Florian Zeller

2023 - 3 - 5

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« Une invitation à sortir de la honte » autour de la santé mentale ... (Le HuffPost)

Après le Covid et ses impacts sur la santé mentale, le réalisateur français a « ressenti l'urgence » d'adapter sa pièce « Le Fils », cette fois avec Hugh ...

» « On parlait de ce qui, pour chacun d’entre nous, nous avait amenés à avoir envie de raconter cette histoire et d’en ressentir l’urgence. Parce qu’il regarde frontalement le sujet de la dépression adolescente, sans détourner le regard, son film est pour le cinéaste « une invitation à sortir de la honte » et « à prolonger les conversations » spontanées qu’il avait eues après les représentations de sa pièce Le Fils, portée à l’époque par Yvan Attal et Rod Paradot. « En dépit de leurs bonnes intentions, de leur amour, ils ne savent plus quoi faire. « C’est ainsi que les problèmes de dépression, de maladie mentale, se posent à nous ainsi, comme un mystère, comme un trou noir qui peut tout dévorer. « Je sentais surtout à quel point ils ne l’auraient pas dit si ce n’était pas juste après la pièce.

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Le talentueux Florian Zeller poursuit sa conquête d'Hollywood (Le Parisien)

LE PARISIEN WEEK-END. Sa pièce « Le Père » a bouleversé Paris, puis Londres et New York. Adapté au cinéma en 2020, « The Father » a remporté deux oscars.

Adapté au cinéma en 2020, « The Father » a remporté deux oscars. Installé à Los Angeles, le Français vient de porter à l’écran un autre de ses textes, « The Son », en salle cette semaine. Sa pièce « Le Père » a bouleversé Paris, puis Londres et New York.

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The Son : encore beaucoup de larmes chez Florian Zeller (Critique) (Comiga)

Serait-il possible que Florian Zeller soit l'un de ces nouveaux réalisateurs à se faire attendre pour chaque nouveau projet ? C'est fort probable ! Lui.

Un peu à la manière de The Father (en plus de la présence Anthony Hopkins dans le rôle du père de Jackman), nous voilà à nouveau quasiment enfermé mais cette fois-ci avec quelques extérieures. Pour un second long-métrage inscrit dans le même registre du drame intense, Florian Zeller tente à nouveau de nous troubler. Il revient cette année avec The Son qui est aussi une adaptation de la pièce de théâtre du même dramaturge et constitue le deuxième acte de la trilogie entamée avec La Mère jouée en 2010 qu’on devrait s’attendre à voir adaptée dans les prochaines années. Zeller force un peu trop les traits sur la psychologie de Nicholas ce qui amène des répétitions et inévitablement on voit assez vite où tout cela va mener. Des mots durs, des actes bouleversants, des scènes tires larmes, et comme pour The Father le spectateur est manipulé jusqu’à la fin. Lui qui avait bouleversé le monde entier avec l’adaptation de sa propre pièce de théâtre Le Père : The Father sorti en 2020 et en était ressorti avec deux Oscars (dont meilleur acteur pour Anthony Hopkins).

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Le téléphoné "son" (What's up Doc, le magazine des jeunes médecins)

Critique de "The Son" de Florian Zeller (sortie le 1er mars 2023). Nicholas inquiète sa mère : à dix-sept ans, il ne se rend plus en cours, se replie sur ...

Il faudra bien dire un mot sur la fin, puisque c'est ce seul enjeu dont Zeller dispose pour ne pas faire reposer l'intégralité de son film sur de la torpeur. Ainsi, nonobstant sa mécanique d'égrénement des symptômes de son jeune ado et d'étalonnage des répercussions qui en découlent, Zeller fige son film-catalogue au sein d'un glacis émotionnel qui, au motif probable d'illustrer au plus près le vécu dépressif, est accentué par une accumulation de lieux communs et de décors ternes, un contexte auquel on ne croit jamais et finissant par agir comme un véritable repoussoir. Le second, c'est que si la cinégénie de la confusion mentale pouvait avoir son petit effet perturbant, filmer la dépression est une autre paire de manches.

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The Son, Creed III, Les petites victoires... Les films à ne pas ... (Moustique)

Souvenirs de vacances en Corse: Peter (Hugh Jackman) apprend à nager à son fils Nicholas. Ce geste, c'est un peu comme lui apprendre une forme d'indépendance.

En plus d’être la maîtresse de la (toute) petite école, cette célibataire doit s’occuper de réparer aussi bien les nids-de-poule que les hanches de vieux administrés. [ce troisième volet](https://www.moustique.be/culture/cinema/notre-selection-de-films/2023/03/01/creed-iii-une-immense-impression-de-deja-vu-257488) est le premier réalisé par le comédien qui l’incarne à l’écran mais aussi le premier dont Stallone est absent, ce qui ne semble pas lui faire un immense plaisir. Malgré une facture très classique, la confrontation puis la complicité entre les mômes et Michel Blanc constituent une des réussites de ce film. Jordan, qui s’est aussi illustré dans [Black Panther](https://www.moustique.be/culture/cinema/notre-selection-de-films/2022/11/09/black-panther-2-quel-est-le-probleme-de-ce-wakanda-forever-250320) et Space Jam Nouvelle Ère passe derrière la caméra. Alice (Julia Piaton) est la jeune mairesse de Kerguen, village breton de 400 habitants auxquels elle consacre l’essentiel de son temps. Cette vieille connaissance, qui appartient à son passé sombre, a passé 18 ans en prison et va se servir de lui pour être champion à la place du champion. Là où les héros romains avaient un certain panache, ceux de Creed 3 préfèrent le bling bling, les costumes et les lunettes de luxe et voir leur image associée à des marques de haute couture. Par amitié, mais aussi pour honorer une sorte de dette qui les lie depuis leur adolescence, Adonis Creed accepte de l’aider contre l’avis de l’ensemble de son entourage. Souvenirs de vacances en Corse: Peter (Hugh Jackman) apprend à nager à son fils Nicholas. Le récit qu’il fait du désarroi des parents qui se sentent démunis puis coupables d’avoir peut-être “mal fait” renvoie à ces histoires qui traversent parfois le fil de nos vies. Dans le rôle du fils qui s’enfonce irrémédiablement dans les abysses, Zen McGrath est juste et poignant. Zeller y explore toutes les questions que la dépression d’un adolescent autodestructeur pose à ses proches mais aussi à la société entière.

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