La fusion de ces deux géants bancaires, négociée tout au long du week-end, était fortement encouragée par les autorités suisses afin d'éviter un mouvement ...
« Le gouvernement britannique salue les mesures prises aujourd’hui par les autorités suisses au sujet du Credit Suisse pour soutenir la stabilité financière », Cette solution « n’est pas seulement décisive pour la Suisse (…) mais pour la stabilité de l’ensemble du système financier » mondial, a assuré le président de la Confédération suisse, Alain Berset. Ce week-end, les autorités financières du monde entier ont guetté l’évolution des négociations, redoutant la contagion de la panique en cas d’échec. La Banque centrale accorde par ailleurs une ligne de liquidités allant jusqu’à 100 milliards de francs suisses à UBS et Credit Suisse. [Financial Times](https://www.ft.com/content/ec4be743-052a-4381-a923-c2fbd7ea9cfd), a été confirmée en début de soirée par le gouvernement fédéral suisse qui mise sur cette fusion pour « rétablir la confiance ». La plus grande banque helvétique, UBS, a accepté dimanche 19 mars de racheter sa rivale, Credit Suisse, malmenée en Bourse la semaine dernière, repoussant ainsi le spectre d’une faillite qui aurait provoqué une onde de choc à travers l’ensemble du secteur financier mondial.
Du Trésor américain à la Banque centrale européenne (BCE) en passant par Londres, l'annonce de ce rachat a été aussitôt saluée par plusieurs pays et banques ...
Dimanche, le syndicat des employés de banques en Suisse a "exigé" la participation des partenaires sociaux aux discussions, compte tenu des enjeux "énormes" pour l'emploi. Cette branche rassemble la banque de détail et les crédits aux PME. La présidente de la BCE Christine Lagarde a aussitôt salué "l'action rapide" des autorités suisses et estimé que ce rachat allait "contribuer à rétablir des conditions de marché ordonnées". Elle crée un géant bancaire comme la Suisse n'en avait encore jamais connu et suscite des inquiétudes sur de possibles suppressions d'effectifs. Du Trésor américain à la Banque centrale européenne (BCE) en passant par Londres, l'annonce de ce rachat a été aussitôt saluée par plusieurs pays et banques centrales qui craignaient un nouvel emballement des marchés, déjà rendus fébriles par la récente faillite de la Silicon Valley Bank aux Etats-Unis. A l'issue d'intenses négociations, le premier groupe bancaire suisse UBS va racheter son rival en difficultés Credit suisse pour une bouchée de pain et avec d'importantes garanties du gouvernement, qui espère ainsi avoir échappé à une crise majeure et regagner la "confiance" des investisseurs du monde entier.
La banque UBS a annoncé dimanche le rachat de son concurrent pour l'équivalent de 3,04 milliards d'euros.
Les discussions portaient aussi sur le sort à réserver à la branche helvétique de Credit Suisse, un des pans profitables du groupe qui a perdu 7,3 milliards de francs suisses l'année dernière et table encore sur des pertes "substantielles" en 2023. Cette branche rassemble la banque de détail et les crédits aux PME. La Banque centrale accorde par ailleurs une ligne de liquidités allant jusqu'à 100 milliards CHF à UBS et Credit Suisse Les autorités de régulation et le gouvernement fédéral ont dû faire face à une pression immense des principaux partenaires économiques de la Suisse pour assainir la situation avant qu'elle ne contamine le monde entier. "Pour cette raison, la Suisse doit assumer ses responsabilités au-delà de ses propres frontières." C'est le cas du Credit Suisse qui, depuis 2 ans, va de scandales retentissants en revers.
Le premier groupe bancaire suisse rachète son rival en difficulté, a annoncé dimanche le président de la Confédération helvétique.
La fusion entre ces géants, qui font tous deux partie du club très fermé des 30 établissements bancaires trop importants pour faire faillite, devrait donc être bouclée et annoncée à temps pour l'ouverture des marchés asiatiques. Cette solution « n’est pas seulement décisive pour la Suisse (…) mais pour la stabilité de l’ensemble du système financier » mondial, a assuré Alain Berset. Les présidents des deux géants bancaires Colm Kelleher pour UBS et Axel Lehmann pour Credit Suisse, ont participé à une conférence de presse du président de la Confédération Alain Berset.
La banque suisse UBS a accepté de racheter son concurrent Credit suisse, dans la tourmente, ce dimanche 19 mars 2023. Les difficultés rencontrées par Credit ...
Cette branche rassemble la banque de détail et les crédits aux PME. En pleine tourmente, la banque suisse Credit suisse est scrutée de très près par les marchés financiers, qui redoutent une nouvelle crise financière. Et malgré les efforts de sa direction pour vanter un plan de restructuration sur trois ans, rien n’y a fait. [Malmenée en Bourse la semaine dernière](https://www.ouest-france.fr/economie/banques-finance/crise-bancaire-credit-suisse-a-jusqua-lundi-matin-pour-rassurer-ubs-est-favori-383e6dc8-c5a8-11ed-bd88-a48dbce3e894) après la décision de son principal actionnaire de remettre au pot, Credit Suisse compte parmi les 30 plus importantes banques du monde d’un point de vue systémique. Le secteur bancaire est sous tension depuis que les grandes banques centrales ont augmenté fortement leurs taux afin d’essayer de maîtriser l’inflation. Les difficultés rencontrées par Credit suisse laissaient craindre une potentielle crise bancaire.
Comme souvent lors des crises financières, les ministres, banquiers et autres régulateurs suisses ont désespérément cherché une solution ce week-end, pendant la ...
Autant dire une bouchée de pain pour une banque qui en valait près du triple vendredi à la clôture de la Bourse. Pour 3 milliards de francs suisses (3,02 milliards d'euros), payables en actions UBS. Une urgence absolue pour espérer éviter une débâcle et une vague de panique contagieuse sur les marchés ce lundi.
Sous la pression des autorités suisses, UBS a accepté de sauver son rival en perdition, empêchant une débâcle dans le monde bancaire.
En revanche, UBS, qui a passé plusieurs années à se redresser après le choc de la crise financière de 2008 et un sauvetage massif de l'Etat, commence à récolter les fruits de ses efforts et il a fallu énormément d'efforts des autorités pour que la direction de la banque accepte d'endosser l'habit du sauveur. Les discussions portent aussi sur le sort à réserver à la branche helvétique de Credit Suisse, un des pans profitables du groupe qui a perdu 7,3 milliards de francs suisses l'année dernière et table encore sur des pertes « substantielles » en 2023. Selon le Financial Times et Blick, les clients de la banque ont retiré 10 milliards de francs suisses en une seule journée en fin de semaine dernière. Selon l'agence Bloomberg, UBS exige que les pouvoirs publics prennent en charge des frais légaux et des pertes potentielles qui peuvent se chiffrer en milliards de francs. La transaction se ferait uniquement en actions UBS et valoriserait l'action Credit Suisse à un prix de 50 centimes, au lieu des 25 initialement proposés, qui reste très inférieur au cours du titre vendredi à la clôture (1,86 franc). Cette solution « n'est pas seulement décisive pour la Suisse (...) mais pour la stabilité de l'ensemble du système financier » mondial, a assuré Alain Berset.
Le colosse de 167 ans, sorti victorieux de la crise de 2008, est en passe d'être racheté par sa grande rivale UBS au cours du weekend.
Mais Credit Suisse est une banque trop importante pour la Suisse et le reste du monde pour que les régulateurs la laissent tomber, à l'instar de Lehman Borthers en 2008. Sans compter des soubresauts rocambolesques dans sa gouvernance, qui a vu tourner les directeurs généraux et les plans stratégiques, semant le doute sur la capacité de la banque à véritablement se réformer. Ses clients ont dans la foulée retiré près de 120 milliards de francs suisses qu’ils ont transférés chez ses rivales. En échange de sa reprise, UBS obtient un blanc seing pour piloter ce qui reste de Credit Suisse à marche forcée. La banque est engagée dans une procédure d’urgence qui devrait faire abstraction des six semaines réglementaires devant être accordées aux parties prenantes pour analyser une opération de ce type. En face, une deuxième proposition de rachat menée par le fonds d’investissement américain BlackRock n’a pas trouvé grâce aux yeux du régulateur suisse, soucieux de préserver la souveraineté de son secteur bancaire.
UBS, la première banque de Suisse va procéder au rachat de son rival Credit Suisse, en proie à d'importantes difficultés depuis la faillite de la banque ...
Les discussions portaient aussi sur le sort à réserver à la branche helvétique de Credit Suisse, un des pans profitables du groupe qui a perdu 7,3 milliards de francs suisses l'année dernière et table encore sur des pertes "substantielles" en 2023. Cette branche rassemble la banque de détail et les crédits aux PME. Les autorités de régulation et le gouvernement fédéral ont dû faire face à une pression immense des principaux partenaires économiques de la Suisse pour assainir la situation avant qu'elle ne contamine le monde entier. "Pour cette raison, la [Suisse](https://www.europe1.fr/dossiers/suisse) doit assumer ses responsabilités au-delà de ses propres frontières." UBS va bénéficier d'une garantie de quelque 9 milliards de francs du gouvernement qui sert d'assurance si des problèmes devaient être découverts dans des portefeuilles très spécifiques de Credit Suisse, a déclaré Mme Keller-Sutter. [Credit Suisse](https://www.europe1.fr/economie/faillite-de-la-svb-les-difficultes-de-credit-suisse-font-paniquer-les-bourses-europeennes-4172399), a déclaré dimanche le président de la Confédération helvétique Alain Berset, estimant que c'était le meilleur moyen de "rétablir la confiance".
La plus grande banque de Suisse UBS, poussée par les autorités, a accepté de doubler la mise pour acheter sa rivale.
La récente faillite de la Silicon Valley Bank aux Etats-Unis et d'autres banques régionales américaines a augmenté l'angoisse des investisseurs et les a poussés à vendre les titres des banques considérées comme les maillons faibles. Le premier groupe bancaire suisse UBS rachète son rival en difficulté Credit Suisse, a annoncé dimanche 19 mars le président de la Confédération helvétique, estimant que c'était le meilleur moyen de "rétablir la confiance". Cette solution "n'est pas seulement décisive pour la Suisse (...) mais pour la stabilité de l'ensemble du système financier" mondial, a assuré Alain Berset.
Le Credit Suisse a ramené à zéro ses obligations Additional Tier 1 dans le cadre de son rachat par UBS, ce qui a provoqué la colère de certains détenteurs ...
Conçues dans le sillage de la crise financière mondiale, les obligations AT1 - ou CoCo - sont une forme de dette junior qui entre dans le calcul des fonds propres réglementaires des banques. Le Credit Suisse a déclaré avoir été informé dimanche par le régulateur, la FINMA, de la décision de déprécier les obligations. Certains détenteurs d'obligations se sont indignés de la décision de ramener les obligations à zéro, d'autant plus qu'il semble que les détenteurs d'obligations seront moins bien lotis que les actionnaires dans le cadre de l'opération.
UBS a accepté de racheter Credit Suisse pour trois milliards de francs suisses (3,04 milliards d'euros) rapporte dimanche le Financial Times.
Et malgré les efforts de sa direction pour vanter un plan de restructuration sur trois ans, rien n'y a fait. Le secteur bancaire est sous tension depuis que les grandes banques centrales ont augmenté fortement leurs taux afin d'essayer de maîtriser l'inflation. La transaction a été examinée à Berne par le gouvernement fédéral, déjà réuni d'urgence jeudi et samedi. Cette branche rassemble la banque de détail et les crédits aux PME. "C'est le meilleur moyen d'assurer la confiance", a lancé devant les médias à Berne Alain Berset, en annonçant l'accord. Récemment malmenée en Bourse, Credit Suisse compte parmi les 30 plus importantes banques du monde d'un point de vue systémique.
Le numéro un bancaire suisse rachète son rival en chute libre pour 3 milliards de francs et l'Etat suisse garantit la transaction.
Habituellement non interventionniste en raison de son credo libéral, l’Etat fédéral helvétique soutient l’opération en octroyant à UBS des garanties jusqu’à 9 milliards de francs – elles permettront par exemple à l’acquéreur de couvrir ses pertes prévisibles quand il « nettoiera » la division banque d’investissement héritée de Credit Suisse. En jeu, rien moins que l’avenir de la place financière helvétique, menacée par l’implosion de Crédit Suisse, une des deux grandes banques historiques de la Confédération. Les sept conseillers fédéraux (ministres), soit l’intégralité du gouvernement ; le président de la Banque nationale suisse (BNS), Thomas Jordan, ceux des deux banques, Colm Kelleher (UBS) et Axel Lehmann (Credit Suisse), en présence des experts de la Finma, l’autorité de surveillance des marchés financiers, et de plusieurs hauts fonctionnaires des finances fédérales.
Credit Suisse et UBS, qui vient de racheter sa rivale, pourront obtenir une aide sous forme de liquidités allant jusqu'à 100 milliards de francs suisses, a ...
Les bourses asiatiques creusaient lundi leurs pertes, signe que le retour de la "confiance" des investisseurs mondiaux dans le système bancaire était loin ...
Le patronat a apporté son soutien à l'action du gouvernement mais "regrette expressément qu'on en soit arrivé là". "Pour cette raison, la Suisse doit assumer ses responsabilités au-delà de ses propres frontières". Le secteur bancaire est sous tension depuis que les grandes banques centrales ont augmenté fortement leurs taux afin d'essayer de maîtriser l'inflation. Berset en présence des présidents des deux géants bancaires, Colm Kelleher pour UBS et Axel Lehmann pour Credit Suisse. "Les incertitudes pourraient rester élevées pendant un certain temps" en dépit des diverses mesures de soutien au secteur bancaire, prévenait aussi Stephen Innes de SPI Asset Management. Les autorités asiatiques tentaient lundi de rassurer leurs propres marchés.
Plusieurs grandes fusions bancaires ont été menées depuis la crise financière de 2008, comme Banque Populaire et Caisse d'Épargne ou Bank of America et ...
La fusion des Caisses d'Épargne et Banques Populaires, marquée par de nombreux rebondissements, a été lancée à la même époque, à l'automne 2008. Les banques régionales américaines BB&T et SunTrust ont donné naissance en 2019 à la sixième plus grande banque américaine, une transaction qui représentait le plus gros mariage du secteur depuis la crise. Le groupe financier japonais Nomura a de son côté repris une partie de Lehman en Europe et en Asie. Ce mariage historique, en janvier 2009, a donné naissance à un géant américain de la finance, doté à l'époque de plus de 960 milliards de dollars de dépôts, devant JPMorganChase, qui disposait de 900 milliards. Cette stratégie avait permis à l'institution de devenir la première banque américaine en termes d'actifs devant Bank of America et Citigroup. L'acquisition vise à apaiser les marchés et rejoint le palmarès des fusions-acquisitions qui ont marqué le secteur bancaire depuis la grande crise financière de 2008.
Après plusieurs jours de négociations frénétiques, le groupe bancaire Crédit Suisse a été vendu à prix cassé à son concurrent UBS, avec la bénédiction des ...
[remarque Le Soir](https://www.lesoir.be/501981/article/2023-03-19/ubs-accepte-de-racheter-credit-suisse-pour-3-milliards) : en temps normal, “les règles prudentielles suisses imposent une période de consultation de six semaines pour les actionnaires et un vote à l’échéance dans le cas d’une telle opération”. [El País s’inquiète pour sa part](https://elpais.com/economia/2023-03-19/ubs-acuerda-la-compra-de-credit-suisse-por-mas-de-2000-millones-de-dolares.html) des conséquences de la fusion sur “la concurrence. “Ce n’est pas la fin de l’histoire, mais une gifle à sa fierté. “Le gouvernement suisse a pratiquement fait cadeau de l’un des fleurons de la finance du pays”, Car la faillite de Credit Suisse aurait pu provoquer “des dommages économiques irréparables”, a renchéri la ministre des Finances suisse, Karin Keller-Sutter. La direction d’UBS “n’a pas donné de chiffres” mais a promis de les communiquer au plus vite “pour ne pas prolonger l’incertitude des travailleurs”. [Pour le Financial Times, en revanche,](https://www.ft.com/content/c50e9cdf-c444-4b23-92ad-5e2779d35adf) “les autorités suisses n’avaient pas vraiment le choix. Finalement, ce sont les propres clients de Credit Suisse qui ont scellé son sort, pas les investisseurs. “La Suisse se retrouve aujourd’hui plus petite et revient à une forme de normalité bancaire”, ajoute le quotidien. “Le système bancaire mondial entre dans une ère nouvelle et turbulente”, L’annonce a été faite dimanche soir à Berne, à quelques heures de l’ouverture des Bourses asiatiques. [s’insurge Le Temps](https://www.letemps.ch/opinions/editoriaux/credit-suisse-ne-devait-tomber), sonné par la disparition d’“un établissement qui a accompagné le développement de la Suisse moderne, entretenant le mythe d’une nation privilégiée, vouée à la réussite et à la prospérité”.
Le CAC 40 ouvre en net recul ce lundi 20 mars après le rachat de Credit Suisse par UBS, les investisseurs craignant un risque de contagion de tout le ...
[À LIRE AUSSI UBS engloutit Credit suisse : un nouveau géant bancaire est né](https://www.capital.fr/entreprises-marches/ubs-engloutit-credit-suisse-1463360) [Stellantis](https://www.capital.fr/auto/stellantis-lance-six-modeles-fiat-en-algerie-des-milliers-demplois-crees-1463373) : le groupe automobile a annoncé dimanche le lancement de six modèles Fiat en Algérie à partir de mardi ainsi qu'un investissement de 200 millions d'euros dans l'usine de Tafraoui (Oran) qui doit être achevée en août. [>> Découvrez Momentum, la lettre d’investissement et newsletter premium de Capital consacrée à la Bourse et à l’investissement. Les autorités américaines et la Fed ont pris des mesures pour circonscrire ces événements. [Fed](https://www.capital.fr/economie-politique/faillite-de-svb-la-fed-a-prete-12-milliards-de-dollars-aux-banques-en-quatre-jours-1463276)", estime Véronique Riches-Flores, économiste du cabinet RichesFlores. Les banques centrales américaine, européenne, de Suisse, d'Angleterre, du Canada, du Japon ont annoncé dimanche une action coordonnée pour améliorer l'accès aux liquidités, une mesure exceptionnelle pour rétablir la confiance dans le système financier. UBS a accepté dimanche d'acheter Credit Suisse en difficulté, une transaction à 3 milliards de francs suisses (3,03 milliards d'euros) conclue hâtivement à l'issue d'intenses négociations avec le gouvernement fédéral pour sauver la deuxième banque du pays et restaurer la confiance des investisseurs.
Les bourses asiatiques creusaient lundi 20 mars leurs pertes, signe que le retour de la « confiance » des investisseurs mondiaux dans le système bancaire ...
Le patronat a apporté son soutien à l’action du gouvernement mais « regrette expressément qu’on en soit arrivé là ». « Pour cette raison, la Suisse doit assumer ses responsabilités au-delà de ses propres frontières ». Cette solution « n’est pas seulement décisive pour la Suisse (…) mais pour la stabilité de l’ensemble du système financier » mondial, a souligné M. Le secteur bancaire est sous tension depuis que les grandes banques centrales ont augmenté fortement leurs taux afin d’essayer de maîtriser l’inflation. « Les incertitudes pourraient rester élevées pendant un certain temps » en dépit des diverses mesures de soutien au secteur bancaire, prévenait aussi Stephen Innes de SPI Asset Management. Les autorités asiatiques tentaient lundi de rassurer leurs propres marchés.
Les autorités suisses ont ramené à zéro la valeur de 16 MdsCHF d'obligations AT1 émises par le Crédit Suisse, comme le prévoient ces instruments hybrides ...
Pour résumer, il s'agit d'instruments qui permettent de renforcer les fonds propres mais de garder de la flexibilité en cas de coup dur, puisqu'ils peuvent être convertis en actions voire annulés. Dans le milieu, on parle d'obligations "CoCo", pour "Contingent Convertible", en référence à la clause de conversion contingente. Le Credit Suisse a ramené à zéro ses obligations Additional Tier 1 (AT1) dans le cadre de son rachat par UBS.
Le ministre de l'Économie et des Finances a par ailleurs réaffirmé que les banques françaises et européennes étaient solides et ne craignaient rien.
Dans une interview au journal Le Monde publiée lundi matin, le gouverneur de la banque de France François Villeroy de Galhau a lui aussi salué l'accord trouvé pour le rachat de Credit Suisse par UBS. Pour autant, après une semaine où les valeurs bancaires ont souffert sur les marchés, «les banques françaises sont solides, elles ont été testées régulièrement», a martelé Bruno Le Maire. «Pour autant nous parlons d'une banque qui a un bilan de plus de 750 milliards d'euros, elle pèse lourd dans le contexte européen donc nous restons extrêmement vigilants sur la réaction des marchés», a-t-il ajouté.
Credit Suisse, en grande difficulté, va être racheté par son grand concurrent UBS. Les deux banques, monuments de la finance suisse, ont des profils très ...
UBS est le numéro 1 mondial de la gestion de fortune, également un point fort de Credit Suisse, au coude à coude avec la banque américaine Morgan Stanley pour la deuxième place du podium. Par ailleurs, d'un point de vue carrière dans le secteur bancaire suisse, les allers-retours entre les deux banques sont assez fréquents. Ses origines remontent néanmoins à 1854 lorsque six établissements de gestion de fortune à Bâle se sont associés pour gérer des prêts, et à 1852 pour son autre branche avec la création d'une banque à Winterthour, une ville au cœur de la révolution industrielle en Suisse. [est inscrit dans l'histoire de la Suisse](/economie/entreprises/assurance-banque/actionnaires-activites-concurrents-qu-est-ce-que-credit-suisse_AV-202303160371.html). Le groupe a également contribué à l'émergence de piliers de l'assurance, comme Swiss Life et Swiss Re, et de géants industriels comme Brown Boveri, ancêtre du groupe d'ingénierie ABB. [va racheter son grand rival Credit Suisse](/economie/crise-bancaire-ubs-rachete-son-concurrent-credit-suisse_AD-202303190326.html), en grande difficulté [après s'être effondré en Bourse la semaine passée](/economie/entreprises/assurance-banque/silicon-valley-bank-credit-suisse-la-semaine-noire-des-banques-mondiales-en-cinq-questions_AV-202303180108.html).
Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, au lendemain de l'annonce du rachat du Credit Suisse par sa concurrente UBS, a salué un "bon accord", ...
Quelques jours après un premier choc boursier provoqué par la faillite de la banque américaine SVB, les difficultés de Credit Suisse, précipitées par le refus de son premier actionnaire Saudi National Bank (SNB) d'augmenter sa participation au capital, ont fait tanguer les marchés ces derniers jours. "Lorsqu'il a fallu les négocier, les banques françaises n'étaient pas satisfaites, finalement nous avons trouvé un accord et (...) on est bien contents de les avoir aujourd'hui", a-t-il conclu. [ c'est un bon accord](https://www.challenges.fr/economie/ubs-rachete-credit-suisse-au-bord-de-la-faillite-pour-2-milliards-de-dollars_849415)", a affirmé le ministre sur RMC/BFM TV.
Selon le gendarme suisse des marchés, le rachat de Credit Suisse par UBS va faire perdre 16 milliards de francs suisse aux détenteurs d'obligations à ...
- Entreprises et marchés Ce rapprochement crée un géant financier qui n'a pas d'équivalent dans l'histoire suisse. "Le rachat donne naissance à une [>> Découvrez Momentum, la lettre d’investissement et newsletter premium de Capital consacrée à la Bourse et à l’investissement. Or les autorités suisses ont tout simplement décidé de leur faire porter une partie du fardeau financier dans le cadre du rachat de Credit suisse par son rival. [Credit Suisse](https://www.capital.fr/entreprises-marches/ubs-engloutit-credit-suisse-1463360) par [ UBS](https://www.capital.fr/entreprises-marches/ubs-pret-a-racheter-le-credit-suisse-mais-pour-pas-cher-1463358) va faire perdre 16 milliards de francs suisse à des détenteurs d'obligations à risque dites Additionnal Tier 1, a indiqué le gendarme suisse des marchés dans le communiqué où elle approuve la fusion.
Le rachat dans l'urgence de Credit Suisse par UBS pour une bouchée de pain et de solides garanties financières des autorités est fort critiqué lundi en Suisse, ...
Pour la Tribune de Genève «c'est un gâchis social (pour les emplois), économique (pour la réputation de ce pays) et une honte politique pour des dirigeants trop lents à agir». Le président de la droite libérale Thierry Burkhart, parle de «honte pour la Suisse» et il évoque dimanche comme une «journée noire pour la place financière suisse et pour la Suisse dans son ensemble». La fusion risque également d'être lourde de conséquences en Suisse sur l'emploi compte tenu des doublons notamment dans leurs activités de détail dans le pays alpin. UBS s'appuie sur un réseau de près de 200 agences dans le pays alpin contre 95 chez Credit Suisse. UBS arrive dans ce mariage forcé en pleine santé -elle a fait plus de 7 milliards de bénéfice net en 2022- et avec une stratégie qui a fait ses preuves. [crée une super banque et suscite des interrogations sur son poids en Suisse](https://www.lefigaro.fr/conjoncture/bruno-le-maire-salue-le-rachat-de-credit-suisse-par-son-rival-ubs-un-bon-accord-20230320) et les conséquences économiques qui en découlent, en particulier pour l'emploi, à cause des nombreuses redondances entre les deux banques.