Emploi

SOCIAL. Un mois après l'annonce d'un plan de 48 licenciements au site de Ferro à Saint-Dizier, la contre-attaque avance. Après une réunion avec la DREETS.

Face au plan de suppression de postes de l’entreprise Ferro, une quarantaine d’employés se sont réunis, samedi 25 mars, devant le Théâtre de Saint-Dizier. Face au plan de 48 licenciements à l’usine Ferro de Saint-Dizier (sous la coupe de l’américain Vibrantz) et à une délocalisation de 60 % de la production (Mexique, Espagne) malgré de bons résultats, la riposte s’organise. Il y a d’abord des délits d’entrave multiples : « Il existe trois consultations annuelles obligatoires : sur les orientations stratégiques, sur la politique sociale, les conditions de travail et l’emploi, et sur la situation économique et financière. L’objectif est toujours de sauver le maximum, si ce n’est la totalité des emplois », explique Maître Blindauer une semaine plus tard, dans le cadre de sa venue pour le tournage d’un clip (à lire dans les pages Saint-Dizier). Mardi 14 mars, une délégation composée de membres du Comité social et économique (CSE), de l’avocat Ralph Blindauer, de l’expert Olivier Lemaire ou encore du délégué syndical CFDT Alexandre Leboeuf, ont été reçus par la Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DREETS). Après une réunion avec la DREETS mardi 14 mars, la stratégie de défense des emplois a été partagée par l’avocat Ralph Blindauer, qui a observé des failles à l’avantage des salariés.

À Colmar, une entreprise éphémère vit sa vie durant sept semaines dans des locaux mis à disposition par Liebherr France. Une soixantaine de demandeurs ...

« Mais, je voulais me tourner vers les jeux vidéo et la culture japonaise, ce qui est très difficile à trouver. Très motivé, Loric Mebold, 25 ans, guidé lui aussi par Pôle Emploi, a débuté sa carrière comme vendeur dans une animalerie. Ancien cuisinier, Gilles, 40 ans, a décidé d’opérer un virage à 360 ° et de se reconvertir dans le commerce.

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