François Hommeril, le président de la CFE-CGC, dit "craindre" que le mouvement de contestation ne "dégénère".
Alors que l'exécutif a préféré [recourir au 49.3 ](/economie/retraite/reforme-des-retraites/recit-franceinfo-pas-le-choix-c-est-trop-risque-comment-l-executif-a-ete-contraint-de-degainer-le-49-3-pour-sa-reforme-des-retraites_5714906.html)pour "empêcher" un vote de l'Assemblée nationale sur la réforme des retraites, il dénonce une "violence institutionnelle assez inacceptable". "On a démontré que cette réforme n'était pas justifiée, qu'elle était injuste, les gens ont confiance en nous, on ne peut pas les décevoir aujourd'hui", ajoute-t-il, alors que l'intersyndicale appelle à une nouvelle journée de mobilisation le jeudi 23 mars. "Ça ne peut pas être la fin de l'histoire", poursuit François Hommeril.
Fragilisée, Elisabeth Borne reçoit le soutien du gouvernement. Elle "a le soutien de la majorité et la confiance du président", a assuré le ministre du Travail, ...
Pour être précis, en 1962, il s'agissait d'une motion de censure "spontanée" et non "provoquée", comme c'est le cas à la suite de l'utilisation de l'article 49.3. Le retrait de la réforme des retraites ? C'est bien seulement les motions de censures "provoquées" qui entrainent automatiquement le rejet du projet de loi associé (en plus de la chute du gouvernement). 12h04 : "Chacun a le droit de s'exprimer." 13h01 : Ce matin, les membres de la majorité ont avancé des hypothèses pour expliquer l'opposition à cette réforme et leur incapacité à garantir une majorité susceptible de la voter à l'Assemblée. 12h36 : En engageant sa responsabilité par le 49.3, le gouvernement se donne un maximum de chances de faire adopter sa réforme des retraites. 13h48 : Un nouveau cortège de manifestants contre la réforme des retraites défile ce matin à Rennes, dans le calme. 15h38 : La motion de censure du RN sera défendue par Marine Le Pen, président du groupe parlementaire, et a été signée par l'intégralité de ses 88 membres, mais aucun autre député. 14h56 : "Commentvouloirpasser en force sur une réformerécoltant une opposition massive de la population? Son collègue porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, a lancé sur France Inter qu'il avait "confiance" en Elisabeth Borne, estimant que son "choix de la méthode", qui est "celui de la concertation et la recherche de compromis", a "porté ses fruits pour d'autres textes". "Nous vivons plus vieux et vivons plus vieux en meilleure santé", c'est pourquoi "il nous faut accepter de travailler un peu plus longtemps", a déclaré le secrétaire général de l'OCDE, Mathias Cormann, lors d'une conférence de presse sur les perspectives économiques mondiales. Au vu des rassemblements de la fin de journée hier (jeudi), Matignon a effectivement passé une consigne ponctuelle aux cabinets de ne pas maintenir leurs déplacements aujourd'hui (vendredi) pour ne pas mobiliser les moyens locaux et ne pas surcharger les préfets", a appris France Télévisions auprès des services de la Première ministre.
Commençons par les fonctions des intervenants. Tous sont des journalistes, issus exclusivement de la presse nationale, plutôt en haut de l'échelle : on relève ...
Un tel déséquilibre des couleurs politiques dans « Les Informés du matin » pose cependant question pour une radio qui se positionne sur l’objectivité et la neutralité : « Pas juste l’info, l’info juste » est son slogan depuis octobre 2020. Les invités de L’Express ne pensent pas tous la même chose, par exemple, et il y a des journalistes de gauche au Figaro. Et discuter de la réforme comme une intrigue politicienne plutôt que comme un choix de société implique d’en minorer les enjeux. Qui est invité à parler de la réforme des retraites dans la matinale de France Info ? Dit autrement : qui sont les « informés » des « Informés du matin », le talk radio et télé présenté à 9h06 par Renaud Dély et Marc Fauvelle, quand il s'agit d'analyser la grande réforme de ce début de quinquennat ? Les affinités politiques des invités, en se référant à la tendance de leurs employeurs, sont très prononcées. La meilleure manière d’assurer le pluralisme des opinions ne consisterait-elle pas à assurer celui des médias invités ? Le co-présentateur, Renaud Dély, décide des invitations et des sujets, validés la veille par le directeur de la chaîne. Je n’ai d’ailleurs pas eu de remarques de l’Arcom [Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique, NDLR], ni de ma direction. Les trois quarts des intervenants (75 %) appartiennent au service politique de leur média, 7 % au service économie et 4 % au service société. La réforme des retraites est un sujet très technique, mais il y a d’autres cases de l’antenne pour traiter ces aspects. Tous sont des journalistes, issus exclusivement de la presse nationale, plutôt en haut de l’échelle : on relève 27,8 % d’éditorialistes et 30,6 % de patrons de rédaction (rédacteurs en chef, chefs de service ou directeurs de rédaction).