Les propos abordés dans ce film sont actuels et résonnent encore aujourd'hui, bien loin des clichés de la société de l'époque. Le spectateur est donc invité à ...
Les héroïnes du film, deux jeunes femmes prêtes à tout pour arriver à leurs fins, sont perçues comme des visionnaires ayant presque un siècle d’avance sur leur époque. Ce long-métrage nous replonge dans les années 30 à travers une comédie divertissante et moderne, qui ne ressemble en rien aux productions cinématographiques de l’époque. Les propos abordés dans ce film sont actuels et résonnent encore aujourd’hui, bien loin des clichés de la société de l’époque.
Mais aussi un concert pour faire revivre le groupe Queen, une exposition consacrée à la mode de l'année 1997… Voilà les événements culturels à ne pas rater ...
[Réécriture de Roald Dahl et Ian Fleming : « Nous devons produire des œuvres qui reflètent la complexité du monde plutôt que de maquiller le passé »](https://www.nouvelobs.com/bibliobs/20230302.OBS70233/reecriture-de-roald-dahl-et-ian-fleming-nous-devons-produire-des-uvres-qui-refletent-la-complexite-du-monde-plutot-que-de-maquiller-le-passe.html) [« Que sont ces affaires de réécriture des œuvres de Ian Fleming ou Roald Dahl, sinon une offensive de la bêtise ? Du 8 au 12 mars, se tient à la Bibliothèque publique d’information (BPI) du Centre Pompidou de Paris un événement particulier : le festival de littérature contemporaine « Effractions ». Ce dimanche, la 95e cérémonie des Oscars proposera un déferlement de stars, de paillettes, et sans doute de scandales à la hauteur de la gifle donnée par Will Smith l’an passé. L’Institut du Monde arabe de Paris présente l’édition 2023 des « Arabofolies », son festival musical, du 9 au 18 mars. Cette 4e édition du festival accueille de grands noms de la littérature contemporaine, comme Brigitte Giraud, Marie NDiaye, Lola Lafon ou Sorj Chalandon. Interrogé par « l’Obs », le cinéaste français, à qui l’on doit notamment « Huit femmes » et « Peter von Kant », se confie sur le féminisme dans son nouveau film, son admiration pour les stars hollywoodiennes et le paradoxe du comédien… Toujours en musique, de nombreux artistes viendront montrer ce que signifient pour eux les sentiments amoureux. A l’époque, l’année 1997 est décrite par « Vogue Paris » comme un « big bang » de la mode. A partir du 7 mars, le Palais Galliera revient sur cette période avec l’exposition « 1997 Fashion Big Bang », à découvrir jusqu’au 16 juillet. Un rôle qui vaudra peut-être à son interprète l’Oscar du meilleur acteur dimanche. D’abord, « Mon crime », réalisé par François Ozon, avec une troupe joyeusement décalée composée de Fabrice Luchini, Isabelle Huppert, Rebecca Marder et la récemment césarisée Nadia Tereszkiewicz. Après onze ans d’attente, le groupe formé en 2012, qui fait revivre les riches heures de Queen, débarque enfin en France.
Film après film, genre après genre, enchaînant aussi bien les réussites que les déceptions, François Ozon continue de brouiller les pistes tout en restant ...
Cela dit, pour ce qui est de donner chair à une récréation hilarante et tout à fait délicieuse, il gagne son procès les mains dans les poches, emporte l’acquittement à l’unanimité et chope le cœur de son spectateur par-dessus le marché. Et le scénario peut ainsi révéler sa nature de piège, conçu de manière à user de tout ce qui semble » forcé » (jeu d’acteur, gestuelle excessive, ambiguïté sexuelle, décalage musical, artificialité du décor) pour s’imposer in fine en espace scénique à la fausseté revendiquée, peuplé par tout un tas d’acteurs qui » jouent » les marionnettes de leur propre théâtre. La normalité qui pousse au crime, le crime qui rend célèbre, la célébrité qui rend fou, la folie qui devient normalité : ce cercle vicieux, Ozon le fait alors tourner à plein régime au travers d’un tricotage scénaristique des plus jubilatoires, autant perfusé au burlesque sociétal d’un Sacha Guitry qu’à tout un pan de la » screwball comedy » à l’américaine (Leo McCarey et Ernst Lubitsch en tête). Et surtout, côté casting, avec un très large avantage accordé à deux représentants de la vieille garde masculine (un Luchini impérial dans le burlesque punchy et un Dany Boon grandiose dans l’imitation de Fernandel avec l’accent pastis !), on se dit que le point de vue féministe – ici ressassé à grands coups de sentences pompeuses lors d’une scène de procès plus embarrassante qu’hilarante – risque bien de finir lettre morte dans ce » whodunit » qui n’en est pas un. Si l’on rembobine un peu le temps, et en faisant abstraction de ce qu’on peut encore leur reprocher, 8 femmes et Potiche avaient su donner le » la » d’un point de vue piquant et (plus ou moins) moderne sur les femmes, l’un en cristallisant la fin du patriarcat sous la forme d’un vrai-faux suspense à la Agatha Christie, l’autre en actant le début du matriarcat par torsion-pastiche des codes du vaudeville. Là où 8 femmes et Potiche n’ont pas su faire en sorte que leurs faiblesses prennent de belles rides au fil des années (les numéros musicaux ultra-kitsch de l’un et le ripolinage naphtaliné à la sauce Maguy de l’autre ont pris un sacré coup de vieux), ce troisième film nous semble plus apte à résister au temps qui passe.
François Ozon sort ce mercredi 8 mars 2023, au cinéma, Mon crime, avec Isabelle Huppert, Nadia Tereszkiewicz et Rebecca Marder. Critique.
[Les Amandiers](https://www.numero.com/fr/cinema/cannes-2022-valeria-bruni-tedeschi-les-amandiers)) et de Rebecca Marder (La jeune fille qui va bien, Simone, le voyage du siècle), cette fable outrancière permet également à la jubilatoire Isabelle Huppert (dans le rôle d'une comédienne vieillissante), à Fabrice Luchini et à André Dussollier, de cabotiner avec brio. Portée par les prestations facétieuses des irrésistibles de Nadia Tereszkiewicz (récompensée aux César pour son rôle dans le controversé Diffusée au cinéma ce mercredi 8 mars 2023, cette comédie policière renoue avec la verve légère, surjouée et pétillante des enchanteurs [8 Femmes](https://www.numero.com/fr/cinema/films-de-noel-insolites-bruce-willis-piege-de-cristal-gremlins-huit-femmes) (2002) et Potiche (2010) en nous immergeant dans le Paris - très coloré et stylisé - des années 30.
Accusée de meurtre, une aspirante actrice utilise son procès pour mettre en lumière la misogynie de la société et l'incompétence de la justice.
Mon crime a alors quelque chose du film kamikaze (comme le sont ses héroïnes), qui appâte les hommes pour mieux les faire tomber. Elle est, chez Ozon, un terrain d’expérimentation ludique et performatif pour des actrices et pour des femmes s’emparant d’un lieu pour mieux tordre le cou à l’image-camisole que le vieux monde leur a imposée – et qu’Ozon lui-même se plaisait non sans malice à faire jouer aux comédiennes de 8 Femmes, rendant injustement ces femmes coupables d’un meurtre. [Alice Diop](https://www.lesinrocks.com/cinema/alice-diop-et-louis-garrel-conversation-sur-les-films-quils-font-et-ceux-quils-revent-515064-17-12-2022/) dans son sublime [Saint Omer](https://www.lesinrocks.com/cinema/%EF%BF%BC-saint-omer-alice-diop-grande-oeuvre-cathartique-et-lion-dargent-merite-505390-21-11-2022/). Là, Mon crime, en adéquation avec son héroïne, confesse lui aussi son programme très éclairant et actuel : une relecture féministe de ces affaires criminelles et misogynes. Évidemment, pour la justice, personnifiée par Fabrice Luchini, juge réac pressé de conclure l’affaire plutôt que de l’élucider, elle est une “délicieuse” coupable idéale qui s’inscrit parfaitement dans cette généalogie de femmes meurtrièresque les foules adorent haïr. Les amies cohabitent sans le sou dans un Paris de studio de cinéma jouant à outrance du charme désuet des années 1930.
Accusée du meurtre d'un producteur, une jeune actrice aidée de son amie avocate plaide la légitime défense. Les deux femmes détournent avec brio les ...
"Le fait de placer ça dans les années 30 permet d’en faire une comédie et d’avoir une forme de légèreté", explique Nadia Tereszkiewicz, une des actrices. "Mon crime" est le 22ème long métrage de François Ozon. "J’avais déjà fait des comédies, il y a 20 ans "Huit femmes" et il y a dix ans "Potiche".
Dans « Mon crime », comédie policière adaptée d'une pièce de théâtre, le réalisateur de « Grâce à Dieu » réunit notamment Isabelle Huppert, Fabrice Luchini, ...
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Il y a en effet beaucoup d'amusement dans la manière dont Isabelle Huppert, Myriam Boyer, Évelyne Buyle et surtout les merveilleuses Rebecca Marder et Nadia ...
C’est un exercice de cinéma à part entière où les décors, les costumes, le mouvement des caméras et la conduite d’acteurs trouvent quelque part une forme de perfection. Critique : Le film s’ouvre sur une scène de théâtre. Commence alors une nouvelle vie, faite de gloire et de succès, jusqu’à ce que la vérité éclate au grand jour…
[VIDÉO] ▶️ Avec "Mon crime", le réalisateur François Ozon nous plonge dans l'esthétique d'un film des années 30. Son nouvel opus raconte l'histoire d'une ...
- 7 - 2 - 1 "Mon crime" est le 22ᵉ long métrage de François Ozon. "J’avais déjà fait des comédies, il y a 20 ans "Huit femmes" et il y a dix ans "Potiche". Elles décrochent ainsi l’acquittement et la gloire.
Scénariste : François Ozon d'après l'œuvre de Louis Verneuil, Georges Berr - Interprètes : Nadia Tereszkiewicz, Rebecca Marder, Isabelle Huppert, ...
Mon Crime est un très bon film permettant de se plonger au cœur d’une affaire sortant de l’ordinaire. Commence alors une nouvelle vie, faite de gloire et de succès, jusqu’à ce que la vérité éclate au grand jour… Bien plus aérien que ses œuvres précédentes, ce nouveau film de François Ozon est porteur d’une vraie légèreté et d’une grande chaleur humaine. Le travail sur les costumes de Pascaline Chavanne est aussi très bon et apporte une forte personnalité aux différents protagonistes. Le film de François Ozon est amusant, divertissant et va à cent à l’heure. Édouard Sulpice est très bon dans le rôle du petit ami de la comédienne.
Le drame de la semaine : Women Talking. Nommé à l'Oscar du meilleur film, ce long-métrage de Sarah Polley rappelle par certains aspects le culte 12 Hommes en ...
Jordan : la bande-annonce](/loisirs/cinema/articles/283737-creed-iii-de-et-avec-michael-b-jordan-la-bande-annonce) [1917](/loisirs/cinema/articles/195941-1917-de-sam-mendes-deja-en-vod-a-l-achat-et-en-location-digitale). [ La Syndicaliste, un thriller brillant avec Isabelle Huppert : avis et bande-annonce](/loisirs/cinema/articles/288000-la-syndicaliste-un-thriller-brillant-avec-isabelle-huppert-avis-et-bande-annonce) [The Father](/loisirs/cinema/articles/242895-the-father-de-florian-zeller-avec-anthony-hopkins-la-bande-annonce-du-film-nomine-aux-golden-globes). [ Empire of Light, de Sam Mendes (1917, Skyfall) avec Olivia Coleman : avis et bande-annonce](/loisirs/cinema/articles/271954-empire-of-light-de-sam-mendes-1917-skyfall-avec-olivia-coleman-avis-et-bande-annonce) [festival de l'Alpe d'Huez](/loisirs/cinema/articles/245835-festival-de-l-alpe-d-huez-2023-decouvrez-le-palmares), et c'est totalement mérité. Cette, fois, le célèbre [Ghostface](/loisirs/cinema/articles/289693-ghostface-le-tueur-de-scream-s-invite-au-musee-grevin-pour-la-sortie-de-scream-vi) s'attaque à toute la ville de New-York. [ Scream VI avec Jenna Ortega et Courtney Cox au cinéma en mars 2023 : bande-annonce](/loisirs/cinema/articles/286797-scream-vi-avec-jenna-ortega-et-courtney-cox-au-cinema-en-mars-2023-bande-annonce) [ Mon Crime, la nouvelle comédie de François Ozon au casting de rêve : avis et bande-annonce](/loisirs/cinema/articles/288028-mon-crime-la-nouvelle-comedie-de-francois-ozon-au-casting-de-reve-avis-et-bande-annonce) [ Women Talking, notre favori pour l'Oscar du meilleur film : avis et bande-annonce](/loisirs/cinema/articles/289446-women-talking-notre-favori-pour-l-oscar-du-meilleur-film-avis-et-bande-annonce) [Scream](/articles/tag/scream) n'en finit pas et ce sixième volet relance une fois de plus la machine. [films](/loisirs/cinema) attendus en salles ce mercredi 8 mars 2023 !
"Mon crime", le dernier film de François Ozon, plonge le spectateur en plein milieu des années 30 dans une comédie rythmée et aux propos loin d'être figé ...
[plongée dans les années 30](https://www.francetelevisions.fr/le-club/le-club-fans-de-culture/rencontre-mon-crime-16205), François Ozon parsème dans son scénario des clins d'œil à la société d’aujourd’hui. La fin justifie les moyens", synthétise Rebecca Marder, comédienne. Il ne faut pas perdre de temps et il faut faire rire, donc ça, c’est très compliqué.