Israel

La mobilisation contre la réforme judiciaire ne faiblit pas, et divise même au sein du Likoud. Le président israélien, qui n'a qu'un rôle protocolaire, ...

עיני כל העולם נשואות אליכם. עיני כל העם היהודי נשואות אליכם. עיני כל העם בישראל נשואות אליכם.

Il appelle le gouvernement à arrêter "immédiatement" le travail législatif sur un texte qui divise le pays. Le président israélien Isaac Herzog a ...

Et dimanche la Cour suprême a donné au Premier ministre une semaine pour répondre à la pétition d’une ONG demandant à ce qu’il soit sanctionné pour "outrage au tribunal" après ce discours. "Le Premier ministre d’Israël est une menace pour la sécurité d’Israël", a-t-il ajouté. "Les valeurs démocratiques ont toujours été, et doivent rester, une caractéristique des relations entre les Etats-Unis et Israël", a averti la porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche Adrienne Watson. Le lendemain, il a été rappelé à l’ordre par la justice qui a jugé "illégale" son intervention publique, compte tenu de ses procès en cours pour corruption. L’annonce du renvoi de Yoav Gallant a entraîné la démission du consul général d’Israël à New York, Asaf Zamir. "Je suis attaché aux valeurs du Likoud […] mais les changements majeurs au niveau national doivent se faire par le biais de la concertation et du dialogue", avait déclaré le ministre samedi, appelant dans le même temps à l’arrêt des manifestations.

A l'origine, Yoav Galant, qui a intégré en 2018 le Likoud dirigé par Netanyahou, devait faire cette déclaration jeudi soir. Mais le Premier ministre l'avait ...

[Depuis le début d’année, des dizaines de milliers d’Israéliens manifestent dans les rues, en opposition à la réforme judiciaire que le gouvernement tente de mettre en place. Mais il a refusé de convoquer le Cabinet de sécurité et il manoeuvrait pour tenter de colmater la brèche ouverte par Yoav Galant. « Je considère qu'il est de mon devoir de faire en sorte qu'Israël reste un modèle pour la démocratie et la liberté à travers le monde. Si le ton se voulait conciliant - « les opposants à la réforme ne sont pas des traîtres ; les partisans de la réforme ne sont pas des fascistes » - sur le fond, il est resté droit dans ses bottes, précisant que la loi « sera soumise à l'approbation de la Knesset la semaine prochaine ». D'un ton grave, le ministre a déclaré : « La fracture de la société pénètre au sein de l'armée et c'est un danger immédiat et tangible pour la sécurité de l'Etat. Après sa prise de parole pour dénoncer la réforme judiciaire telle qu'elle est menée, le ministre de la Défense, Yoav Galant, a été démis de ses fonctions dimanche soir.

[VIDÉO] ▶️ Des milliers de personnes ont manifesté à Tel-Aviv dimanche soir après le limogeage par le Premier ministre Benjamin Netanyahu de son ministre ...

[,](/international/israel-benjamin-netanyahu-premier-ministre-de-retour-a-la-tete-du-gouvernement-le-plus-a-droite-de-l-histoire-2243373.html) [l'un des plus à droite de l'histoire d'Israël](/international/israel-benjamin-netanyahu-premier-ministre-de-retour-a-la-tete-du-gouvernement-le-plus-a-droite-de-l-histoire-2243373.html), vise à accroître le pouvoir des élus sur celui des magistrats. Dans un discours retransmis à la télévision jeudi soir, Benjamin Netanyahu, qui était jusque-là resté en retrait sur ce dossier, s'est engagé à "mettre fin à la division au sein du peuple", tout en soulignant sa détermination à faire avancer la réforme. L'annonce de son renvoi a entraîné la démission du consul général d'Israël à New York, Asaf Zamir : le diplomate a qualifié sur Twitter le limogeage du ministre de "dangereuse décision" qui l'a "convaincu qu'(il) ne pouvait plus continuer de représenter ce gouvernement".

Des milliers de personnes ont manifesté à Tel-Aviv dans la nuit de dimanche à lundi, en réaction au limogeage par le Premier ministre Benyamin Nétanyahou de ...

Les yeux du monde entier sont sur vous." Les yeux de tout le peuple juif sont sur vous. Les yeux du peuple d'Israël sont sur vous.

Yoav Galant, pourtant issu du même parti que le premier ministre, le Likoud, avait appelé samedi à une pause dans le processus de réforme engagé par le ...

Le lendemain, il a été rappelé à l’ordre par la justice, qui a jugé « illégale » son intervention publique, compte tenu de ses procès en cours pour corruption. « Nous sommes profondément préoccupés par les événements survenus aujourd’hui en Israël, qui soulignent une fois de plus la nécessité urgente d’un compromis », a déclaré dimanche la porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche Adrienne Watson dans un communiqué. Je considère qu’il est de mon devoir de faire en sorte qu’Israël reste un modèle pour la démocratie et la liberté à travers le monde. « Le premier ministre d’Israël est une menace pour la sécurité d’Israël », a-t-il encore écrit. Galant, les qualifiant de « pas courageux pour la sécurité d’Israël ». La réforme, qui vise à accroître le pouvoir des élus sur celui des magistrats, met en péril, selon ses détracteurs, le caractère démocratique de l’Etat d’Israël.

Le président israélien Isaac Herzog a appelé lundi le gouvernement à arrêter "immédiatement" le travail législatif sur le projet de réforme...

Tout le peuple juif vous regarde. "Tout le peuple d'Israël vous regarde. "La nation entière est en proie à une profonde inquiétude.

Il s'était inquiété récemment d'un risque de « guerre civile ». Selon les médias israéliens, le Premier ministre Benyamin Netanyahou devrait s'exprimer ...

[manifestations massives](https://www.20minutes.fr/monde/4027472-20230312-israel-dixieme-semaine-consecutive-manifestations-massives-contre-reforme-judiciaire) contre [une réforme de la justice](https://www.20minutes.fr/monde/4026425-20230304-israel-nouvelle-manifestation-massive-contre-reforme-judiciaire). « Les changements fondamentaux pour un système démocratique devraient être menés avec la base de soutien populaire la plus large possible », a-t-elle souligné. Contesté dans la rue depuis bientôt trois mois, il est à l’origine d’un des plus grands mouvements de mobilisation populaire de l’histoire d’Israël. [Etats-Unis](https://www.20minutes.fr/monde/etats-unis/) se sont déclarés « profondément préoccupés », et ont souligné « la nécessité urgente d’un compromis ». Il s’était inquiété récemment d’un risque de « guerre civile ». Le projet de réforme proposée par le gouvernement du chef du gouvernement, l’un des plus à droite de l’histoire d’Israël, vise à accroître le pouvoir des élus sur celui des juges.

Le premier ministre de l'Etat hébreu est débordé par les protestations contre sa réforme. Après le limogeage du ministre de la défense, la coalition semble ...

Sortant de sa traditionnelle réserve, le président Isaac Herzog a tenté lundi matin de persuader le premier ministre de céder. Il est assuré du soutien des deux partis ultraorthodoxes, le Shass et le Judaïsme unifié de la Torah, ainsi que de trois ministres du Likoud, Nir Barkat, Miki Zohar et Amichai Chikli, qui se sont exprimés publiquement sur le sujet. Mais finalement il a attisé la colère de la rue, démontrant par ce limogeage le jusqu’au-boutisme de son gouvernement, sourd depuis trois mois au mouvement de contestation de son projet visant à réduire drastiquement les pouvoirs de la Cour suprême.

Après le limogeage du ministre de la Défense par Benyamin Nétanyahou, des milliers d'Israéliens sont spontanément descendus dans les rues de Tel-Aviv et de ...

[réclament la suspension du processus législatif](https://www.liberation.fr/international/moyen-orient/israel-le-president-herzog-appelle-a-un-arret-immediat-de-la-reforme-judiciaire-controversee-20230327_GTW4AOJYAVHTTCFQN26OG74GTA/). Elle accable le militant de «Démocratie, démocratie», lui hurle «Honte ! La contestation a changé de forme. Comme lorsque les manifestants ont bloqué le principal axe de Tel-Aviv, l’avenue Ayalon, le 9 mars créant un précédent, ceux-ci tiennent le terrain à Jérusalem, ne veulent pas la violence, mais tiennent à se faire entendre. Le regard un peu perdu, il s’écarte, essaie de revenir, mais prend des coups de fauteuil. [au procès de Nétanyahou](https://www.liberation.fr/international/moyen-orient/au-proces-de-benyamin-netanyahou-la-defense-joue-la-montre-20221031_QTS4PNJJQVBUDIA3IUJMR3R3EE/), accusé de corruption, de fraude et d’abus de confiance. D’autres vont et viennent en tenue, dans la foule, en veillant à ne pas trop heurter les protestataires. Elles avaient l’espoir, suite au discours de Yoav Gallant, que d’autres députés s’engouffrent dans la brèche. Mais le vrombissement d’un drone dans l’obscurité, la rumeur des sirènes au loin, laissent percevoir de l’agitation à Rehavia, quartier huppé de Jérusalem, là où se trouve le logement personnel de Benyamin Nétanyahou, rue de Gaza. Dans la Jérusalem couche-tôt, on a l’impression que la nuit ne fait que commencer. Dans la rue de Gaza, la manifestation s’est reformée. Le barrage policier s’est reformé en contrebas, là où la route se rétrécit.

par Ari Rabinovitch. JÉRUSALEM (Reuters) - La très contestée réforme de la justice voulue par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a plongé la ...

"Ramenez le pays à la raison. , comparant la réforme aux groupes opposés à l'État d'Israël. Mais cette décision ne fait pas l'unanimité au sein de la coalition gouvernementale.

Plus tôt dans la matinée, le président Isaac Herzog avait appelé le gouvernement à "stopper immédiatement" le travail législatif sur le projet de réforme ...

"J'appelle le Premier ministre à annuler le limogeage de Yoav Gallant. Les détracteurs de la réforme estiment qu'elle risque de mettre en péril le caractère démocratique de l'Etat d'Israël. Netanyahu, l'un des plus à droite de l'histoire d'Israël, vise à accroître le pouvoir des élus sur celui des juges. Dimanche soir, des milliers de personnes sont descendues dans la rue à Tel-Aviv après le limogeage par M. Herzog joue un rôle essentiellement protocolaire et ses appels répétés à trouver une solution de compromis sur la réforme ont été jusqu'ici sans effet et n'ont pas empêché le pays de glisser peu à peu dans la crise. "J'appelle à une grève générale", a déclaré Arnon Bar David, chef de la Histadrout.

ANALYSE. Dès la création d'Israël, en 1948, les religieux se sont opposés à l'instauration d'un système judiciaire civil. Les forces nationalistes voient ...

Ce n’est pas le cas du reste de la coalition : les partis ultraorthodoxes cherchent à appliquer la loi religieuse juive, tandis que les forces nationalistes religieuses, dirigées par les suprémacistes juifs Itamar Ben Gvir et Bezalel Smotrich, portent la vision messianique du « Grand Israël », qui suppose l’annexion des territoires palestiniens et l’application de la halakha. Le grand rabbin ashkénaze Isaac Herzog, grand-père de l’actuel président, y voyait une « trahison catastrophique de la tradition juive ». Jeune avocat, il a fondé Meshilut – le Mouvement israélien pour la gouvernabilité et la démocratie –, et écrit deux livres sur le sujet.

Dans un communiqué publié lundi, le parti Otzma Yehudit a annoncé l'intention du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, de reporter au mois ...

L'État d'Israël ne peut pas en ce moment, face aux menaces sur tous les fronts, s'autoriser un changement de ministre de la Défense", a déclaré de son côté lundi le chef de l'opposition israélienne Yaïr Lapid, dans une conférence de presse. "J'appelle le Premier ministre à annuler le limogeage de Yoav Gallant. "Les valeurs démocratiques ont toujours été, et doivent rester, une caractéristique des relations entre les États-Unis et Israël", a averti la porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche Adrienne Watson. Le détracteurs de la réforme estiment qu'elle met en péril le caractère démocratique de l'État d'Israël. Elle a également souligné que "les changements fondamentaux pour un système démocratique devraient être menés avec la base de soutien populaire la plus large possible". Contesté dans la rue depuis bientôt trois mois, ce projet de réforme est à l'origine d'un des plus grands mouvements de mobilisation populaire de l'histoire d'Israël.

Le chef de la centrale syndicale israélienne exige un arrêt de la réforme voulue par le gouvernement. Ce projet divise profondément le pays.

Les principaux syndicats et leaders patronaux d'Israël, qui se sont réunis hier, devraient appeler aujourd'hui à une grève générale, selon plusieursmédias israéliens, qui rapportent que Benyamin Nétanyahou envisage désormais une pause dans l'application de sa réforme de la justice, qui diminuerait le pouvoir de la Cour suprême face aux politiques. 06h20 : Des manifestations ont eu lieu dans plus de 150 lieux à travers le pays, affirme la police. 14h16 : La grève générale commence à prendre forme dans le pays, où l'aéroport international Ben-Gourion a annoncé l'arrêt des vols au départ de Tel-Aviv. Le Crif appelle "à suspendre la réforme" judiciaire. Une prise de parole de Benyamin Nétanyahou attendue.Selon les médias israéliens, le Premier ministre devrait prochainement s'exprimer publiquement et pourrait accepter une pause dans la réforme, conformément à cet appel. "J'appelle à une grève générale (...) dès la fin de cette conférence de presse, l'Etat d'Israël s'arrête", a déclaré Arnon Bar David, qui est à la tête du plus gros syndicat de travailleurs israéliens.

En prenant ainsi position, il a perdu son poste, limogé dimanche par Benjamin Netanyahou. Yoav Gallant ne s'est pas spécifiquement exprimé sur le fond contre la ...

Il s’agit de celle de Yoav Gallant, le ministre de la Défense. En prenant ainsi position, il a perdu son poste, limogé dimanche par Benjamin Netanyahou. [réforme de la justice](https://www.lefigaro.fr/flash-actu/israel-la-reforme-de-la-justice-adoptee-en-premiere-lecture-malgre-l-opposition-20230221) qui divise profondément Israël, une voix divergente se fait publiquement entendre au sein du gouvernement de [Benyamin Netanyahou](https://www.lefigaro.fr/vox/societe/le-perilleux-exercice-d-equilibrisme-de-benyamin-netanyahou-20230203).

Dimanche, le Premier ministre israélien a limogé son ministre de la Défense, alors que d'importantes manifestations contre une réforme du système judicaire ...

Cette alliance d'extrême droite souhaite aller vers un Etat qui ne serait plus "juif et démocratique" mais uniquement "juif", ce qui inquiète les Israéliens, et même au-delà des champs politiques. La prise de parole du président israélien Isaac Herzog a eu pour effet de galvaniser la foule puisqu'il a proposé un plan de compromis pour revoir le système judiciaire, mais sans prendre en compte la totalité de la réforme de Nétanyahou et il y a eu une fin de non-recevoir par le gouvernement. Benyamin Nétanyahou "est désormais poussé par son aile droite", estime le chercheur.

Comment le pays en est-il arrivé là ? Que contient exactement le projet de loi controversé porté par le gouvernement de Benyamin Netanyahou ? Résumé en quelques ...

La ville est le théâtre de la bataille la plus longue depuis le début de la guerre. Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) a, lui, appelé le gouvernement israélien « à suspendre la réforme » afin de « rétablir au plus vite le calme et le dialogue avec toute la société ». Ils ont appelé le gouvernement israélien, par la voix du secrétaire d'Etat Antony Blinken puis du président Joe Biden, à un « compromis ». De son côté, le Parlement a approuvé entre fin février et mi-mars en première lecture les principales dispositions de la réforme. Dès qu'il est présenté, le 4 janvier, par le nouveau ministre de la Justice Yariv Levin, le projet de réforme suscite une levée de boucliers. Son départ a été suivi de grandes manifestations et d'un appel à la « grève générale » lundi. Le président a également proposé un texte alternatif de compromis, auquel la coalition gouvernementale a [opposé une fin de non-recevoir](https://www.lesechos.fr/monde/afrique-moyen-orient/israel-senfonce-dans-une-crise-de-regime-1916336) . [à la veille d'un effondrement constitutionnel et politique](https://www.lesechos.fr/monde/afrique-moyen-orient/israel-le-president-alerte-sur-un-potentiel-effondrement-constitutionnel-et-politique-1905902) ». Le gouvernement veut empêcher les juges d'invoquer le caractère « raisonnable » dans de telles circonstances. Un projet d'amendement vise aussi à placer les nominations ministérielles hors du champ de compétence de la Cour suprême. Que contient exactement le projet de loi controversé porté par le gouvernement de Benyamin Netanyahou ? Parmi les dispositions les plus contestées figure la clause « dérogatoire » : elle permet aux députés, par un vote à la majorité simple, d'annuler une décision de la Cour suprême.

Après des semaines de contestation et de crise politique, le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a annoncé le report de la réforme judiciaire qui ...

Le projet de réforme proposée par le gouvernement de Nétanyahou, l’un des plus à droite de l’histoire d’Israël, visait à accroître le pouvoir des élus aux dépens de celui des juges. Une prise de parole qui intervient au lendemain d’une nuit de blocages et de manifestations en réaction au limogeage du ministre de la défense qui avait appelé Nétanyahou à abandonner ce texte jugé anti-démocratique. Contesté dans la rue depuis bientôt trois mois, le projet de réforme est à l’origine d’un des plus grands mouvements de mobilisation populaire que le pays ait connu. Et une contre-manifestation, la première du genre, était annoncée au même endroit à partir de 18 heures, faisant craindre des violences entre partisans des deux camps. Un texte concocté par son gouvernement et violemment contesté comme antidémocratique par une part croissante de la population : Une foule monstre – estimée à 80 000 manifestants selon des médias israéliens, s’était rassemblée dans l’après-midi autour du Parlement à Jérusalem pour protester contre la réforme.

Ce mouvement quasi insurrectionnel, qui s'est déclenché ce lundi matin, a pris fin dans la soirée après que Netanyahou a annoncé une pause dans le processus ...

[À LIRE AUSSIEn Israël, la colère de la rue contre le nouveau gouvernement](https://www.lepoint.fr/monde/en-israel-la-gronde-monte-contre-le-nouveau-gouvernement-16-01-2023-2504933_24.php)Nahum Barnaa, l'éditorialiste du quotidien Yediot Aharonot, usait du même ton, lundi matin : « Netanyahou constitue une menace claire, immédiate et concrète pour la sécurité du pays. De leur côté, le gouverneur de la banque centrale et des grands patrons d'institutions financières et du high-tech avaient mis en garde sur les risques de catastrophe économique. En revanche, ils étaient nombreux devant la maison de Yoav Gallant, le ministre de la Défense limogé, pour le féliciter et le soutenir. Une mobilisation de plus qui semble avoir porté ses fruits puisque, dans la soirée, Benyamin Netanyahou annonçait une « pause » dans le processus d'adoption de la réforme en cours d'examen au Parlement. Benyamin Netanyahou lutte, de son côté, pour la survie de sa coalition, mais aussi pour son avenir politique. [Benyamin Netanyahou](/tags/benjamin-netanyahu), [qu'il limogeait Yoav Gallant, le ministre de la Défense](https://www.lepoint.fr/monde/israel-benyamin-netanyahou-limoge-son-ministre-de-la-defense-26-03-2023-2513634_24.php). À Jérusalem, des milliers de personnes ont bousculé les barrages de la police, qui, rue Azza, interdisait l'approche du domicile de Benyamin Netanyahou. [À LIRE AUSSIIsraéliens et Juifs de la diaspora se doivent de résister pour sauver la démocratie en Israël »](https://www.lepoint.fr/debats/israeliens-et-juifs-de-la-diaspora-se-doivent-de-resister-pour-sauver-la-democratie-en-israel-23-03-2023-2513237_2.php) Pas découragés, les manifestants – parmi lesquels de nombreux jeunes – sont allés s'installer devant le parlement – la Knesset. En moins d'une heure, des milliers d'Israéliens ont interrompu le repas du soir pour descendre dans la rue et clamer leur colère. Pour Benyamin Netanyahou, la prise de position de Yoav Gallant était inacceptable, et [en début soirée, dimanche 26 mars, il a annoncé son limogeage](https://www.lepoint.fr/monde/israel-benyamin-netanyahou-limoge-son-ministre-de-la-defense-26-03-2023-2513634_24.php). [À LIRE AUSSIRéforme judiciaire en Israël : les 4 propositions qui ont embrasé le pays](https://www.lepoint.fr/monde/reforme-judiciaire-en-israel-les-4-propositions-qui-ont-embrase-le-pays-27-03-2023-2513818_24.php) [Des milliers de réservistes avaient annoncé](https://www.lepoint.fr/monde/crise-en-israel-avec-les-reservistes-en-colere-13-03-2023-2511824_24.php), il y a quelques semaines, qu'ils ne seraient plus volontaires pour porter l'uniforme si le gouvernement menait à son terme sa réforme judiciaire. La grève générale était décrétée par le secrétaire général de la Histadrout, la grande centrale syndicale, et fait rarissime, avec l'appui du patronat.

Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a annoncé, lundi 27 mars, en fin de journée une « pause » dans le processus d'adoption de la réforme de ...

[En Israël, Benyamin Nétanyahou à la tête du gouvernement le plus à droite de l’histoire du pays](https://www.lemonde.fr/international/article/2022/12/22/en-israel-benyamin-netanyahou-est-a-la-tete-du-gouvernement-le-plus-a-droite-de-l-histoire-de-l-histoire-du-pays_6155386_3210.html) L’annonce de son renvoi a entraîné la démission du consul général d’Israël à New York, Asaf Zamir. Avec cette réforme, le gouvernement, l’un des plus à droite de l’histoire d’Israël, veut accroître le pouvoir des élus sur celui des magistrats. [avait appelé](https://twitter.com/Isaac_Herzog/status/1640202342749335552) lundi matin le gouvernement à arrêter « immédiatement » le travail législatif sur ce texte. La foule avait convergé vers la rue Kaplan, dans le centre-ville, épicentre des protestations depuis la présentation, en janvier, du texte. Cette dernière doit s’ouvrir après les fêtes de la Pâque juive (du 5 au 13 avril).

Ce lundi 27 mars, des milliers d'Israéliens paralysent le pays pour protester contre une réforme que tente d'imposer Benyamin Netanyahu.

[Benjamin Netanyahu](https://www.rtl.fr/actu/international/legislatives-en-israel-netanyahu-revendique-une-immense-victoire-pour-la-droite-7900011779) la justifie comme une manière de "défendre la démocratie". Avec la grève générale, le pays est à l'arrêt : même McDonald's a annoncé la fermeture de toutes ses filiales sur le territoire israélien. Les habitants protestent contre la réforme de la justice de Benjamin Netanyahu.

Après une mobilisation historique, dimanche 26 mars à Tel-Aviv et un appel à une « grève générale », le Premier ministre israélien joue l'apaisement.

Après ces incidents, le président Isaac Herzog, qui joue un rôle essentiellement protocolaire, avait appelé le gouvernement à « stopper immédiatement » l'examen de la réforme au Parlement. « Quand il y a une possibilité d'empêcher une guerre civile par le dialogue, en tant que Premier ministre je fais une pause pour le dialogue », a déclaré Benyamin Netanyahu dans un discours télévisé. [limogeage de son ministre de la Défense, Yoav Gallant](https://www.lepoint.fr/monde/israel-benyamin-netanyahou-limoge-son-ministre-de-la-defense-26-03-2023-2513634_24.php), qui s'était prononcé publiquement la veille pour une « pause » dans la réforme afin de favoriser un dialogue avec l'opposition en vue de parvenir à un texte plus consensuel. [la grève générale décrétée lundi ce matin](https://www.lepoint.fr/monde/israel-le-president-veut-stopper-immediatement-la-reforme-judiciaire-27-03-2023-2513662_24.php) pour stopper la réforme de la justice. « Nous continuons à appeler les responsables politiques en Israël à trouver un compromis le plus rapidement possible », a ajouté Karine Jean-Pierre. Benyamin Netanyahou fait un pas vers les manifestants et joue la carte de l'apaisement.

Le Premier ministre d'Israël a annoncé ce lundi qu'il mettait en "pause" la réforme contestée de la justice du pays.

[Benjamin Netanyahu du limogeage de son ministre de la Défense](/international/moyen-orient/israel/reforme-de-la-justice-en-israel-manifestation-a-tel-aviv-apres-le-renvoi-du-ministre-de-la-defense_AD-202303260352.html), Yoav Gallant, qui s'était prononcé publiquement la veille pour une "pause" dans la réforme afin de favoriser un dialogue avec l'opposition en vue de parvenir à un texte plus consensuel. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé lundi une "pause" dans le processus d'adoption de la réforme de la justice en cours d'examen au Parlement, Réforme de la justice en Israël: Benjamin Netanyahu annonce une "pause"

Le projet de réforme de la justice divise profondément le pays et fragilise la majorité au pouvoir.

[Benjamin Netanyahou](https://www.lexpress.fr/monde/proche-moyen-orient/legislatives-en-israel-l-ultime-combat-de-netanyahou_2182652.html) a annoncé que l’adoption définitive des différents projets de loi de la réforme était reportée à la prochaine session parlementaire devant s’ouvrir après les fêtes de la Pâque juive (5 au 13 avril), cédant ainsi en partie aux demandes des opposants. Une contre-manifestation, la première du genre, s’est tenue non loin de là, devant la Cour suprême, rassemblant plusieurs milliers de personnes, selon un journaliste de l’AFP. [la réforme de la justice](https://www.lexpress.fr/monde/proche-moyen-orient/israel-pourquoi-des-reservistes-de-larmee-font-defection-pour-aller-manifester-75CVW4M7GZH4VI7KWWVORDWXCE/) en cours d’examen au Parlement, et contestée dans la rue depuis près de trois mois.

Le limogeage, dimanche, du ministre de la Défense, qui avait appelé à retirer la réforme judiciaire, a fait exploser la colère des opposants et divisé le ...

La foule est dense, enthousiaste, brandissant d’innombrables drapeaux israéliens, et fait résonner, à chaque pause dans les discours, slogans, sifflets, sirènes, cornes de brume, tambours, poêles, casseroles. Dans l’après-midi, remonter la manifestation contre la réforme d’un bout à l’autre s’apparente à traverser un stade en pleine ébullition. Mettant fin à un suspense haletant qui aura duré toute la journée.

Celui-ci s'était prononcé en faveur de la suspension du projet de réforme de la justice engagée par le gouvernement. Benyamin Netanyahou a donc fini par céder ...

Malgré l'annonce d'une «pause» du processus législatif, les manifestants maintenaient la pression et comptaient encore se réunir dans la soirée de lundi dans les rues de Tel-Aviv. Celui-ci s'était prononcé en faveur de la suspension du projet de [réforme de la justice](https://www.lefigaro.fr/flash-actu/reforme-judiciaire-israelienne-benyamin-netanyahou-rappele-a-l-ordre-par-la-justice-20230324) engagée par le gouvernement. Par l'intermédiaire de la porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche, Adrienne Watson, il a souligné «la nécessité urgente d'un compromis». Par ailleurs, le ministre de la Justice Yariv Levin proposait de placer le comité de nomination des juges sous le contrôle de politiques. [soumettre le pouvoir judiciaire au pouvoir politique et législatif](https://www.lefigaro.fr/international/en-israel-benyamin-netanyahou-veut-soumettre-le-pouvoir-judiciaire-20230105). L'État d'Israël ne peut pas en ce moment, face aux menaces sur tous les fronts, s'autoriser un changement de ministre de la Défense», a de son côté déclaré le chef de l'opposition, Yaïr Lapid. Au-delà de la grogne populaire, les troubles suscités par la réforme sont aussi économiques. Des prérogatives pointées du doigt par le Likoud et [ses alliés ultraorthodoxes juifs](https://www.lefigaro.fr/international/l-extreme-droite-marque-son-territoire-dans-le-gouvernement-d-israel-20221229) au pouvoir, qui dénoncent le «gouvernement des juges» et accusent les magistrats d'activisme politique. Ce lundi matin, la loi modifiant le processus de nomination des juges a été adoptée en commission. Le taux de change du shekel baisse sans discontinuer depuis janvier, faisant craindre une fuite des capitaux. [consenti à reporter à juillet sa réforme contestée de la justice](https://www.lefigaro.fr/international/reforme-de-la-justice-en-israel-netanyahou-annonce-une-pause-20230327). Le premier ministre israélien a rendu sa décision dans la soirée de lundi, au lendemain d'une nouvelle nuit de protestations où des milliers de personnes étaient descendues dans les rues de Tel-Aviv contre [le renvoi de son ministre de la Défense](https://www.lefigaro.fr/international/en-israel-un-ministre-se-desolidarise-de-la-reforme-judiciaire-20230326), Yoav Gallant.

Depuis trois mois, ce projet est à l'origine d'une vive contestation en Israël, qui a poussé Benyamin Netanyahou à le reporter ce lundi.

[À LIRE AUSSIRéforme de la justice : Israël a connu une journée historique de grève](https://www.lepoint.fr/monde/reforme-de-la-justice-israel-paralyse-par-une-greve-generale-27-03-2023-2513714_24.php)Au cœur de cette contestation donc, [un projet de réforme du système judiciaire](https://www.lepoint.fr/editos-du-point/michel-richard/michel-richard-israel-comme-un-fait-divers-04-03-2023-2510820_54.php), qui entend « corriger un déséquilibre en renforçant le pouvoir des élus sur celui des magistrats » en s'attaquant au rôle de la Cour suprême. Ainsi, si les juges sont actuellement choisis par une commission de neuf membres composée de juges, de députés et d'avocats du barreau, sous supervision du ministre de la Justice, les avocats seraient retirés de ce panel. Par ailleurs, les conditions requises pour permettre à la Cour suprême d'invalider une loi ordinaire ont été sévèrement durcies. [mettre le projet « en pause »](https://www.lepoint.fr/monde/reforme-judiciaire-en-israel-netanyahou-va-mettre-le-projet-en-pause-27-03-2023-2513815_24.php), reportant l'adoption définitive des différents projets de loi de la réforme à la prochaine session parlementaire, au mois d'avril. Le projet entend aussi revoir le système de nomination des juges de la Cour suprême, pour donner davantage de pouvoir au gouvernement, aux dépens de la société civile et des avocats. Un mouvement de contestation sans précédent, qui faisait suite [au limogeage du ministre de la Défense](https://www.lepoint.fr/monde/israel-benyamin-netanyahou-limoge-son-ministre-de-la-defense-26-03-2023-2513634_24.php), Yoav Galant, lequel avait réclamé une pause dans le processus.

Le Premier ministre israélien a annoncé une « pause » de sa réforme controversée sur la justice. Contestée par l'opinion, celle-ci prévoit un ...

Le Premier ministre palestinien, Mohammad Shtayyeh, a dénoncé lundi des déclarations « incendiaires » qui témoignent d’un « racisme ». Contestée par une large partie de l'opinion, la réforme de la justice prévoit un amoindrissement des prérogatives de la Cour Suprême au profit du Parlement et de l'exécutif. Les opposants au texte y voient une menace pour la démocratie israélienne, dans un pays qui n'a pas de Constitution. Mieux vaut tard que jamais », a réagi Benny Gantz (centre droit), une des principales figures de l'opposition, annonçant être prêt à se rendre « immédiatement » et « la main tendue » à des discussions sous l'égide du président israélien, Isaac Herzog. Celui-ci avait tenté en vain une médiation entre partisans et opposants à la réforme et, chose rare, était sorti de son rôle traditionnellement symbolique pour appeler publiquement au retrait de la réforme. Une victoire temporaire pour la rue israélienne.

Depuis début janvier, des dizaines de milliers d'Israéliens manifestent toutes les semaines pour dénoncer le projet du gouvernement sur la justice.

Des milliers d’Israéliens étaient alors descendus dans la rue à Tel-Aviv, ce qui avait donné lieu dans la nuit à des heurts avec les forces de l’ordre. Dans la société civile, les organisateurs de la contestation, qui s’impose depuis des semaines comme l’un des plus grands mouvements de mobilisation populaire qu’ait connus Israël, se sont par contre montrés beaucoup plus circonspects, appelant à continuer les manifestations tant que le projet n’est pas « totalement stoppé ». Le Premier ministre a annoncé lundi une « pause » dans le projet de réforme de la justice qui divise Israël.

Benyamin Nétanyahou a annoncé lundi soir la mise sur "pause" de la réforme de la justice très contestée. Mais les contestataires demandent l'annulation ...

Il fait comme d’habitude, il essaye de nous amadouer, il dit n’importe quoi, je ne crois pas à un seul de ses mots". Shimrit, 50 ans, refuse de faire confiance au chef du gouvernement : "Je n’arrive plus à le prendre au sérieux. Mais ce n'est pas assez pour calmer la colère de la rue.

Nous avons fait passer ce message à l'ambassadeur M. Haim Waxman, chargé d'affaires a.i. de l'ambassade d'Israël en France, qui a été reçu au ministère de l' ...

de l’ambassade d’Israël en France, qui a été reçu au ministère de l’Europe et des Affaires étrangères vendredi dernier. La France appelle les responsables politiques israéliens à s’abstenir de toute action ou déclaration susceptible d’aggraver la crise. La France suit avec préoccupation les développements liés au projet de réforme judiciaire en Israël.