Les manifestations et les blocages contre la réforme des retraites se poursuivent dans toute la France. Emmanuel Macron a défendu le texte, la Première ...
«Non à la réforme des retraites», proclame une banderole déroulée par la vingtaine de manifestants qui ont également des fanions du syndicat CGT, syndicat qui a décrété une journée «ports morts» pour protester contre la réforme des retraites. La «foule» qui n’a «pas de légitimité» : Bayrou n’aurait «pas dit les choses comme ça». [LCI](https://twitter.com/LCI) l’utilisation de la violence dans les manifestations contre la réforme des retraites, qui «dessert» les opposants car «ça les rend impopulaires». Constatant que les syndicats sont «débordés par la colère de leurs adhérents», le député LFI de la Somme récuse ce mercredi matin sur Dans [le Figaro](https://newsletter.liberation.fr/m/ml/200138/523785/6YGXD-kcUt80MUgzjeeD63FKF-B12viezBEiZxMr5xU=/eVPKMKhKDr88ydacYUgpplxWJ7eOIbcWfCOInQ65kuY=/wwVOTF9DaGV6X1BvbF9fMjAyMy0wMy0yMg==), le maire du Havre livre un plaidoyer contre «l’immobilisme» et «la tentation de l’abandon, du renoncement, l’idée du à quoi bon ?» après la séquence des retraites, une réforme qu’il juge toujours indispensable. Il a au passage salué ceux qui dans les oppositions, dans les rangs de «la droite républicaine», qui ont décidé de voter ce texte et de ne pas voter la censure. La réponse est claire : c’est «non», notamment parce qu’on «rentre de plus en plus tard dans la vie professionnelle, que l’espérance de vie augmente…» Le Président assure que s’il avait pu, il n’aurait pas fait cette réforme : «Cette réforme, ce n’est pas un luxe, ce n’est pas un plaisir, c’est une nécessité», insiste-t-il. Le député insoumis de la Somme, venu soutenir les grévistes, fustige «un président de la République en apesanteur», «en dehors de toute réalité» qui «a refusé de choisir une voie d’apaisement». Dans son interview, le président de la République a remis la faute de la concertation sur les syndicats, qui n’ont pas, selon lui, «proposé de compromis» sur sa réforme. «Alors que de nouvelles manifestations sont attendues dans toute la France, nous rappelons que les autorités françaises doivent veiller à ce que le droit de manifester soit respecté et garanti», écrit Amnesty qui demande à l’Etat d’assurer «la sécurité des manifestants en évitant de recourir à une force excessive». «La seule vraie annonce de cette allocution est que le combat contre l’immigration de masse n’est plus une priorité pour le gouvernement» et «c’est une faute», a estimé dans un communiqué le député des Alpes-Maritimes en déplorant que le chef de l’Etat n’ait «pas su convaincre les Français» de la nécessité d’une réforme des retraites. [activistes du collectif écologiste Dernière rénovation](https://www.liberation.fr/environnement/derniere-renovation-ce-quon-fait-cest-la-moindre-des-choses-20221227_DO6AKAHU4RFYJBPKIDRCKABCUM/) ont aspergé de peinture les façades de plusieurs préfectures mercredi, notamment à Marseille, pour «s’associer au mouvement social» et dénoncer la «surdité criminelle» de l’exécutif «sur les questions climatiques comme sur les retraites».