Giec

2023 - 3 - 20

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Face au réchauffement climatique, le Giec plaide pour une action ... (Les Échos)

« Les solutions existent ». Le sixième rapport d'évaluation du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat lance un nouveau cri d'alarme.

Mais il y a pour cela suffisamment de capitaux et de liquidités dans le monde - à condition de lever les barrières qui freinent leur fléchage vers l'action climatique. Le plan d'action présenté par le Giec ne manque pas de solutions, et il est chargé d'espoir ». Limiter le réchauffement sous le seuil de 2 °C demanderait de multiplier les investissements correspondants par un facteur 3 à 6, comparé au niveau actuel, reconnaît le Giec. [En réaction au recours au 49.3 pour faire passer la réforme des retraites, 5 raffineries ont décidé de faire grève, et 3 des principaux dépôts d'entrée portuaire de produits pétroliers. « Les choix et les actions qui seront mis en oeuvre au cours de cette décennie auront des impacts aujourd'hui, et pour des milliers d'années », expliquent-ils. « De nombreux pays ont annoncé un objectif de neutralité carbone au milieu du siècle […] mais pour l'instant les politiques en place sont insuffisantes pour l'atteindre », écrivent les auteurs du Giec dans leur « Résumé à l'intention des décideurs ». A l'inverse, retarder les politiques nécessaires engendrera une escalade de coûts, liée aux destructions d'infrastructure et aux actifs échoués. Malgré les politiques engagées par certains pays, qui ont permis, selon le rapport, à au moins 18 d'entre eux de réduire leurs émissions depuis plus de dix ans, la trajectoire globale actuelle ne suffira pas à rester sous ce seuil. Elle continuera à augmenter quoiqu'il arrive : le seuil de 1,5 °C devrait être atteint au cours des années 2030. « Ce rapport peut-être résumé comme un message d'espoir », a indiqué le président de l'institution onusienne, Hoesung Lee, en le présentant à la presse. Dans son nouveau rapport publié ce lundi, le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) réitère le message qu'il n'a cessé de marteler depuis des décennies : le réchauffement climatique représente une menace vitale pour l'humanité. Etat de l'art de la science climatique disponible à ce jour, il se veut résolument tourné vers l'action.

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Face à la crise climatique, le Giec prône la justice sociale et la sobriété (Reporterre)

Adoptés à l'unanimité, le rapport du Giec et son résumé pour les décideurs font entrer dans leur vocable la sobriété et la lutte contre les inégalités.

Même si d’aucuns ne peuvent rétorquer que — rapport ou pas — les conséquences du dérèglement climatique suffisent aujourd’hui à mettre le climat à la Une de l’actualité. « Si les effets du changement climatique sont déjà là, conclut Gerhard Krinner, on peut toujours influencer la vitesse du réchauffement en réduisant les émissions pour avoir plus de temps pour s’adapter. Les États choisissent ce qu’ils mettent et omettent, mais les scientifiques sont garants que le texte respecte bien l’état des connaissances scientifiques. Pour la pêche par exemple, où les stocks de poisson disparaissent dans la zone intertropicale au profit des pôles. Et le rapport prend soin de lister les risques associés : « Les risques de nouveaux impacts environnementaux, les inégalités sociales, la dépendance à des connaissances étrangères, l’effet rebond », entre autres. Les justices climatique et sociale font ainsi leur apparition dans le texte validé par les décideurs. Avec une définition à l’appui : les mesures et pratiques qui réduisent la consommation d’énergie, de terre et d’eau. Sur les énergies, la part belle est faite au solaire et à l’éolien. « C’est la première fois que le terme “sobriété” apparaît dans une synthèse pour les décideurs politiques », se réjouit Anne Bringault, coordinatrice des programmes au Réseau Action Climat. [stockage de carbone](https://reporterre.net/Le-mirage-de-la-sequestration-du-carbonearticle) est relégué en dernière place des solutions énergétiques et comme comparativement très cher. Mais à la différence des précédents rapports, plus de date butoir mise en avant. Six fois renouvelé depuis 1990, l’exercice de synthèse en une trentaine de pages des quelque 10 000 pages des [six rapports du Giec parus entre 2018 et 2022](https://reporterre.net/Ce-qu-il-faut-retenir-des-six-derniers-rapports-du-Giec) pourrait sembler de pure forme.

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Le Giec a publié le résumé de ses six derniers rapports : voici ce qu ... (Ouest-France)

Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), réuni sous l'égide de l'Onu, a présenté ce lundi 20 mars 2023 le rapport de ...

[la barre des 1,5 °C](https://www.ouest-france.fr/environnement/rechauffement-climatique/cop27-la-limite-du-rechauffement-climatique-a-1-5-0c-va-t-elle-etre-enterree-efc5f224-667e-11ed-bd55-fe52b2b07d4b). Le Giec note néanmoins qu’une fois encore, toutes les régions du monde et tous les secteurs ne sont pas logés à la même enseigne en la matière. « Mais il existe assez de flux financiers pour réduire rapidement les émissions », a rassuré Hoesung Lee, le président du Giec. L’institution regrette également une « maladaptation » (changement qui accroît la vulnérabilité d’une population au lieu de la diminuer ) de plus en plus prégnante. Le rapport rappelle également l’ampleur de la tâche à laquelle doivent désormais s’atteler les citoyens et pays du monde entier. « Les risques, impacts négatifs, pertes et dommages liés au réchauffement climatique s’intensifient avec chaque fraction de réchauffement supplémentaire », explique ainsi le Giec. Ce lundi 20 mars 2023, [le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec)](https://www.ouest-france.fr/environnement/rechauffement-climatique/mais-au-fait-c-est-quoi-le-giec-ad293e3e-64d1-11ed-921e-4ba615c3f69c) a rendu public le très attendu rapport de synthèse de son sixième cycle de travaux, lancé en 2015. Néanmoins, le rapport détaille qu’en matière de lutte contre le réchauffement climatique, ces seuils ne sont pas les seules variables à prendre en compte ou à viser. En découle un constat : le réchauffement climatique est déjà là, et il s’accélère. Parmi ces événements extrêmes qui, du fait du réchauffement climatique, se sont multipliés ces dernières décennies, on retrouve notamment les canicules et vagues de chaleur, les sécheresses et les pluies extrêmes. Un document décisif qui résume les six derniers rapports publiés par l’institution et qui présente donc une version actualisée de ce que les scientifiques et gouvernants du monde entier s’accordent à dire sur le réchauffement climatique. Tous riches de plusieurs centaines de pages, ces documents avaient pour mission de synthétiser les milliers d’études déjà parues sur le réchauffement climatique.

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Rapport du Giec : « Les climatosceptiques ne se tairont jamais » (Reporterre)

Le Giec rend son sixième rapport de synthèse lundi 20 mars. Malgré le consensus scientifique, certains climatosceptiques ne seront jamais convaincus, ...

Il y a le facteur économique, avec des personnes qui considèrent que les mesures liées à la crise climatique vont à l’encontre de leurs intérêts. D’autres, à la marge, profitent des crises sociétales majeures comme les convois de la liberté pour lancer des cagnottes censées soutenir les causes en question… Cette base, entretenue par des gens qui se fichent de la recherche de vérité, permet à la communauté climatosceptique de se maintenir à flot dans le temps. Et puis, à côté de ça, on retrouve les motivations politiques : par exemple, aux États-Unis, les partisans des Républicains dénigrent toutes les mesures climatiques fortes parce qu’elles sont défendues par les Démocrates. En observant à la loupe les dynamiques des communautés numériques dénialistes, on s’aperçoit qu’il existe un cœur extrêmement cohésif de comptes très engagés. Par ailleurs, la communauté utilise de faux comptes pour amplifier sa parole. Il s’agit de robots qui relaient l’information. Sur Twitter, en France, on parle de près de 10 000 actifs. Il change d’identité dans l’unique but de faire de la contestation sociale. L’important est d’identifier leur disposition d’esprit pour savoir si ça vaut la peine ou non d’essayer de les persuader. En 2016, il y a lancé le projet Politoscope, dédié à l’analyse des réseaux sociaux et du militantisme en ligne. Ceux qui doutent, de bonne foi, après avoir lu quelque part des articles fallacieux qui les ont convaincus.

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Rapport du Giec : ce qu'il faut retenir de la synthèse publiée lundi 20 ... (L'Obs)

Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat publie ce lundi la synthèse finale de son sixième rapport d'évaluation.

Les activités humaines ont, « sans équivoque », provoqué le réchauffement de la planète, écrivent-ils. Voici ce qu’il faut en retenir. C’est l’aboutissement d’un travail colossal, mené depuis huit ans par des centaines de chercheurs du monde entier.

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Rapport du Giec : des impacts de pire en pire mais des solutions ... (FRANCE 24)

Près de neuf ans après leur dernière synthèse, les experts climats de l'ONU réunis en Suisse livrent, lundi 20 mars, le dernier consensus scientifique sur le ...

Les dirigeants ont besoin d'une orientation scientifique solide, franche et détaillée pour prendre les bonnes décisions (...) et accélérer la sortie des énergies fossiles et la réduction des émissions", a déclaré António Guterres. Ce document, hautement politique, a dû être approuvé ligne par ligne par les délégués des pays représentés sur l'ensemble des 195 États membres. Et mis en évidence le risque d'atteindre des "points de bascule", synonyme d'impacts irréversibles majeurs, voire d'emballement. Le résumé du sixième rapport du Giec a été approuvé dimanche par les délégués des pays des 195 États membres. Un résumé des plus de 10 000 pages de travaux qu'il a publiées depuis sa précédente synthèse fin 2014. Après une semaine de réunions à Interlaken en Suisse, les représentants des États membres du Giec ont approuvé dimanche le "résumé pour les décideurs", une trentaine de pages synthétisant l'état de la science et le panorama des solutions possibles, sous une forme intelligible par tous.

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Le Giec réaffirme dans sa synthèse l'urgence de limiter le ... (Le HuffPost)

Mais elle est une nouvelle fois affichée comme objectif crucial par l'organe intergouvernemental créé par l'ONU, qui assure que le réchauffement climatique ...

Outre l’effet sur le climat, des efforts accélérés et soutenus « apporteraient de nombreux avantages connexes, en particulier pour la qualité de l’air et la santé », écrivent les scientifiques, qui ne cachent pas le prix à payer : « à court terme, les actions impliquent des investissements de départ élevés et des changements potentiellement radicaux ». Ce consensus scientifique du Giec sera la base factuelle des intenses tractations politiques et économiques des prochaines années. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour laquelle « les bénéfices économiques et sociaux d’une limitation du réchauffement climatique à 2 °C dépassent le coût des mesures à mettre en place », assurent encore les experts climat des Nations unies. « Le monde actuel est plus frais que celui de demain, au moins pour plusieurs décennies », a commenté Chris Jones, scientifique du service météo britannique et l’un des auteurs principaux de la synthèse. « Pour tout niveau de réchauffement futur, de nombreux risques associés au climat sont plus élevés que ce qui avait été estimé » dans le rapport de 2014, peut-on lire. Mais « des réductions profondes, rapides et prolongées des émissions (...) conduiraient à un ralentissement visible du réchauffement mondial en environ deux décennies », écrit aussi le groupe de scientifiques pour le compte de l’ONU. « Ce rapport est un message d’espoir », a également insisté auprès de l’AFP le président du Giec, Hoesung Lee. D’ailleurs, les La suite après cette publicité [COP28](https://www.huffingtonpost.fr/environnement/video/le-pdg-du-groupe-petrolier-adnoc-va-bien-presider-la-cop28_212652.html), où un premier bilan des efforts de chaque pays dans le cadre de l’ [accord de Paris](https://www.huffingtonpost.fr/environnement/article/cinq-ans-apres-l-accord-de-paris-le-rechauffement-s-est-emballe_173944.html) sera dévoilé et où la question des « pertes et dommages » causés par le réchauffement et déjà subis par certains pays, en particulier les plus pauvres, sera l’un des principaux sujets de discussion. [secrétaire général de l’ONU](https://www.huffingtonpost.fr/environnement/video/sur-la-crise-climatique-les-discours-alarmistes-du-patron-de-l-onu-antonio-guterres_209948.html), habitué a profité de la sortie de ce « guide de survie » pour appeler les pays riches à avancer leurs objectifs de neutralité carbone « aussi proche que possible de 2040 », contre 2050 aujourd’hui en général, dans le seul but de « désamorcer la bombe climatique ». Surtout que « de 2010 à 2019, les coûts ont diminué durablement pour l’énergie solaire (85 %), éolienne (55 %) et les batteries au lithium (85 %) », rappelle la synthèse.

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Le rapport de synthèse du GIEC, « un guide pratique pour ... (Le Monde)

Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, qui publie, ce lundi, la synthèse de huit ans de travaux, entretient l'espoir ténu qu'il ...

Le résumé le redit de manière catégorique : les activités humaines ont « sans équivoque » provoqué le réchauffement climatique. Cette somme, rédigée par 93 scientifiques, se veut l’état le plus complet et condensé de la science climatique, afin d’éclairer l’action mondiale. Les activités humaines bouleversent le climat à un rythme et avec une ampleur sans précédent depuis des millénaires, voire des centaines de milliers d’années, entraînant des impacts toujours plus ravageurs, généralisés et désormais souvent irréversibles. Les options pour y parvenir, mais aussi pour s’adapter au dérèglement climatique, sont nombreuses, efficaces et disponibles dès maintenant. [aux bases physiques du réchauffement](https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/08/09/la-crise-climatique-s-aggrave-partout-a-des-niveaux-sans-precedent-alerte-le-giec_6090961_3244.html), [aux impacts](https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/02/28/climat-le-giec-previent-des-vertigineuses-consequences-d-un-monde-toujours-plus-chaud_6115555_3244.html) et [aux solutions](https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/04/04/le-giec-appelle-a-des-mesures-immediates-et-dans-tous-les-secteurs-pour-garantir-un-avenir-vivable_6120551_3244.html)), et trois rapports spéciaux qui portaient sur les conséquences d’un réchauffement de 1,5 °C (2018), sur les terres et sur les océans et la cryosphère (2019). Conserver un monde vivable pour tous implique de réduire immédiatement et drastiquement les émissions dans tous les secteurs.

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Climat : le Giec publie son «guide de survie» pour l'humanité (Europe1)

Le réchauffement climatique causé par l'activité humaine atteindra 1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle dès les années 2030-2035, préviennent lundi ...

"De 2010 à 2019, les coûts ont diminué durablement pour l'énergie solaire (85%), éolienne (55%) et les batteries au lithium (85%)", rappelle la synthèse. Mais "des réductions profondes, rapides et prolongées des émissions (...) conduiraient à un ralentissement visible du réchauffement mondial en environ deux décennies", écrit aussi le groupe de scientifiques pour le compte de l'ONU. "Nous avons le savoir-faire, la technologie, les outils, les ressources financières et tout ce dont on a besoin pour surmonter les problèmes climatiques que nous avons identifiés" mais "ce qui manque pour l'instant, c'est une volonté politique forte afin de les résoudre une fois pour toutes", juge l'économiste coréen. Le réchauffement climatique atteindra 1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle dès les années 2030-2035, prévient le Giec, alors que la température a déjà grimpé de près de 1,2°C en moyenne. La militante écologiste Greta Thunberg a fustigé la "trahison sans précédent" des dirigeants politiques en matière de climat, après la publication lundi de la dernière synthèse du Giec, le groupe d'experts de l'ONU. Cette synthèse, qui succède à celle de 2014 et n'aura pas d'équivalent dans la décennie en cours, est "un guide de survie pour l'humanité", a souligné le secrétaire général de l'ONU, António Guterres.

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Giec, un modèle à bout de souffle ? (Novethic)

Le sixième rapport d'évaluation du Giec, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, vient d'être publié. Un évènement phare qui, ...

François Gemenne propose lui des rapports "plus petits, plus flexibles, sur des sujets de controverses dans les débats publics". "La volonté du Giec est de ne pas pointer du doigt les principaux émetteurs ou de le faire de manière très nuancée. Mais il faudrait aller plus loin, et sortir des rapports plus spécifiques permettant de sélectionner des enjeux de mise en œuvre dont les États ont besoin plutôt que des rapports de synthèses trop généraux, trop vagues". Les négociations lors des COP sont plus transparentes", note-t-elle. D’où l’exercice de dépolitisation du "résumé pour les décideurs", un texte d’une dizaine de pages approuvé ligne par ligne par les délégués. "J’ai beaucoup de mal à critiquer le Giec. Pendant longtemps la devise de l’écologie en France c’était "ni de droite ni de gauche", on voulait sortir du jeu politique traditionnel", analyse Franck. "C’est ce processus précis de synthèse et de transmission de la connaissance qui peut sembler, aujourd’hui, en bout de course. "Et moi qui me demandais qui allait faire disparaître le nouveau rapport du Giec de l’actualité cette fois-ci", ironise sur Twitter le rédacteur en chef du média Vert. . Selon lui le "cycle sans fin" du travail du Giec, composé de rapports qui s’enchaînent, "produit la nécessité d’une éternelle procrastination". Si la nécessité d'un consensus scientifique est saluée, certains experts appellent à repenser les rapports du Giec avec un temps moins long et des sujets plus controversés. Mais sur le fond, quoi de nouveau ?

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Synthèse du rapport du GIEC : l'urgence climatique est là, les ... (Réseau Action Climat)

Le GIEC a publié le 20 mars la synthèse de son 6e rapport d'évaluation, qui décrit des changements d'une ampleur inédite, avec des effets néfastes dans le ...

Les secteurs de l’énergie, des transports, du bâtiment, de l’alimentation et de l’industrie sont ceux qui offrent le plus grand potentiel de réduction des émissions de gaz à effet de serre du côté de la demande. Pour les limiter, il est indispensable d’agir au plus vite pour réduire drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre. Cela peut être le cas de la climatisation pour lutter contre la chaleur, qui contribue au changement climatique (car gourmande en énergie), et est accessible principalement aux populations aisées. Un financement accru doit également être déployé pour l’adaptation, en particulier pour les pays en développement, afin de faire face aux risques climatiques ainsi qu’aux pertes et dommages, conséquences irréversibles du changement climatique. Il est indispensable d’accélérer la transition à des sources d’énergie à faible émission de carbone. Une forte réduction de la demande pourrait permettre une baisse de l’ordre de 40 à 70% des émissions mondiales de gaz à effet de serre d’ici 2050. L’une des principales sources de gaz à effet de serre est la combustion d’énergies fossiles, provenant notamment des centrales à charbon et des véhicules thermiques. Faire face à l’urgence climatique est possible : selon le GIEC, nous disposons collectivement de suffisamment de connaissances, d’outils et de capitaux mondiaux pour relever ce défi, avec un rôle crucial pour les gouvernements. En revanche, les politiques actuellement en œuvre nous mènent à un réchauffement de 3,2°C en 2100, c’est-à-dire un monde invivable dans de nombreuses régions et pour beaucoup d’espèces Beaucoup de mesures climatiques offrent par ailleurs d’autres bénéfices : réduction des inégalités, lutte contre la faim dans le monde… Par exemple, la mortalité due aux inondations, à la sécheresse et aux tempêtes a été jusqu’à 15 fois plus élevée dans les pays du Sud au cours de la dernière décennie. Le changement climatique est de manière certaine dû aux activités humaines, toutefois tous les pays n’ont pas la même responsabilité vis-à-vis de ce phénomène.

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Réchauffement climatique : énergie, alimentation, transports… pour ... (Le Parisien)

Dans un monde qui flambe, les climatologues du Giec rendent un nouveau rapport alarmiste mais pas dénué d'optimisme. Réduire nos émissions de CO2 et ...

[Giec](https://www.leparisien.fr/environnement/changement-climatique-comment-2022-a-donne-raison-aux-experts-du-giec-19-03-2023-4YXN4AAMK5BJJID2JTDU77TUSA.php) (Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat) publié ce lundi 20 mars depuis Interlaken (Suisse). Tel est en substance le message adressé par les scientifiques dans le dernier rapport du Réduire nos émissions de CO2 et s’adapter à ce climat changeant est possible.

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Réchauffement climatique : ce qu'il faut retenir du nouveau rapport ... (Franceinfo)

Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat des Nations unies a publié son sixième rapport. Franceinfo a épluché son "résumé pour les ...

Les solutions visant à réduire nos émissions de gaz à effet de serre et à s'adapter aux conséquences déjà visibles n'ont pas seulement un effet sur notre résilience face au changement climatique, elles ont aussi "des bénéfices plus larges", salue le Giec. Pour y parvenir, de nombreuses "options d'atténuation et d'adaptation" sont "efficaces et peu coûteuses" et surtout "déjà disponibles", ajoute le rapport. "Cela a conduit à une augmentation de la fréquence et de l'intensité des événements météorologiques extrêmes, qui ont eu des effets de plus en plus dangereux sur la nature et les populations dans toutes les régions du monde", écrit le Giec. Ainsi, l'élévation du niveau de la mer "est inévitable pendant des siècles, voire des millénaires, en raison de la poursuite du réchauffement des océans profonds et de la fonte des calottes glaciaires, et le niveau de la mer restera élevé pendant des milliers d'années", détaille le rapport. Celui des consommateurs également, car jouer sur la demande permettrait [de réduire 40 à 70%](/monde/environnement/crise-climatique/crise-climatique-consommer-moins-permettrait-de-reduire-40-a-70-des-emissions-de-gaz-a-effet-de-serre-estime-une-co-autrice-du-rapport-du-giec_5063647.html) des émissions globales de gaz à effet de serre de nombreux secteurs d'ici 2050. "Les choix et actions mises en œuvre dans cette décennie vont avoir des impacts maintenant et pour des milliers d'années", insiste le texte. "Au cours de la dernière décennie, les décès dus aux inondations, aux sécheresses et aux tempêtes ont été 15 fois plus nombreux dans les régions très vulnérables", rapporte Aditi Mukherji, l'une des autrices du rapport. L'instance scientifique y résume les trois précédents documents consacrés à l'état des connaissances [sur le changement climatique](/meteo/climat/changement-climatique-ce-qu-il-faut-retenir-du-sixieme-rapport-des-experts-du-giec-publie-aujourd-hui_4731447.html), [ses conséquences](/monde/environnement/crise-climatique/un-terrible-avertissement-ce-qu-il-faut-retenir-du-nouveau-rapport-du-giec-sur-les-effets-du-rechauffement-climatique_4977336.html) et [les solutions à y apporter](/monde/environnement/crise-climatique/rechauffement-climatique-ce-qu-il-faut-retenir-du-nouveau-rapport-du-giec-sur-les-solutions-pour-limiter-la-crise_5060818.html). Le Giec commence par rappeler la situation actuelle : les activités humaines, notamment la combustion des énergies fossiles que sont le charbon, le pétrole et le gaz, ont émis des gaz à effet de serre à un rythme croissant, atteignant une concentration du CO2 dans l'atmosphère "la plus élevée depuis au moins 2 millions d'années". "Les communautés vulnérables, qui ont historiquement le moins contribué au changement climatique actuel, sont touchées de manière disproportionnée", écrivent les experts. Toutefois, "le rythme et l'ampleur des mesures prises jusqu'à présent, ainsi que les projets actuels, sont insuffisants pour s'attaquer au changement climatique", insiste le groupe d'experts. "Le changement climatique est une menace pour le bien-être de l'humanité et la santé de la planète.

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Réchauffement climatique: ce que le Giec préconise pour éviter le pire (BFMTV)

Transports, énergie, alimentation... Dans leur synthèse publiée lundi, les experts du Giec mettent en avant de nombreuses solutions pour limiter le ...

[une amélioration des systèmes d'alerte](/tech/comment-fonctionne-fr-alert-le-dispositif-d-alerte-d-urgence-par-telephone_AN-202210200437.html) en cas de catastrophes naturelles et de la gestion de ces dernières. [Ce document](https://www.ipcc.ch/report/sixth-assessment-report-cycle/), [synthèse de neuf années de travaux du Giec sur le climat](/environnement/climat/pres-de-9-ans-plus-tard-le-giec-publie-la-synthese-de-son-6e-rapport-sur-le-changement-climatique_AD-202303200074.html), est un "guide pratique pour désamorcer la bombe à retardement climatique" et un "guide de survie pour l'humanité", selon Guterres. Les experts conseillent aussi de développer le soutien aux transports en commun, à la marche et au vélo en ville. Sans actions rapides, le monde fait face à un risque accru d'escalade des coûts et de réduction de la faisabilité et de l'efficacité de ces mesures. Dans leur résumé pour les décideurs, les auteurs expliquent qu'"il existe une fenêtre d’opportunité qui est en train de se refermer rapidement pour sécuriser un futur viable et soutenable pour tous". Mais "nous devons dès maintenant passer à la vitesse supérieure en matière d'action climatique", a-t-il également

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Publication du 6e rapport de synthèse du GIEC (Ministère de la Transition écologique)

La synthèse du sixième rapport d'évaluation du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC) est publiée ce lundi 20 mars 2023.

« Le dernier rapport du GIEC nous le rappelle : le changement climatique est une menace pour le bien-être humain et la santé de la planète. Les conclusions du GIEC seront la base sur laquelle nous allons fonder les travaux pour le 3e plan national d’adaptation au changement climatique. Nous devons aller plus loin au niveau international, notamment en accélérant la sortie des énergies fossiles lors de la prochaine COP28. Depuis plus de 30 ans, le GIEC évalue l’état des connaissances sur l’évolution du climat, ses causes, ses impacts. Je salue le rapport du GIEC qui rappelle l’extrême urgence à réduire nos émissions si nous voulons éviter de dépasser un réchauffement de 1,5 degrés et les risques climatiques qui y sont associés. Ce document a été adopté à l’issue d’une session d’approbation qui s’est tenue du 13 au 17 mars en Suisse avec les représentants des 195 pays membres du GIEC.

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Rapport du Giec : ce que les décideurs publics doivent retenir (Gazette des communes)

Pour mobiliser les décideurs publics à se lancer dans l'action et à comprendre les enjeux du changement climatique, le Groupe d'experts intergouvernemental ...

Nous vous proposons une synthèse des principaux points abordés dans ce résumé pour ... Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) a publié ce lundi 20 mars un rapport de synthèse d’un vaste travail réalisé depuis 2015. Ce nouveau rapport est donc composé de deux parties : un résumé pour décideurs (37 pages, en anglais et disponible ici) et un texte de synthèse plus long.

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Un "guide de survie" pour l'humanité : les experts du Giec publient ... (GEO.fr)

La synthèse de neuf années de travaux du Giec sur le climat, publiée ce lundi 20 mars, sonne comme un rappel brutal de la nécessité pour l'humanité d'enfin.

Outre l'effet sur le climat, des efforts accélérés et soutenus "apporteraient de nombreux avantages connexes, en particulier pour la qualité de l'air et la santé", écrivent les scientifiques, qui ne cachent pas le prix à payer : "à court terme, les actions impliquent des investissements de départ élevés et des changements potentiellement radicaux". Mais "des réductions profondes, rapides et prolongées des émissions (...) conduiraient à un ralentissement visible du réchauffement mondial en environ deux décennies", écrit aussi le groupe de scientifiques pour le compte de l'ONU. "La justice climatique est cruciale car ceux qui ont contribué le moins au changement climatique sont affectés de manière disproportionnée", souligne Aditi Mukherji, l'une des auteurs de la synthèse. A l'avenir, elles compteront donc parmi les plus fraîches du siècle, quels que soient les niveaux d'émissions de gaz à effet de serre. Au cours des longues sessions de discussion du Giec en Suisse durant le week-end, les négociateurs d'Arabie Saoudite se sont battus pour diluer les phrases sur le rôle central des énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon). "Ce rapport est un message d'espoir", a insisté auprès de l'AFP le président du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (

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Rapport du Giec : qu'est-ce que le Giec, total intrus dans l'actualité ... (Franceinfo)

L'intrus de l'actu donne chaque soir un coup de projecteur sur une personnalité qui aurait pu passer sous les radars de l'actualité. Aujourd'hui, le Groupe ...

Un réel problème, disait en off un des membres du Giec : Hoesung Lee est un pur aparatchik en poste depuis 2015 par le jeu de l'alternance onusienne entre continents. En 2007, le Giec a eu le prix Nobel, mais il est aussi régulièrement remis en question. Ce n’est pas un groupe de personnes mais un groupe de pays, créé en 1988 par l’ONU et par l’Organisation métérologique mondiale, à la demande des dirigeants du G7 alertés par certains scientifiques qui commençaient à dire clairement que l'activité humaine était responsable du réchauffement : l’été 1988 est le plus chaud de l’histoire des Etats-Unis. La voix du Giec en France s’appelle Valérie Masson Delmotte qui en est vice-présidente, mais le président qui a rendu le rapport aujourd'hui est un sud-coréen totalement inconnu. Le groupe 2 travaille lui sur les impacts du changement climatique : ce sont les sciences humaines, des laboratoires qui travaillent sur l'agriculture, la pêche mais aussi sur les migrations par exemple. [10 000 pages sur un enjeu évidemment planétaire](/monde/environnement/crise-climatique/grand-entretien-rapport-du-giec-face-au-rechauffement-climatique-nous-sommes-dos-au-mur-mais-des-solutions-existent-resume-valerie-masson-delmotte_5720918.html), qui dit que le "+1,5C°" sera atteint en 2030/2035 et que donc la trajectoire actuelle des émissions de CO2 est incompatible avec les objectifs de l’Accord de Paris.

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Le GIEC sort sa synthèse et tout le monde s'en fout (Blast)

Ce travail entamé en 2015 sur l'état des connaissances scientifiques propos du changement climatique, les moyens de s'y adapter et les solutions pour l'atténuer ...

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Climat : le GIEC publie son dernier guide de survie pour la planète (ONU Info)

La lenteur du monde à agir pour s'attaquer à la crise climatique est en train de miner nos chances de limiter le réchauffement à un seuil viable, ...

Il s’agit tout d’abord pour les parties « d’appuyer immédiatement sur le bouton d’accélération de leurs échéances de réduction nette des émissions afin de parvenir à une réduction nette des émissions à l’échelle mondiale d’ici 2050 ». « Ce rapport est un appel à accélérer massivement les efforts climatiques de tous les pays, de tous les secteurs et de tous les calendriers. Plus globalement, il s’agit d’intégrer des mesures d’adaptation au changement climatique à des actions visant à réduire ou à éviter les émissions de gaz à effet de serre, de manière à obtenir des avantages plus larges. L’autre axe de la révolution verte porte sur des changements dans le secteur alimentaire, l’électricité, les transports, l’industrie, les bâtiments et l’utilisation des sols, des actions qui vont permettre de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Ce qui conduira naturellement à garantir une production nette d’électricité nulle d’ici 2035 pour tous les pays développés et 2040 pour le reste du monde. L’ONU appelle la communauté internationale à arrêter toute expansion des réserves existantes de pétrole et de gaz, en réorientant les subventions accordées aux combustibles fossiles vers une transition énergétique équitable. De leur côté, les dirigeants des économies émergentes doivent s’engager à atteindre l’objectif de zéro net à une date aussi proche que possible de 2050 - là encore, la limite qu’ils devraient tous s’efforcer de respecter. Pour le chef de l’ONU, le rapport du GIEC reste finalement « un guide de survie pour l’humanité et un guide pratique pour désamorcer cette bombe à retardement ». Par ailleurs, pour maintenir le réchauffement à 1,5 °C au-dessus des niveaux préindustriels, il faut réduire les émissions de gaz à effet de serre de manière profonde, rapide et durable dans tous les secteurs. Dans ce contexte, « toutes les régions du monde devraient faire face à une hausse des menaces climatiques » pour les humains et les écosystèmes. « Près de la moitié de la population mondiale vit dans des régions très vulnérables au changement climatique. « Ce rapport de synthèse souligne l’urgence de prendre des mesures plus ambitieuses et montre que, si nous agissons maintenant, nous pouvons encore assurer un avenir durable vivable pour tous ».

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GIEC : un sursaut massif... ou bien de la géo-ingénierie - WE DEMAIN (We Demain)

Ce n'est pas de la science-fiction. Plus le réchauffement planétaire dépassera les 1,5 °C, plus des technologies de géo-ingénierie destinées à capter du CO2 ...

Ce qui nécessite « une conservation efficace et équitable d’environ 30 % à 50 % des terres, des eaux douces et des océans de la planète ». Avec des avantages économiques qui « seraient à peu près les mêmes, voire plus importants, que les coûts de réduction ou d’évitement des émissions ». Ce qui entraînerait de plus grandes préoccupations de faisabilité et de durabilité », prévient-il. Le GIEC confirme ainsi qu’un réchauffement continu intensifiera encore les vagues de chaleur et sécheresses, la fonte des glaces, le cycle de l’eau, »y compris sa variabilité ». Tandis que « les puits de carbone terrestres et océaniques devraient absorber une proportion décroissante de ces émissions ». Il s’agit d’intégrer « l’adaptation et l’atténuation pour faire progresser le développement durable pour tous ». Par exemple, « la mortalité humaine attribuable aux inondations, aux sécheresses et aux tempêtes a été entre 2010 et 2020, 15 fois plus élevée dans les régions très vulnérables que dans les régions très peu vulnérables ». « Le développement résilient ». Mais plus les réductions des émissions de gaz à effet de serre seront « rapides, profondes et soutenues », plus ces hypothétiques options seraient limitées. Plus le réchauffement planétaire dépassera les 1,5 °C, plus des technologies de géo-ingénierie destinées à capter du CO2 atmosphérique (carbone dioxyde removal) « seraient nécessaires pour revenir à 1,5 °C d’ici 2100 ». « Un guide de survie pour l’humanité » selon le secrétaire général des Nations-Unies, António Guterres. Le GIEC estime toutefois qu’il y a encore une « courte fenêtre d’opportunité ».

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Nouveau rapport du GIEC : quoi de neuf ? (France Inter)

Quels sont les points saillants de ce nouveau document produit par les experts du GIEC ? Quelle est l'utilité de cette nouvelle synthèse des connaissances ...

C'est une mobilisation de l'entièreté de la communauté qui commente, qui apporte des modifications aux rapports et c'est ce qui fait consensus." Françoise Vimeux est marquée par le fait que ce rapport de synthèse fasse le constat que depuis 2018, où il y a eu ce rapport spécial sur les 1,5° d'augmentation des températures, que nos efforts n'ont pas été suffisants. Donc il ne fait pas de recommandation, mais un état des lieux à la fois sur l'état du climat, mais aussi un état des lieux, des solutions. On peut rappeler les Accords de Paris ou de Kyoto qui s'appuyaient sur des rapports du GIEC. C'est un état des lieux des sols de la planète, des océans, des glaciers, les conséquences, l'adaptation et les solutions pour limiter la crise que nous vivons. On attend maintenant la COP (La Conférence des Parties qui désigne couramment la réunion annuelle des États pour fixer les objectifs climatiques mondiaux). L'activiste Hugo Viel déplore : "On a encore des personnes qui pensent que ce sont des opinions. Il y a un résumé pour décideurs qui fait quelques dizaines de pages, approuvé à la fois par les représentants des gouvernements et par les scientifiques, alors que les rapports sont approuvés uniquement par les scientifiques. La manière dont c'est synthétisé et les points saillants qui ressortent nous apprennent certainement beaucoup sur où on en est et quel est l'avenir dans les années qui viennent. Ce document a pour mission de résumer le plus fidèlement possible les six derniers rapports produits par le Giec. Il y a une actualisation des données, mais on apprend rien vraiment de nouveau." Quels sont les points saillants de ce nouveau document produit par les experts du GIEC ?

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Changement climatique : le 6eme rapport du Giec, rendu public ce ... (Sciences et Avenir)

Changement climatique : le 6eme rapport du Giec, rendu public ce 20 mars 2023, est un appel à l'action immédiate · Les émissions de gaz à effet de serre doivent ...

Le rapport note ainsi que des solutions comme l’énergie solaire et éolienne, l’électrification des systèmes urbains, l’efficacité énergétique, les infrastructures vertes, la réhabilitation des forêts, de zones humides, de terres agricoles commencent à se concrétiser. À la fin de la décennie, les émissions devront avoir diminué de 50% si l’on veut rester en dessous des 1,5°C, ce qui implique une sortie rapide du pétrole, du gaz et du charbon. Le deuxième message du Giec, c’est que la réduction globale des émissions de gaz à effet de serre est possible. Les tempêtes plus puissantes et destructrices, les sécheresses prolongées, les fortes vagues de chaleur sont provoqués "avec un haut degré de confiance" selon le jargon du Giec par le changement climatique. S’y ajoutent trois dossiers sectoriels remis à la demande des 195 États signataires de [la Convention internationale sur le changement climatique ](https://unfccc.int/): les changements à craindre quand la température atteindra 1,5°C (2018), l’impact sur les terres et l’agriculture (août 2019), et le rapport spécial sur les océans et la cryosphère (septembre 2019). Ces huit dernières années, les scientifiques ont délivré les rapports des trois groupes de travail sur la connaissance du climat, sur l’adaptation au changement climatique et sur l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre (2022).

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Rapport du GIEC : une séance d'approbation ralentie par de ... (Le Monde)

Seulement une trentaine de pays sur les 150 représentés sont restés jusqu'à la fin de la session pour adopter le rapport et son résumé.

Certaines puissances, notamment la Chine et l’Inde, ont également tenté de faire disparaître du texte les chiffres précis de réductions des gaz à effet de serre attendus à différentes échéances (2030, 2035, 2040, 2050) pour espérer limiter le réchauffement à 1,5 ou 2 °C. Parmi les questions épineuses, les pays du Golfe, et en particulier l’Arabie saoudite, ont tenté, comme à leur habitude, d’affaiblir la question de la sortie des énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz). Reste que cette séance s’est terminée par deux nuits blanches et surtout la défection d’une partie des délégations : seulement une trentaine de pays sur les 150 représentés sont restés jusqu’à la fin pour adopter le rapport et son résumé, essentiellement des pays occidentaux, la Chine et l’Inde.

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Climat : pourquoi le nouveau rapport du Giec est différent des ... (Le Point)

Ce document, présenté lundi 20 mars par les experts, est orienté vers les solutions pour limiter le réchauffement et les façons de s'y adapter.

Dans la catégorie « eau, terres et nourriture », la réduction de la reconversion des écosystèmes, notamment l'artificialisation des sols, est la première recommandation, suivie par la séquestration du carbone en agriculture, la restauration d'écosystèmes et la reforestation. [la réduction des émissions de méthane](https://www.lepoint.fr/environnement/climat-pourquoi-les-emissions-de-methane-inquietent-18-01-2023-2505324_1927.php), un gaz à effet de serre qui reste moins longtemps dans l'atmosphère mais réchauffe 80 fois plus que le CO2, dans l'exploitation du charbon, du pétrole et du gaz. [France](/tags/france), par exemple, le gouvernement planche sur des scénarios au-delà de 3 °C de réchauffement à l'horizon 2100… Le tout avec une hypothèse de réchauffement de 1,5 °C qui semble déjà hors de portée, compte tenu du peu d'efforts engagés à travers le monde. Pendant près de trente minutes, les intervenants de la conférence de presse ont vu leur micro coupé sur Internet, y compris le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, au grand dam des trois mille journalistes du monde entier qui étaient connectés. Il considère ces faits comme prouvés, tout en continuant de les documenter le plus précisément possible.

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Pour rester utile, le Giec doit-il faire évoluer ses thèmes de ... (Ouest-France)

Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) a publié ce lundi 20 mars 2023 le rapport de synthèse de son 6e cycle de travail.

[Ouest-France](https://www.ouest-france.fr/)Publié le [Le Giec](https://www.ouest-france.fr/environnement/rechauffement-climatique/mais-au-fait-c-est-quoi-le-giec-ad293e3e-64d1-11ed-921e-4ba615c3f69c) est-il, au lendemain de la publication [de sa dernière synthèse](https://www.ouest-france.fr/environnement/rechauffement-climatique/le-giec-a-publie-le-resume-de-ses-six-derniers-rapports-voici-ce-quil-faut-en-retenir-730e4174-c5c8-11ed-bd88-a48dbce3e894), en train de vivre ce que d’aucuns pourraient appeler « un moment Gilbert Bécaud » ? Le rôle du Giec c’est de prendre un peu plus de recul ». Et pour cause : si la réalité globale du réchauffement climatique est effectivement bien cernée, certains de ses aspects doivent encore être « explorés », selon [François Gemenne](https://www.ouest-france.fr/environnement/rechauffement-climatique/rechauffement-climatique-a-tous-les-etages-de-la-societe-des-choses-bougent-387d8ab6-9750-11ed-816c-f199c789eb53). « Je défends le Giec dans son rythme », explique Jean Jouzel. « L’idée des rapports du Giec, c’est d’avoir quelque chose de nouveau à dire. « Je ne suis pas sûr que ces très longs cycles d’évaluation soient encore en phase avec la décision politique », abonde François Gemenne. Au premier rang de ces éléments : le méthane, un gaz à effet de serre puissamment réchauffant mais dont la durée de vie est beaucoup plus courte que celle du CO2, qui reste dans l’atmosphère durant des dizaines des années. » semble donc tranchée, au moins en partie, certaines voix, à l’intérieur ou à l’extérieur de l’institution, se posent néanmoins la question du « comment ? Si la question du « quoi ? « La science a progressé, et nous pouvons désormais affirmer certaines choses avec davantage de certitude » , », conclut-il. En prévision du 7e, qui doit être lancé dans les prochains mois, plusieurs voix l’appellent à faire évoluer son modèle et une partie de ses méthodes.

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