Ce samedi, une nouvelle manifestation interdite contre le projet de "bassines" à Sainte-Soline dans les Deux-Sèvres a rapidement tourné à l'affrontement.
"Une chaîne humaine formée par les élus et manifestants pour protéger la zone où étaient pris en charge les blessés a été chargée par la police", ont également dénoncé des députés LFI, dont plusieurs étaient sur place samedi. La secrétaire nationale d'EELV Marine Tondelier, a dénoncé samedi auprès de l'AFP des tirs de grenade vers des personnes blessées prises en charge sur le site de la manifestation contre les bassines à Sainte-Soline (Deux-Sèvres). L'État ne reculera pas devant ces actes dont les auteurs devront répondre devant la justice", a dénoncé sur Twitter la présidente de l'Assemblée Yaël Braun-Pivet (Renaissance). On s'est retrouvé à devoir transporter les blessés un par un", a expliqué l'élue écologiste, évoquant une femme qui avait été victime d'un "tir tendu à la tête", et présentant un "traumatisme orbital". [Gérald Darmanin](https://www.europe1.fr/dossiers/gerald-darmanin), a dénoncé la violence "inexcusable" de "l'extrême gauche", tandis que les organisateurs ont mis en cause une "violence absolument criminelle" des forces de l'ordre. "Soutien aux gendarmes et pompiers (...) face à un déferlement de violence intolérable à Sainte-Soline", a écrit sur Twitter la cheffe du gouvernement, dénonçant "des actes inacceptables" et "l'irresponsabilité des discours radicaux qui encouragent ces agissements". Des témoins interrogés par l'AFP et des observateurs de la Ligue des droits de l'Homme ont déploré que la prise en charge d'un blessé grave ait été retardée par les autorités ; la préfecture des Deux-Sèvres a répondu que le dispositif prévoyait une escorte des secours par les gendarmes pour assurer leur sécurité. Il faut une concertation de la société sur ces sujets", a affirmé à l'AFP Vic, 29 ans, technicienne en maraîchage venue manifester pour la première fois depuis la Bretagne. "Nous continuerons le combat", ont affirmé les organisateurs dans le village voisin de Melle, où un "forum international de l'eau" se tient parallèlement jusqu'à dimanche. La secrétaire nationale d'EELV Marine Tondelier, présente dans le cortège dont la majeure partie est restée pacifique, a dénoncé auprès de l'AFP des tirs de grenades vers des personnes blessées et l'intervention de quads, "une sorte de BRAV-M des champs", allusion à une unité de police motorisée controversée. Les assaillants ont fait usage "de mortiers d'artifices, de chandelles romaines et de cocktails molotov de forte contenance" parmi d'autres projectiles, selon la gendarmerie qui a riposté avec 4.000 grenades de gaz lacrymogènes et de désencerclement, et en utilisant des LBD. À l'approche du site, aux allures de bastion médiéval avec son talus entouré par les forces de l'ordre, de violents affrontements se sont produits durant une heure, transformant l'endroit en scène de guerre, avec de fortes détonations et des véhicules en feu.
Entre 6.000 et 25.000 personnes se sont rassemblées ce samedi dans les Deux-Sèvres, pour manifester contre la future bassine de Sainte-Soline.
"Des casseurs d'ultra-gauche s'en étaient pris aux forces de l'ordre, avec des jets de boules de pétanque", a expliqué Christophe Béchu, le ministre de la Transition écologique interrogé sur franceinfo. Ce samedi soir, la Première ministre Élisabeth Borne dénonce un "déferlement de violence intolérable" et l'"irresponsabilité" des "discours radicaux qui encouragent ces agissements". Marc Fesneau assure que "le process n'a en rien été imposé par le haut", et juge donc "exemplaire sa démarche". "J'ai vu cette après-midi des partis représentés par des drapeaux dans la manifestation, ces personnes ont regardé sans réagir un camion de gendarmerie en train de brûler." D'après le procureur de la République de Niort, "aucune interpellation n'a pu être réalisée durant la manifestation", "compte-tenu de l'extrême violence des affrontements". Interrogé sur le sujet sur France Inter ce samedi, le ministre de l'Agriculture a affirmé que le projet de ces réservoirs s'est fait "sur le terrain, avec les associations locales, avec les agriculteurs locaux, avec les services de l'État, avec les services scientifiques sur les questions d'eau". Les forces de l'ordre ont su tenir la sécurité", se félicite l'élue divers droite. Il était prévu d'y former "une chaîne humaine" et de "démanteler les réseaux". Dans un communiqué, le collectif "Bassines non merci" a dénoncé de son côté des "violences policières sidérantes de brutalité" et évoqué "200 blessés" dont "une quarantaine" ont "des plaies profondes et des éclats, surtout au niveau des jambes et du visage, à cause des grenades de désencerclement et des tirs de LBD". - Le procureur de la République de Niort fait état de trois manifestants et deux gendarmes blessés en état d'urgence absolue. Selon les organisateurs de la manifestation, 30.000 personnes ont répondu à leur appel à protester contre les bassines agricoles dans les Deux-Sèvres. Ce samedi soir, le procureur de la République de Niort fait état de 28 gendarmes, sept manifestants et deux journalistes blessés.
À l'écart, d'autres participants ont privilégié des méthodes pacifistes. Au milieu de la foule, les agriculteurs anti-bassines n'ont pas participé aux violences ...
"On ne s’y associe pas de manière directe, mais on est en parallèle, et chacun ses moyens d’action", estime Laurent Therond, viticulteur. Parmi les manifestants, certains ont cherché les affrontements avec les forces de l’ordre. Au milieu de la foule, les agriculteurs anti-bassines n’ont pas participé aux violences, mais espèrent ainsi faire entendre leur voix.
La nouvelle manifestation contre les bassines, organisée ce samedi à Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres, a tourné au chaos.
Et deux journalistes ont été touchés. Mais ce samedi, durant la manifestation, aucune interpellation n’a été réalisée, selon le parquet. Par ailleurs, 28 gendarmes ont été blessés, dont deux hospitalisés en urgence absolue. Les organisateurs - le collectif d’associations « Bassines non merci », le mouvement écologiste des Soulèvements de la Terre et la Confédération paysanne évoque quant à eux jusqu’à 30.000 manifestants. Combien ont été interpellées ? [bassines](https://www.20minutes.fr/planete/4029433-20230324-mega-bassines-deux-sevres-plus-3-000-policiers-gendarmes-encadrer-manifestation), ce samedi à Sainte-Soline, dans les [Deux-Sèvres](https://www.20minutes.fr/dossier/deux-sevres), a donné lieu à de violents affrontements.
[VIDÉO] ▶️ Entre 7000 et 10.000 personnes sont rassemblées dans les Deux-Sèvres ce week-end pour une manifestation anti-bassines. Des heurts violents ont ...
En réaction, la préfète a invité, ce samedi, "celles et ceux qui souhaitent manifester pacifiquement à se désolidariser immédiatement des fauteurs de trouble si des exactions venaient à être commises". La représentante de l'État a ainsi invité celles et ceux qui souhaitent "manifester pacifiquement et en famille à la plus grande prudence". "Il y a une très grande mobilisation de l'extrême gauche et de ceux qui veulent s'en prendre aux gendarmes et peut-être tuer des gendarmes et tuer les institutions", a déclaré vendredi Gérald Darmanin sur Cnews. Plus de 3000 policiers vont être mobilisés et la préfecture s'attend à des "violences importantes". Selon les dernières informations, près de 6000 personnes sont présentes sur la commune de Vanzay. "Le but, c'est d'approcher et d'encercler la bassine pour faire stopper le chantier", a affirmé à l'AFP un membre des Soulèvements de la Terre. Selon l'un des organisateurs de la manifestation, le collectif Les Soulèvements de la Terre, près de 10.000 personnes sont déjà présentes aujourd'hui. Selon les organisateurs, 25.000 personnes "convergent actuellement vers le chantier de la bassine de Sainte-Soline". Les premiers affrontements ont éclaté en marge de la manifestation, alors que les militants en tête de cortège sont arrivés à proximité de la bassine de Sainte-Soline. Plus de 3.000 gendarmes mobilisés pour la sécurité des personnes et des biens et faire respecter les arrêtés préfectoraux #DeuxSèvres pic.twitter.com/XsWBL8D77q — Gendarmerie nationale (@Gendarmerie) March 25, 2023 À la mi-journée, ce samedi 25 mars, des manifestants et des forces de l’ordre se sont affrontés en marge des manifestations contre ce réservoir d’eau controversé dans les Deux-Sèvres. Elle ajoute : "Opération de gendarmerie en cours pour repousser les assauts d'une foule extrêmement violente" et appelle à "éviter le secteur".
La manifestation contre les bassines autour de Sainte-Soline a donné lieu ce samedi à de violents affrontements entre manifestants et forces de l'ordre.
Plus de 3 000 gendarmes et policiers ont été mobilisés par les autorités, alors qu’« au moins un millier » d’activistes violents, « prêts à en découdre avec les forces de l’ordre », participent au rassemblement. « Alors que le pays se soulève pour défendre les retraites, nous allons simultanément faire front pour défendre l’eau », revendiquaient, samedi matin, les organisateurs, qui ont installé un campement à quelques kilomètres de Sainte-Soline, sur la commune de Vanzay, en bordure du périmètre d’interdiction. « Le but, c’est d’approcher et d’encercler la bassine pour faire stopper le chantier », a affirmé un membre des Soulèvements de la Terre au départ du cortège qui s’est ensuite scindé en plusieurs groupes à cette fin. Le journaliste du « Monde », Rémi Barroux, fait état de l’usage de canons à eau et de grenades assourdissantes par les forces de l’ordre. Le photographe de « Sud Ouest » a été atteint par un cocktail molotov. Le ministre regrette que les « opérations de secours aient été complexifiées par les éléments les plus radicaux de la manifestation ». La préfecture des Deux-Sèvres annonce que la dispersion de la manifestation est « une nouvelle fois ordonnée », alors que ces derniers sont encore regroupés. Aucun bilan n’a été fourni pour l’instant mais des appels aux « medics » commençaient à se faire entendre et la gendarmerie a diffusé l’image d’un photographe blessé à la tête. « Les forces de l’ordre vont rester autant qu’il le faudra. « Son pronostic vital pas engagé », ajoutant que « la question est de savoir s’il pourra remarcher ». « Lors de l’opération d’évacuation des blessés, les gendarmes ont été attaqués par des individus armés d’engins incendiaires alors que les heurts avaient cessé. La Première ministre Élisabeth Borne a dénoncé, sur twitter, un « déferlement de violence intolérable », mettant en cause « l’irresponsabilité des discours radicaux qui encouragent ces agissements ».
Jusqu'à 10.000 personnes sont attendues à Sainte-Soline dans les Deux-Sèvres tout au long du week-end pour protester contre le projet de "méga-bassines".
Une simple "diversion" pour permettre au convoi de tracteurs de contourner le dispositif policier, selon les manifestants. "Alors que le pays se soulève pour défendre les retraites, nous allons simultanément faire front pour défendre l'eau", ont lancé vendredi les organisateurs, après avoir installé un campement à quelques kilomètres du chantier, sur un terrain privé situé en dehors du périmètre d'interdiction. Après plusieurs feux verts, celui de l'enquête publique, celui de la commission d'enquête préalable, celui du parc naturel du Marais poitevin, le chantier de construction a pu démarrer, provoquant la colère de ses opposants. [un précédent rassemblement](https://www.europe1.fr/societe/bassine-de-sainte-soline-le-campement-evacue-les-habitants-retrouvent-leur-serenite-4144623) émaillé d'affrontements, jusqu'à 10.000 personnes sont attendues tout au long du week-end autour de Sainte-Soline, où l'un de ces réservoirs dédiés à l'irrigation agricole est en construction. Elles doivent être construites dans le cadre d'un projet porté depuis 2018 par une coopérative de 450 agriculteurs et soutenu par l'État. Europe 1 vous explique pourquoi le projet suscite la colère d'une partie des écologistes.
La secrétaire nationale d'Europe Écologie-Les Verts (EELV) estime que l'exécutif contribue à faire monter la tension dans les Deux-Sèvres en amont d'un ...
"Beaucoup de monde est venu voir à quoi ressemble cette bassine" et n'ont pas l'intention d'en découdre, déclare-t-elle, alors que le gouvernement craint des débordements. Ils sont là en famille, ce sont des paysans, des écologistes", assure-t-elle. , fait-elle mine de s'interroger, alors qu'un large dispositif est prévu du côté des forces de l'ordre.
« On a assisté à des scènes de guerre » qui illustrent « une dérive violente de l'État », a lancé lors d'une conférence de presse l'eurodéputé EELV Benoît ...
« Les observations faites sont bien éloignées des discours officiels sur la violence des manifestants », a indiqué dimanche le comité régional Poitou-Charentes de la LDH. Comme la secrétaire nationale d’EELV la veille, Marine Tondelier, ils ont dénoncé l’intervention d’un « escadron de quads » à l’encontre d’élus qui protégeaient des blessés. [Deux-Sèvres](https://www.ouest-france.fr/nouvelle-aquitaine/deux-sevres/). Les autorités quant à elle font état de 28 blessés chez les gendarmes, dont deux graves, et de sept parmi les manifestants, dont trois graves, selon leur dernier bilan. [Le pronostic vital d’un manifestant ayant participé au rassemblement contre les bassines en Deux-Sèvres est engagé](https://www.ouest-france.fr/nouvelle-aquitaine/sainte-soline-79120/bassines-le-parquet-confirme-que-le-pronostic-vital-est-engage-pour-un-manifestant-57bc6c20-cbcc-11ed-b318-0ff01a0b45d9), a annoncé le procureur de la République de Niort, ce dimanche 26 mars. [de violents affrontements ont éclaté](https://www.ouest-france.fr/environnement/eau/direct-manifestation-anti-bassines-en-deux-sevres-la-france-a-les-yeux-rives-sur-sainte-soline-3a2d1b82-ca4b-11ed-a96e-000ee1405726) devant le chantier entre des militants radicaux qui ont fait usage « de mortiers d’artifices, de chandelles romaines et de cocktails molotov », et les forces de l’ordre qui ont tiré plus de 4 000 grenades (lacrymogènes et de désencerclement) et utilisé des LBD, en riposte aux assaillants selon les autorités.
Au lendemain des affrontements entre manifestants et forces de l'ordre devant le chantier de la bassine de Sainte-Soline dans les Deux-Sèvres, ...
[mission d'observation ](https://www.francebleu.fr/infos/environnement/des-observateurs-des-pratiques-policieres-a-la-mobilisation-anti-bassines-dans-les-deux-sevres-5944923) ["citoyenne et indépendante du dispositif de maintien de l'ordre" ](https://www.francebleu.fr/infos/environnement/des-observateurs-des-pratiques-policieres-a-la-mobilisation-anti-bassines-dans-les-deux-sevres-5944923). Les bassines sont des retenues d'eau utilisées par les agriculteurs pour irriguer leurs cultures en période de sécheresse. Que faites-vous ou que voudriez-vous faire pour améliorer la qualité de votre quotidien, de votre vie même ? Ils estiment à 30.000 le nombre de manifestants réunis samedi, "les derniers moments où on a connu des rassemblements aussi massifs se sont soldés par des victoires comme à Notre-Dame-des-Landes, même si ça a pris du temps" a lancé le porte-parole du collectif "Les Soulèvements de la terre". Les militants anti-bassines sont rassemblés à Melle, à une quinzaine de kilomètres de Sainte-Soline, où un "festival de l'eau" est organisé ce dimanche. On a parmi ces 8.000, plus d'un millier d'opposants radicaux avec un état d'esprit ultra-virulent qui se forme en black ou en blue blocs et qui sont là pour en découdre".
Voir ici l'édition spéciale du JT France 3 Poitou-Charentes de ce samedi midi lors de cette journée de manifestation contre la construction et ...
Le pronostic vital est engagé pour un des manifestants blessés lors des violents affrontements qui ont eu lieu samedi lors d'une manifestation contre des ...
Selon les organisateurs, 200 manifestants ont été blessés, dont 40 grièvement, durant les violents affrontements qui ont éclaté aux abords du chantier de la bassine de Sainte-Soline. Une enquête a été ouverte « pour déterminer la nature exacte » des blessures graves de trois manifestants au total et « les circonstances dans lesquelles » ces personnes ont été blessées, a précisé le procureur Julien Wattebled dans un communiqué de presse. Le pronostic vital est engagé pour un des manifestants blessés lors des violents affrontements qui ont eu lieu samedi lors d’une manifestation contre des réserves d’eau agricoles dans les Deux-Sèvres, a confirmé dimanche le parquet de Niort.
Challenges vous propose un brief des actualités qu'il ne fallait pas rater ce week-end du 25 et 26 mars avec la manifestation dans les Deux-Sèvres, ...
[Commenter](#comments) [Commenter](#comments) [la réforme des retraites](https://www.challenges.fr/tag_theme/reforme-des-retraites_4883/) partout en France, Élisabeth Borne a tenu un discours très politique lors du congrès d'Horizons, le parti d'Édouard Philippe, samedi 25 mars à Vincennes. Si leurs modes d’action ressemblent à ceux des Gilets jaunes, les contestataires sont plus jeunes, urbains et issus de divers secteurs d’activité. Une grande partie de la foule est restée pacifique, selon des journalistes de l'AFP. Selon les autorités, il a réuni quelque 6.000 manifestants, dont un millier d'activistes radicaux; une "intox" pour les organisateurs, qui parlent de 30.000 personnes. Comme il y a quelques mois, le ressemblement avait été interdit par la préfecture et plus de 3.200 forces de l'ordre ont été mobilisées autour du chantier.