Selon le ministre de l'Intérieur, la manifestation de ce week-end à Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres, sera sans nul doute violente.
Les autorités s’attendent à la venue pendant le week-end de 7.000 à 10.000 personnes dont 1.000 « ultras » à Sainte-Soline. Le ministère de l’Intérieur a annoncé ce vendredi que 3.200 gendarmes et policiers vont être mobilisés dans les Deux-Sèvres ce week-end pour encadrer la manifestation. [méga bassines ](https://www.20minutes.fr/planete/4029060-20230323-poitou-charentes-49-3-ecologique-bassines-estime-opposant-veille-mobilisation)».
Les autorités s'attendent à de fortes tensions dans les Deux-Sèvres où une manifestation interdite devrait réunir des milliers de personnes dans un contexte ...
Les organisateurs du rassemblement sont le collectif "Bassines non merci", le mouvement écologiste des Soulèvements de la Terre et le syndicat agricole Confédération paysanne. Les opposants aux "bassines" dénoncent, eux, un "accaparement" de l'eau par "l'agro-industrie" à l'heure du changement climatique, et réclament un moratoire sur leurs constructions pour lancer "un vrai projet de territoire" sur le "partage de l'eau". Ses partisans en font une condition de la survie des exploitations agricoles face à la menace de sécheresses récurrentes. "Ca fait longtemps qu'on a dit au gouvernement qu'on désobéirait et on va continuer à désobéir. Les opposants aux "bassines" dénoncent un "accaparement" de l'eau par "l'agro-industrie" En dépit de toutes ces réprimandes et interdictions, les gens sont plus chauds que jamais à sauver leur territoire et leur rivière", témoigne-t-il.
Ce vendredi 24 mars 2023, la préfète des Deux-Sèvres a annoncé que 3.200 gendarmes et policiers sont déployés en prévision de la manifestation anti-bassines ...
Plus de 200 militants anti-bassines se sont installés ce vendredi 24 mars dans un champ dans le secteur de Sainte-Soline, avec l'accord du propriétaire.
Les anti-bassines investissent le terrain à la veille de la manifestation prévue dans les Deux-Sèvres. Que faites-vous ou que voudriez-vous faire pour améliorer la qualité de votre quotidien, de votre vie même ? Plus de 200 militants anti-bassines se sont installés ce vendredi 24 mars dans un champ dans le secteur de Sainte-Soline, avec l'accord du propriétaire.
Des milliers de manifestants protesteront contre ces grandes réserves d'eau agricoles à partir de vendredi dans les Deux-Sèvres et dans la Vienne.
Le président de la confédération paysanne ambitionne de son côté de la présence « de 15 000 à 30 000 manifestants » sur « l’ensemble du week-end ». « L’État se dérobe à sa mission de garantir la défense de l’intérêt commun », écrit-elle sur Twitter. Le dispositif pour ce week-end est « encore en cours » d’élaboration mais « plus de 2 000 » forces de l’ordre seront mobilisées, a indiqué la source proche du dossier. Ce projet de créations de retenues d’eau prévoit, à terme, la mise en service de 16 « méga bassines ». « On a interpellé l’intersyndicale dans son ensemble pour les mobiliser et les appeler à nous rejoindre sur cette lutte, complète Nicolas Girod. Une « méga bassine » fonctionne déjà dans la première commune, une autre est en construction dans la seconde. On fait face à la surdité des décideurs alors que le sujet reste entier, surtout avec la sécheresse hivernale qui a succédé à la sécheresse estivale que l’on avait déjà connue ». Jusqu’à 10 000 manifestants, a minima 7 000 dont plus d’un millier de radicaux, sont attendus à partir de vendredi dans les Deux-Sèvres et dans la Vienne selon les autorités. Mais le week-end de mobilisation sera marqué par plusieurs actions, avec dès vendredi, un convoi de tracteurs. À la tête de cette mobilisation, « pour la défense de l’eau face à l’accaparement de l’agro-industrie », on retrouve le collectif « Bassines non merci », le mouvement écologiste des Soulèvements de la Terre et syndicat agricole de la Confédération paysanne. Le ministère de l’Intérieur a annoncé ce vendredi que 3 200 gendarmes et policiers étaient mobilisés et Gérald Darmanin a prévenu sur Cnews que cette manifestation serait violente. Les organisateurs espèrent pouvoir compter sur le climat social pour marquer le coup.
Les premiers manifestants contre les bassines sont arrivés ce vendredi 23 mars 2023, à Vanzay près de Sainte-Soline. Un chapiteau a été dressé.
3 200 forces de l’ordre déployées dans les Deux-Sèvres](https://www.ouest-france.fr/nouvelle-aquitaine/sainte-soline-79120/video-3-200-forces-de-lordre-deployees-face-a-la-mobilisation-anti-bassines-dans-les-deux-sevres-2e258438-2fa2-4ca1-9aa4-bd1b1c26e050) Les mots très durs de Gérald Darmanin](https://www.ouest-france.fr/environnement/eau/manifestation-anti-bassines-en-deux-sevres-les-mots-tres-durs-de-gerald-darmanin-44a45640-ca26-11ed-a96e-000ee1405726) [Les manifestations anti-bassines, ce week-end en Deux-Sèvres, classées à « haut risque »](https://www.ouest-france.fr/nouvelle-aquitaine/sainte-soline-79120/une-note-du-service-central-du-renseignement-territorial-sur-les-manifestations-anti-bassines-868e2744-c7dc-11ed-bb6d-507912c558a1) [VIDÉO. [« Bassines » en Deux-Sèvres : comment en est-on arrivé à un tel point de rupture entre pro et anti ?](https://www.ouest-france.fr/nouvelle-aquitaine/deux-sevres/bassines-en-deux-sevres-comment-en-est-on-arrive-a-un-tel-point-de-rupture-entre-pro-et-anti-853c3826-b0f9-11ed-9dce-00e6a0d5ca06) [Manifestation anti-bassines en Deux-Sèvres.
À la veille d'une nouvelle manifestation contre les "bassines" dans les Deux-Sèvres, Gérald Darmanin a annoncé la mobilisation de 3.200 gendarmes et ...
Marine Tondelier regrette aussi "vivement que de tels moyens de surveillance soient déployés contre des militants écologistes pacifistes, ce qui participe d'une criminalisation de l'écologie". Selon le journal, des écoutes de militants anti-bassines, en vue d'un rassemblement organisé à partir du 24 mars à Sainte-Soline (Deux-Sèvres), auraient dérivé vers des écoutes d'élus, ce qui est interdit. Dans ce cadre, "il apparaît ainsi que des élus écologistes auraient fait l'objet d'interceptions illégales", s'indigne la cheffe d'EELV. Les Verts vont saisir la commission nationale de contrôle des techniques de renseignement pour faire la lumière sur cette question, précise la patronne des écologistes dans ce courrier, dont l'AFP a eu copie. Ses partisans en font une condition de la survie des exploitations agricoles face à la menace de sécheresses récurrentes. [agricole](https://www.europe1.fr/dossiers/agriculture), dont un millier de militants radicaux.
Plusieurs milliers de manifestants sont attendus à Sainte-Soline pour participer à un rassemblement près du chantier de la plus grande retenue d'eau prévue ...
Il n’y aura «pas de ZAD à Sainte Soline», a assuré Gérald Darmanin, évoquant un bilan de 12 gardes à vue depuis vendredi. Dans un communiqué relayé sur Twitter, la préfète des Deux-Sèvres, Emmanuelle Dubée, avait recommandé la «plus grande prudence» en exhortant les manifestants de se désolidariser des «fauteurs de trouble» si des exactions «venaient à être commises». Côté gendarmes, on dénombre pour le moment 16 gendarmes blessés, dont 6 sont évacués vers les hôpitaux, parmi lesquels une personne en urgence absolue.
Alors que des milliers de forces de l'ordre sont déployées à Sainte-Soline, de violents heurts ont eu lieu avec les manifestants à partir de la mi-journée.
https://t.co/rCZZoeoWu8— Nicolas Berrod (@nicolasberrod) https://t.co/oXjkdkG8rM— Pierre Tremblay (@tremblay_p) Les #megabassines des Deux-Sèvres en infographies (fonctionnement et localisation). Ses partisans en font une condition de la survie des exploitations agricoles face à la menace de sécheresses récurrentes. Le mouvement Les Soulèvements de la Terre a annoncé sur Twitter vers 14h qu’il y a « plusieurs blessés graves côté manifestants » et que « la police (les) empêche d’accéder aux blessés ». Un photographe de presse a été touché à la tête et les organisateurs ont fait état d’un blessé « en urgence vitale ». Plusieurs gendarmes ont été blessés, selon une source proche du dossier ; des blessés sont « en cours d’évacuation ou de localisation », selon la préfecture. Des ambulances arrivent de toute part pour les évacuer. Des véhicules de gendarmerie incendiés. Des véhicules de Plus de 3 000 gendarmes et policiers ont été mobilisés par les autorités, alors qu’« au moins un millier » d’activistes violents étaient attendus par les autorités. SAINTE-SOLINE - Pendant environ une heure, les abords de la bassine se sont transformés en scène de guerre, avec de très nombreuses détonations, observée de loin par la plupart des manifestants restés pacifiques.
Plus de 3000 gendarmes et policiers ont été mobilisés par les autorités à Sainte-Soline, alors qu'"au moins un millier" d'activistes violents, "prêts à en ...
"Les services de secours ont des difficultés à accéder aux blessés, et les forces de l'ordre font l'objet de nouvelles agressions", a ajouté la préfecture. Il faut arrêter de dire que ce sont des casseurs, ce sont des criminels", a estimé sur BFMTV Johan Cavallero, délégué national CRS du syndicat Alliance. "Il y a de nombreux blessés, plusieurs dizaines, au moins cinquante dont des blessés graves", a annoncé sur BFMTV Léna Lazare, l'une des organisatrices, membre des Soulèvements de la Terre. Soutien total à nos forces de l’ordre", a-t-il ajouté. "Ce qu'on est en train de voir, ce sont des criminels. Trois gendarmes ont été blessés, dont un grièvement, en marge de la manifestation de Sainte-Soline. "Assez de violences policières à Sainte-Soline! Deux manifestants ont par ailleurs été grièvement blessés, et pris en charge par les secouristes. Seize gendarmes ont été blessés, dont un grièvement, en marge de la manifestation de Sainte-Soline. Depuis le ministère de l'Intérieur, Gérald Darmanin a annoncé un nouveau bilan. [les forces de l'ordre se déplacent en binome sur des quads](https://twitter.com/Nicomay/status/1639620692269309952?s=20), notamment pour disperser les manifestants ou pour lancer des grenades de désencerclement. L'Élysée condamne fortement "cette violence désinhibée sur tous les sujets".
À l'approche du chantier, les affrontements ont éclaté rapidement entre forces de l'ordre et militants radicaux. Plusieurs dizaines de blessés sont ...
La semaine dernière, la Coop’ de l’eau, qui porte le projet des 16 réserves, a déposé plainte pour dégradations de matériel et « harcèlement » sur les réseaux sociaux. Ses partisans en font une condition de la survie des exploitations agricoles face à la menace de Une simple « diversion » pour permettre au convoi de tracteurs de contourner le dispositif policier, selon les manifestants. « Les forces de l’ordre ne doivent pas entraver les services de secours, en particulier dans les cas d’urgence absolue », ajoute l’association. Gérald Darmanin rappelle que la justice a autorisé et validé ces structures, » ce ne sont pas les forces du désordre qui vont l’emporter », met-il en garde. Nos observateurs ont constaté l’entrave par les forces de l’ordre à l’intervention des secours pour une situation d’urgence absolue », signale la LDH. C’est un projet fait pour assurer la production agricole et pour nous nourrir. « Assez de violences policières à #SainteSoline ! 4 000 grenades de désencerclement ont été envoyées par les gendarmes sur place. Du côté des manifestants, 7 personnes ont été atteintes, dont 6 en urgence relative et une, en urgence absolue, également. Selon Gérald Darmanin, 24 gendarmes ont été blessés, 23 se trouvent en urgence relative et un, en urgence absolue. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, s’est exprimé sur son compte Twitter.
Manifestants et forces de l'ordre ont commencé à quitter les lieux, alors que des heurts ont éclaté plus tôt dans l'après-midi près de la bassine de ...
3200 policiers et gendarmes ont été déployés alors que les autorités s'attendent à la venue «d'activistes radicaux». «Il y a une très grande mobilisation de l'extrême gauche et de ceux qui veulent s'en prendre aux gendarmes et peut-être tuer des gendarmes et tuer les institutions», a déclaré Gérald Darmanin sur Cnews. Selon la préfète des Deux-Sèvres, Emmanuelle Dubée, «environ 1.500 activistes radicaux», venus de France et de l'étranger, pourraient se mêler aux manifestants, restés majoritairement pacifiques à l'automne. Des élus EELV et LFI ont prévu de manifester samedi, ainsi que des observateurs indépendants des pratiques policières mandatés par la Ligue des droits de l'Homme pour «documenter le maintien de l'ordre» durant le week-end. Le ministre a dénoncé ceux qui «sous couvert d'écologie, transforment un moment d'opposition en un moment de déferlement de violence». «Parmi les manifestants pris en charge par les secours, à ce stade, il y a deux blessés graves, dont un victime d'un traumatisme crânien qui a été classé en urgence absolue par le médecin de la gendarmerie», ont indiqué les autorités peu après 16 heures. «Ces bassines vont profiter à une minorité au détriment de la majorité», a argué la députée France insoumise Clémence Guetté. Des premiers affrontements ont eu lieu entre manifestants et force de l'ordre près de la bassine de Sainte-Soline, constate sur place le journaliste du Figaro Amaury Coutansais-Pervinquière. Une partie des manifestants présents à Sainte-Soline, notamment les familles et les militants pacifiques arborant drapeaux et pancartes, commencent à évacuer la zone dans le calme. Les manifestants ont quitté les lieux pour rentrer à leur camp, en bon ordre et dans le calme, a constaté notre journaliste sur place. «Sans les BRAV-M, sans ce cirque, il ne se passerait absolument rien d'autre qu'une marche dans les champs», a critiqué sur Twitter le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon. La secrétaire nationale d'EELV Marine Tondelier, a dénoncé samedi auprès de l'AFP des tirs de grenade vers des personnes blessées prises en charge sur le site de la manifestation contre les bassines à Sainte-Soline (Deux-Sèvres).
Jusqu'à 10.000 personnes sont attendues à Sainte-Soline dans les Deux-Sèvres tout au long du week-end pour protester contre le projet de "méga-bassines".
Une simple "diversion" pour permettre au convoi de tracteurs de contourner le dispositif policier, selon les manifestants. "Alors que le pays se soulève pour défendre les retraites, nous allons simultanément faire front pour défendre l'eau", ont lancé vendredi les organisateurs, après avoir installé un campement à quelques kilomètres du chantier, sur un terrain privé situé en dehors du périmètre d'interdiction. Après plusieurs feux verts, celui de l'enquête publique, celui de la commission d'enquête préalable, celui du parc naturel du Marais poitevin, le chantier de construction a pu démarrer, provoquant la colère de ses opposants. [un précédent rassemblement](https://www.europe1.fr/societe/bassine-de-sainte-soline-le-campement-evacue-les-habitants-retrouvent-leur-serenite-4144623) émaillé d'affrontements, jusqu'à 10.000 personnes sont attendues tout au long du week-end autour de Sainte-Soline, où l'un de ces réservoirs dédiés à l'irrigation agricole est en construction. Elles doivent être construites dans le cadre d'un projet porté depuis 2018 par une coopérative de 450 agriculteurs et soutenu par l'État. Europe 1 vous explique pourquoi le projet suscite la colère d'une partie des écologistes.
La manifestation contre le projet de mégabassine dans les Deux-Sèvres a donné lieu à de violents affrontements dans l'après-midi.
[Les questions pour comprendre la réforme des retraites : petites pensions, carrières longues et impact pour les femmes](https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2023/03/16/les-questions-pour-comprendre-la-reforme-des-retraites-petites-pensions-carrieres-longues-et-impact-pour-les-femmes_6163845_4355771.html) [Manifestation interdite ou spontanée, « technique de la nasse », motifs d’interpellation… Les autorités s’attendent à la venue dans le département de 7 000 à 10 000 opposants (dont un millier de militants radicaux) à ces retenues d’eau destinées à l’irrigation agricole. « Alors que le pays se soulève pour défendre les retraites, nous allons simultanément faire front pour défendre l’eau », affirment les organisateurs du rassemblement, le collectif « Bassines non merci ». les réponses à vos questions sur les droits des manifestants](https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2023/03/23/manifestation-interdite-ou-spontanee-technique-de-la-nasse-motifs-d-interpellations-les-reponses-a-vos-questions-sur-les-droits-des-manifestants_6166682_4355770.html) [De la ZAD de Notre-Dame-des-Landes à la lutte contre les mégabassines à Sainte-Soline, une même détermination des militants](https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/11/22/de-notre-dame-des-landes-a-sainte-soline-une-meme-determination-des-militants-et-un-echange-de-services_6151047_3244.html) [Réforme des retraites : Emmanuel Macron concentre la contestation sociale contre sa personne](https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/03/24/reforme-des-retraites-emmanuel-macron-concentre-la-contestation-sociale-contre-sa-personne_6166770_823448.html) L’IGPN a été saisie. [Le Monde a révélé les menaces et intimidations proférées par des brigades de répression de l’action violente motorisées](https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/03/24/je-peux-te-dire-qu-on-en-a-casse-des-coudes-et-des-gueules-quand-la-brav-m-derape-au-cours-d-une-interpellation_6166857_3224.html)(BRAV-M) contre des personnes interpellées le 20 mars à Paris.
REPORTAGE. Des heurts entre militants radicaux et forces de l'ordre près du site de construction d'une bassine agricole ont fait de nombreux blessés.
Un membre de la Confédération paysanne, collectif à l'origine de la manifestation, va à la rencontre des forces de l'ordre, en agitant un drapeau en signe de paix, pour signifier un blessé grave dans le cortège. « C'est un peu une scène du Seigneur des anneaux », lance un étudiant comme pour donner un peu de légèreté à une situation qui n'en mérite pas. Pour elles, ce sera la fin de la mobilisation. »](https://www.lepoint.fr/societe/mobilisation-contre-les-megabassines-c-est-comme-un-49-3-ecologique-25-03-2023-2513508_23.php) Après plus d'une heure d'affrontements, le retrait est ordonné côté manifestants qui se rassemblent pour déjeuner, comme si de rien n'était. De l'autre, [des forces de l'ordre](https://www.lepoint.fr/societe/deux-sevres-important-dispositif-pour-defendre-les-bassines-24-03-2023-2513407_23.php) qui tentent de repousser les assaillants. [À LIRE AUSSIMobilisation contre les « mégabassines » : « C'est comme un 49.3 écologique ! » Canon à eau et gaz lacrymogène peinent à freiner la progression des black blocs rompus à toute stratégie. La préparation commence : énorme caillou dans la main pour les moins expérimentés au visage juvénile, boucliers préparés en amont qui n'ont presque rien à envier à ceux des CRS pour d'autres. Ce sont des scènes de guerre en pleine campagne. De nouveaux cris de joie résonnent. [des allures de siège](https://www.lepoint.fr/societe/sainte-soline-affrontements-entre-manifestants-et-forces-de-l-ordre-25-03-2023-2513513_23.php). Message entendu par les autres militants : une stratégie d'encerclement est mise en place pour avancer vers le chantier avec trois groupes distincts.
Alors que les affrontements entre forces de l'ordre et manifestants se calment autour du projet de réserve d'eau à Sainte-Soline, le bilan s'élève déjà à ...
Les manifestants ont quitté en milieu d'après-midi le champ situé aux abords du site de construction de la bassine, toujours protégé par un cordon de gendarmes mobiles. Le ministre de l'Intérieur fait lui état d'un manifestant et un gendarme en "urgence absolue". Gérald Darmanin a annoncé que 24 gendarmes et 7 manifestants ont été blessés lors des affrontements à l'occasion d'un rassemblement samedi 25 mars contre un projet de bassine de rétention d'eau, selon les organisateurs.
Une manifestation interdite contre les bassines donne lieu à des violences samedi dans les Deux-Sèvres. Des véhicules de la gendarmerie ont été incendiés.
Le ministre de l'Agriculture, Marc Fesneau, a défendu quant à lui sur France Inter un projet « exemplaire » en termes de « sobriété » agricole. « Il y a une très grande mobilisation de l'extrême gauche et de ceux qui veulent s'en prendre aux gendarmes et peut-être tuer des gendarmes et tuer les institutions », avait justifié Gérald Darmanin vendredi sur CNews. Ses partisans en font une condition de la survie des exploitations face à la menace de sécheresses récurrentes. »](https://www.lepoint.fr/societe/mobilisation-contre-les-megabassines-c-est-comme-un-49-3-ecologique-25-03-2023-2513508_23.php) [Plus de 3 000 gendarmes et policiers ont été mobilisés par les autorités](https://www.lepoint.fr/societe/deux-sevres-important-dispositif-pour-defendre-les-bassines-24-03-2023-2513407_23.php), alors qu'« au moins un millier » d'activistes violents, « prêts à en découdre avec les forces de l'ordre », participent au rassemblement. Des véhicules de la gendarmerie ont été incendiés.Par V.P.
[VIDÉO] ▶️ À la mi-journée, ce samedi 25 mars, des manifestants et des forces de l'ordre se sont affrontés en marge des manifestations contre ce réservoir ...
Les organisateurs des manifestations avaient fait un tour d’Europe pour aller chercher des soutiens en allant chercher des manifestants venus d’Italie, d’Allemagne ou de Suisse. Malgré l'interdiction, des milliers de personnes ont convergé sur ce site, dont de nombreux militants radicaux, éclipsant le débat sur l'accès à l'eau. La nouvelle manifestation contre les bassines a donné lieu à de violents affrontements samedi dans les Deux-Sèvres.
Cet automne, au lendemain d'une manifestation contre la construction d'une mégabassine à Sainte-Soline, le ministre de l'Intérieur avait haussé le ton, ...
Des déclarations soutenues par l'Élysée, qui a condamné une "violence désinhibée sur tous les sujets". [les heurts ce samedi en marge d'une manifestation contre les mégabassines de Saint-Soline](/police-justice/megabassines-de-sainte-soline-premiers-affrontements-entre-manifestants-et-forces-de-l-ordre_AD-202303250203.html), dans les Deux-Sèvres. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a dénoncé
Les violents affrontements qui ont éclaté, ce samedi, lors de la manifestation contre les bassines dans les Deux-Sèvres ont fait de nombreux blessés parmi ...
[Depuis le début d’année, des dizaines de milliers d’Israéliens manifestent dans les rues, en opposition à la réforme judiciaire que le gouvernement tente de mettre en place. Ses partisans en font une condition de la survie des exploitations face à la menace de sécheresses récurrentes. Comme lors de la dernière manifestation à l'automne, déjà interdite, ces affrontements ont largement éclipsé le débat de fond sur le partage de l'eau face au changement climatique. Mais les organisateurs du rassemblement font état, eux, de « pas moins de 200 » manifestants blessés, dont dix hospitalisés et un dans le coma avec pronostic vital engagé, dénonçant une « violence criminelle » des forces de l'ordre. En amont du rassemblement, des armes avaient été saisies (boules de pétanque, frondes, lance-pierres, produits incendiaires, couteaux et haches selon la gendarmerie) et 15 personnes ont été interpellées depuis vendredi. Allusion à l'unité de police motorisée mise en cause dans les manifestations contre la réforme des retraites. La préfecture des Deux-Sèvres a répondu que le dispositif prévoyait une escorte des secours par les gendarmes pour assurer leur sécurité. Les assaillants ont fait usage « de mortiers d'artifices, de chandelles romaines et de cocktails molotov de forte contenance » parmi d'autres projectiles, selon la gendarmerie. A l'approche du chantier, aux allures de bastion médiéval avec son talus entouré par les forces de l'ordre, de violents affrontements ont éclaté rapidement, transformant l'endroit en scène de guerre, avec de fortes détonations et des véhicules en feu. Selon un bilan actualisé par les autorités, 7 manifestants et 24 gendarmes ont été blessés, avec de chaque côté un blessé grave traité en urgence absolue et héliporté par les secours. Une trentaine de gendarmes et manifestants ont été blessés selon les autorités mais les organisateurs évoquent un bilan beaucoup plus lourd, avec une personne entre la vie et la mort, information non confirmée dans l'immédiat. Inqualifiable, insupportable », a dénoncé le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin.
Au moins 28 gendarmes ont été blessés selon le dernier bilan fourni par le parquet de Niort. Du côté des manifestants anti-bassine, sept ont été touchés.
Aujourd’hui avec les élus @eelv on a tenté de protéger les blessés en se mettant devant. La secrétaire nationale d’EELV Marine Tondelier, a lle dénoncé smedi auprès de l’AFP des tirs de grenade vers des personnes blessées . @Prefet79 C'est vous qui avez gêné la progression des secours tout au long de l'après-midi, nos soutiens et les man… L’information n’a pas été infirmée ou confirmée dans l’immédiat par la préfecture. Du côté des manifestants, le ministre fait état de 7 blessés en urgence relative, et un en urgence absolue. Selon le dernier décompte transmis par le parquet de Niort samedi dans la soirée, les secours ont pris en charge sept manifestants blessés, dont trois traités en urgence absolue et hospitalisés.
Les affrontements ont été particulièrement violents. Un photographe de « Sud Ouest » a été blessé « Nous verrons des images extrêmement dures », avait ...
Entre deux feux, dans l’urgence et baignant dans un épais brouillard de gaz, nous nous mettons à l’abri derrière les camions de gendarmes. La vision effrayante d’une grande flamme, puis un gendarme en panique : « Je brûle ! Comme à chaque manifestation à risque, se pose la question de savoir « jusqu’où s’approcher ». Des gerbes d’étincelles commencent à voler autour de nous, quand ce ne sont pas des pierres. Les grenades et les bombes assourdissantes pleuvent autour de nous, elles retombent très près d’autres journalistes, au milieu des échauffourées. Les manifestants encerclent en peu de temps la réserve.
Ce samedi, une nouvelle manifestation interdite contre le projet de "bassines" à Sainte-Soline dans les Deux-Sèvres a rapidement tourné à l'affrontement.
"Une chaîne humaine formée par les élus et manifestants pour protéger la zone où étaient pris en charge les blessés a été chargée par la police", ont également dénoncé des députés LFI, dont plusieurs étaient sur place samedi. La secrétaire nationale d'EELV Marine Tondelier, a dénoncé samedi auprès de l'AFP des tirs de grenade vers des personnes blessées prises en charge sur le site de la manifestation contre les bassines à Sainte-Soline (Deux-Sèvres). L'État ne reculera pas devant ces actes dont les auteurs devront répondre devant la justice", a dénoncé sur Twitter la présidente de l'Assemblée Yaël Braun-Pivet (Renaissance). On s'est retrouvé à devoir transporter les blessés un par un", a expliqué l'élue écologiste, évoquant une femme qui avait été victime d'un "tir tendu à la tête", et présentant un "traumatisme orbital". [Gérald Darmanin](https://www.europe1.fr/dossiers/gerald-darmanin), a dénoncé la violence "inexcusable" de "l'extrême gauche", tandis que les organisateurs ont mis en cause une "violence absolument criminelle" des forces de l'ordre. "Soutien aux gendarmes et pompiers (...) face à un déferlement de violence intolérable à Sainte-Soline", a écrit sur Twitter la cheffe du gouvernement, dénonçant "des actes inacceptables" et "l'irresponsabilité des discours radicaux qui encouragent ces agissements". Des témoins interrogés par l'AFP et des observateurs de la Ligue des droits de l'Homme ont déploré que la prise en charge d'un blessé grave ait été retardée par les autorités ; la préfecture des Deux-Sèvres a répondu que le dispositif prévoyait une escorte des secours par les gendarmes pour assurer leur sécurité. Il faut une concertation de la société sur ces sujets", a affirmé à l'AFP Vic, 29 ans, technicienne en maraîchage venue manifester pour la première fois depuis la Bretagne. "Nous continuerons le combat", ont affirmé les organisateurs dans le village voisin de Melle, où un "forum international de l'eau" se tient parallèlement jusqu'à dimanche. La secrétaire nationale d'EELV Marine Tondelier, présente dans le cortège dont la majeure partie est restée pacifique, a dénoncé auprès de l'AFP des tirs de grenades vers des personnes blessées et l'intervention de quads, "une sorte de BRAV-M des champs", allusion à une unité de police motorisée controversée. Les assaillants ont fait usage "de mortiers d'artifices, de chandelles romaines et de cocktails molotov de forte contenance" parmi d'autres projectiles, selon la gendarmerie qui a riposté avec 4.000 grenades de gaz lacrymogènes et de désencerclement, et en utilisant des LBD. À l'approche du site, aux allures de bastion médiéval avec son talus entouré par les forces de l'ordre, de violents affrontements se sont produits durant une heure, transformant l'endroit en scène de guerre, avec de fortes détonations et des véhicules en feu.