Conseil constitutionnel

2023 - 3 - 20

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Réforme des retraites: le Conseil constitutionnel ou l'arme ultime ... (Le Figaro)

DÉCRYPTAGE - À moins que le gouvernement ne décide l'urgence, les juges constitutionnels auront un mois pour décider du sort du texte sur les retraites, ...

La saisine des parlementaires devrait viser «l’absence de clarté et de sincérité des débats parlementaires dans le but d’obtenir une censure de l’ensemble du texte», souligne Marie-Pierre de La Gontrie, sénatrice PS dont le groupe va saisir les sages de la Galerie Montpensier. [texte sur les retraites](https://www.lefigaro.fr/politique/en-direct-reforme-des-retraites-les-deux-motions-de-censure-examinees-ce-lundi-20230320), qui crispent à l’extrême le paysage politique. Les juges constitutionnels vont avoir le choix entre la prudence et l’audace.

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Retraites : les groupes de gauche du Sénat saisiront le Conseil ... (Public Sénat)

Socialistes, communistes et écologistes devraient déferrer officiellement la réforme des retraites devant le Conseil constitutionnel d'ici jeudi au...

Si beaucoup de socialistes voient dans le RIP un moyen de « poursuivre la mobilisation » et d’en faire une sortie de crise en accordant la parole aux électeurs, d’autres doutent des chances de succès de l’opération. Toute la question était de savoir si l’exécutif exigeait de la part des Sages un examen du texte en urgence, c’est-à-dire en huit jours, contre un mois dans le cadre d’une procédure classique. Le Conseil constitutionnel sera également saisi dans les prochaines heures à la fois par la gauche, pour vérifier la conformité du projet de loi vis-à-vis de la Constitution. Hier, le gouvernement a pris de court les oppositions, en annonçant à son tour une saisine du Conseil constitutionnel. Hier, le Conseil constitutionnel a enregistré le dépôt d’une proposition de loi pour organiser en faveur d’un référendum d’initiative partagée (RIP) sur la limitation de l’âge légal de départ à 62 ans. Au lendemain de l’échec de la motion de censure et de l’adoption de la réforme des retraites, les parlementaires de gauche continuent d’actionner tous les leviers à leur disposition pour obtenir le retrait du projet de loi.

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«Le Conseil constitutionnel est tout sauf un contre-pouvoir» (Le Figaro)

FIGAROVOX/ENTRETIEN - Dans son essai «La Constitution maltraitée», la juriste Lauréline Fontaine jette une lumière crue sur la réalité de la justice ...

[S'agissant de l'actuelle réforme des retraites](https://www.lefigaro.fr/politique/reforme-des-retraites-borne-va-saisir-directement-le-conseil-constitutionnel-pour-un-examen-du-texte-20230320) par exemple, il devrait revenir au Conseil de dire que, indépendamment de l'appréciation de la réforme au regard des principes et valeurs de la République sociale (article 1er de la Constitution), la procédure utilisée est dénaturée : ce qui avait été prévu pour permettre un simple contrôle des opérations de financement de la sécurité sociale par le Gouvernement (les projets de loi de financement de la sécurité sociale ont été créés avec l'article 47.1 de la Constitution en 1996) se trouve utilisé pour une réforme sociale majeure afin d'éviter le débat parlementaire. Notre situation n'est pourtant pas enviable, mais elle est tue, alors que le processus à l'œuvre depuis plusieurs années, en Pologne ou en Hongrie par exemple, devrait au contraire nous inciter à être beaucoup plus vigilants et à ne pas accepter ce qui ne doit pas l'être : un contre-pouvoir qui n'en est pas un, et un fonctionnement de notre justice constitutionnelle qui n'est pas conforme aux principes élémentaires de la justice dans un régime démocratique. Mais il ne faut pas la confondre avec le travail du Conseil qui est de dire, à un moment donné, ce que la Constitution exige, que ça plaise ou non. Le problème se double de ce que la rédaction de la décision ne laisse apparaître ni la violation de la Constitution, ni l'enjeu de cette violation, ni le résultat de cette violation. C'est au nom de la dénonciation d'un gouvernement des juges qu'il n'y a eu aucune réforme véritable de l'institution, et peut-être aussi que le Conseil se garde bien d'user des pouvoirs que lui confère théoriquement la mission de contrôle de constitutionnalité des lois. Cela signifie que le gouvernement des juges est utilisé comme un épouvantail : en faisant comme si le juge, et surtout le Conseil constitutionnel, avait trop de pouvoir, ce qui n'est pas du tout le cas, on s'assure de sa neutralisation comme contre-pouvoir. Ceux qui sont pour la primauté de la volonté générale qui s'exprimerait dans les lois adoptées par une majorité politique ont donc tout intérêt à laisser le Conseil constitutionnel en l'état, c'est-à-dire pas un contre-pouvoir. Beaucoup d'observateurs pensent que le Conseil pourrait déclarer au moins une partie du texte de la réforme des retraites inconstitutionnel. Dans la Constitution il y a d'abord des procédures imposées, qui jusqu'à présent ont été pensées comme des garanties pour l'exercice d'un «bon» pouvoir : par exemple, le temps imposé pour la délibération de la loi est la conséquence de ce qu'on pense que ce temps est le seul susceptible de garantir des lois modérées et satisfaisant les intérêts du plus grand nombre. La longue carrière politique des conseillers ne les prédispose pas du tout à une activité de contrôle de l'activité politique, puisque «penser politique», ce qu'ils ont fait pendant plusieurs décennies en général, n'est pas du tout la même chose que de « penser limites à l'exercice du pouvoir ». [une maison de retraite pour des personnalités politiques loyales](https://www.lefigaro.fr/politique/emmanuel-macron-propose-de-nommer-jacqueline-gourault-au-conseil-constitutionnel-20220215) et amicales, plus que comme une véritable institution censée rappeler les exigences du texte constitutionnel au Gouvernement et au Parlement. Le maintien de cette situation et l'absence d'alerte depuis des années ne sont pas à mettre au crédit de ceux qui composent cette institution.

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Réforme des retraites : ce que contient le recours au Conseil ... (Libération)

Les parlementaires de gauche ont saisi ce mardi les Sages pour tenter de faire annuler la réforme de retraites. Dans leur document, les élus dénoncent la ...

Pour la Nupes, l’exécutif n’aurait jamais dû procéder par un projet de loi de financement rectificative de la Sécurité sociale (PLFRSS), véhicule législatif qui avait le grand avantage pour la Première ministre de pouvoir se passer d’un vote sans griller l’unique 49.3 autorisé lors d’une session parlementaire. Tout d’abord, la gauche dénonce «la procédure choisie par le gouvernement» pour l’examen du texte au Parlement. Ce qu’ils tentent ensuite de démontrer en long, en large et en travers.

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Pourquoi la réforme des retraites peut être censurée par le Conseil ... (Le Point)

Les Sages, saisis par la Première ministre et les oppositions, vont devoir se prononcer sur la conformité du texte, qu'ils peuvent encore retoquer.

[Sénat](/tags/senat), [les points de règlement du Sénat pour accélérer les débats](https://www.lepoint.fr/politique/reforme-des-retraites-qu-est-ce-que-l-article-38-qui-enflamme-le-senat-08-03-2023-2511295_20.php) et le 49.3 pour contourner le vote… » [À LIRE AUSSIRéforme des retraites : après un ultime 49.3, le quinquennat en suspens](https://www.lepoint.fr/politique/reforme-des-retraites-apres-un-ultime-49-3-le-quinquennat-en-suspens-17-03-2023-2512527_20.php) [Emmanuel Macron](/tags/emmanuel-macron) la promulgue avant que le RIP n'ait été examiné et validé. Et de rappeler : « Le Conseil constitutionnel est un organe qui a une vision politique : est-il prêt à censurer l'une des principales lois du quinquennat et mettre le feu aux poudres ? « Quand les signatures sont réunies, le texte est examiné par le Parlement, qui peut le rejeter ou l'adopter sans forcément en passer par un référendum. Il en faut 4,7 millions, soit un dixième des électeurs, pour que le RIP soit validé. C'est une bataille parallèle déjà lancée par la gauche, mais sur laquelle le Conseil constitutionnel a également son mot à dire. Mais rien n'empêcherait alors le gouvernement de les soumettre à nouveau au vote plus tard, dans une autre loi, car ce n'est pas sur le fond qu'ils auraient été censurés. [que la Première ministre a annoncé saisir « directement »](https://www.lepoint.fr/politique/retraites-borne-va-saisir-directement-le-conseil-constitutionnel-20-03-2023-2512806_20.php), tout comme les oppositions, devront se prononcer sur la constitutionnalité de la loi dans un délai d'un mois. Pas si simple, estime Benjamin Morel, entre le 47.1 utilisé pour contraindre les débats dans le temps, le 44.2 pour supprimer des dizaines de sous-amendements de la gauche au C'est l'option la plus probable : les Sages ne censurent pas l'ensemble du texte, mais seulement une partie de ses dispositions. L'usage même du PLFRSS est par ailleurs discutable, car, si le gouvernement présentait la réforme comme nécessaire pour rééquilibrer les finances du régime de retraite, il n'y avait pas forcément d'urgence à le faire dans l'année.

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Retraites : Conseil constitutionnel, RIP, promulgation de la loi ... (France Bleu)

Après le rejet des deux motions de censure par l'Assemblée nationale, ce lundi soir, qui visaient à bloquer la réforme des retraites, quelles sont les ...

"Démission", ont crié dans l'hémicycle des députés de La France insoumise après le rejet de la motion de censure Liot. Que faites-vous ou que voudriez-vous faire pour améliorer la qualité de votre quotidien, de votre vie même ? Le chef de l'Etat déjeunera ensuite à 13 heures avec Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher, respectivement présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat, a précisé la présidence. Selon les Insoumis, le gouvernement a utilisé un véhicule législatif qui n'est pas adapté pour la réforme des retraites : le PLFRSS (projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale), qui permet de rectifier le budget de la Sécurité sociale pour 2023. En revanche, la loi n'est pas encore promulguée par le chef de l'Etat. Ce gouvernement "est d'ores et déjà mort", a déclaré la cheffe de file des insoumis, Mathilde Panot. Si le nombre de signatures requis est recueilli, alors l'Assemblée nationale et le Sénat devront examiner "au moins une fois par chacune" la proposition de loi. Dans leur texte, les parlementaires de gauche jugent que le "choix de rallonger la durée au travail accentue les inégalités sociales et porte particulièrement préjudice aux populations les plus vulnérables". En outre, elle ne doit pas être contraire à la Constitution, et respecter l'article 11 de la Constitution [députés ont rejeté à neuf voix près la motion de censure du gouvernement ](https://www.francebleu.fr/infos/politique/direct-video-reforme-des-retraite-suivez-le-vote-des-motions-de-censure-a-l-assemblee-nationale-9236908), ce lundi soir, les opposants à la réforme des retraites ne désespèrent pas. Procédure complexe, le référendum d'initiative partagée (RIP) n'a jamais abouti depuis son introduction dans la Constitution en 2008, à l'initiative de Nicolas Sarkozy. Selon Matignon, Elisabeth Borne souhaite que "tous les points soulevés au cours des débats puissent être examinés", en référence à la contestation par certains parlementaires de la constitutionnalité de certaines mesures.

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La réforme des retraites peut-elle se faire censurer par le Conseil ... (Le HuffPost)

Élisabeth Borne, le Rassemblement national et la NUPES vont tous saisir le Conseil Constitutionnel sur les retraites. La première espère un feu vert, ...

Si le fond de cette procédure - interroger le peuple sur la réforme - fait l’unanimité des oppositions, son utilité immédiate est questionnée. De quoi porter un peu plus atteinte à « la clarté et la sincérité des débats », un point sur laquelle les parlementaires misent beaucoup pour faire retoquer l’ensemble du texte. » Sauf que la loi, définitivement adoptée le 11 avril 2019, avait déjà fini la navette parlementaire, au même titre que la réforme des retraites aujourd’hui. Après cinq jours de rassemblements spontanés, émaillés de heurts, dans toute la France, le risque d’explosion du climat social peut difficilement être négligé. Le deuxième sujet de discorde concerne la tenue des débats au Parlement. Une disposition qui se retrouve néanmoins dans le texte [définitivement adopté](https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/retraites-ce-que-contient-la-reforme-definitivement-adoptee_215508.html) lundi à l’issue du rejet des motions de censure, tout comme le CDI senior imposé par la droite au Sénat et qui pourrait aussi être considéré comme un cavalier. C’est la raison pour laquelle les plus grands espoirs se fondent sur les recours déposés sur la forme. À propos de l’index senior par exemple, l’entourage de la Première ministre précisait en février dans Mais son chef Laurent Fabius a déjà mis en garde sur l’un d’entre eux : le risque de « cavalier budgétaire » qui menace toutes les dispositions qui se retrouvent « hors champ financier ». Elle interroge également la sincérité du débat, mais en dénonçant l’accumulation des procédures, notamment au Sénat, qui ont obligé à accélérer les discussions. La Première ministre entend ainsi répondre aux critiques des oppositions de la gauche et de l’extrême droite qui ont, eux aussi saisi les Sages. Le président du Conseil constitutionnel, tenu à un devoir de réserve, ne s’est exprimé qu’une fois sur le sujet en janvier.

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Réforme des retraites : pour quels motifs le Conseil constitutionnel ... (Franceinfo)

Lors des débats au Parlement, des élus d'opposition ont contesté la constitutionnalité de certains aspects du texte. A commencer par le recours du ...

[l'article 42](https://www.senat.fr/reglement/reglement_mono.html#toc126) de son règlement intérieur pour accélérer la discussion, en décidant de limiter à un orateur par groupe les prises de parole ainsi que les explications de vote sur l'ensemble du texte. Interrogé par l'AFP fin février à ce sujet, Matignon estimait que l'index senior avait "sa place" dans la réforme, car "le produit de la pénalité viendra alimenter dès 2023 la Caisse nationale d'assurance-vieillesse". La Première ministre, Elisabeth Borne, a annoncé dans la foulée qu'elle [saisirait ](/economie/retraite/reforme-des-retraites/reforme-des-retraites-elisabeth-borne-va-saisir-le-conseil-constitutionnel-dans-les-meilleurs-delais-pour-un-examen-du-texte_5722661.html) ["directement le Conseil constitutionnel"](/economie/retraite/reforme-des-retraites/reforme-des-retraites-elisabeth-borne-va-saisir-le-conseil-constitutionnel-dans-les-meilleurs-delais-pour-un-examen-du-texte_5722661.html) pour un examen du texte "dans les meilleurs délais". L'article [44.3](/economie/retraite/reforme-des-retraites/reforme-des-retraites-qu-est-ce-que-la-procedure-du-vote-bloque-que-vient-d-enclencher-le-gouvernement-au-senat_5703605.html), aussi appelé procédure du "vote bloqué", a obligé les sénateurs à se prononcer sur la totalité du texte sans mettre aux voix les amendements auxquels le gouvernement était défavorable. "C'est un projet de loi qui a pour objectif de modifier en cours d'année le budget de la Sécu", lui-même établi par un projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS), rappelait en janvier à l'AFP le constitutionnaliste Benjamin Morel. Le président du Conseil constitutionnel, Laurent Fabius, a lui-même mis en garde le gouvernement, à en croire des propos rapportés par le Canard enchaîné. Par ailleurs, le ministre du Travail, Olivier Dussopt, a déjà assuré que des propositions sur le travail de nuit et la pénibilité relèveraient "du niveau réglementaire" et non du PLFRSS. Or, l'une des mesures phares de la réforme est Au Sénat, le débat a été limité avec l'utilisation de l'article 38 du règlement et le vote bloqué. Tous ces événements font que la clarté et la sincérité des débats ont été malmenées", estime-t-il. Outre l'article 47.1, le PLFRSS autorise le recours sans limite à l'article 49.3, qui permet au gouvernement de faire adopter un texte sans vote. [le texte a été adopté](/economie/retraite/reforme-des-retraites/la-reforme-des-retraites-definitivement-adoptee-apres-le-rejet-des-deux-motions-de-censure-deposees-contre-le-gouvernement_5722616.html), lundi, en début de soirée.

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