Le long-métrage de Jean-Paul Salomé sur le combat de l'ex-déléguée syndicale d'Areva, Maureen Kearney, a beaucoup à dire du traitement de la justice à ...
Le coupable n’a jamais été retrouvé et Maureen Kearney n’a pas souhaité poursuivre la procédure pour viol. « J’ai pleuré, pleuré, a confié la véritable Maureen Kearney par la suite. Elles auraient été perdues au cours de l’enquête, apprend-on dans un épisode des Ce souci de la vérité a été l’un des axes de travail de toute l’équipe. Peut-être aurait-elle rencontré davantage de femmes au cours de l’enquête, se dit-il. « Inacceptable d’une femme qui vient de perdre son enfant », imagine le cinéaste avec sarcasme. » s’interroge l’avocate de la déléguée syndicale. D’après Isabelle Huppert, interrogée en marge de la sortie du film, pour Maureen Kearney c’est « double peine ». Finalement relaxée en novembre 2018 en appel des accusations de dénonciation mensongère à son encontre, Maureen Kearney dit, dans la vraie vie, « ne plus croire » dans la justice. Devant la justice, Maureen Kearney paraît froide, presque insensible à ce qui vient de lui arriver. Le récit, fidèle au roman éponyme de la journaliste de L’Obs, Caroline Michel-Aguirre (éditions Stock, 2019), revient sur le combat de l’ex-déléguée syndicale d’Areva. Mais voilà, aucune empreinte n’a été retrouvée, hormis les siennes, celles de son mari et de la femme de ménage.
Dans le rôle d'une lanceuse d'alerte au sein d'un géant du nucléaire, l'actrice brouille les pistes dans un thriller sans réel suspense.
Ce ne sont que des apparences qui accentuent le désarroi et la solitude d'une héroïne qui en vient à douter de son innocence, essaie de reconstituer elle-même les circonstances du viol tant elle est lâchée de toute part, y compris par son mari qui finit par douter lui aussi. Elle est entourée par de solides acteurs : Marina Foïs, très juste dans le rôle d'Anne Lauvergeon, Yvan Attal dans celui, colérique, de Luc Oursel, et Grégory Gadebois dans le rôle du mari dépassé de Maureen. Le matin, elle est retrouvée bâillonnée, ligotée sur une chaise, le ventre tailladé en forme de A par un couteau dont le manche a été enfoncé dans son vagin. [Areva](/tags/areva), a rendez-vous avec le président de la République [François Hollande](/tags/francois-hollande). Reste que la victime est au cœur d'une affaire sensible dans le secteur nucléaire français, qui menace cinquante mille emplois. [le succès de ](https://www.lepoint.fr/culture/isabelle-huppert-je-ne-repondrai-qu-en-presence-de-mon-avocate-02-09-2020-2390020_3.php) [La Daronne](https://www.lepoint.fr/culture/isabelle-huppert-je-ne-repondrai-qu-en-presence-de-mon-avocate-02-09-2020-2390020_3.php) – comédie loufoque sur une traductrice arabe-français de la brigade des stups qui monte sa petite affaire de drogue pour payer la maison de retraite de sa mère – [Jean Paul Salomé](/tags/jean-paul-salome) retrouve [Isabelle Huppert](/tags/isabelle-huppert) dans La Syndicaliste.
Les protagonistes de ce film portent des noms qui ne nous sont pas inconnus : Arnaud Montebourg, Anne Lauvergeon, Henri Proglio, on en passe. Dans La ...
Un film qui secoue, incarné par une Isabelle Huppert en forme olympique. Les protagonistes de ce film portent des noms qui ne nous sont pas inconnus : Arnaud Montebourg, Anne Lauvergeon, Henri Proglio, on en passe. Le réalisateur Jean-Paul Salomé s’inspire de faits réels et retrace les aventures de Maureen Kearney.
L'actrice incarne avec génie un personnage ambigu, inspiré de l'histoire de la lanceuse d'alerte Maureen Kearney.
Ce fut la question de Maureen Keaney, et cela a toujours été celle d’Isabelle Huppert, jamais autant elle-même que lorsqu’un film tente de savoir ce qu’il y a dans sa tête et se heurte à son opacité spectrale. C’est alors que le film bascule, passe des mains de Jean-Paul Salomé à celles de son actrice, Isabelle Huppert, génie indépassé lorsqu’il s’agit de s’engager dans des zones indécidables, de porter l’ambiguïté à incandescence. Le 17 décembre 2012, Kearney est retrouvée ligotée dans le sous-sol de sa maison, un manche de couteau enfoncé dans le vagin et un « A » tailladé sur son ventre.
Scandale d'État ? Il y a fort à parier que « La syndicaliste », le film événement de Jean-Paul Salomé qui sort ce mercredi 1er mars 2023 en salle, fasse.
« Je le jure », déclare-t-elle la main droite levée lorsque le président de cette dernière lui demande de « dire la vérité, rien que la vérité, toute la vérité ». La salle entière tombe de sa chaise lorsqu’elle comprend que la syndicaliste est condamnée pour « dénonciation mensongère » à une peine de prison avec sursis et une amende. La nouvelle est tombée la veille de la sortie du film « La syndicaliste ». Elle est retrouvée ligotée à son domicile, avec le manche d’un couteau de huit centimètres dans son vagin et un « A » scarifié au couteau sur son bas ventre. Une démonstration implacable de la violence d’une (in)justice accusant à tort une innocente dont la vie a été brisée parce ce qui lui est arrivé. Avant même la sortie du film en salles, le groupe insoumis à l’Assemblée nationale a demandé la création d’une commission d’enquête relative à « l’affaire Maureen Kearney ». En Hongrie, la déléguée syndicale CFDT d’Areva vient à la rencontre de travailleuses du nucléaire, menacées de licenciement par un patron véreux. « Vos questions à la direction, vos jérémiades auprès du ministre, vous vous prenez pour qui ? La déléguée syndicale interpelle alors le patron du site Areva, se cachant hypocritement derrière la législation de son pays. En décembre 2012, après des mois de lutte à essayer de lancer l’alerte, Maureen Kearney est retrouvée ligotée à son domicile, avec le manche d’un couteau dans son vagin et un « A » gravé au couteau sur son bas ventre. L’insoumission.fr l’a vu en avant-première, en présence de Maureen Kearney, la vraie syndicaliste jouée avec puissance par Isabelle Huppert dans le film, et on recommande, vivement. Il y a fort à parier que « La syndicaliste », le film événement de Jean-Paul Salomé qui sort ce mercredi 1er mars 2023 en salle, fasse beaucoup parler.
[VIDÉO] ▶️ Son histoire a inspiré Jean-Paul Salomé pour son film "La Syndicaliste", dans les salles ce mercredi 1er mars. Salariée d'Areva, Maureen ...
- 10 - 9 - 7 - 6 - 1 "Progressivement, gendarmerie et justice transforment la victime en coupable", a-t-elle déploré s'interrogeant sur d'éventuelles "pressions". Et surtout, tous les objets ayant servi à l'agression provenaient du domicile, "ce qui contrarie l'hypothèse d'une agression organisée", avait souligné l'avocate générale. Le 17 décembre 2012, Maureen Kearney est retrouvée chez elle ligotée sur une chaise, le A de Areva scarifié sur le ventre, un manche de couteau enfoncé dans le vagin. Elle jugeait cet accord dangereux, compte tenu de la sensibilité des informations transmises qui, selon elle, mettaient en péril le maintien de l'emploi sur le territoire français. Derrière le personnage incarné à l'écran par Isabelle Huppert se trouve en réalité une responsable syndicale de nationalité irlandaise qui a vécu un véritable calvaire il y a 10 ans. C'est une affaire qui avait éclaboussé le nucléaire français. Thriller haletant sur fonds de scandale d’état, La Syndicaliste, revient sur l'histoire de Maureen Kearney, cette ex-salariée d’Areva et lanceuse d'alerte condamnée pour avoir mis en scène son viol en 2012, puis relaxée.
La France insoumise demande l'ouverture d'une enquête parlementaire sur l'affaire dite de "la syndicaliste". Une affaire qui fait l'objet d'un film qui sort ...
Elle avait retrouvé des messages de menace dans la chambre de sa fille. La victime de cette affaire de 2006, la femme du cadre de Véolia, s’exprime pour la première fois dans l’Obs. Dans l'un des cas, l’agresseur a dit avant de partir: "C’est le dernier avertissement". Cela fait l’objet aujourd’hui d’un film donc, en attendant peut-être de nouvelles investigations. La première de ces femmes s’appelle Maureen Kearney, elle était syndicaliste chez Areva, le géant français du nucléaire. Il la ligote, lui inscrit la lettre A sur le ventre avec la lame d’un couteau, puis lui enfonce le manche d’un couteau dans le vagin et c’est ainsi qu’elle sera retrouvée plusieurs heures après. Ce cadre est alors licencié, mais il écrit au juge Courroy pour dénoncer des faits de corruption. De victime, elle devient coupable. Elle est ensuite agressée sexuellement. Elle connaissait et tutoyait par exemple [François Hollande](/actualites/politique/energie-nicolas-sarkozy-et-francois-hollande-vont-se-retrouver-a-l-assemblee-nationale-le-16-mars_AN-202302160116.html) et [Bernard Cazeneuve](/replay-emissions/les-grandes-gueules/gg-2022-bernard-cazeneuve-court-circuite-16-11_VN-202111160595.html). Elle est ligotée et son ventre est scarifié avec la lame d’un couteau. C'est une histoire qui pourrait être un scandale d’Etat selon la France Insoumise à l'Assemblée nationale.
"La syndicaliste", sorti au cinéma ce mercredi 1er mars, raconte le combat de Maureen Kearney, ex-déléguée CFDT chez Areva et lanceuse d'alerte.
"Par exemple, quand on est syndicaliste, on ne va jamais voir la direction seul comme le montre une scène du film avec Maureen Kearney face à Luc Oursel, le successeur d'Anne Lauvergeon". Même si la CFDT s'est déplacée en nombre lors du deuxième procès comme le montre le film, l'ancien syndicaliste reconnaît que face à l'agression, puis aux juges, Maureen a pu se sentir seule. Si la CFDT du Pays du Cotentin regrette qu'il n'y ait pas eu d'avant-première à Cherbourg, Jean-Pierre Bachmann, lui, a pu découvrir le film en décembre dernier au festival de Royan aux côtés de Maureen Kearney. C'est le cas de ceux qui travaillent à la forge sur la cuve, les couvercles ou les gros composants comme les sites du Creusot ou de Saint-Marcel. Dans "La syndicaliste", signé du réalisateur Jean-Paul Salomé, le rôle de Maureen est interprété par Isabelle Huppert. La photo de famille autour de la direction d'Areva est diffusée dans la presse.
Les députés LFI ont réclamé mardi une commission d'enquête sur une affaire concernant Areva, dont une ex-syndicaliste avait dénoncé une agression en lien ...
Dans « C à vous » sur France 5, celle qui a inspiré le film « La syndicaliste » est revenue sur l'horreur qu'elle a subie en 2012, alors qu'une autre femme ...
Elle s’appelle Marie-Lorraine Boquet-Petit et dit avoir été attaquée à son domicile dans les Yvelines le 22 juin 2006. À ce sujet, le groupe « Je ne suis pas prête à renoncer à la paix que j’ai trouvée aujourd’hui », explique l’ancienne représentante. Mais voilà, aucune empreinte n’a été retrouvée, hormis les siennes, celles de son mari et de la femme de ménage. Elle n’a pas ensuite souhaité poursuivre la procédure pour viol. Elle jugeait cet accord dangereux, compte tenu de la sensibilité des informations transmises qui, selon elle, mettaient en péril le maintien de l’emploi sur le territoire français. « Moi, personnellement, je n’ai plus du tout envie d’être face à la justice. Devant la justice, Maureen Kearney paraît froide, presque insensible à ce qui vient de lui arriver. Ces six ans étaient longs, difficiles, douloureux, quand on vit dans la peur et dans la terreur viscérale on ne vit pas en fait, on survit », dit-elle. [elle a vécu à son domicile, le 17 décembre 2012, puis lors des six années ](https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/apres-le-film-la-syndicaliste-sur-maureen-kearney-lfi-veut-une-commission-d-enquete_214648.html)de parcours judiciaire qui ont suivi. Ligotée, violée, scarifiée, elle a finalement été accusée par la justice d’avoir elle-même mis en scène son agression. Ceci même si elle a « envie que l’enquête soit relancée ».
Il y a dix ans, Maureen Kearney, une syndicaliste qui dénonçait les dérives du groupe nucléaire Areva, était violemment agressée chez elle.
« À chaque projection, je demande qui connaît cette affaire et, dans une salle de deux cents personnes, il n’y a jamais plus de cinq mains qui se lèvent. » En sillonnant la France depuis quelques mois dans le cadre d’une tournée d’avant-premières, Jean-Paul Salomé a créé la sensation avec La Syndicaliste, un film qui retrace l’histoire vraie d’une quasi-inconnue. Il y a dix ans, Maureen Kearney, une syndicaliste qui dénonçait les dérives du groupe nucléaire Areva, était violemment agressée chez elle.
Un objet culturel passé au crible d'une critique libre et assumée. Aujourd'hui, Lucile Commeaux nous parle du dernier film de Jean-Paul Salomé : “La ...
C’est un peu comme ce qui se passe avec Gérard Depardieu, tout film avec Isabelle Huppert doit faire avec le fétiche, une figure comme dévitalisante pour la fiction, et La Syndicaliste, comme La Daronne, devient une sorte de documentaire sur Isabelle Huppert, à quand La Libraire ou La Pirate…. Et bien c’est un peu ce qui se passe aussi dans ce film qui a l’air d’une banalité totale, et qui s’avère tout à fait déconcertant. Toute l’intrigue du film repose en effet sur la croyance supposée du spectateur, censé se placer du côté du lanceur d’alerte, et, empathique, espérer justice, pour lui, et la cause qu’il défend - en l'occurrence une double cause : celle de la justice sociale - Maureen entend sauvegarder des dizaines de milliers d’emplois, mais aussi celle des femmes victimes - son agression a un caractère sexuel évident.
« La Syndicaliste », en salles depuis mercredi 1er mars, relate le combat de Maureen Kearney, une représentante CFDT chez Areva qui a dénoncé son viol et ...
Maureen Kearney est suspectée d’avoir mis en scène son propre calvaire pour attirer l’attention des médias, et est convoquée sous le régime de la garde à vue. En juillet 2017, elle est condamnée à cinq mois de prison et 5 000 € d’amende pour « dénonciation de crime imaginaire » avant d’être relaxée lors d’un deuxième procès en 2018. Le comité de groupe européen décide d’assigner l’homme en référé devant le tribunal de grande instance de Paris s’il ne communique pas le texte des accords, et n’exclut pas de porter l’affaire au pénal. Elle juge cet accord dangereux compte tenu de la sensibilité des informations transmises qui mettraient en péril le maintien de l’emploi sur le territoire français, et s’y oppose farouchement. En 1987, elle vit en banlieue parisienne et devient professeure à la Société générale pour les techniques nouvelles (SGN), une entreprise spécialisée dans les ingénieries nucléaires, et enseigne l’anglais aux cadres avant que ces derniers ne partent travailler à l’étranger. Elle revient s’installer définitivement dans l’Hexagone après s’être mariée à un Français au milieu des années 1980, et travaille en tant qu’attachée de presse dans une maison de disques.