Yellow Magic Orchestra, et s’ouvre avec un titre de groove robotique particulièrement audacieux. L'année 1987 marque ensuite la consécration du Sakamoto au grand écran. Cette fougue expérimentale des débuts n’a jamais par la suite quitté cet artiste total, qui chercha régulièrement dans les nouveaux instruments (sampleurs, synthés, séquenceurs) la meilleure façon de sublimer piano et autres violons dans ses compositions. Encore jeune, ce féru des tous premiers synthétiseurs avait rencontré et popularisé dès les années 70 la musique électronique naissante avec son Yellow Magic Orchestra. "Il a vécu avec la musique jusqu'à la toute fin", a ajouté son équipe dans un communiqué, expliquant que l'artiste avait souhaité des funérailles discrètes réservées à son cercle familial.
Compositeur de génie, Ryuichi Sakamoto s'est éteint, mardi 28 mars. Véritable star au Japon, il a été le pionnier des musiques électroniques.
Il a mené des études d'ethnomusicologie et de composition, ce qui lui vaudra au Japon le surnom respectueux de « professeur ». Il avait d'ailleurs organisé, en 2012, un mégaconcert contre le nucléaire, près de Tokyo. Il animait, de temps à autre, des émissions de radio où il officiait comme découvreur de nouveaux talents. Immense star au [Japon](/tags/japon), il a également travaillé avec les avant-gardistes David Sylvian et Thomas Dolby ou la bête de scène [Iggy Pop](/tags/iggy-pop). Très tôt, il découvre le piano, avant de se fasciner pour [Bernardo Bertolucci](/tags/bernardo-bertolucci), qui collaborera plusieurs fois avec lui, notamment sur son film suivant, Un thé au Sahara, en 1990.
Le compositeur japonais, héritier de Debussy, pionnier des musiques électroniques, auteur de BO de légendes et monument sonore des années 1980, est mort à ...
Son sens de l’harmonie, vaste comme le ciel, faisait le lien d’ailleurs entre les îles de l’art et les continents – orientale pour les oreilles occidentales et inversement. Pas tout à fait réticent, et même à l’aise dans le sérail au côté de Warhol ou Bowie, il savait qu’il était autre, unique au monde de par sa multiplicité et sa culture, irrémédiablement. Made in Japan, la musique du plus célèbre des musiciens japonais de son temps l’était profondément, tout comme son esprit, son caractère toujours inquiet des indiscrétions, si élégant dans son élocution.
Avec le Yellow Magic Orchestra, il avait créé une pop avant-gardiste et ludique… qui lui avait ouvert les portes du cinéma, en tant qu'acteur et compositeur ...
[The Revenant](https://www.telerama.fr/cinema/films/the-revenant,89101656.php), la grosse production oscarisée d’Alejandro González Iñárritu. Il est de loin le plus beau et le plus magnétique de ses membres. [Akiko Yano ](https://www.youtube.com/watch?v=UGPy-LUo36Y)(souvent considérée comme la « Kate Bush japonaise »), qui sera la compagne de Sakamoto de 1982 à 1992. À 12 ans, il découvre Debussy et se prend de passion pour la musique moderne (Stravinsky, Bartók…), puis la pop (« Si j’avais écouté les [Beatles](https://www.telerama.fr/musique/les-beatles-reviennent-avec-cinquante-petits-tresors-en-video,133825.php) plus tôt, dira-t-il, je n’aurais jamais étudié la musique classique »). Peu à l’aise dans ce rôle mishimesque, Sakamoto se rattrape avec la bande originale, appelée à devenir bien plus célèbre que le film. [Yellow Magic Orchestra ](https://www.telerama.fr/musique/yellow-magic-orchestra-au-soleil-levant-de-la-techno,138863.php)(YMO), avec Yukihiro Takahashi et Haruomi Hosono. [Kenzaburō Ōe](https://www.telerama.fr/livre/kenzaburo-oe-nous-vivons-une-periode-tres-difficile-qui-fait-honte-au-japon,127813.php) et Yukio Mishima, il évolue dans un milieu cultivé et s’initie très tôt à la peinture et à la littérature. Deux ans plus tard, Michael Jackson adapte [Behind The Mask](https://www.youtube.com/watch?v=02IvYUAJbtY), un instrumental composé par Sakamoto pour le YMO. Influencé par [Kraftwerk](https://www.telerama.fr/musique/florian-schneider,-de-kraftwerk,-nensorcelera-plus-les-musiques-populaires,n6636573.php), le trio élabore une pop futuriste en usant de boîtes à rythme, de synthétiseurs et des premiers outils d’assistance informatique (samplers, séquenceurs…). En 1980, le YMO se produit dans la légendaire émission [Soul Train](https://www.telerama.fr/television/sur-arte-aline-afanoukoe-nous-fait-grimper-dans-le-soul-train,100603.php), où il est accueilli comme une bande d’extraterrestres par un Don Cornelius quelque peu déboussolé. Devenu musicien de studio, il fonde en 1978 le Compositeur, pianiste, musicien électronique, arrangeur, producteur et, à l’occasion, acteur, il fut l’inventeur d’un monde en perpétuelle mutation, sorte de multivers dont l’exploration exhaustive relève du défi et dont la mort seule pouvait arrêter le continuum parthénogénétique.
Il a composé des musiques de films inoubliables, inlassablement défriché en pionnier les sons numériques et milité avec ferveur pour l'environnement: le ...
"Je travaillais avec l'ordinateur à l'université et je jouais du jazz, j'achetais de la musique psychédélique West Coast et les premiers disques de Kraftwerk l'après-midi, et la nuit je jouais du folk. Marié et divorcé à deux reprises, Ryuichi Sakamoto était notamment le père de la chanteuse de J-pop Miu Sakamoto, née en 1980 de son union avec la chanteuse et pianiste japonaise Akiko Yano. Il découvre le piano très jeune. Tout en menant des études d'ethnomusicologie et de composition, ce qui lui vaudra au Japon le surnom respectueux de "professeur", il commence à se produire sur scène dans le Tokyo bouillonnant des années 1970. Il décroche en 1988 l'Oscar de la meilleure musique de film pour avoir co-écrit celle du "Dernier Empereur" de Bernardo Bertolucci, qui collaborera plusieurs fois avec lui, notamment sur son film suivant, "Un thé au Sahara" (1990). Le grand public international l'a découvert avec ses musiques de films, à commencer par celle de "Furyo" de Nagisa Oshima (1983), film subversif sur un camp de prisonniers en Asie durant la Seconde Guerre mondiale, où Ryuichi Sakamoto brille aussi en tant qu'acteur au côté de David Bowie et Takeshi Kitano.
Le musicien et acteur japonais Ryuichi Sakamoto, connu notamment pour avoir composé la musique de Furyo et joué face à David Bowie, vient de mourir à l'âge ...
"Je travaillais avec l'ordinateur à l'université et je jouais du jazz, j'achetais de la musique psychédélique West Coast et les premiers disques de Kraftwerk l'après-midi, et la nuit je jouais du folk. Il a également composé les sonneries des On lui doit ainsi la musique du Dernier empereur de Bernardo Bertolucci, en 1987 - qui lui a valu un Oscar en 1988 et dans lequel il joue aussi - d'Un thé au Sahara, en 1990 et de Little Buddha en 1993. On lui doit également la bande originale de The Revenant d'Alejandro González Iñárritu, en 2015. Le compositeur et acteur Ryuichi Sakamoto vient de mourir à l'âge de 71 ans à Tokyo. Il a notamment collaboré à plusieurs reprises avec le réalisateur italien Bernardo Bertolucci.
Sommité dans son pays, le Japonais Ryuichi Sakamoto est mort à 71 ans. Acteur et compositeur, il a réalisé, entre autres, la bande originale de « Furyo ...
Les pays du G7 ont condamné le « comportement irresponsable » de Pyongyang. Travaillant jusqu’à la fin, Ryuichi Sakamoto voulait « créer l’album idéal avant de mourir ». [la catastrophe de Fukushima](https://www.lejdd.fr/International/La-centrale-nucleaire-de-Fukushima-etait-mal-preparee-au-tsunami-du-11-mars-323843-3232511) en mars 2011, il devient même une figure de proue du mouvement antinucléaire au Japon. [David Bowie](https://www.lejdd.fr/Culture/Nirvana-Kanye-West-Madonna-Luc-Besson-Ils-ont-ete-inspires-par-David-Bowie-767995-3159668) et Takeshi Kitano. Le grand public international le découvre quelques années plus tard, grâce à ses musiques de films. En 1978, il co-fonde avec Haruomi Hosono et Yukihiro Takahashi le groupe d’électro-pop Yellow Magic Orchestra (YMO).
Il a composé des musiques de films inoubliables, inlassablement défriché en pionnier les sons numériques et milité avec ferveur pour l'environnement : le ...
À ce titre, il avait notamment organisé en 2012 un méga-concert contre le nucléaire près de Tokyo, en y conviant non sans ironie ses amis de Kraftwerk (qui veut dire centrale électrique en allemand), et dont l'un des titres phare s'appelle Radioactivity. Il avait également fondé en 2007 More Trees, une ONG de gestion durable de forêts au Japon, aux Philippines et en Indonésie. En 1978 il co-fonde avec Haruomi Hosono et Yukihiro Takahashi le groupe Yellow Magic Orchestra (YMO), dont l'électro-pop survitaminée aura par la suite une énorme influence sur la techno, le hip-hop et la J-pop, et inspirera les mélodies synthétisées des premiers jeux vidéo. "Je travaillais avec l'ordinateur à l'université et je jouais du jazz, j'achetais de la musique psychédélique West Coast et les premiers disques de Kraftwerk l'après-midi, et la nuit je jouais du folk. Il décroche en 1988 l'Oscar de la meilleure musique de film pour avoir co-écrit celle du Dernier Empereur de Bernardo Bertolucci, qui collaborera plusieurs fois avec lui, notamment sur son film suivant, Un thé au Sahara (1990). "Il a vécu avec la musique jusqu'à la toute fin", a déclaré son équipe dans un communiqué publié sur son site officiel, ajoutant que l'artiste avait souhaité des funérailles discrètes réservées à son cercle familial.
Membre du groupe d'électro pop Yellow Magic Orchestra, le musicien japonais fut aussi le compositeur de « Furyo » et du « Dernier Empereur », qui lui avait ...
Il se plaisait aussi à rappeler qu’il était né l’année de la création de 4′33″ de John Cage (une partition de silence inévitablement perturbée par les bruits de l’environnement), auquel il empruntera plus tard la technique du piano préparé. Sakamoto avait fait savoir deux ans plus tôt qu’il souffrait d’un cancer colorectal, une deuxième épreuve après celui de la gorge diagnostiqué en 2014, dont il avait guéri. Ryuichi Sakamoto y tenait un des rôles principaux, au côté de son compatriote Takeshi Kitano et de David Bowie, mais on s’est moins souvenu de sa présence à l’écran que de cet épique ostinato secrétant une profonde mélancolie avec ses synthétiseurs mêlés à des carillons nippons.
Une célébration en musique du compositeur japonais, maestro du cinéma et des claviers, qui s'est éteint le 28 mars dernier à l'âge de 71 ans.
- 21h02 [Certains l'aiment Fip : Ryūichi Sakamoto](/fip/podcasts/certains-l-aiment-fip/certains-l-aiment-fip-ryuichi-sakamoto-8767988) [Ryūichi Sakamoto, virtuose du septième art, est mort](/fip/ryuichi-sakamoto-virtuose-du-septieme-art-est-mort-2984594) [Le Black Mirror terrifiant de Ryūichi Sakamoto](/fip/le-black-mirror-terrifiant-de-ryuichi-sakamoto-7219016) Le compositeur et pianiste Ryūichi Sakamoto
Compositeur entre autres de musiques de films, dont « Furyo » où il joua au côté de David Bowie, et « le Dernier Empereur », Ryuichi Sakamoto fut un ...
« Je travaillais avec l’ordinateur à l’université et je jouais du jazz, j’achetais de la musique psychédélique West Coast et les premiers disques de Kraftwerk l’après-midi, et la nuit je jouais du folk. Loin d’être un artiste dans sa tour d’ivoire, Ryuichi Sakamoto était aussi très sensible aux grands enjeux sociétaux. » racontait-il en 2018 au quotidien britannique « The Guardian ». Un des deux autres fondateurs de YMO, Il découvre le piano très jeune. En 1978, Ryuichi Sakamoto avait cofondé le Yellow Magic Orchestra (ou YMO), où il chantait et jouait aux claviers.
Mort le 28 mars à l'âge de 71 ans, le compositeur japonais aura autant signé de légendaires bandes originales de films que servi de modèle aux musiques ...
[Iggy Pop](https://www.lesinrocks.com/musique/la-folle-saga-diggy-pop-aimant-a-emmerdes-et-loser-magnifique-529939-28-01-2023/), Youssou N’Dour, Brian Wilson, cherchant de nouvelles dynamiques dans l’electro jazz du [Herbie Hancock](https://www.lesinrocks.com/musique/herbie-hancock-tavaille-avec-kendrick-lamar-snoop-dogg-et-flying-lotus-pour-son-prochain-album-137580-07-03-2018/) de Head Hunters, cela lui permet de donner libre cours à son engouement soudain pour la bossa nova avec Jacques et Paula Morelenbaum, anciens compagnons de route d’Antonio Carlos Jobim. Dans le lit de cette production sans fin, il prendra toutefois le temps d’une reformation de Yellow Magic Orchestra lors d’un concert anti-nucléaire au lendemain de la catastrophe de Fukushima. S’ajoutent à ça les innombrables musiques de film qu’il va enfanter dont Furyo, la plus connue reste éternellement associée à sa prestation dans le film d’Oshima dans le rôle du capitaine Yonoï donnant la réplique à [David Bowie](https://www.lesinrocks.com/musique/cetait-lart-ou-rien-entretien-fleuve-avec-david-bowie-en-1993-186909-30-10-2019/). Les années 1980 sont marquées par un certain japonisme où s’agrège le culinaire, les mangas, les arts martiaux, les films d’Oshima et Imamura, jusqu’aux rééditions des romans de Mishima. Cette muzak intelligente par son ironie, sa contagiosité, trouvera aussitôt un public bien au-delà des eaux territoriales de l’archipel, ouvrant les vannes d’un courant dans lequel Human League, [Depeche Mode](https://www.lesinrocks.com/musique/memento-mori-faut-il-vraiment-ecouter-le-dernier-depeche-mode-547478-23-03-2023/) ou Orchestral Manœuvres in the Dark comptent parmi les premiers à frétiller. Les menées artistiques de Sakamoto porteront à l’évidence la trace des théories nouvelles et des mots d’ordre (le “faites rhizome, pas racine” du duo Deleuze-Guattari) remettant en cause les constructions et hiérarchies régissant encore les usages et les aires culturelles à l’aube du dernier quart du XXe siècle. Cette méticulosité extrême qui cherche à sublimer l’artificiel de l’apparence, il en subvertit les usages en visant un décloisonnement total qui va, dès ses débuts solos sur Thousand Knives et B-2 Unit puis Neo geo, quasi manifeste de sono mondial, le consacrer comme musicien global. Étudiant à l’université des arts de Tokyo, où il se familiarise avec des instruments électroniques nouvelle génération tels que le Moog, le Buchla ou l’ARP, il est sollicité par Yukihiro Takahashi du Sadistic Mika Band pour produire son album solo. Né le 17 janvier 1952 à Tokyo, il commencera la musique dès l’âge de 3 ans par des leçons de piano. Il est probable qu’établir à l’heure où s’écrivent ces lignes une playlist de ses “indispensables” reviendrait à faire la part belle aux musiques de film ponctuellement livrées sur commandes qui contribuèrent à lui garantir la reconnaissance du grand public, du célèbre thème de Furyo à celui de Il n’y a que les échanges, les transports, les moyens de communication, les marchands mais pas de nationalité. Parfaite métaphore d’une disruption parfumée d’utopie dont le musicien japonais fut l’un des principaux artisans dès la fin des années 1970 avec son groupe de techno pop
Le musicien japonais, pionnier des musiques électroniques est décédé ce 28 mars à l'âge de 71 ans, des suites d'un cancer. Connu pour ses musiques de film ...
Plus récemment, le compositeur avait signé en 2015 la bande originale de [The Revenant](https://www.fnac.com/a9491169/The-Revenant-DVD-DHD-Leonardo-DiCaprio-DVD-Zone-2?Origin=leclaireur#omnsearchpos=1) de Alejandro González Iñárritu. La collection de morceaux électro minimaliste 12 (2023) est le dernier album du Japonais, venant clôturer une carrière riche et ayant donné ses lettres de noblesse à la musique électronique mondiale. [premier album éponyme](https://www.fnac.com/mp44385686/Yellow-Magic-Orchestra-us-Version-2018-Remastering?oref=6b9498a8-76e2-cb3b-c1e4-b53efcdc1649&Origin=leclaireur#omnsearchpos=1) devient un grand succès au Japon et dans le monde. [la musique électronique](https://www.fnac.com/SearchResult/ResultList.aspx?Search=musique+%C3%A9lectronique&sft=1&sa=0&Origin=leclaireur), [Ryuichi Sakamoto](https://www.fnac.com/Ryuichi-Sakamoto/ia182451?Origin=leclaireur) est décédé ce 28 mars à l’âge de 71 ans. Après le succès de Furyo, le musicien continue d’écrire pour le cinéma, remportant l’Oscar de la meilleure musique en 1987 pour Né à Tokyo en 1952 dans une famille d’artistes, le jeune Ryuichi Sakamoto débute l’apprentissage du piano et compose ses premiers morceaux à l’âge de dix ans.