The Son

Après The Father, Florian Zeller poursuit avec brio l'adaptation de ses pièces avec une distribution impeccable. Corinne Renou-Nativel ,; le 01/03/2023 à ...

Avec la même justesse qu’il traitait de la sénescence dans The Father, le cinéaste s’attelle dans The Son à la dépression adolescente. Dans la relation entre un père et son fils, il y a trois personnes : le fils, le père et le père du père. Entre elle et son fils, la relation s'est tendue au point qu’il lui arrive d'avoir peur de lui. Au côté de Laura Dern (Kate) et de Zen McGrath (Nicholas, d'une opacité troublante), Hugh Jackman livre une prestation magistrale en père (et fils) prisonnier de transmissions toxiques. La gêne est palpable entre elle et son ex-époux qui s'est remarié avec une femme jeune, Beth, dont il vient d'avoir un bébé. Le dramaturge devenu cinéaste figurait par sa mise en scène inventive la dérive d'un esprit autrefois cartésien.

Drame réalisé par Florian Zeller (2 h 03) avec Hugh Jackman, Laura Dern, Vanessa Kirby et Anthony Hopkins. Peter vient d'avoir ...

Ils se rapprochent et tentent de soigner leurs blessures à travers l’amour du cinéma et de la musique… Mais l’association entre le sexagénaire et les enfants vire très vite au cauchemar pour Alice qui ne sait plus où donner de la tête, surtout qu’elle doit sauver le village et son école… Dans la mine d’or de Perkoa au Burkina Faso, Opio a 13 ans et travaille en surface, gagnant un sac de cailloux par mois. Son père souhaite qu’il intègre une formation professionnelle, mais il ne peut pas payer les frais de scolarité. Se sentant redevable, Adonis offre à Damian la chance de réaliser son rêve en devenant un véritable champion de boxe. Ce n’est pas évident pour Alice de jongler entre son poste d’institutrice et celui de maire de la petite commune de Kerguen. Après de nombreuses menaces, Maureen est retrouvée chez elle le 17 décembre 2012, ligotée, scarifiée et violée. Plus de 500 enfants ont été castés pour le film. Après son premier long-métrage The Father, le réalisateur Florian Zeller adapte une nouvelle fois au cinéma une de ses pièces, Le Fils. « Je n’ai pas le projet d’adapter toutes mes pièces, mais après “The Father”, je savais que, si j’en avais la possibilité, “The Son” serait mon prochain film : c’est une histoire qui me tenait énormément à cœur », explique Zeller. Bien qu’il donne son titre au film, le personnage du fils est totalement opaque. « C’était une façon d’explorer ce sentiment d’impuissance, ces situations où on ne sait plus quoi faire, malgré ses bonnes intentions ».

Avec un premier établissement prévu en juin prochain à Bègles près de Bordeaux, le célèbre concept québécois de brasserie sportive accoste en France et sur.

Si François Bultel ne s’est pas avancé sur le nombre d’ouvertures prochaines, il a confirmé l’intérêt manifesté par plusieurs franchisés Ange d’investir dans cette nouvelle enseigne (1,5 à 2 M€) qui privilégiera les emplacements périphériques, avec parking. Sur la carte du premier La Cage, Brasserie Sportive, dont l’ouverture est prévue en juin 2023, à Bègles près de Bordeaux, vous ne lirez pas ribs, mais côtes levées. C’est aussi l’expérience d’un réseau franchiseur qui dispose d’une équipe d’une dizaine de développeurs et ouvrira, cette année près de 35 nouvelles boulangeries en France (après 28 en 2022) dont une, qui devrait faire parler d’elle, au cœur de Paris.

En réaction à l'invalidation du Privacy Shield en juillet 2020 par la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE), le président des États-Unis, Joe Biden, ...

Ce nouveau cadre légal a été soumis à la Commission européenne afin qu’elle évalue s’il permet d’assurer un niveau de protection adéquat des données des européens. Il relève les améliorations apportées par le nouveau cadre juridique américain, mais indique que des préoccupations subsistent. Le 28 février, le Comité européen à la protection des données (CEPD) a rendu son avis sur le projet de décision d’adéquation de la Commission européenne.

Le père, puis le fils… Deux ans après le triomphe de l'oscarisé « The Father », le dramaturge couronné de succès adapte au cinéma une autre de ses pièces de ...

Cette lucidité lui permet, lors d’une scène de repas malaisante et mémorable, d’humilier une nouvelle fois avec un sourire méprisant son fils, Peter, la cinquantaine, qui a toujours entretenu des relations détestables avec son géniteur, ce qui se comprend. Deux ans après le triomphe de l'oscarisé « The Father », le dramaturge couronné de succès adapte au cinéma une autre de ses pièces de théâtre : « The Son ». Dans The Son, une adaptation d’une autre pièce de Zeller, Hopkins incarne une nouvelle fois un père, mais ce dernier, une sorte de prédateur goguenard, a toute sa tête.

Alors que son film sort sur les écrans, l'écrivain et réalisateur français était l'invité de la Bande originale. Il a raconté comment s'était effectué le ...

Mais j’ai été très impressionné par son courage d’écrire une lettre comme celle-ci et par son humilité et son honnêteté. Il savait que je travaillais sur l'adaptation pour le cinéma de cette pièce de théâtre qu’il avait lue, et il avait vu mon précédent film. Hugh Jackman est aussi acteur de théâtre et fait partie des comédiens mythiques de la scène new-yorkaise. J’étais en train de terminer l’adaptation de "The Son". Mais pour "The Son", j’avais l’impression que cette histoire était une tragédie universelle. Alors que son film sort sur les écrans, l’écrivain et réalisateur français était l’invité de la Bande originale.

Dans "The Son", Florian Zeller dirige Hugh Jackman et Laura Dern dans un drame où un père cherche à combattre le mal de vivre de son fils adolescent.

Nous avons souvent honte de la façon dont nos parents nous ont traités et nous nous évertuons à agir différemment avec nos enfants, ce qui peut générer de nouveaux traumatismes… De tous les concepts, la vulnérabilité est celui qui m’attire le plus. La qualité de l’écriture de The Son, m’a touché en tant qu’acteur mais aussi en tant qu’homme.

CRITIQUE / AVIS FILM - On a vu "The Son", nouveau drame de Florian Zeller après "The Father", avec Hugh Jackman et Laura Dern.

Il y a donc moins de "bravoure" dans la mise en scène de The Son, qui assume son classicisme de part en part. Pour traiter de la dépression adolescente de Nicholas, la marge de manoeuvre permise à Florian Zeller est moins large que celle qu'offrait la maladie d'Alzheimer d'Anthony dans The Father. C'est à lui que revient de vivre et de transmettre au spectateur l'horreur de la dépression de son fils, qui vient vivre chez lui. Jouer l'absence au monde est un défi, et il transmet parfaitement par ses silences, ses hésitations et sa fragilité physique, tout le mal-être de son personnage. Ainsi, The Son fait moins bien, et pourra apparaître à certains égards moins fin que le premier film de son réalisateur. S'il n'a pas la bravoure cinématographique de son prédécesseur, et se développe sur une maladie mentale moins spectaculaire, "The Son" est un mélodrame de très haut niveau qui se révèle bouleversant. [Hugh Jackman](https://www.cineserie.com/persons/7766/)) et Kate ( [Laura Dern](https://www.cineserie.com/persons/9250/)) sont les parents de Nicholas ( [Zen McGrath](https://www.cineserie.com/persons/537429/)). Couvert de récompenses prestigieuses, dont l'Oscar du Meilleur acteur pour [Anthony Hopkins](https://www.cineserie.com/persons/20029/) et celui du Meilleur scénario adapté, The Father ouvrait la voie à sa "suite" [The Son](https://www.cineserie.com/movies/4550660/), mais une voie aussi royale que truffée de pièges. Malgré son titre, Nicholas, le fils, n'est pas le premier rôle de The Son. Si l'acteur montre d'abord quelques failles dans ce registre, elle finissent par se mêler à celles de son personnage, se subliment, pour une séquence finale dévastatrice. [The Father](https://www.cineserie.com/movies/2966154/) avait la force de l'évidence et signait la naissance de [Florian Zeller](https://www.cineserie.com/persons/516491/) en tant que cinéaste, après une oeuvre déjà très accomplie en littérature et au théâtre. Nicholas vit très mal la séparation de ses parents, en veut à son père, et cette séparation fait partie intégrante de son mal-être.

Après les deux Oscars et les innombrables autres distinctions reçues avec "The Father", le réalisateur Florian Zeller revient en se fixant assez logiquement ...

Elle ne la met, en tout cas, pas sous le tapis pour faire croire que tout va bien dans le meilleur des mondes. Il est impossible de ne pas avoir quelque chose à dire, à se dire, même, après avoir vu ce film, au-delà de notre avis cinématographique, et de nos émotions. Le fait d’être bouleversé par telle ou telle scène ou tel ou tel moment fait en fait partie du plan de Zeller en tant que cinéaste, qui nous encourage là à examiner nos sentiments avec honnêteté. Mais finalement justement, le but de Zeller est sans doute de nous faire discuter du film – tout le propos est là : Nous devons en parler ! L’écoute est mise à mal (intéressant en début de film de voir la mère et le fils se parler mais sans jamais finir leurs phrases…). Le rapport à la médecine est aussi effleuré avec la difficulté, la souffrance même, de devoir parfois prendre des décisions impossibles humainement.