Deux des sept manifestants arrêtés par les policiers de la Brav-M lors d'une manifestation contre la réforme des retraites, et dont un enregistrement audio ...
Salomé a décidé de porter plainte pour "atteinte à la liberté individuelle", "violence en réunion par personne dépositaire de l'autorité publique et complicité", "faux en écriture publique et complicité de faux en écriture publique". C'est elle qui a décidé de diffuser l'enregistrement réalisé par un autre manifestant. Une autre manifestante a décidé de porter plainte. "Probablement en raison de ma couleur de peau", ajoute-t-il. Le policier reprend "...et c'est le premier qui bande qui encule l'autre", reprend le policier. Souleymane était le seul homme noir dans le groupe de sept personnes arrêtées lundi.
Après des images, des enregistrements audio alimentent la polémique autour de la Brav-M, une brigade de répression motorisée. Ces 23 minutes jettent une ...
Ces deux dernières semaines, 12 plaintes pour violences ont été déposées par les manifestants auprès de l’IGPN, la police des polices. Les paroles des fonctionnaires de la Brav-M sont accablantes : menaces, racisme, intimidation. Les interventions musclées de la Brav-M sont au cœur du dispositif chargé d’encadrer les manifestations contre la réforme des retraites.
Une pétition demande la dissolution de la Brav-M, unité motorisée de la police qui intervient au cours des manifestations. Sous le feu des critiques, ...
"Il se peut que, individuellement, les policiers et les gendarmes, souvent sous le coup de la fatigue, commettent des actes qui ne sont pas conformes à ce qu’on leur a appris à l’entraînement et à la déontologie", a réagi vendredi sur le plateau de Cnews le . Il a d'ailleurs révélé que "onze enquêtes judiciaires ont été confiées à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) depuis une semaine". Il a en revanche écarté toute volonté de dissoudre la Brav-M. Ce jeudi 23 mars, [ une pétition demandant la dissolution](https://petitions.assemblee-nationale.fr/initiatives/i-1319) de cette brigade a été mise en ligne sur la plateforme dédiée de l'assemblée nationale. La Brav-M, Brigade de répression de l'action violente motorisée est une initiative de la préfecture de police de Paris, créée il y a tout juste quatre ans. Sous le feu des critiques, son utilité ne fait pourtant pas débat selon le préfet de police.
Interrogées par BFMTV et Franceinfo, deux victimes des policiers de la Brav-M, confondus par des enregistrements audio, rapportent des propos et des ...
« Ça a été intimidations sur intimidations », souffle-t-elle, assurant qu’un policier l’a menacé : « Ta vie ne tient qu’à un fil », lui aurait-il dit. Je dis “comment ?” On me dit “ta gueule” », confie-t-elle. « Quand j’ai donné mon nom, quelqu’un a réagi car il est d’origine hébraïque, en disant : “ça va nous causer des ennuis ça” », conclut la jeune femme. Lorsqu’elle entend la Brav-M arriver, elle se rend « les mains en l’air » : le policier « me balaie, je tombe dos contre les pavés, ils me menottent. Étudiant tchadien de 23 ans, Souleymane assure avoir « senti une vraie différence » de traitement en raison de sa couleur de peau. Plus tard, sur l’enregistrement, on entend ce même policier lui dire « je peux venir dormir avec toi si tu veux » : « C’est le premier qui bande qui encule l’autre », poursuit l’agent.
Le démantèlement de la BRAV-M, une unité mise en cause récemment dans plusieurs affaires de violences policières dans le cadre des manifestations contre la ...
La première a été déposée par une femme qui a reçu un coup de matraque, lundi soir, de la part d’un policier casqué, alors qu’elle semblait immobile, coincée contre un mur avec d’autres personnes dans le quartier de Châtelet, selon une vidéo mise en ligne sur les réseaux sociaux. Le parquet de Paris a, de son côté, ouvert samedi une enquête judiciaire pour « violences volontaires par personnes dépositaires de l’autorité publique et menaces de crime », à la suite d’un signalement reçu dans l’après-midi. Elles sont néanmoins décriées pour leurs méthodes d’intervention musclées et sont sous le coup de plusieurs enquêtes judiciaires pour des violences sur des manifestants.
Une pétition pour la dissolution de cette unité a été publiée jeudi sur la plateforme de pétitions à l'Assemblée nationale. A ce jour, 22.493 signatures ont ...
Plus tôt dans la semaine, deux enquêtes avaient été ouvertes et confiées à l’IGPN après deux plaintes visant des policiers de l’unité. Il en faudra [500.000](https://www.vie-publique.fr/en-bref/276461-assemblee-nationale-une-plateforme-en-ligne-de-petitions-citoyennes) pour que la pétition soit débattue dans l'hémicycle. [la plateforme de pétition de l’Assemblée nationale](https://petitions.assemblee-nationale.fr/initiatives/i-1319).
Alors que le Conseil de l'Europe s'alarme d'un « usage excessif de la force » envers les manifestants contre la réforme des retraites en...
Nous le savons par l’étude des polices locales aux États-Unis, » détaille l’auteur de « De la police en démocratie ». « De plus en plus, ces « BRAV piétons » sont des membres des BAC, la Brigade anti-criminalité. Le président de la République a évidemment sa part de responsabilité », conclut Sebastian Roché.(Re)voir : Le fait d’être intimidant, par la tenue et les propos, les menaces, fait partie de leur modèle professionnel », détaille Sebastian Roché. C’est logique que les points de problème les plus manifestes viennent des unités les plus incontrôlables », déclare Sebastian Roché. Dans la nuit du lundi 20 mars, des policiers de la BRAV-M, authentifiés par le journal La scène est enregistrée discrètement par l’un des membres du groupe d’interpellés et révélée par Le Monde et Loopsider. Si les BRAV-M devaient attendre la validation d’une instruction, cela les empêcherait d’être efficaces », explique le sociologue spécialiste de l'institution policière. Légères et mobiles, les BRAV-M ont le même principe de base que celui des voltigeurs, créés en 1969 et dont l’unité avait été dissoute en 1986, après la mort de Malik Oussekine. « Les unités de peloton voltigeurs, lorsqu’elles ont été créées après mai 1968, ont été pensées dans l’idée que les forces engagées en mai 1968 n’étaient pas assez mobiles. Les BRAV-M, cette unité de police légère, n'a pas spécialement bonne réputation dans les rangs des manifestants contre la réforme des retraites. Créées en 2019, les BRAV-M, les Brigades de répression des actions violentes motorisées, se composent de 6 sections de 18 opérateurs et autant de motards, soit 92 équipages, à Paris.
L'un dépose notamment plainte pour « agression sexuelle », selon France info, et l'autre pour « atteinte à la liberté individuelle » et « violences en ...
C’est elle qui a décidé de diffuser l’enregistrement, réalisé par un autre manifestant, détaille France info. Vendredi, dans la foulée de la révélation de l’extrait audio par « Le Monde » et le site Loopsider, le préfet de police Laurent Nuñez avait saisi l’IGPN pour ouvrir une enquête administrative. Salomé, étudiante de 22 ans, est l’autre manifestante qui a décidé de porter plainte. Souleymane était le seul homme noir dans le groupe de sept personnes arrêtées lundi. « Ils nous ont bien descendus, c’était dégoûtant », lâche-t-elle, écœurée. Les motifs des plaintes sont effrayants.
Quatre ans après la création de la Brav-M (Brigades de répression de l'action violente motorisées), la question de sa dissolution est mise sur la table en ...
Une enquête a été ouverte pour « déterminer la nature exacte » des blessures graves causées aux participants de ce rassemblement contre les méga-bassines. Pour être débattue dans l'hémicycle, la réclamation doit en recueillir 500 000. Donc, il n'est pas question que je propose sa dissolution », a défendu le préfet de police. Laurent Nuñez a annoncé avoir « Le comportement de quelques individus ne doit pas jeter l'opprobre sur toute une unité qui, ces dernières années, et singulièrement en ce moment, prouve toute son utilité », a-t-il insisté. Ces fonctionnaires de police circulant à moto sont notamment intervenus lors des manifestations contre la réforme des retraites à Paris.
Dans un enregistrement attribué à des policiers de l'unité mobile, des insultes et des propos humiliants sont proférés à l'encontre de jeunes manifestants ...
[la plateforme de pétition de l’Assemblée nationale](https://petitions.assemblee-nationale.fr/initiatives/i-1319). [500.000](https://www.vie-publique.fr/en-bref/276461-assemblee-nationale-une-plateforme-en-ligne-de-petitions-citoyennes) sont nécessaires afin de faire l'objet d'un débat au sein de l'hémicycle. [Malik Oussekine](/replay-emissions/culture-et-vous/nos-frangins-retour-sur-l-affaire-oussekine-04-12_VN-202212040070.html)- est régulièrement accusée, depuis le début du mouvement social contre la réforme des retraites, de violences policières. "Ça a été intimidation sur intimidation dans le but de nous casser psychologiquement. [BRAV-M](/police-justice/brav-m-une-enquete-judiciaire-ouverte-par-le-parquet-de-paris-et-confiee-a-l-igpn-pour-violence-volontaire-par-personne-depositaire-de-l-autorite-publique_VN-202303260256.html) tenir des propos insultants et humiliants à l'encontre de manifestants interpellés. Au micro de BFMTV, Souleyman a évoqué une arrestation violente et de multiples humiliations.
Une pétition, diffusée jeudi sur la plate-forme citoyenne de l'Assemblée nationale, demande le démantèlement de la brigade de police à moto controversée.
Un premier palier, fixé à 100 000 signatures permet par ailleurs à la pétition d’être mise en ligne sur le site de l’Assemblée, « pour plus de visibilité ». [des députés de La France insoumise](https://www.leparisien.fr/politique/lfi-le-parti-aux-trois-adherents-plongee-au-coeur-du-fonctionnement-de-ce-mouvement-20-02-2023-QLTFS3BFUJCEZAH46FVITBETIQ.php). Mais, jusqu’à présent, aucune d’entre elles n’a atteint le cap de l’examen en séance publique. Et poursuit : « Les pétitions peuvent faire l’objet d’un débat en commission, auquel sont éventuellement associés les premiers signataires ». « Stoppons le massacre », conclut la pétition. Et le compteur ne cessait de grimper.