Dans le deuxième long-métrage de Mounia Meddour, qui manque de souffle, Lyna Khoudri interprète une jeune Algérienne freinée dans sa carrière de ballerine ...
Mais l’impression de redite vient surtout du fait de voir la réalisatrice Mounia Meddour exploiter sensiblement la même recette que celle de son [premier long-métrage, le remarqué Papicha (2019)](https://www.lemonde.fr/culture/article/2019/10/09/papicha-en-algerie-l-etoffe-d-une-heroine_6014764_3246.html), César du meilleur premier film et du meilleur espoir féminin – pour Lyna Khoudri – en 2020. Autour, la menace des hommes et du contexte politique rôde puis s’étiole à force d’être vouée au hors champ, jamais réellement prise en charge par le récit. L’altercation provoque la chute d’Houria dans un escalier.
Depuis mercredi 15 mars 2023, « Houria » est dans les salles de cinéma. Une deuxième réalisation de Mounia Meddour après « Papicha » et encore avec Lyna ...
On a une génération forte, mais encore un peu blessée de cette période. Cette gymnastique linguistique est drôle et permet d’extérioriser des choses un peu lourdes. Avec des mots français qu’on arabise, des mots arabes qu’on francise. Je montre un groupe de femmes muettes et le mutisme est aussi le symbole de toutes les femmes qu’on a voulu mettre de côté et ne pas écouter. Avec elle, on n’est pas forcément obligé de passer par la parole pour raconter des choses. Lyna a cette capacité d’exprimer des choses à travers son visage.
Près de quatre ans après la sortie de "Papicha", la réalisatrice Mounia Meddour revient avec un nouveau film, "Houria", célébration des femmes algériennes à ...
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Deuxième film de la réalisatrice franco-algérienne Mounia Meddour, après le très remarqué Papicha, Houria suit une jeune ballerine à Alger qui, ...
La réalisatrice aurait dû faire davantage confiance à la force de la danse et s'en servir pour des ellipses de narration. Les scène les plus réussies sont les scènes de danse où la complicité féminine éclate : les répétitions sur la terrasse, la danse champêtre où les femmes communient entre elles dans une liberté de mouvement... Si les rôles de danseuse sont toujours un peu risqués pour les comédiennes, la jeune femme se glisse dans celui de Houria avec beaucoup de hardiesse. À l'heure où, de l'Iran à l'Afghanistan, les droits des femmes sont encore régulièrement bafoués, cette quête d'émancipation grâce à la danse délivre un puissant message. Illuminé par la présence incandescente de l'actrice Lyna Khoudri, très investie dans ce rôle de danseuse aphasique, Houria est un magnifique portrait de femme. Profondément traumatisée, la jeune fille va trouver dans la danse un outil de reconstruction et une boussole face aux épreuves.
Mounia Meddour et Lyna Khoudri sont-elles appelées à devenir un important duo de cinéma, leurs collaborations destinées à être remarquées, leurs films formant ...
Du cinéma qui s’intéresse à l’avenir, à la vie après le présent. En effet, alors que les motifs explorés sont les mêmes que dans Papicha, Houria cherche constamment à élever ce qui peut être élevé, et tire le meilleur de ses interprètes en leur opposant des défis. C’est celle qui mène Houria vers le chemin de la reconstruction. [Papicha](https://www.iletaitunefoislecinema.com/papicha/), œuvre qui avait fait gagner à l’une le César du premier film et à l’autre celui de l’espoir féminin. Houria se déroule à notre époque, et cherche à examiner l’héritage des tensions politiques de cette « décennie noire », les résultats de la violence qui a pu s’y dérouler. Mounia Meddour et Lyna Khoudri sont-elles appelées à devenir un important duo de cinéma, leurs collaborations destinées à être remarquées, leurs films formant entre eux une continuité artistique puissante sur la vie des femmes en Algérie ?
"Houria" (ce mercredi 15 mars sur les écrans): le second film de la réalisatrice algérienne Mounia Meddour sort trois ans après son très remarqué "Papicha"
- A voir : « Houria » (Algérie/France, 1h38). Pour « Houria », « au départ, il y a eu l’envie de continuer à explorer la société algérienne avec ses problématiques actuelles et ses richesses humaines et linguistiques », explique-t-elle. J’ai envie de vivre. LA PHRASE :« J’ai envie de partir. Houria symbolise toutes les sans-voix », dit la réalisatrice. Mais elle a mis aussi un peu d’elle-même dans le scénario: « Venant du documentaire, j’aime puiser au fond de moi des souvenirs et des expériences pour les retranscrire en fiction au cinéma. À la suite d’un accident, double fracture de la cheville, j’ai vécu une longue rééducation qui m’a immobilisée pendant quelque temps. Mais elle garde l’espoir en entamant une rééducation auprès d’autres femmes blessées physiquement et mentalement, dont certaines ont perdu la parole, comme elle: une dont les enfants sont morts lors d’un attentat terroriste dans les années 90, deux sœurs autistes qui ont été sequestrées, une femme répudiée parce que stérile, une orpheline de 18 ans. Mais elle retrouve aussi la peur car son agresseur, identifié et arrêté, a été remis en liberté… Pour gagner sa vie elle est femme de ménage dans un hôtel et, pour arrondir ses fins de mois, elle participe à des paris clandestins la nuit: sur des combats de béliers, que leurs propriétaires baptisent Poutine, Joker, Obama, Trump, Batman ou Ben Laden. Mais est poursuivie et agressée par un parieur mécontent. [Sortie cinéma] Victime d’une agression, une jeune femme se refait une santé physique et mentale grâce à sa passion, la danse.
Un peu comme dans « Papicha », on retrouve dans ce nouveau film toujours en tête d'affiche l'actrice algérienne Lyna Khoudri et la réalisatrice continue de ...
Entourée d’une communauté de femmes, elle va retrouver un sens à sa vie en inscrivant la danse dans la reconstruction et sublimation des corps blessés… Femme de ménage le jour, elle participe à des paris clandestins la nuit, mais un soir où elle a gagné gros, elle est violemment agressée par Ali et se retrouve à l’hôpital. Elle doit alors accepter et aimer son nouveau corps.
Après le succès critique de « Papicha », la réalisatrice Mounia Meddour revient ce mercredi 15 mars avec son deuxième long métrage. Critique.
Il est question des envies de départ des jeunes Algériens pour l’Europe, du chômage des jeunes, des stigmates de la décennie noire, de l’émancipation des femmes, ou encore la passivité de la police algérienne. La danse va également permettre à Houria de trouver une nouvelle manière d’exercer son art grâce à l’apprentissage de la langue des signes. Femme de ménage le jour, elle participe à des paris clandestins la nuit.
Avec « Houria », la réalisatrice Mounia Meddour livre son second film dans la lignée de « Papicha » qui l'a révélée à Cannes en 2019.
Houria est également un film sur la sonorité, cette entraide et ce soutien que va lui donner le groupe de femmes abîmées par la vie que l'héroïne va trouver sur son chemin. Entourée d’une communauté de femmes, Houria va retrouver un sens à sa vie en inscrivant la danse dans la reconstruction et sublimation des corps blessés… Un film de danse prétexte à un portrait de l’Algérie d’aujourd’hui, porté par une Lyna Khoudri en grande forme.
Mounia Meddour et Lyna Khoudri sont-elles appelées à devenir un important duo de cinéma, leurs collaborations destinées à être remarquées, leurs films formant ...
Du cinéma qui s’intéresse à l’avenir, à la vie après le présent. En effet, alors que les motifs explorés sont les mêmes que dans Papicha, Houria cherche constamment à élever ce qui peut être élevé, et tire le meilleur de ses interprètes en leur opposant des défis. C’est celle qui mène Houria vers le chemin de la reconstruction. [Papicha](https://www.iletaitunefoislecinema.com/papicha/), œuvre qui avait fait gagner à l’une le César du premier film et à l’autre celui de l’espoir féminin. Houria se déroule à notre époque, et cherche à examiner l’héritage des tensions politiques de cette « décennie noire », les résultats de la violence qui a pu s’y dérouler. Mounia Meddour et Lyna Khoudri sont-elles appelées à devenir un important duo de cinéma, leurs collaborations destinées à être remarquées, leurs films formant entre eux une continuité artistique puissante sur la vie des femmes en Algérie ?
Alger. Houria est une jeune et talentueuse danseuse. Femme de ménage le jour, elle participe à des paris clandestins la nuit. Mais un soir où elle a gagné ...
Mais le film a perdu de l’énergie et de la magie de Papicha. Le projet est ambitieux, et naturellement complexe, quand on perçoit à travers les quelques scènes tournées au commissariat les postures de la police, empreinte de désinvolture, qui cherche à protéger des repentis au détriment des victimes d’attentat. Entourée d’une communauté de femmes, Houria va retrouver un sens à sa vie en inscrivant la danse dans la reconstruction et sublimation des corps blessés…
Si le synopsis a tout du pensum féministo-gogol pour ménagères, le film « Houria » de Mounia Meddour est sauvé par une direction artistique racée et une ...
Houria de Mounia Meddour. Avec Lyna Khoudri, Rachida Brakni, Nadia Kaci… Houria (Lyna Khoudri) est une jeune danseuse qui vit à Alger. Femme de ménage le jour, ...
Lion d’Or à Venise, ce documentaire est magnifique, qui dresse le portrait d’une des plus célèbres photographes américaines, en retraçant, à travers elle, le combat sans merci mené pendant des années par de fervents activistes pour faire cesser la production d’un des médicaments les plus mortifères jamais créés et diffusés aux Etats-Unis. Et ce, malgré la composition impressionnante d’Emma Mackey dans le rôle de l'auteure des Hauts de Hurlevent. Mais c’est justement les conflits et les accidents de la vie qui l’amèneront à écrire son unique roman, véritable monument de la littérature britannique… Furieusement romantique et indépendante, la future autrice des Hauts de Hurlevent peine à composer avec les codes imposés par la société de l’époque. Pour ce faire, il s’est adjoint l’aide d’historiens qui ont essayé de donner, avec le plus d’exactitude possible, des légendes à ces photos, évidemment très différentes de celles prises par les nazis eux-mêmes ou de celles prises par les Forces alliées à la libération des camps. Emily Brontë (Emma Mackey) est une jeune femme exaltée dont l’anticonformisme contraste avec la rigueur et la discipline de ses sœurs Charlotte (Alexandra Dowling) et Anne (Amelia Gething). Ode à la résilience et à la féminité, ce beau portrait de femme(s) offre un nouveau rôle d’envergure à l’excellente Lyna Khoudri. En 1985, une cargaison de cocaïne disparaît au cœur d’une forêt de la Georgie américaine après le crash de l’avion qui la transportait. Ce réjouissant Crazy Bear est aussi l’occasion de voir le regretté Ray Liotta (Les Affranchis, Revolver…) dans son dernier rôle au cinéma. Léopold (Melvin Boomer) vient de rater le concours d’entrée en médecine. [Culture-Tops](http://www.culture-tops.fr/)est un site de chroniques couvrant l'ensemble de l'activité culturelle (théâtre, One Man Shows, opéras, ballets, spectacles divers, cinéma, expos, livres, etc.). [Voir la bio »](/author/antoine-le-fur-pour-culture-tops)
Pour son nouveau film "Houria", sorti au cinéma le 15 mars 2023, Mounia Meddour retrouve Lyna Khoudri qu'elle dirigeait déjà dans "Papicha", un des grands ...
À ce moment, on a Houria qui reprend possession de son corps meurtri, on a ce groupe de femmes qui se retrouvent dans cette chorégraphie collective, et surtout on a la libération de Halima. Le travail très important fait pour Papicha, de la recherche documentaire à la promotion, avec le succès du film qui nous a dépassées, fait qu'on ne s'est pas vraiment posé la question pour Houria. Avec Lyna, on a ce même bagage culturel, l'expérience partagée de Papicha, et une relation de travail très fluide et persévérante. Il y a eu tout un travail sur le mutisme effectué avec Lyna et des neurologues, des psychologues, des médecins, pour expliquer ce qui se passe dans le cerveau quand on a un refus de parole. Avec Lyna, en quittant le tournage de Papicha, on s'était dit : "Il faut continuer à raconter cette Algérie". Ceux-là ont quitté le pays, et la société n'a pas renouvelé cette partie de la population. On s'est imprégné de tout ça, et on a aussi beaucoup étudié les chorégraphies. Traumatisée, elle s'enferme dans le mutisme, ce qui l'oblige à s'exprimer autrement et à se reconstruire par une nouvelle approche de la danse. On parle aussi des "repentis", une sorte de fantôme qui rode sur cette société. On a besoin de saisir le contexte lourd de cette société. [Papicha](https://www.cineserie.com/movies/2520943/), la réalisatrice franco-algérienne Mounia Meddour est de retour au cinéma avec [Houria](https://www.cineserie.com/movies/5223414/). Pour son nouveau film "Houria", sorti au cinéma le 15 mars 2023, Mounia Meddour retrouve Lyna Khoudri qu'elle dirigeait déjà dans "Papicha", un des grands succès de 2019.