Une dizaine de patients, victimes des fluoroquinolones, des antibiotiques souvent prescrits en cas de cystite, ont porté plainte pour dénoncer leur ...
“Je lis les témoignages sur différents groupes et j’essaie de contacter les personnes pour qu’ils se joignent à nous”, explique-t-elle. “J’ai un dossier de 200 pages, des recherches, mais aussi tous nos dossiers médicaux”, assure Atéka Tahif. Plus d’emploi, une vie sociale réduite à une peau de chagrin et une vie de mère amputée. Une action complétée le 7 mars dernier par un message d’alerte, destinée à toutes les pharmacies et hôpitaux. “J’avais une grosse déficience de plaquettes et de globules blancs, ils m’ont donc mise sous Oflocet”, explique celle qui vit désormais à Tarnos, dans les Landes. [Selon l’association, six millions de prescriptions](https://www.francetvinfo.fr/sante/medicament/temoignage-sante-six-millions-de-personnes-ont-ete-empoisonnees-en-france-en-quatre-ans-par-les-fluoroquinolones-denonce-un-patient-desormais-handicape_5708564.html), en majorité pour des infections urinaires ou des sinusites, seraient injustifiées. Formée dans le milieu de la restauration, elle ne peut aujourd’hui plus travailler. La trentenaire enchaîne alors les infections et les alertes auprès de différents médecins. Mais ce n’est pourtant pas la fin de son calvaire. J’avais des douleurs partout, même aux yeux et à la machoire, je vomissais… “C’est interdit et déjà à l’époque, les médecins le savaient. “J’ai pris trois cachets, à trois jours d’intervalle, comme prescrit”, explique celle qui avait alors 30 ans.