Gisèle Halimi

Ce mercredi 8 mars, date de la Journée internationale du droit des femmes, Emmanuel Macron rend hommage à l'avocate féministe Gisèle Halimi.

Quant à l'Elysée, il a réfuté en bloc ces critiques, et rejeté le "procès" fait par Serge Halimi. Qui site les termes d'un communiqué que l'association a publié sur son site : "Le choix que vous opérez en organisant en dernière minute cet hommage national à la féministe Gisèle Halimi, ce 8 mars 2023, nous semble relever d'une instrumentalisation politique. Violaine Lucas, la présidente de l'association "Choisir la cause des femmes", fondée par Gisèle Halimi et Simone de Beauvoir en 1971, a exprimé une position similaire, a rappelé de son côté BFMTV. "La décision de l'Elysée intervient après plus de deux ans de tergiversations", a notamment expliqué Serge Halimi auprès de Désolé d'avoir été informé "en même temps que la presse", il a également déploré que cet hommage survienne intervient "alors que le pays est mobilisé contre une réforme des retraites". Ce mercredi 8 mars, date de la Journée internationale du droit des femmes, Emmanuel Macron rend hommage à l'avocate féministe Gisèle Halimi.

Mercredi 8 mars, un hommage national a été rendu à l'avocate et militante féministe. Emmanuel Macron a annoncé un prochain projet de loi visant à inscrire ...

Un hommage national est rendu ce 8 mars 2023 à l'avocate et militante Gisèle Halimi. Mais l'initiative est critiquée et jugée insuffisante par les ...

L'entrée de Gisèle Halimi au Panthéon n'est pas à l'ordre du jour mais le gouvernement entend bien rendre hommage à l'avocate, femme politique et militante, avec une cérémonie en grande pompe le 8 mars 2023. Pour l'heure, l'Elysée a une excuse pour justifier la lenteur des avancées : "Une entrée au Panthéon est toujours un processus de temps long, à l'exception de Victor Hugo et Simone Veil. C'est à la fois la force et l'inconvénient des personnalités aussi politiques : l'admiration de certains et aussi forte que la rancœur des autres. Elle a d'ailleurs assuré le lundi 6 mars que l'hommage national "n'est pas une alternative" au Panthéon et que le processus d'entrée de l'avocate "sera mené jusqu'à son terme". Les organisations héritières des combats de Gisèle Halimi ont regretté un hommage organisé à la hâte, en parallèle des traditionnelles manifestations du 8 mars pour défendre les droits des femmes et en pleine tempête sociale avec les mobilisations contre la réforme des retraites. L'entrée de Gisèle Halimi au Panthéon est une idée qui ne manque pas de soutiens.

Emmanuel Macron rend mercredi un hommage national à Gisèle Halimi à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes et pourrait s'exp...

[Emmanuel Macron](/tags/emmanuel-macron) a ainsi ouvert la voie à une "constitutionnalisation" de l'avortement par un vote des deux chambres réunies en Congrès plutôt que par un référendum. Élue députée en 1981, elle avait poursuivi ce combat à l'Assemblée nationale, cette fois pour le remboursement de l'IVG, finalement voté en 1982. "Elle a porté la cause de l'indépendance algérienne. Elle fut la procureure de ce que les autorités françaises de l'époque faisaient de la manière dont elles le faisaient", a relevé le chef de l'Etat, en présence de son prédécesseur François Hollande, des plus hautes autorités judiciaires du pays et de ministres ou anciens ministres, en rappelant le combat de Gisèle Halimi contre la torture en Algérie. [Sénat](/tags/senat) à majorité de droite a voté le 1er février en faveur de l'inscription dans la Constitution de la "liberté de la femme" de recourir à l'IVG, une formulation qui abandonne la notion de "droit" privilégiée par la gauche mais qui a quand même été saluée comme une "avancée majeure". [Gisèle Halimi](/tags/gisele-halimi) à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes, annonçant la prochaine présentation d'"un projet de loi" pour inscrire l'interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution.

A l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes, Emmanuel Macron a rendu un hommage national à la célèbre avocate féministe morte en juillet ...

Il a aussi été critiqué par l’association « Choisir la cause des femmes », fondée par l’avocate et Simone de Beauvoir en 1971, sa présidente actuelle dénonçant une « instrumentalisation politique ». [Gisèle Halimi, défenseuse passionnée de la cause des femmes](https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2020/07/28/l-avocate-gisele-halimi-defenseuse-passionnee-de-la-cause-des-femmes-est-morte_6047506_3382.html) [A Gisèle Halimi, la patrie peu reconnaissante](https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2022/11/16/a-gisele-halimi-la-patrie-peu-reconnaissante_6150054_4500055.html) Pourquoi l’organiser maintenant ? Elle a, entre autres, joué un rôle majeur dans la [légalisation de l’avortement](https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2022/01/26/marie-claire-chevalier-la-femme-qu-avait-defendue-gisele-halimi-lors-du-proces-de-bobigny-sur-l-avortement-est-morte_6110975_3382.html)et la criminalisation du viol.

L'historien avait préconisé l'entrée au Panthéon de la célèbre avocate, morte en 2020, dans son rapport sur « les questions mémorielles portant sur la ...

Il a publié de très nombreux ouvrages sur la colonisation, la guerre d’Algérie et l’immigration maghrébine, dont « Une mémoire algérienne » (Robert Laffont, 2020) et « Histoire dessinée des juifs d’Algérie » (La Découverte, 2021). Au milieu des années 2000, je l’ai aidée pour des recherches historiques, dans la rédaction d’un de ses derniers livres, « la Kahina » [Plon, 2006], un roman historique, récit flamboyant d’une femme guerrière des Aurès, à la lisière entre l’Algérie et la Tunisie, qui a résisté les armes à la main à l’invasion de cavaliers arabes au VIIIe siècle. Comme on le voit, dans le fracas et les fièvres de l’action, Gisèle Halimi, qui n’a jamais été « irresponsable », a toujours préféré le respect des principes de justice et d’égalité. Et lorsque le président de la République Emmanuel Macron m’a demandé en juillet 2020 de faire un rapport sur la mémoire de la colonisation et la guerre d’indépendance algérienne, avec des préconisations à mettre en œuvre, l’idée m’est venue, presque naturellement, de faire admettre Gisèle Halimi au Panthéon, l’endroit symbolique pour la « reconnaissance de la France aux grands hommes » et aux grandes femmes ! Dans la mesure où Gisèle Halimi avait été nommée par François Mitterrand à un poste important à l’Unesco dans les années 1980, et qu’elle avait été à ce moment-là une députée proche du Parti socialiste alors au pouvoir, je pensais qu’elle serait « prudente » dans ses formulations à propos de la gauche française en général, et de François Mitterrand en particulier. « Si on veut se représenter le Mitterrand que j’ai connu pendant la guerre d’Algérie, il faut se dire qu’il ne ressemblait en rien à celui de 1981. Elle n’aimait toujours pas, c’est le moins que l’on puisse dire, Robert Lacoste qui portait en lui toute la charge de la brutalité coloniale, en se réclamant pourtant des valeurs de la gauche républicaine. Incroyable aveuglement de cet ancien résistant, incapable de voir que la flamme de la résistance française se trouvait cette fois du côté de ceux qui combattaient pour l’indépendance de l’Algérie. Nous avons beaucoup discuté de cette période au moment de la rédaction de mon livre consacré au rôle de François Mitterrand pendant la guerre d’Algérie [« François Mitterrand et la guerre d’Algérie », coécrit avec François Malye, Calmann-Levy, 2010]. Mais au moment de son décès en 2020, la presse française s’est peu intéressée à ce qui a été un moment important de sa vie : son combat contre le système colonial et son appui aux mouvements nationalistes et indépendantistes algériens. “Je les écraserai tous.” Entre-temps, il m’avait justifié les tortures, dit que c’est nous qui étions à l’origine du FLN, en créant une résistance à Paris qui n’existait plus sur le terrain. Nous avons parlé de sa bataille en faveur de Djamila Boupacha, qui avait été torturée et violée par des militaires français.

Avocate, femme politique et écrivaine, Gisèle Halimi a fait de sa vie non seulement un combat pour le droit des femmes, mais, et aussi pour la défense des.

Au milieu des années 2000, je l’ai aidée pour des recherches historiques, dans la rédaction d’un de ses derniers livres, « la Kahina », un roman historique, récit flamboyant d’une femme guerrière des Aurès, à la lisière entre l’Algérie et la Tunisie, qui a résisté les armes à la main à l’invasion de cavaliers arabes au VIIIe siècle », écrit-il, en rappelant que Gisèle Halimi écrivait : « mon grand-père paternel me racontait souvent, par bribes, l’épopée de la Kahina. On sait aussi toute son action en faveur de la libération des femmes en France, avec le retentissant procès de Bobigny en octobre 1972, contre le viol et pour le droit à l’avortement, au procès d’Aix-en-Provence en 1978 ». Lorsque nous avons abordé le sujet difficile de l’attitude de la gauche française pendant la décolonisation, elle a conservé ses accents de femme engagée, de femme libre, de femme passionnée dans la recherche de la vérité », affirme l'historien, pour dire que l'avocate ne s'est jamais enfermée dans des cadres même si elle était proche de la gauche française. L'historien commence par rappeler qu'il faisait « partie du petit cercle des invités de Gisèle Halimi au moment de la remise de la Légion d’honneur, reçue des mains du président de la République Jacques Chirac, à l’Élysée, en septembre 2006 ». Avocate, femme politique et écrivaine, Gisèle Halimi a fait de sa vie non seulement un combat pour le droit des femmes, mais, et aussi pour la défense des causes justes. Les Algériens la connaissent pour avoir été une des ferventes défenseuses de la cause nationale lors de la guerre de libération de l'Algérie à partir des années 1950.

À l'occasion d'un hommage rendu à l'avocate et militante féministe Gisèle Halimi, Emmanuel Macron a annoncé mercredi la présentation d'un projet de loi ...

Cette victoire féministe qui consacre un droit human capital pour les [#femmes]est le fruit de mobilisations féministes collectives depuis des mois, des années, des générations! Le Planning familial a salué dans un tweet "une victoire des associations féministes en France". [l'interruption volontaire de grossesse](http://france24.com/fr/france/20230201-feu-vert-du-sénat-pour-inscrire-la-liberté-de-recourir-à-l-ivg-dans-la-constitution) (IVG) dans la Constitution.

Ce 8 mars, un hommage national a été rendu à l'avocate féministe décédée en 2020. L'un de ses fils, Jean-Yves, a prononcé un discours bouleversant de poésie ...

» Pour sa part, Emmanuel Macron a choisi ce moment-là pour annoncer la présentation d’un projet de loi « dans les prochains mois » pour inscrire l’ [interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution.](https://www.huffingtonpost.fr/politique/video/macron-veut-l-ivg-dans-la-constitution-mais-complique-son-inscription_214994.html) Alors chapeau l’artiste », a-t-il continué. Mais le ciel capricieux de notre relation ne fut jamais encombré des nuages sombres de l’indifférence, qui seuls auraient pu altérer la force de notre lien. Et de revenir, une nouvelle fois, sur leur relation tumultueuse, conflictuelle : « Nous eûmes des orages, des éclipses, quelques hivers et beaucoup d’étés. « Il en est de l’hommage personnel mais public d’un fils aîné à sa mère, comme il en est de la défense dans un dossier controversé.

L'historien Jean-Yves Le Naour et le réalisateur Cédric Condon retracent les multiples batailles de l'avocate féministe, morte en 2020.

[Emmanuel Faux](https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2022/08/06/emmanuel-faux-voix-d-europe-1-pendant-trente-ans-est-mort_6137377_3382.html)) et de personnalités politiques, le film pétille grâce à la parole limpide de l’infatigable militante. « Le combat des femmes ne peut être ponctuel : le combat des femmes est de changer la société, changer les rapports », disait-elle. En creux, le documentaire dit les renoncements de la gauche et la lucidité de l’avocate qui, pas dupe des tentatives de récupération de François Mitterrand, finira par quitter le bâillon institutionnel pour avancer. Des blessures de l’enfance en Tunisie dans les années 1930, jusqu’à son combat pour la parité en politique au soir du XXe siècle, Gisèle Halimi a marqué la loi en France, et les institutions qui la produisent, bien au-delà de l’exploit de faire légaliser l’avortement et criminaliser le viol dans les années 1970. » [Gisèle Halimi, défenseuse passionnée de la cause des femmes, est morte](https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2020/07/28/l-avocate-gisele-halimi-defenseuse-passionnee-de-la-cause-des-femmes-est-morte_6047506_3382.html) [Jean-Yves Le Naour](https://www.lemonde.fr/archives/article/2003/04/17/le-droit-a-disposer-de-son-corps-comme-logique-democratique_317251_1819218.html), avec le conseil historique de Catherine Valenti.

Emmanuel Macron a rendu hommage à l'avocate féministe Gisèle Halimi, décédée en juillet 2020, dans la Cour d'appel du Palais de justice de Paris, ...

Le projet de loi constitutionnel d’Emmanuel Macron pourrait permettre de se passer du vote des Français et de n’avoir besoin que d’une majorité des trois cinquième au Congrès (la réunion de l’Assemblée nationale et du Sénat). L’un de ses fils, Serge Halimi, a annoncé qu’il ne s’y rendrait pas, tout comme l’association féministe Choisir la cause des femmes, chargée de sa mémoire. Il en a profité pour annoncer un projet de loi constitutionnel pour faire entrer le droit à l’avortement dans la Constitution. « Le droit des femmes est toujours une conquête fragile », a assuré Emmanuel Macron. Le chef de l’État a, pendant 25 minutes, dressé d’inventaire de ses combats ; de sa grève de la faim à 10 ans pour dénoncer les inégalités entre frères et sœur à ses derniers rendez-vous dans son appartement parisien, qui lui servait aussi de cabinet. Il y a quelques jours encore, il n’était pas prévu que le nom de Gisèle Halimi, décédée en juillet 2020, retentisse particulièrement en France ce mercredi.

A l'occasion de l'hommage national à l'ancienne avocate Gisèle Halimi organisé ce mercredi 8 mars au palais de justice de Paris, son fils, Jean-Yves Halimi, ...

Contrairement à Serge Halimi, l'avocat est persuadé que sa mère aurait dit "bravo à Macron" après son annonce de vouloir inscrire l'IVG dans la Constitution. Les plus hauts représentants de la nation étaient présents, tout comme Jean-Yves Halimi, avocat et fils aîné de l'avocate, qui a livré un émouvant discours sur sa relation avec sa mère. Une date symbolique qu'Emmanuel Macron a choisi pour rendre un hommage national à l'ancienne avocate Gisèle Halimi, militante féministe, disparue en juillet 2020 à l'âge de 93 ans.

Mercredi, Emmanuel Macron rendait hommage à l'avocate féministe et annonçait vouloir inscrire l'IVG dans la Constitution.

[Au lendemain de l'hommage national à Gisèle Halimi](https://www.lefigaro.fr/politique/emmanuel-macron-annonce-vouloir-inscrire-l-ivg-dans-la-constitution-20230308), et au cours duquel Emmanuel Macron a dit vouloir inscrire l'IVG dans la Constitution, Marine Le Pen se dit «fondamentalement opposée» à l'entrée au Panthéon de l'avocate. Et conclut : «Sur le plan idéologique, plus personne ne remet en cause cette liberté.» «Ce serait une bonne idée : elle a été une figure mais en plus, elle a créé l'affiche politique : elle était la première à avoir affiché sur les murs de Paris sa déclaration des droits de la femme et de la citoyenne.» À propos de l'inscription de l'IVG dans la Constitution, Marine Le Pen estime, confirmant à nouveau la position du RN, que «ce n'est pas un sujet» et qu'«il n'y a pas de risque».

Emmanuel Macron a présidé la cérémonie, mercredi 8 mars au Palais de justice de Paris, qui célébrait la mémoire de l'ancienne avocate, décédée en 2020.

« Et quel meilleur jour qu’un 8 mars pour célébrer celle qui a donné envie à tant de jeunes femmes de faire ce métier, de s’engager pour les plus vulnérables, et de faire de la justice la “grande affaire” de notre vie ? Cette robe amie, portée devant les tribunaux militaires d’Algérie entre 1956 et 1962, au procès de Bobigny en 1972 – pour avortement –, au procès d’Aix-en-Provence en 1978 – pour défendre deux femmes violées. Chacun, de toute façon, avait en tête le visage fin de l’avocate, sa frêle silhouette à la force inflexible, et même la voix soyeuse qui a frappé tant de prétoires.