Laurent Berger a répondu à Emmanuel Macron ce jeudi sur RMC-BFMTV, au lendemain d'une interview où le président de la République a reproché aux syndicats de ...
"On ira discuter, mais il y aura des conditions", prévient-il. Je ne vois pas l'intérêt à agresser comme ça", lui répond-il. Il a changé d'avis." "Au congrès de la CFDT, on s'est interrogé si à l'avenir il y avait un allongement de l'espérance de vie et un grave déficit qui met en danger le système des retraites, est-ce qu'il faut agir sur l'âge ou la durée de cotisations?" "Ce sont deux contre-vérités", a réagi le syndicaliste. La veille, le chef de l'Etat a estimé que Laurent Berger avait en 2019 "cette volonté de faire travailler davantage" et qu'aucun syndicat ne propose de compromis sur la question des retraites.
En envoyant une flèche de plus au leader de la CFDT lors de son intervention sur TF1 et France 2 mercredi, le chef de l'Etat n'a pas choisi le meilleur ...
[la réaction immédiate du patron de la CFDT](https://www.nouvelobs.com/politique/20230322.OBS71211/mensonge-lunaire-syndicats-et-oppositions-denoncent-le-mepris-de-macron-apres-son-interview.html) qui, sur Twitter, a dénoncé le « déni » et le « mensonge » du président de la République, on comprend que les chemins de la réconciliation autour d’une table de négociations ne sont pas pour demain… Est-ce la meilleure manière de valoriser quelqu’un qui a toujours dit qu’il respecterait la légalité des institutions au moment où chacun craint des débordements de tous ordres ? « On n’est pas concurrencé sur le sens des responsabilités », a-t-il lâché, à rebours de l’opinion des Français sur le leader de la CFDT.
Dans une interview conjointe aux "13 heures" de France 2 et TF1, Emmanuel Macron a estimé que les partenaires sociaux n'avaient pas proposé de "compromis" ...
"Alors qu'il y a un embrasement, d'une certaine manière, en tout cas trop de violence à notre goût, qui s'exprime ces derniers jours, on attendait de l'apaisement, on attendait une volonté de sortir de cette zone de conflictualité", déplore Laurent Berger. Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT "Ce n'est pas la CFDT qui a changé d'avis et qui n'a pas cherché de compromis.
Le président mise sur deux acteurs pour remettre son quinquennat en marche. Laurent Berger, et à travers lui le dialogue social ; Elisabeth Borne, ...
Il met sur la table un signe de bonne volonté : une « contribution exceptionnelle » des grandes entreprises aux « profits exceptionnels ». Le propos n'est pas faux, mais pas vraiment de ceux qui ramènent à de meilleurs sentiments. Le président mise sur deux acteurs pour remettre son quinquennat en marche.
Car la CFDT, la CGT, comme les autres syndicats, avaient formulé dès fin 2022 des propositions pour réformer le système des retraites. Des projets différents, ...
Ils permettent aussi aux réseaux sociaux d'utiliser vos visites sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire. Un point primordial aussi pour la CFE CGC qui demande aussi la prise en compte des quatre facteurs de pénibilité supprimés en 2017 et de la pénibilité psychique. Le syndicat demande aussi que les enseignants puissent partir "à leur date anniversaire" de prise de fonction et ne pas avoir à attendre la fin de l'année scolaire comme l'a expliqué Guislaine David, secrétaire générale du syndicat. Solidaires propose aussi la mise en place d’une cotisation sociale assise sur les dividendes, affectée aux caisses de sécurité sociale, et l’augmentation des cotisations sociales patronales. Comme la CFDT, l'UNSA demandait aussi d'améliorer le retour à l'emploi des seniors, mais aussi un renforcement de l’accès au dispositif de retraite progressive. Un plan permis par de nouveaux financements, selon la CGT, via la fin des exonérations de cotisations, une hausse du taux de cotisation ou une meilleure égalité dans la rémunération des femmes et des hommes. L'UNSA demande aussi un renforcement des contrôles dans les entreprises pour veiller à la déclaration effective des expositions à la pénibilité et un aménagement des carrières pénibles. Le syndicat proposait notamment un retour à un départ à la retraite à 60 ans, une pension minimum au niveau du SMIC à 2.000 euros ou encore une prise en compte des années d’étude. Des projets différents, mais avec un point en commun : pas question d'augmenter l'âge de départ à la retraite. Des propos aussitôt contredits sur Twitter par le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, qui a accusé le président de "déni et mensonge". Après l'adoption de la réforme des retraites, grâce à l'article 49.3, le président a tenté de s'expliquer sur ce texte très critiqué et qui continue de provoquer de nombreuses manifestations partout en France. "C'est un gros mensonge", dit sur France Inter le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger.
Emmanuel Macron a assuré mercredi 22 mars 2023 vouloir « réengager » le dialogue avec les partenaires sociaux sur les conditions de travail, pour répondre ...
Une neuvième journée de mobilisation pendant laquelle [les transports seront à nouveau ](https://www.ouest-france.fr/economie/retraites/direct-reforme-des-retraites-face-a-la-contestation-emmanuel-macron-va-sexprimer-a-13-h-1d9e7db4-c86e-11ed-a412-5cbed970d9f5) [« très perturbés »](https://www.ouest-france.fr/economie/retraites/direct-reforme-des-retraites-face-a-la-contestation-emmanuel-macron-va-sexprimer-a-13-h-1d9e7db4-c86e-11ed-a412-5cbed970d9f5) , tandis que la grève a été reconduite voire durcie dans les secteurs des raffineries ou du ramassage des ordures. Car si le président de la République a affirmé « respecter » les syndicats qui « ont une légitimité quand ils défilent », il leur a reproché de ne pas avoir présenté de « proposition de compromis » sur le texte de la réforme. « Moi, j’en peux plus de ces leçons de responsabilité », a déclaré pour sa part le président de la CFE-CGC François Hommeril. Alors même que syndicats patronaux et de salariés viennent de conclure un accord sur le partage de la valeur ajoutée. [Emmanuel Macron a assuré mercredi 22 mars](https://www.ouest-france.fr/economie/retraites/ce-qui-se-cache-derriere-lannonce-tonitruante-demmanuel-macron-sur-les-grandes-entreprises-710edf46-c8b6-11ed-a412-5cbed970d9f5) 2023 lors d’un entretien télévisé sur TF1 et France2 vouloir « réengager » le dialogue avec les partenaires sociaux sur les conditions de travail. » Le responsable de ce syndicat réformiste reste convaincu qu’on ne peut pas décaler l’âge légal « tant qu’on est sur un taux d’emploi des seniors aussi faible ».
Lors de son interview sur TF 1 et France 2, ce mercredi, le président a « regretté qu'aucune force syndicale n'ait proposé de compromis ».
« Là, c’est plus grave », souffle une vieille connaissance. Lors de son interview sur TF 1 et France 2, ce mercredi, le président a « regretté qu’aucune force syndicale n’ait proposé de compromis ». Comme le sentiment d’un retour au temps du premier quinquennat d’Emmanuel Macron, quand une partie de son entourage le conjurait de renouer avec les corps intermédiaires pour ne pas se retrouver seul face à la colère des Gilets jaunes.
Ce jeudi 23 mars, Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, a fait part de son exaspération quant à la teneur du discours d'Emmanuel Macron de la ...
La deuxième « contre-vérité » porte sur un autre propos d’Emmanuel Macron, qui a reproché aux syndicats de ne pas avoir présenté de « proposition de compromis » sur le texte de la réforme. Si Emmanuel Macron souhaite renouer le dialogue avec les partenaires sociaux, ce ne sera pas pour tout de suite. Le secrétaire général de la CFDT a réagi aux propos d’Emmanuel Macron, l’accusant d’avoir distillé « deux contre-vérités, pour rester poli et ne pas dire deux mensonges ». À l’image de Laurent Berger, qui a pointé les « contre-vérités » du discours du président de la République, dans une interview sur RMC ce jeudi 23 mars. « Cibler la CFDT, c’est idiot, j’ai jamais renoué le dialogue en commençant par mettre une gifle à quelqu’un, a-t-il déploré. Je ne vois pas l’intérêt de commencer à agresser comme ça.