C'était une très mauvaise idée d'appeler la police pour dénoncer une infraction imaginaire. Ce trentenaire l'a bien compris : il a été condamné à une peine ...
Petit détail : l’homme derrière le volant de la Clio - en situation irrégulière - n’était pas titulaire du permis de conduire… Selon l’article 434-21 du Code pénal, « dénoncer mensongèrement à l’autorité judiciaire ou administrative des faits constitutifs d’un crime ou d’un délit qui ont exposé les autorités judiciaires à d’inutiles recherches est puni de six mois d’emprisonnement et de 7 500 euros d’amende ». C’est peu de dire qu’il a eu du mal à s’y rendre : le premier rendez-vous puis le deuxième ne sont pas honorés. Le lendemain, les techniciens de l’Identité Judiciaire de la Police judiciaire (PJ) de Meaux se rendent à leur tour sur les lieux. Le mercredi soir, le parquet de Meaux confie l’enquête à ce service spécialisé. Malheureusement, il n’avait pas pu relever le numéro de la plaque d’immatriculation.
Un homme a contacté la police en feignant d'être le témoin d'un enlèvement afin de détourner l'attention des forces de l'ordre pour éviter un contrôle.
«Cette affaire a été prise très au sérieux par la police et le parquet de Meaux. Dès le lendemain, la Police Judiciaire de Meaux est appelée en renfort, et les investigations vont mobiliser un grand nombre d’enquêteurs, ainsi qu’un substitut du procureur de Meaux. Il leur a également précisé qu’il n’avait pas eu le temps de relever la plaque d’immatriculation du véhicule. Pour tenter de sauver la situation et d’éviter le contrôle, le trentenaire a alors décidé d’appeler le 17 pour tenter d’envoyer les agents sur une affaire d’enlèvement. Une vaine tentative puisque l’homme a été contrôlé, et a finalement été condamné pour «dénonciation mensongère». Après plusieurs jours d’enquête, l'homme a été retrouvé et condamné à quatre mois de prison avec sursis et 1.500 euros d’amende.
Les enquêteurs ont mené des investigations et se sont rendus compte que cette affaire d'enlèvement avait été inventée. Ils ont retrouvé l'homme à l'origine ...
Le trentenaire, qui est le patron d'un garage en Seine-Saint-Denis, a ensuite été convoqué par les enquêteurs de la PJ de Meaux. Le conducteur de la Clio était en situation irrégulière, sans permis et était positif aux stupéfiants. Le lendemain, les enquêteurs ont repris leurs investigations, mobilisant de nombreux enquêteurs de la PJ de Meaux et de Coulommiers, ainsi qu'un substitut du procureur de Meaux.
Les faits remontent à mai 2022. Un adolescent qui avait diffusé la photo d'un de ses camarades de classe du lycée parisien Raspail (XIVe) s'est vu réclamer ...
Pour ces faits, cinq lycéens ont été jugés fin janvier par le tribunal pour enfants de Paris. Un adolescent qui avait diffusé la photo d’un de ses camarades de classe du lycée parisien Raspail (XIVe) s’est vu réclamer 400 euros avant d’être enlevé… 400 euros pour la libération de Yanis (tous les prénoms ont été changés), 17 ans.