The English

2023 - 3 - 30

Post cover — Image courtesy of "Le Monde"

« The English » sur Canal+, la série western qui revisite le genre (Le Monde)

Hugo Blick, le créateur britannique de la minisérie diffusée sur Canal+, revendique une sensibilité européenne.

Elle croise dans son périple la route d’Eli Whipp, un éclaireur d’origine pawnee qui vient de quitter l’armée pour se rendre dans le Nebraska et réclamer les terres que le gouvernement lui a promises. En visioconférence depuis son bureau outre-Manche, Hugo Blick se réfère à James Stewart : « Le western est la forme la plus pure de l’aventure cinématographique. La plupart des westerns racontent le rétablissement de la justice : quelque chose va mal, le héros va le réparer. Pour ce faire, Hugo Blick a fait d’une femme et d’un Amérindien les héros de la série. » Lui avait autant envie de célébrer le genre que de l’interroger. Ancien acteur reconverti dans l’écriture et la réalisation, l’Anglais est aujourd’hui une figure importante de la télévision de prestige outre-Manche, comme en témoigne la haute tenue de The English, le western sériel que Canal+ diffuse à partir du 30 mars.

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Déplaçant le centre de gravité du cow-boy à l’Indien, des dominants aux dominés, The English peut rappeler la démarche d’autres néowesterns récents, comme [The Honourable Woman](https://www.telerama.fr/television/the-honourable-woman-une-miniserie-brillante-au-suspense-dense,128319.php) (2014), il sondait les répercussions en Grande-Bretagne du conflit israélo-palestinien. Dans le thriller géopolitique Black Earth Rising (2018), il se penchait sur les cicatrices du génocide rwandais. Depuis le sombre polar The Shadow Line en 2011, cet auteur britannique s’était plutôt distingué dans le drama contemporain à regarder sourcils froncés. Le scénariste explique la genèse de cette série baroque et hallucinée. Dans la série d’espionnage

« The English », total western sur Canal+ (L'Obs)

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- 21h10 Je l’ai construit à partir de deux influences fondamentales. C’est en retournant les codes du western classique que Hugo Blick a réussi un flamboyant hommage à l’un des mythes fondateurs du cinéma américain.

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Alors qu'il n'a pas l'âge légal de s'envoyer une roteuse dans le gosier, Hugo Blick, le créateur et réalisateur de la série The English la nouvelle série ...

Une recherche d’authenticité qui s’est également retrouvée dans la manière de filmer puisqu’Hugo Blick et ses équipes ont tourné en fin d’après-midi quand la poussière est haute et le soleil bas. Une série qui aura surtout marqué physiquement Emily Blunt à en croire une interview donnée au magazine "Closer". Avec Cornelia, ils vont devenir alliés de circonstances dans cette quête vers Hoxem, une nouvelle ville du Wyoming dont le nom signifie "puanteur" en Cheyenne. Sauf qu’une parole et un bout de papier n’ont pas beaucoup de valeur dans le Far West. Il l’appelle "Chef" et se fait appeler "English". Trimballé entre ces deux mondes, il ne sait plus où il en est et quand il fait la connaissance de Cornelia, il est sur le point de rentrer chez lui pour récupérer ses terres qui devraient lui revenir pour ses états de service dans l’armée américaine.

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Un western à mi-chemin entre Sergio Corbucci et Akira Kurosawa. Il n'en faut pas plus pour être convaincu. Avec cette série de 6 épisodes, Hugo Blick signe un ...

Emily Blunt et son visage ébloui par le soleil n’ont jamais été autant magnétiques (à part peut-être dans Looper), ses yeux n’ont jamais été aussi bleus, et son jeu jamais aussi bon. Parfois songe chimérique, parfois peinture réaliste qui transpire de cruauté, The English embrasse autant sa violence western que ses moments de poésie pure, pour finalement créer une fable dont la chute heurte son spectateur. C’est Alice aux pays des merveilles transposé dans l’Ouest de Cormac McCarthy," déclare Bick, qui parvient ici à dépoussiérer le western en y insufflant une pincée de spiritualité, le tout émaillé de fatalité. Acteur de formation mais surtout créateur de mini-séries qu’il écrit et réalise, Hugo Blick s’est essentiellement imposé au Royaume-Uni avec The Shadow Line (2011), The Honourable Woman (2014), et Black Hearth Rising (2018). C’était à la fin des années 70 et on pouvait encore sentir dans ces espaces gigantesques le souffle du western," livre le showrunner [dans le dernier numéro de Première](https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Au-sommaire-de-Premiere-ndeg539-Francois-Civil-Pedro-Pascal-Jeanne-Herry-Benoit-Poelvoorde).

The English (Canal+) : cet acteur connu est méconnaissable dans la ... (Télé Loisirs.fr)

Ce jeudi 30 mars sur Canal+, l'actrice Emily Blunt part dans l'Ouest américain de légende avec la série The English. Elle y est accompagnée d'un acteur ...

Sur grand écran, les spectateurs ont notamment pu le voir dans L'odyssée de Pi d'Ang Lee, Prometheus de [Ridley Scott](https://www.programme-tv.net/biographie/9450-scott-ridley/), The Big Short d'Adam McKay, les blockbusters Jurassic World: Fallen Kingdom et Men in Black: International ainsi que dans la sympathique et hilarante comédie romantique Mariage à l'anglaise avec [Rose Byrne](https://www.programme-tv.net/biographie/13776-byrne-rose/), [Anna Faris](https://www.programme-tv.net/biographie/3273-faris-anna/) et [Simon Baker](https://www.programme-tv.net/biographie/19668-baker-simon/) (alias le héros de la série Mentalist). Ce jeudi 30 mars, la chaîne se lance en effet sur la piste de The English ( [notre avis sur la fiction](https://www.programme-tv.net/news/series-tv/323736-the-english-canal-que-vaut-la-serie-avec-emily-blunt-diffusee-ce-jeudi-30-mars-notre-avis/)), série portée et produite par l'actrice anglaise Emily Blunt ( [qui a avoué avoir bu beaucoup de tequila sur le tournage !](https://www.programme-tv.net/news/series-tv/314117-emily-blunt-revele-avoir-bu-beaucoup-de-tequila-pour-le-tournage-de-sa-nouvelle-serie/)). Il fait ses débuts au cinéma en 2001 avec un petit rôle dans le film Beginner's Luck, avant de croiser la route trois ans plus tard du cinéaste [Edgar Wright](https://www.programme-tv.net/biographie/44045-wright-edgar/), avec lequel il tournera Shaun of the Dead (2004), Hot Fuzz (2007) et Le Dernier Pub avant la fin du monde (2013). Il reste désormais aux téléspectateurs à regarder The English et ainsi s'embarquer dans le sillage de Lady Cornelia Locke pour découvrir l'identité de "celui qui a tué son fils." [Timothy Spall](https://www.programme-tv.net/biographie/5881-spall-timothy/), fait Chevalier de l'ordre britannique en 2000 par la reine Élisabeth II et notamment connu pour son rôle de Queudver dans la franchise cinématographique Harry Potter, Rafe doit son prénom à un personnage de la pièce Le chevalier de l'ardent pilon de Francis Beaumont, joué par son père au sein de la prestigieuse Royal Shakespeare Company. [la série avec Matthias Schoenaerts aura-t-elle une seconde saison ?](https://www.programme-tv.net/news/series-tv/322408-django-canal-la-serie-western-avec-matthias-schoenaerts-aura-t-elle-une-saison-2/)), Canal+ replonge dans le western !

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THE ENGLISH (Critique Mini-Série) Une belle petite découverte qui ... (Les Chroniques de Cliffhanger & Co)

Bienvenue dans l'Ouest sauvage au sein de la mini-série américaine The English avec Emily Blunt et Chaske Spencer en têtes d'affiche. Cornelia Locke (Emily ...

Elle passe toutefois largement à côté de la possibilité de devenir une série incontournable du fait d’une narration un peu balbutiante, de personnages secondaires superficiels (en dehors des bad guys) et de parti pris qui la desservent. Six épisodes c’est certes peu pour raconter quelque chose mais la série prend son temps et confirme que le problème ne vient pas forcément de son format mais plutôt de son écriture. Le pilote de The English est extrêmement convaincant et ce à tous les niveaux. A la fin de son premier épisode le show avait tous les ingrédients pour devenir une grande mini-série. Leur route est longue et les obstacles nombreux, comme autant de défis physiques et psychologiques à relever. À la recherche de l’homme qu’elle tient pour responsable de la mort de son fils, Cornelia Lock part pour l’Ouest sauvage.

« The English », la revanche dans la peau (Les Échos)

Nouveau western dans le paysage télévisuel, « The English » sort du lot par la relation touchante, complexe, qui unit ces deux personnages principaux ainsi ...

Faisant écho à des enjeux modernes, « The English » fonctionne par la relation complexe et humaine qui se joue entre le duo, ici deux marginaux que le scénario mènera jusqu'à une série de meurtres dans le Wyoming. Autant de pistes narratives qui jalonnent « The English », une fiction en six épisodes brillamment portés de bout en bout par l'actrice britannique Emily Blunt, ici de retour dans un rôle majeur (« Sicario », « Le retour de Mary Poppins »). Une justesse que l'on doit à son auteur et réalisateur, le cinéaste anglais Hugo Blick, déjà remarqué pour sa mini-série « The Honourable Woman ». Son chemin va alors croiser la route d'Eli Whipp (Chaske Spencer, aperçu dans la saga « Twilight »), un Amérindien Pawnee et ancien éclaireur de cavalerie, en route pour revendiquer des terres qui devraient lui revenir de droit. Le désir de revanche est au coeur de ce récit tissant sa toile épaisse dans l'univers du Far West, au gré des aventures de l'aristocrate anglaise Cornelia Lock, à la recherche de l'homme qu'elle tient pour responsable de la mort de son fils. La conquête de l'Ouest américain, par ses paysages arides et ses personnages âpres, se veut une mine d'inspiration ces dernières années pour de nombreuses créations originales.

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