Pour contrer l'inflation, la Banque centrale européenne (BCE) doit annoncer ce jeudi 16 mars la nouvelle hausse des taux d'un demi-point.
Qualifié d'"aspirateur monétaire" par l'économiste Ludovic Subran, expert chez Allianz, cet outil est particulièrement sensible au moment où les banques européennes ne doivent pas manquer de liquidités et où planent les risques d'accidents financiers. Il reviendra à présidente de la BCE, Christine Lagarde, de peser chaque mot de sa communication sur l'évolution future des taux. La situation "ne devrait pas dissuader la BCE d'augmenter les taux d'intérêt de 50 points de base supplémentaires, en raison de l'inflation obstinément élevée", assure cependant, à l'instar de nombreux experts, Agnese Ortolani, analyste à Economist Intelligence Unit (EIU). Ces remous compliquent la décision des gardiens de l'euro qui veulent lutter contre l'inflation persistante sans déstabiliser davantage les marchés financiers. L'inquiétude est remontée d'un cran mercredi avec la chute sans précédent de l'action du Credit Suisse, géant bancaire helvétique, qui a entraîné dans son sillage les valeurs européennes. Pour contrer l'inflation, la Banque centrale européenne (BCE) doit annoncer ce jeudi 16 mars la nouvelle hausse des taux d'un demi-point.
Dans le même temps, la banque centrale a relevé ses prévisions de croissance pour 2023 à 1,0% contre 0,5% auparavant. Pour 2024 et 2025, la progression du PIB ...
Elle se dit "prête à réagir si nécessaire" pour "préserver la stabilité financière" en zone euro a souligné Christine Lagarde. Du côté de l'inflation, la BCE revoit à la baisse ses prévisions pour cette année, tablant désormais sur 5,3% en zone euro contre 6,3% prévus auparavant. La Banque centrale européenne annonce ce jeudi relever ses taux directeurs de 50 points de base malgré les turbulences bancaires. "Nous surveillons de près les tensions actuelles sur les marchés et restons prêts à réagir si nécessaire pour préserver la stabilité des prix et la stabilité financière dans la zone euro", a martelé la banquière centrale, assurant que le secteur bancaire "est actuellement dans une position beaucoup plus solide qu'en 2008", lors de la crise financière qui avait déstabilisé l'économie mondiale. [SVB](/economie/silicon-valley-bank-credit-suisse-les-banques-mondiales-dans-la-tourmente_DN-202303160327.html), [Credit Suisse](/economie/entreprises/assurance-banque/actionnaires-activites-concurrents-qu-est-ce-que-credit-suisse_AV-202303160371.html)), la BCE assure que le secteur bancaire de la zone euro "est résilient". Elle a également appelé les gouvernements de la zone euro à commencer "rapidement" à réduire les soutiens budgétaires aux ménages et aux entreprises, pour lutter contre l'inflation, alors que les prix de l'énergie baissent.
La Banque centrale européenne ne s'est pas laissé effaroucher par le risque d'une nouvelle crise bancaire après la faillite de la SVB.
[L'inflation en zone euro](https://www.lepoint.fr/invites-du-point/patrick-artus/artus-quelle-inflation-dans-la-zone-euro-en-2024--11-02-2023-2508255_1448.php) a reculé en février pour le quatrième mois d'affilée, à 8,5 % en glissement annuel, mais l'inflation dite « sous-jacente », hors énergie et alimentation, a grimpé au niveau record de 5,6 %. « Les décisions d'aujourd'hui pourraient marquer le début de la phase finale du cycle de resserrement de la BCE […], commente Carsten Brzeski, économiste chez ING. Les prochaines décisions monétaires seront « dépendantes des données » financières et économiques du moment, a martelé à plusieurs reprises la première gardienne de l'euro. Mais le secteur bancaire « est actuellement dans une position beaucoup plus solide qu'en 2008 », a assuré Christine Lagarde face à la presse, ajoutant que la BCE agirait « si nécessaire ». Les gardiens de l'euro sont toutefois prudents sur la suite du resserrement monétaire et ont renoncé à leur engagement de relever encore « sensiblement » les taux dans les mois à venir. [À LIRE AUSSI Artus – Le spectre d'un choc majeur pour l'économie européenne](https://www.lepoint.fr/economie/artus-le-spectre-d-un-choc-majeur-pour-l-economie-europeenne-11-03-2023-2511659_28.php)
La Banque centrale européenne a renoncé ce jeudi à son engagement de relever encore «sensiblement» ses taux directeurs dans un futur proche.
Mais Chrsitine Lagarde a aussi appelé les gouvernements de la zone euro à commencer «rapidement» à réduire les soutiens budgétaires aux ménages et aux entreprises, pour lutter contre l’inflation, alors que les prix de l’énergie baissent. «Le secteur bancaire de la zone euro est résilient et dispose de positions de capital et de liquidités solides», a plaidé la BCE. «Nous surveillons de près les tensions actuelles sur les marchés», a martelé la banquière centrale, assurant que le secteur bancaire «est actuellement dans une position beaucoup plus solide qu’en 2008», lors de la crise financière qui avait déstabilisé l’économie mondiale.
La Banque centrale européenne a confirmé l'augmentation de ses taux d'intérêt...
« Nous allons restaurer la stabilité des prix et nous ferons tout ce qu'il faut », avait lancé Christine Lagarde la semaine dernière. La hausse des prix a reculé en février pour le quatrième mois d'affilée, à 8,5% en glissement annuel. « En conséquence, le taux d'intérêt des opérations principales de refinancement et les taux d'intérêt de la facilité de prêt marginal et de la facilité de dépôt seront respectivement portés à 3,50 %, 3,75 % et 3,00 %, avec effet au 22 mars 2023. La zone euro devrait connaître une croissance de son PIB de 1,0% cette année, contre 0,5% prévu auparavant, avant 1,6% en 2024 et 2025. En revanche, la Banque centrale européenne (BCE) a renoncé à son engagement de relever encore « sensiblement » ses taux dans les mois à venir. « Le Conseil des gouverneurs a décidé de relever les trois taux directeurs de la BCE de 50 points de base, confirme ainsi l'institution.
Quelques heures après le choix de la Banque centrale européenne de relever ses principaux taux directeurs de 0,5 point de pourcentage,...
Après plusieurs jours de tumulte sur les marchés, à la suite de la faillite de la banque américaine SVB et des difficultés de Credit Suisse, la décision de la BCE était particulièrement scrutée. » « Une nouvelle récession, que la BCE risque de créer avec les hausses de taux de ce jeudi, est la dernière chose dont les travailleurs ont besoin actuellement », après avoir déjà été « assommés » par la remontée des taux d'inflation à des niveaux inédits depuis des décennies, ajoute-t-elle.
A l'image de la FED (Banque Centrale Américaine) qui en février a relevé pour la 8e fois son principal taux directeur en un an, la Banque Centrale ...
En l’absence d’une correction significative des prix, cette poursuite de la hausse des taux aggravera encore la perte de pouvoir d’achat immobilier des acquéreurs entamée il y a un an. Ainsi, l’évolution des taux de crédit dépend avant tout des taux auxquels les banques peuvent emprunter sur les marchés à échéance 7-8 ans. Depuis les années 1960, la quasi-totalité des phases de récession ont été précédées de moins de deux ans par un épisode d’inversion de la courbe des taux.
La Banque centrale européenne a annoncé ce jeudi 16 mars 2023 qu'elle relevait à nouveau ses taux directeurs, de 0,5 %. Les grands argentiers européens ont ...
La zone euro devrait par ailleurs connaître une croissance de son PIB de 1,0 % cette année, contre 0,5 % prévu auparavant, avant 1,6 % en 2024 et 2025. Les taux d’intérêt de la BCE se situent désormais dans une fourchette comprise entre 3 % et 3,75 %. « Le secteur bancaire de la zone euro est résilient et dispose de positions de capital et de liquidités solides », assure la BCE.
Le CAC 40 confirme à l'ouverture de la séance son rebond, entamé hier près la pire séance de l'année mercredi. La hausse des taux directeurs de la BCE, ...
On suivra également les valeurs de HSBC et de Sanofi, qui vient d'annoncer une baisse de 78% de son insuline Lantus. [>> Découvrez Momentum, la lettre d’investissement et newsletter premium de Capital consacrée à la Bourse et à l’investissement. Depuis le 10 mars, ces faillites ont ravivé le spectre de la crise financière de 2008 qui avait déstabilisé l'économie mondiale. "La BCE devra cependant continuer à convaincre qu’elle peut mener de front et sans conflit d’intérêt ses objectifs de stabilité financière et des prix dans un contexte de taux au plus haut" depuis 15 ans, estime Jean-Marc Delfieux, responsable stratégies flexibles et actions chez Tikehau Capital. [CAC 40](https://www.capital.fr/entreprises-marches/cac-40-1378868)) devrait prolonger vendredi en début de matinée son rebond de la veille, calmée par les annonces de la Banque centrale européenne (BCE) ainsi que par des mesures de soutien apportées à plusieurs banques américaines et au Crédit Suisse après des jours de turbulences dans le secteur bancaire. Le CAC 40 confirme à l'ouverture de la séance son rebond, entamé hier près la pire séance de l'année mercredi.