Avec le changement climatique, le cycle de l'eau en France a connu d'importantes modifications au cours des dernières décennies : épisodes de sécheresse comme ...
Et donc, le ministre va faire un exercice de transparence en mettant la carte de tous ces points en difficulté et des solutions qui sont les plus critiques. Depuis 2017, nous avons lancé des expérimentations sur cette tarification de l'eau et nous souhaitons, en concertation avec les élus, que cette tarification progressive et responsable de l'eau soit généralisée en France. C'est un choix que je considère comme judicieux, au plus près des territoires, de leur géographie, des consommateurs aussi, au plus près de la biodiversité et de ses enjeux. De la production de batteries à la production d'hydrogène, qui sont des activités qui ont besoin, on le sait, de quantités importantes d'eau pour produire justement des biens verts, et bien nous allons intégrer dans les stratégies d'investissement la sobriété en eau et la réduction par rapport aux consommations actuelles. Passer, là aussi, à des systèmes de goutte à goutte là où on le peut, où il le faut, à l'utilisation de systèmes intelligents. Nous avons la capacité de le faire, nous avons des acteurs industriels qui savent le faire qui sont déployés sur le territoire. Ça a un effet sur la température et conditions et compte tenu des conditions qu'évoquaient à l'instant le ministre, ça joue sur le niveau dans la durée et dans certains moments et à certaines périodes de l'année. Et donc, nous allons travailler avec l'ensemble des maires qui ont la compétence de l'eau pour faire le maximum avant l'été et accélérer ces travaux, avec ces 180 millions d'euros supplémentaires qui vont, là aussi, nous permettre de répondre à l'urgence. Donc on ne part pas de rien, et avec une implication, je le disais, des acteurs de terrain bassin, la commune et des acteurs qui en ont les usages. Et là, dans cette dizaine de départements qui sont en alerte renforcée, il y a des restrictions qui sont à l'œuvre pour les agriculteurs, les arrosages, etc. Cela marche bien quand tout le monde sait l'évolution de la situation, quand tout le monde est responsabilisé et quand on sait que les efforts sont partagés, donc c'est comme ça qu'on va faire. Et donc, pour nous préparer à tous les scénarios, on est en train d'intégrer les derniers travaux du GIEC à nos modèles scientifiques et tous ces résultats seront disponibles dans le courant de l'année.
Alors que l'eau apparaît comme une ressource de plus en plus précieuse, il peut sembler aberrant d'avoir de l'eau potable dans ses toilettes.
Si "c'est dans le neuf que les premiers décrets vont sortir", a précisé le ministre de la Transition écologique, les logements en cours de réhabilitation ne seront pas oubliés de cette chasse aux économies d'eau. " Dans le Vaucluse et les Bouches-du-Rhône, on a beaucoup de demandes, assure-t-elle. Des bâtiments dont l'objectif est aussi d'apporter la preuve au législateur "grâce à un suivi de la qualité de l'eau pendant deux ans", que l'on peut étendre en toute sécurité l'utilisation des eaux grises à d'autres usages, explique José-Frédéric Deroubaix. "On ne peut plus parler d'expérimentation pour désigner des techniques éprouvées depuis longtemps à l'étranger, y compris en Europe", poursuit-il, avant de détailler comment un système de filtration membranaire devrait bientôt permettre de recycler les eaux pluviales et "grises" du Chalet du parc de la Tête d'Or, à Lyon, pour alimenter les sanitaires, la laverie et le système d'irrigation du parc. Une "aberration", tonnait lundi le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu. "Selon l'administration sanitaire, si le droit ne dit rien, cela vaut interdiction d'utiliser ces eaux, sauf autorisation, au cas par cas, à titre expérimental", poursuit ce spécialiste des politiques de gestion de l'eau.
Les moyens supplémentaires alloués aux agences de l'eau dans le grand « plan eau » annoncé jeudi par Emmanuel Macron ne proviendront pas de crédits ...
Une passation de pouvoir plus qu’encouragée par Akio Toyoda, PDG depuis 2009 et petit-fils du fondateur du groupe, qui se retire au poste de président du conseil d'administration.](https://videos.lesechos.fr/lesechos/videos/qruzvl5) Connectez-vous](/connexion?redirect=%2Fpolitique-societe%2Fsociete%2Fplan-eau-vers-une-hausse-de-la-facture-pour-les-consommateurs-1921182) Elle est en réalité déjà autorisée par la loi, et
Parmi les mesures dévoilées jeudi 30 mars 2023 pour préserver les ressources en eau, Emmanuel Macron a indiqué vouloir faire payer les Français en fonction ...
En 2012, la ville de Dunkerque, dans le Nord, avait également initié un dispositif échelonné de 75 mètres cubes à 200 et plus. Dans le viseur, surtout, les propriétaires de piscines ou encore ceux qui lavent à grand jet d’eau leur véhicule. Dans le détail, « les premiers mètres cubes sont facturés à un prix modeste, proche du prix coûtant », utilisés « pour boire, nous laver et pratiquer les usages domestiques du quotidien », a expliqué Emmanuel Macron. Parmi les mesures marquantes, le président de la République a annoncé vouloir généraliser la « tarification progressive et responsable » de l’eau, sur le modèle de ce qui est déjà expérimenté depuis plusieurs années à Libourne ou Dunkerque. Le principe du dispositif, comme l’objectif, est simple : au-delà d’un certain volume de consommation, l’eau vous coûtera plus cher. « L’eau est un bien commun et il nous faut pour cela une tarification qui soit progressive.
Plus je consomme d'eau et plus le prix du m³ augmente. C'est le principe de la tarification progressive, sur laquelle mise le gouvernement pour favoriser ...
« Soit l’agriculture, qui représente 48 % de la consommation d’eau en France, et l’Industrie, 32 % », pointe-t-il. » Le problème se prend aussi dans l’autre sens, signale Régis Taisne : « Consommer 50 m³ d’eau sur une année, c’est peu pour un couple, mais beaucoup pour un célibataire, or ce dernier restera gagnant avec la tarification progressive. » D’autres collectivités s’y sont mises, « dans les territoires où l’eau manque déjà ou bien où le tourisme est important ou encore qui doivent faire face à des afflux de nouveaux habitants, complète Régis Taisne, chef du département « cycle de l’eau » à la [Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR)](https://www.fnccr.asso.fr/). Mais Alexandre Mayol invite à se pencher aussi sur les 20 % restant et y voit une première limite de la tarification progressive. Ceux donc qui ont réussi à limiter leur consommation pour déborder le moins possible de la première tranche. C’est ce principe-là qui change avec la tarification progressive en faisant grimper le prix du m³ d’eau par tranches de consommation. » Mais, au-delà d’un certain seuil, « pour les usages de confort », le prix du m³ augmente, ce qui relève du « bon sens », pour le président. « Mais il y a des biais aussi », pointe le spécialiste. Objectif : 10 % d’économie d’ici 2030 « dans tous les secteurs », insiste le président. C’est le principe de la tarification progressive, sur laquelle mise le gouvernement pour favoriser les économies d’eau. - Sur ce volet, le gouvernement veut pousser les collectivités à généraliser la tarification collective. Ceci « dans tous les secteurs », y compris donc les usages domestiques.