Russie chine

2023 - 3 - 27

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Image courtesy of "Challenges.fr"

Biélorussie, Corée du Nord, Chine, Mali... qui soutient encore la ... (Challenges.fr)

Sur le papier, la Russie garde beaucoup d'alliés et d'influence, notamment en Asie, en Amérique latine et en Afrique. En pratique, ses amis sont un équipage ...

Une option serait de contribuer à l’armement et au soutien des forces de sécurité et des gouvernements amis de la région pour qu’ils ne soient pas contraints de demander à la Russie d’assurer leur sécurité. De la même façon, en ce qui concerne l’axe des opportunistes pro-russes, l’Occident doit soigneusement calibrer ses propres lignes rouges, les annoncer haut et fort et ne pas protester contre une augmentation des échanges entre Moscou et ces pays dès lors qu’il ne s’agit pas de matériel militaire ou de produits technologiques. Après s’être effondrées de 40 % au cours des mois qui ont suivi l’invasion, les importations russes ont quasiment retrouvé leur niveau habituel en septembre, grâce notamment à la Chine et la Turquie qui se sont substituées aux exportateurs européens et américains. Il a réussi à dissuader des pays comme la Biélorussie de jouer un rôle plus actif dans la guerre, et l’Iran de livrer des missiles balistiques. Elle a combattu l’influence russe en Syrie et en Libye mais en même temps dépend de Moscou pour son gaz et ses centrales nucléaires, sans compter les milliards de dollars dépensés chaque année par les touristes russes sur son sol. Sans fournir d’aide diplomatique ou militaire directe au Kremlin, ils mènent des manœuvres militaires avec les forces russes ou reprennent l’argument attribuant la responsabilité de la guerre à l’OTAN ou à l’Ukraine. Sur le papier, la Russie a cinq alliés au sein de l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC): l’Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizistan et le Tadjikistan. C’est pourquoi Pékin professe officiellement sa neutralité sur l’Ukraine, refusant de condamner l’agression russe, mais attribuant la guerre à l’expansion de l’OTAN depuis la fin de la guerre froide. A part la Biélorussie, seuls l’Iran et la Corée du Nord ont fourni des armes à la Russie. Peter Frankopan, professeur d’histoire à l’université d’Oxford, a récemment expliqué que le ressentiment anti-occidental et l’explosion des prix de l’énergie sont en train de transformer le système international en faveur de la Russie. Certains membres de cette coalition des défaillants, comme la Syrie, dépendent directement des troupes russes pour la survie de leur régime. Pourtant les données compilées par The Economist à partir d’un large éventail de critères militaires, économiques et diplomatiques montrent que la situation est plus floue qu’il n’y paraît.

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