Bourse, banques… La faillite de Silicon Valley Bank (SVB) provoque des turbulences sur les taux et les actions, en particulier sur les cours des ...
[pas un non-événement](https://www.capital.fr/economie-politique/credit-suisse-perd-plus-de-8-touchant-un-nouveau-point-bas-historique-1462766) mais devrait rester un épiphénomène”. Il s’agit de banales obligations d’Etat à long terme (dont le mécanisme est parfaitement connu des investisseurs), achetées quand leurs cours étaient au plus haut et dont la valeur a fortement chuté du fait des relèvements de taux directeurs de la Fed”, explique Roni Michaly, qui souligne que contrairement à SVB, “tout le monde n’a pas acheté des obligations d’Etat quand les cours étaient proches de leurs pics”. [une livre Sterling symbolique](https://www.capital.fr/entreprises-marches/hsbc-achete-silicon-valley-bank-uk-la-branche-de-svb-au-royaume-uni-pour-une-livre-sterling-symbolique-1462745). [À LIRE AUSSI Ce dirigeant de la Silicon Valley Bank était déjà aux manettes de Lehman Brothers avant sa faillite](https://www.capital.fr/entreprises-marches/ce-dirigeant-de-la-silicon-valley-bank-etait-deja-aux-manettes-de-lehman-brothers-avant-sa-faillite-1462780) Et quels sont les risques de contagion pour les [banques européennes](https://www.capital.fr/entreprises-marches/bnp-paribas-societe-generale-svb-plombe-nos-banques-en-bourse-le-cac-40-plonge-a-7000-points-1462772) et américaines et la Bourse ? Inversement, dans le cas présent, Janet Yellen, ancienne patronne de la Fed et actuelle secrétaire du Trésor des Etats-Unis, a pris très vite au sérieux les déboires de SVB”, fait valoir Roni Michaly. La faillite de Silicon Valley Bank (SVB) provoque des turbulences sur les taux et les actions, en particulier sur les cours des établissements financiers. La faillite de Silicon Valley Bank (SVB), 16ème banque des Etats-Unis par le total des actifs, a fait des remous, sur les marchés de taux et d’actions, ces derniers jours. [CAC 40](https://www.capital.fr/entreprises-marches/cac-40-malgre-la-spectaculaire-faillite-de-la-silicon-valley-bank-svb-la-bourse-est-a-lequilibre-1462743) a plongé). Prenant peur du fait de la fragilité perçue de SVB, les déposants ont accéléré leurs retraits de dépôts. [À LIRE AUSSI La faillite spectaculaire de la Silicon Valley Bank fait trembler la finance](https://www.capital.fr/entreprises-marches/la-chute-de-la-silicon-valley-bank-plus-grosse-faillite-bancaire-depuis-2008-fait-trembler-la-finance-1462729) [SVB](https://www.capital.fr/economie-politique/les-autorites-americaines-ferment-la-silicon-valley-bank-1462694) avait accusé de fortes pertes sur ses portefeuilles d’obligations et se sont dépêchés de retirer leur argent de l’établissement.
Les marchés internationaux s'inquiètent et redoutent des répercussions en chaîne sur les systèmes bancaires américains et européens.
Pourquoi la Silicon Valley Bank et la Signature Bank, l'autre banque défaillante, ont-elles échappé à la surveillance des autorités de régulation ? Un week-end de réunions et de négociations aura suffit pour parvenir à un accord. L'effet de domino n'est pas à exclure, selon Jesse Powell, co-fondateur de Kraken, la plateforme d'échange de cryptomonnaies. Son créateur, Circle, aurait laissé en dépôt 3,3 milliards de dollars dans les caisses de la banque en faillite SVB. Celui-là même qui a été perturbé par la hausse des taux de la Fed. Pour éviter les pertes, certaines sociétés de cryptomonnaies initient en urgence les transferts de leurs fonds vers d’autres banques partenaires.
La chute ultra-rapide de la Silicon Valley Bank, vendredi, et la réaction tout aussi rapide des autorités pour limiter la casse ce week-end montre à quel ...
“Il ne fait nul doute que les réseaux sociaux et les nouvelles technologies ont été un formidable accélérateur de la crise à la SVB”, reconnaît Alexandre Baradez. Mais l’ouverture de la Bourse américaine, lundi, suggère que cette réponse rapide n’aura pas suffi pour tout le monde. “Et on peut dire que, cette fois-ci, les régulateurs ont au moins démontré qu’ils avaient conscience de cette vitesse de propagation”, note l’analyste financier. Depuis 2020, “ils avaient contribué à l’exubérance des Bourses et notamment de certains modes", rappelle Alexandre Baradez. Reste à savoir si l’action des autorités va réussir à tuer dans l’œuf ce début de crise bancaire. “Des grands noms du secteur comme Sam Altman [président de Y Combinator, le plus important incubateur de start-up aux États-Unis, NDLR] et Peter Thiel ont tiré la sonnette d’alarme”, souligne Alexandre Baradez, analyste financier pour IG France. À peine cette annonce faite, pour le plus grand soulagement du petit monde de la high-tech américaine, qu’une autre banque de la Silicon Valley, la Signature Bank, mettait à son tour la clef sous la porte. Mais pour lui, il ne faut pas non plus tout mettre sur le dos des réseaux sociaux. J’ai toujours dit que Slack était dangereux et incontrôlable, et maintenant ont voit le résultat : cette messagerie a contribué à l’effondrement d’une grande banque !”, affirme Kevin Drum, un journaliste réputé Mais les autorités de régulation - la Réserve fédérale, le département du Trésor et l'Agence de garantie des dépôts (FDIC) - ont décidé de voler au secours des déposants. En 48 heures, la finance américaine a connu une succession de retournements de situation sans précédent. Éclairage sur une crise virale, aux racines plus profondes que quelques tweets, mais qui s’est propagée à la vitesse du clic.
La seizième banque américaine, la Silicon Valley Bank, a été mise sous tutelle vendredi par les autorités américaines. Quel impact cette faillite peut-elle ...
Et il n’y a pas de risque lié à la typologie des banques françaises et européennes. Après, est ce que les clients de ses banques vont avoir la même analyse et ne pas retirer l’argent des banques ? Avec la hausse des taux d’intérêt et du prix de l’immobilier engagés en 2022, les banques sont devenues plus insistantes sur le montant de l’apport personnel en 2023. Il n’y a pas de risque de bank run en Europe. En faillite, la Silicon Valley Bank (SVB) a été placée sous le contrôle du régulateur américain, laissant craindre une contagion dans ses branches. [« Je ne vois pas de risque de contagion](https://www.lejdd.fr/economie/faillite-de-svb-pas-de-risque-de-contagion-en-france-selon-bruno-le-maire-133607), donc il n’y pas d’alerte spécifique », a affirmé plus tôt dans la journée le ministre de l’Economie Bruno Le Maire au micro de France Info. Résultat, la remontée des taux d’intérêt a mis la banque en difficulté et elle n’a pas pu honorer les retraits de ses clients. Elles ont pris la décision majeure et exceptionnelle d’autoriser le retrait de la totalité des dépôts de SVB. La SVB comptait 35 000 clients et 200 milliards de dollars de dépôts. Mercredi, la banque a ainsi révélé avoir vendu, en urgence, un portefeuille massif de 21 milliards de dollars de titres financiers pour assurer ses réserves en cash, avec une perte de 1,8 milliard de dollars à la clef. La semaine dernière, la Silicon Valley Bank, seizième banque américaine, a dû faire face à des retraits massifs de ses clients, composés notamment de start-up. Quel impact cette faillite peut-elle avoir sur la France alors que la bourse parisienne a clôturé en forte baisse ce lundi (-2,9 %) ?
La faillite de Silicon Valley Bank montre que les déboires d'une petite banque, facilités par l'avidité de ses dirigeants et la dérégulation financière, ...
Mais cela coûte de l’argent et réduit la rentabilité alors que, grâce à Trump, cela n’était pas obligatoire pour une banque de la taille de SVB, une banque qui n’a pas été dans les dernières à réclamer cette baisse de régulation. Enfin, même si la puissance publique n’a effectivement pas sauvé les actionnaires de la banque, elle a quand même assuré l’argent de startupers qui n’appartiennent pas à la partie la plus pauvre de la population. On sait depuis John Maynard Keynes que les fluctuations de la finance obéissent à des facteurs psychologiques et fondés sur une rationalité mimétique de moutons de Panurge. Et SVB aurait très bien pu acheter des protections pour se prémunir de ses effets sur la valeur de ses titres. On fera ensuite les comptes sur ce qui a été dépensé et on imposera une taxe sur le secteur bancaire qui devra rapporter un montant équivalent. Ce n’est pas grave, les taux d’intérêt sont bas, la banque n’est pas un fonds spéculatif, elle n’a pas à justifier de très hauts rendements. SVB est obligée de faire ce qu’elle ne voulait pas faire : vendre une partie de ses placements pour rembourser les clients. En premier, des fonds spéculatifs sont venus tout de suite proposer aux dirigeants des startups de leur fournir immédiatement l’argent correspondant à leurs dépôts mais pour 60 à 80 cents pour un dollar, en espérant pouvoir de leur côté récupérer plus. SVB n’a pas de quoi payer tout le monde. Et pas de manière sophistiquée, juste un bon bank run à l’ancienne, type XIXe siècle, c’est-à-dire une fuite des déposants qui ont perdu confiance dans leur banquier. Et quand cela se produira, la valeur des titres détenus chutera : une obligation ancienne qui rapporte 1 % perd de la valeur quand, avec la hausse des taux, les nouvelles rapportent plus de 4 %. Les autorités financières ont immédiatement établi un filet de sécurité pour éviter toute généralisation de la panique.
La Bourse de Paris a effacé ses gains du mois dernier, les déboires de SVB faisant craindre une contagion malgré les mesures prises par les autorités ...
La probabilité d’un resserrement de 25 points de base la semaine prochaine est désormais évaluée à 48,7% et celle d’un statu quo à 51,3%, selon les calculs de CME Group sur la base des contrats futures sur Fed funds. Il est donc bien possible que la Fed n’ose tout simplement pas relever ses taux de 50 points de base en mars, ou qu’elle ne les relève pas du tout ». Powell ne veut certainement pas laisser le souvenir du président de la Fed le plus maladroit de l’histoire de la banque centrale. [Les autorités fédérales américaines ont annoncé ce week-end des mesures pour stabiliser le système bancaire et permettre aux détenteurs de comptes auprès de SVB d’avoir accès à leurs dépôts dès ce lundi](https://investir.lesechos.fr/actu-des-valeurs/la-vie-des-actions/le-gouvernement-americain-nenvisage-pas-un-renflouement-de-svb-yellen-1914427). Les investisseurs attendent par ailleurs la publication, mardi, de l’indice des prix à la consommation de février, laquelle interviendra une semaine avant la décision monétaire de la Réserve fédérale. [HSBC a racheté la filiale britannique de SVB pour une livre symbolique et annoncé qu’elle garantissait les dépôts](https://investir.lesechos.fr/actu-des-valeurs/la-vie-des-actions/hsbc-rachete-la-filiale-de-silicon-valley-bank-au-royaume-uni-1914578).
Alors que l'administration américaine s'efforce d'éteindre l'incendie provoqué par la chute de la Silicon Valley Bank, les marchés se sont tout de même ...
Les marchés ont réagi violemment à la faillite de la SVB. « Les Américains peuvent avoir confiance dans le fait que le système bancaire est solide », a-t-il dit. « Calmez-vous et regardez la réalité », a lancé le ministre français de l’économie Bruno Le Maire lundi 13 mars.
Depuis que la seizième plus grosse banque américaine a été fermée par les autorités, rien ne va plus sur les marchés. Une crise financière se dessine-t-elle ...
Même discours du côté de la Banque de France qui assure que les banques françaises «ne sont pas exposées» aux déboires de la SVB. Appelant les investisseurs à se calmer et à «regarder la réalité», il a assuré plus tard dans la journée que «le système bancaire français n’est pas exposé à la SVB. Le Président des Etats-Unis a de nouveau promis que tous les clients auront «accès à leur argent dès aujourd’hui», tout en certifiant que l’argent des contribuables américains ne sera pas utilisé pour éponger les pertes de faillites bancaires comme celle de SVB. La Réserve fédérale (Fed) – la banque centrale américaine – s’est également engagée à prêter les fonds nécessaires à d’autres banques qui en auraient besoin pour honorer les demandes de retraits de leurs clients. La Silicon Valley Bank s’auto-décrit comme la partenaire de la moitié des start-up américaines financées par capital-risque – une forme d’investissement soutenant de jeunes boîtes à haut potentiel de croissance (et de faillite). Déjà dans la panade, le secteur pourrait donc rencontrer davantage de difficultés pour débloquer des financements et lancer de nouvelles affaires. La Californienne PacWest (-54,74 %), Western Alliance en Arizona (-82,47 %) ou Zions Bancorporation (-31,60 %) de Salt Lake City (Utah) figurent aussi parmi les sociétés en souffrance. La BNP Paribas chute de 6,06 %, Santander de 7,37 %, ING de 8,30 % et Commerzbank de 12,02 %. «Cette politique vise à lutter contre l’inflation dans un contexte de guerre en Ukraine mais elle n’est pas du tout conduite en prenant en compte la stabilité financière», résume-t-elle. [économiste interviewée par Libération vendredi](https://www.liberation.fr/economie/silicon-valley-bank-fermee-par-les-autorites-cest-une-spirale-qui-peut-deboucher-sur-une-crise-financiere-20230310_37JRVNY73FETRMNSF5DYMY62BA/), la politique monétaire des banques centrales amenant une hausse des taux d’intérêt est à pointer du doigt. Que font les Etats-Unis pour calmer les marchés ? Que risque la France ?
Le président américain s'est voulu rassurant, lundi, lors d'une courte et solennelle allocution à la Maison Blanche.
[l'écroulement de la banque Silicon Valley Bank](https://www.francetvinfo.fr/economie/on-vous-explique-pourquoi-la-faillite-de-la-silicon-valley-bank-ravive-les-craintes-d-une-crise-bancaire_5705405.html) (SVB), le président américain s'est voulu rassurant, lundi 13 mars. [>> On vous explique pourquoi la faillite de la Silicon Valley Bank ravive les craintes d'une crise bancaire](/economie/on-vous-explique-pourquoi-la-faillite-de-la-silicon-valley-bank-ravive-les-craintes-d-une-crise-bancaire_5705405.html) "Nous ne nous arrêterons pas là" et "nous ferons tout ce qui est nécessaire", a-t-il ajouté après la mise sous tutelle par les autorités américaines de cet établissement proche des milieux technologiques.
L'effondrement en moins de deux jours de la Silicon Valley Bank, prisée des start-up américaines, fait souffler un vent de panique sur les marchés.
Affaiblie par la remontée rapide des taux d’intérêt, la SVB, 16e banque américaine, avait expliqué mercredi 8 mars au soir vouloir lever du capital pour faire face aux retraits massifs de ses clients. Mais qui n’est pas comparable à la crise financière de 2008. [la faillite express de la Silicon Valley Bank (SVB), ](https://www.leparisien.fr/economie/faillite-de-la-silicon-valley-bank-les-autorites-americaines-mettent-la-banque-aux-encheres-12-03-2023-XFIZ76GI3FEALJ4RHEGND3PN7U.php)qui travaillait avec plus de la moitié des start-up américaines.
La faillite de la banque californienne SVB, “la plus grosse faillite bancaire depuis la faillite de Lehman Brother en 2008” comme le soulignent les journaux ...
La Fed a donc créé une facilité de prêt d’urgence pour les banques, appelée BTFP (Bank Term Funding Program). Surtout, le business model et la clientèle des grandes banques sont beaucoup plus diversifiés. Et en ce moment, avec le code promo CAPITAL30J, profitez d’un mois d'essai gratuit.](https://momentum.capital.fr/?utm_source=edito&utm_medium=site-cap&utm_campaign=momentum) Et pour faire face à des retraits massifs d’argent, la banque a donc dû vendre des obligations. La faillite de la banque Silvergate a entraîné des retraits de dépôts massifs par les clients de la SVB par crainte qu’il arrive le même sort à cette dernière. Or, la majorité des comptes de ces entreprises sont beaucoup plus capitalisés et environ 89% des montants des dépôts ne sont pas assurés.
ANALYSE - L'intervention massive des autorités américaines n'a pas suffi à rassurer totalement les investisseurs. Un vent de panique s'est emparé des ...
La déconfiture de SVB, 16e banque des États-Unis par le montant, «est la plus importante pour une institution financière basée aux États-Unis depuis celle de Washington Mutual, au plus fort de la crise financière de 2008», constatent les spécialistes de Mirabaud. Elles avaient été contraintes de solder dans l’urgence des portefeuilles entiers d’emprunts de l’État britannique, avec à la clé de sévères pertes. Alertés par des investisseurs financiers par mail, des clients de la banque ont commencé à effectuer des retraits. La liquidité du système bancaire a immédiatement été assurée, dans «le but d’éviter les ventes forcées d’actifs dont la valeur a été dépréciée», expliquent les spécialistes de Kipling Finance. Aujourd’hui, «l’épisode que nous connaissons est de nature bien différente, il touche des banques de petite taille et la réaction des autorités a été immédiate et pour le moment à la hauteur des enjeux», estime Frédéric Rollin chez Pictet AM. «Les clients des plus petites banques pourraient en effet être tentés de rapatrier leurs avoirs vers des établissements de plus grande taille, ce qui fragiliserait les petites banques régionales», explique Alexandre Hezez, directeur de la gestion chez Richelieu. Les conséquences sont multiples et déjà visibles: le crédit immobilier est nettement moins abondant, et certains marchés immobiliers souffrent déjà ; les investissements des fonds de capital-investissement baissent, ce qui fragilise certaines start-up. Il s’agit là d’éviter le moindre retard dans le fonctionnement des circuits de liquidité contrôlés par la banque centrale. Il n’y a pas de liens entre les différentes situations aux États-Unis et en Europe.»«Nous avons des banques qui sont solides et un système bancaire qui est solide», avait précisé le ministre un peu plus tôt. «Il n’y a pas de contagion directe et la possibilité d’un impact indirect est quelque chose que nous devons surveiller mais, pour le moment, nous ne voyons pas de risque significatif», a déclaré à Bruxelles le commissaire européen à l’Économie, Paolo Gentiloni. Cette mesure est importante car la plupart des dépôts restants auprès de SVB n’étaient pas couverts par le FDIC. L’indice phare est ainsi retombé en séance sous les 7000 points pour la première fois depuis la fin du mois de janvier.
Considérée comme la plus grande faillite bancaire aux États-Unis depuis la crise financière de 2008, la fermeture de la Silicon Valley Bank (SVB) par les ...
Mais le principal motif d'inquiétude en Europe n'est pas directement lié à la situation de la SVB. La banque ne serait pas exposée à la Silicon Valley Bank, mais la nervosité des investisseurs pourrait fragiliser un peu plus cet établissement. [La fermeture de la banque californienne](https://www.europe1.fr/international/etats-unis-la-silicon-valley-bank-seffondre-provoquant-la-plus-grosse-faillite-bancaire-depuis-2008-4171597) est la plus grande faillite bancaire aux [Etats-Unis](https://www.europe1.fr/dossiers/amerique) depuis la crise financière de 2008. Je pense qu'il faut être honnête, on ne sait pas quelles sont les ramifications de cette banque avec d'autres banques américaines. Par exemple, First Republic Bank, une banque californienne, 14e établissement des États-Unis avec plus de 200 milliards de dollars d'encours, a vu ses actions chuter de plus de 60%. Ce lundi après-midi, la faillite a eu des répercussions sur le cours des actions d'autres banques régionales américaines.
« Nous ferons tout ce qui est nécessaire », a assuré le président des Etats-Unis, lundi. Objectif, rassurer les Américains et les marchés financiers.
Et d’ajouter sa volonté de trouver les responsables : « Dans mon administration, personne n’est au-dessus de la loi. Elle est suivie de PacWest (Californie) et Western Alliance Bank (Arizona), en recul de 45 % ou encore de Zions (Utah, − 26 %). Les regards sont tournés vers le chiffre de l’inflation, qui devait être publié mardi dans la matinée. En fin de journée, First Republic, une banque de gestion de fortune de San Francisco, avait dévissé de 62 %, en dépit de liquidités reçues de la Fed et de JP Morgan. « La direction de ces banques sera licenciée », a asséné M. « Nous ferons tout ce qui est nécessaire », a assuré le président des Etats-Unis, dans une allocution matinale, et sans questions, prononcée à la Maison Blanche.
La Silicon Valley Bank, banque spécialisée dans le financement des start-up, est en faillite. Deuxième plus grosse banqueroute de l'histoire des Etats-Unis, ...
De son côté, la Banque de France a affirmé dans la journée à l'AFP que les banques françaises « ne sont pas exposées » à la faillite de la SVB. En 2008, la faillite de la banque américaine Lehman Brothers avait entraîné une série de faillites en cascade et s'était propagée à l'économie mondiale, et donc française. Dans le même temps, la SVB est également égratignée par les difficultés que traverse le secteur de la tech, fragilisée lui aussi par la hausse des taux d'intérêt et par le Les banques pourraient par exemple se montrer plus prudentes et demander davantage de garanties dans l'octroi de prêts. Les bénéfices de la tech profite à la SVB qui double le montant de ses actifs entre 2020 et 2022. Mais à cette heure, difficile d'évaluer comment la situation va évoluer pendant les prochaines semaines et les prochains mois. « On n'est pas dans la même situation, c'est beaucoup plus circonscrit, avec un certain type de banques et une clientèle d'un certain secteur (des banques régionales travaillant beaucoup avec le secteur technologique, NDLR). Les pertes en question seront supportées grâce à la coopération avec le reste du système bancaire. La faillite de la Silicon Valley Bank (SVB), un nouveau Lehman Brothers ? Comprenez : il est désormais possible de récupérer l'intégralité de ses dépôts en banque, contre les 250.000 dollars maximum prévus par la loi auparavant. Ce faisant, elles provoquent de lourdes pertes pour la SVB. La Silicon Valley Bank, banque spécialisée dans le financement des start-up, est en faillite.
Malgré les efforts des autorités pour limiter l'impact de la défaillance de l'établissement californien, les investisseurs craignent une contagion.
En deux séances, l’indice de référence des banques européennes cotées a abandonné 10,2 %. [ont pris le relais lundi](https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/03/13/faillite-de-la-svb-les-depots-des-clients-seront-garantis_6165208_3234.html), le président Joe Biden assurant que les Américains pouvaient avoir confiance dans leurs banques, tandis que les ministres des finances de la zone euro, réunis à Bruxelles, se succédaient devant les micros pour tenter de rassurer particuliers, entreprises et investisseurs. Les valeurs bancaires européennes, qui avaient déjà souffert, vendredi 10 mars, ont amplifié leur chute : BNP Paribas a cédé 6,8 %, Société générale 6,2 %, Credit Suisse 9,6 % et Commerzbank 9,9 %.
Le président américain compte en outre demander au Congrès de légiférer pour “renforcer” la régulation bancaire, durcie après la faillite de Lehman Brothers en ...
Freddy s’est développé pour la première fois près de l’Australie début février et a parcouru tout le sud de l’océan Indien. Alors que le juge annonçait la sentence, le condamné, de nationalité ouzbèke, “n’a montré aucune émotion visible, écoutant la traduction via des écouteurs fournis par le tribunal”, Dans le Mozambique voisin, au moins 10 personnes ont été tuées par ce cyclone “hors norme” qui avait déjà touché ces deux pays fin février et qui est revenu sur ses pas après une boucle “très rarement” observée par les météorologues Il a toutefois prévenu que les investisseurs et actionnaires ne seraient pas “protégés” de leurs pertes et affirmé que les responsables de cette débâcle seraient “punis”. À Wall Street, les valeurs bancaires ont ainsi été “ravagées”, les institutions régionales étant les plus durement touchées. Les Américains peuvent “avoir confiance” en un système bancaire “solide”, a assuré Joe Biden lors d’une brève conférence de presse lundi à la Maison Blanche, promettant que les contribuables américains ne seraient pas mis à contribution.
L'autorité allemande de régulation financière, la BaFin, a fermé la succursale nationale de la Silicon Valley Bank, qui fait face à une faillite aux ...
Cette tendance a été interprétée par les analystes comme le reflet des craintes que la faillite de la banque ne soit le début d’une nouvelle crise financière. La Silicon Valley Bank a récemment fait la une de l’actualité internationale : la faillite de cette société californienne est considérée comme la plus importante faillite bancaire depuis la crise financière de 2008. L’autorité allemande de régulation financière, la BaFin, a fermé la succursale nationale de la Silicon Valley Bank, qui fait face à une faillite aux États-Unis, afin de protéger les créanciers, sur fond de crainte d’une nouvelle crise financière.
Les faillites de deux banques américaines, la Silicon Valley Bank (SVB) et la Signature Bank, provoquent l'inquiétude dans le monde.
Néanmoins, il ne faut pas craindre des conséquences d'ampleur pour la France selon l’économiste : les banques françaises investissent trop peu aux États-Unis. Ce qui se passe aux États-Unis n’est pas anodin et il faut veiller à ce qu’elles ne fassent pas face à ce genre de problématiques", alerte Philippe Aghion. Aujourd’hui, avec la hausse des taux d’intérêt, la prise de risque est beaucoup plus grande dans une start-up", explique Philippe Aghion. Vendredi 10 mars 2023, la Silicon Valley Bank (SVB) a été fermée par les autorités américaines ; une mise au ban qui a été suivie par celle de la Signature Bank deux jours plus tard. Si la fermeture de la SVB représente la plus grande faillite bancaire aux États-Unis depuis 2008, il serait inopportun de comparer ces deux évènements selon Philippe Aghion, économiste et professeur au Collège de France interrogé par La Dépêche. l'essentiel Les faillites de deux banques américaines, la Silicon Valley Bank (SVB) et la Signature Bank, provoquent l’inquiétude dans le monde.
Le Trésor américain a tranché : tous les déposants à la Silicon Valley Bank vont ravoir leur argent. Washington épargne ainsi une crise aux ramifications ...
Celles qui au contraire subsistaient grâce à une ligne de crédit à la banque — et qui n’ont donc pas en main le capital nécessaire pour traverser les prochaines semaines — ne sont pas sorties du pétrin, puisque leur situation n’est pas protégée par le gouvernement américain. Mais il prévient « du risque que d’autres banques se retrouvent en difficulté si les gens retirent des fonds et que cela pousse à une perte de confiance plus grande, qui serait difficile à rattraper ». Tan et ses homologues dirigeants d’autres firmes de capital-risque très présentes en Californie — épicentre des technos nord-américaines — ont grandement accéléré la chute de l’institution en incitant les nombreuses entreprises dans lesquelles ils participent à retirer tout leur argent dormant dans leur compte bancaire à la SVB. Malgré le cadre législatif qui les oblige à garder en poche une somme minimale censée couvrir de telles situations, les banques n’ont pas en main la totalité des sommes qui leur sont confiées au fil du temps. de la très influente firme d’investissement Y Combinator, Garry Tan, a qualifié la faillite de la Silicon Valley Bank d’événement « du calibre d’une extinction de masse » pour l’écosystème des jeunes pousses nord-américaines. Les deux institutions vont plus loin et dégageront des fonds pour aider d’autres institutions financières sous-capitalisées à couvrir les demandes de retrait de leurs clients si elles ne sont pas en mesure de le faire.
La cause est simple : la banque ne parvenait plus à faire face aux retraits massifs de ses clients du monde de la tech. Initialement, ces entreprises se ...
[D'après les informations recueillies par France Info](https://www.francetvinfo.fr/economie/on-vous-explique-pourquoi-la-faillite-de-la-silicon-valley-bank-ravive-les-craintes-d-une-crise-bancaire_5705405.html), l'avis est partagé par Éric Delannoy, président du cabinet de conseil Tenzig : "À chaque fois qu'une banque est en difficulté, il y a une crainte de contagion. Pour lui, "il n'y a pas d'alerte spécifique" grâce à "un système bancaire solide et un ratio de liquidités élevé". Initialement florissant, le secteur de la tech a rencontré des difficultés il y a quelques semaines et les acteurs ont voulu récupérer le cash déposé. Le directeur de recherche économique chez Ostrum Asset Management Philippe Waechter n'anticipe pas non plus un risque de contagion. [sur France Info](https://www.francetvinfo.fr/economie/on-vous-explique-pourquoi-la-faillite-de-la-silicon-valley-bank-ravive-les-craintes-d-une-crise-bancaire_5705405.html), "ces entreprises allaient plutôt bien, elles avaient beaucoup de cash qu'elles déposaient à la banque. Mais en l'occurence, cela ne devrait pas être le cas. Initialement, ces entreprises se portaient plutôt bien et généraient une grande quantité de cash déposé à la banque. Mauvais timing : la remontée des taux d'intérêt a eu lieu au même moment. L'impact sur la zone euro ne s'est pas non plus fait attendre. La question est sur toutes les lèvres : une contagion en France par cette faillite est-elle possible ? SVB utilisait ce cash pour acheter des bons du Trésor américain." Cette faillite peut-elle impacter l'économie française ?
Le système bancaire américain a été saisi, dès le jeudi 9 mars, de convulsions inattendues : derrière la fermeture de la Silicon Valley Bank (SVB), la ba...
Les autorités ont repris, vendredi, le contrôle de la Silicon Valley Bank. Une entreprise française, WeWard, a été exposée à la faillite de la banque américaine. Publié le 13-03-2023 à 17:56