«Depuis la Révolution, les reliques étaient cachées : on avait tous besoin de les voir», confie le frère David Perrin, membre de l'ordre des Dominicains à ...
Un pardon des péchés à quatre «simples» conditions explique-t-il : «le demander d'un cœur pur et sincère, se confesser dans un temps proche de la vénération, recevoir la communion eucharistique avant ou après et prier pour les intentions du pape.» Raisons pour lesquelles, le directeur du studium de philosophie à Bordeaux a insisté pour que les frères étudiants et les jeunes qu'ils accompagnent à l'école de vie saint Thomas, via le parcours Lumen, puissent voir ces reliques à Bordeaux. En ces temps où les chrétiens sont appelés à la pénitence, le frère Marie-Arnaud Gualandi les incite ainsi à emprunter une nouvelle voie de Salut, incarnée par le saint patron des étudiants. «Ils ont trouvé une nouvelle tête et ils lui ont attribué bien après 1368 », balaie d'un revers de la main le frère Philippe-Marie, qui insiste sur la qualité de l'ordre canonique d'alors. «Depuis la Révolution, les reliques étaient cachées : on avait tous besoin de les voir», confie le frère David Perrin, membre de l'ordre des Dominicains à Bordeaux. «Ils ont des arguments, mais le transfert des reliques a été décrété par le pape», tranche le frère Marie-Arnaud Gualandi, organisateur du jubilé. Pour placer la relique dans son nouveau reposoir - recouvert de feuilles d'or, décoré d'anges, d'une vigne, d'un arbre de vie et de détails architecturaux «inspirés de la Jérusalem céleste (la demeure des Saints, NDLR)» -, le sceau fondu dans la cire en 1974 pour l'authentifier a été brisé.
Le crâne du saint a été placé dans un nouveau reliquaire en partie transparent et visible du public. À l'occasion d'un triple jubilé, il entame un grand ...
Le crâne du plus célèbre frère de leur ordre, maître de sagesse et de doctrine philosophique et théologique du Moyen Âge central, est exposé à la vue dans un bel écrin ajouré et décoré. Le crâne de saint Thomas est exposé à l’église Saint-Paul jusqu’au 27 février. La lumière tamisée et le porphyre rouge ajoutent à la solennité de la rencontre. Depuis le 12 février, les frères dominicains qui prient dans le bel ensemble d’architecture classique jésuite de l’église Saint-Paul, à deux pas de la rue commerçante Sainte-Catherine, ont un hôte de marque : saint Thomas d’Aquin. Le crâne du plus célèbre frère de leur ordre, maître de sagesse et de doctrine philosophique et théologique du Moyen Âge central, est exposé... Le crâne du saint a été placé dans un nouveau reliquaire en partie transparent et visible du public.