Poutine

POUTINE. Lors de son discours à la nation le mardi 21 février 2023, Vladimir Poutine a promis d'atteindre les objectifs de "l'opération militaire spéciale" ...

Pour s'assurer du soutien russe et remonter le moral des hommes envoyés en front, Vladimir Poutine a aussi annoncé le droit pour les soldats de prendre "14 jours de congés, tous les six mois, pour rejoindre leurs proches". Si Vladimir Poutine a révisé l'histoire pour justifier son invasion et le déclenchement de la guerre en Ukraine, il n'a pas annoncé d'escalade militaire. L'engagement des troupes russes en Ukraine a un objectif selon Vladimir Poutine : "Eliminer la menace néo-nazie" et sauver le Donbass, plus largement les quatre régions ukrainiennes annexées par la Russie, en septembre 2022. Parmi ces attaques, l'homme politique a cité le "déploiement de l'Otan et des contingents militaires à nos frontières" et les "méthodes répugnantes" des Etats-Unis qui ont pris position, ont les premiers fait planer une menace sur la Russie et ses intérêts nationaux. Le conflit entamé depuis un an pourrait durer encore de longs mois car le chef d'Etat n'entend pas reculer et a assuré que la Russie est "impossible à battre sur le champ de bataille". C'est la promesse faite par Vladimir Poutine lors de son discours à la nation russe, le 21 février 2023.

Washington dénonce « l'absurdité » des accusations de Vladimir Poutine lors de son long discours devant le Parlement. Le président russe a justifié ...

[Lire tous nos articles, analyses et reportages sur la guerre en Ukraine](https://www.lemonde.fr/crise-ukrainienne/) [Volodymyr Zelensky, les années russes](https://www.lemonde.fr/international/article/2023/02/20/volodymyr-zelensky-les-annees-russes_6162511_3210.html) [Volodymyr Zelensky ou l’enfance soviétique d’un président en guerre](https://www.lemonde.fr/international/article/2023/02/19/volodymyr-zelensky-ou-l-enfance-sovietique-d-un-president-en-guerre_6162437_3210.html) - La Russie a dénoncé dimanche les propos tenus samedi par Emmanuel Macron, rapportés par la presse française. Macron a déclaré souhaiter la défaite russe dans le conflit qui l’oppose à l’Ukraine, tout en disant vouloir éviter que la Russie ne soit « écrasée ». - D’après le bureau du procureur général ukrainien, 461 enfants ont été tués en Ukraine depuis le début de la guerre, il y a près d’un an, et 924 ont été blessés. Le plus grand nombre de victimes a été enregistré dans l’oblast de Donetsk, dans l’est du pays, où 445 enfants ont été tués ou blessés. - La France livrera des chars légers AMX-10 à Kiev dès la fin de la semaine. [sur ce lien](https://www.lemonde.fr/international/live/2023/02/19/guerre-en-ukraine-en-direct-emmanuel-macron-assure-a-volodymyr-zelensky-qu-il-soutiendra-son-plan-de-paix_6162435_3210.html). Macron, et confirmé qu’ils avaient parlé de « la mise en place du plan de paix ». - Le président des Etats-Unis, Joe Biden, est arrivé lundi soir en Pologne en train en provenance d’Ukraine, après sa visite surprise à Kiev, a annoncé l’agence polonaise PAP. L’offensive russe déclenchée il y a presque un an, qui devait être éclair, s’est rapidement enlisée.

Ce mardi 21 février, le président russe Vladimir Poutine a accusé l'Occident d'utiliser le conflit en Ukraine pour « en finir » avec la Russie, ...

La diplomatie russe a également convoqué ce mardi l'ambassadrice américaine à Moscou pour lui remettre une note exigeant des États-Unis le retrait des « soldats et équipements » de l'Otan en Ukraine, référence à l'aide militaire que Kiev reçoit des Occidentaux. « Nous avons assuré la stabilité de la situation économique, protégé les citoyens », a-t-il noté, estimant que l'Occident avait échoué à « déstabiliser notre société ». « Nous avons fait tout ce qui était possible pour résoudre ce problème pacifiquement, négocié de manière pacifique une solution pour sortir de ce conflit difficile, mais dans notre dos, un scénario bien différent était en train de se préparer », a dit le président russe qui s'exprimait devant le Parlement. « La responsabilité de l'attisement du conflit ukrainien et ses victimes (...) repose totalement sur les élites occidentales », a encore dit le président russe, répétant sa thèse selon laquelle l'Occident appuie des forces néo-nazies en Ukraine pour y consolider un État anti-russe. Face à l'élite politique du pays et des militaires ayant combattu en Ukraine, il a aussi remercié « tout le peuple russe pour son courage et sa détermination ». Vladimir Poutine a accusé mardi l'Otan et l'Occident d'attiser le conflit en Ukraine en pensant à tort pouvoir vaincre la Russie dont ils cherchent à détruire l'existence.

Vladimir Poutine blâme les Occidentaux, "responsables" selon lui de l'escalade du conflit. Le président russe a accusé ce mardi l'Occident d'utiliser le conflit ...

Vladimir Poutine blâme les Occidentaux, "responsables" selon lui de l'escalade du conflit. Le président russe a accusé ce mardi l'Occident d'utiliser le conflit en Ukraine pour "en finir" avec la Russie, Guerre en Ukraine: Poutine accuse l'Occident de vouloir "en finir" avec la Russie

OPINION. Dans le conflit qui oppose l'Ukraine à la Russie, il y a un seul agr...

(*) Arthur de Liedekerke est directeur des affaires européennes au sein du cabinet de conseil en géopolitique Rasmussen Global et chercheur associé à l'Université de Kiel. N'avons-nous rien appris de la chute de Kaboul, où une communication du calendrier et des intentions américaines, a donné à l'adversaire les éléments pour les défaire ? Car comme le disait le dissident russe Alexandre Sobkov dans un récent article pour Desk Russie, « il n'y a aucun moyen de contraindre le régime de Poutine à se retirer volontairement de ces territoires. Il parie sur le poids des hausses du prix de l'énergie dans le moral des ménages. Schmitt le proclame avec justesse dans son papier pour le Grand Continent : une livraison d'avions de combat ou de chars lourds ne constitue pas, en soi, une escalade sur le théâtre ukrainien, mais plutôt un rééquilibrage des rapports de force. L'équilibre entre un soutien diplomatique, matériel et financier des États européens et leur basculement dans la guerre est certes fragile mais nous avons parfois péché par excès de prudence.

Nicolas Tenzer, professeur à Sciences Po, directeur du journal en ligne Desk Russie : "Poutine se moque complètement du sort de son peuple.

Près d'un an après l'invasion de l'Ukraine, Vladimir Poutine a accusé l'Occident d'utiliser le conflit pour "en finir" avec la Russie, dans un discours ...

Et les prêtres sont obligés de bénir les mariages entre homosexuels", a-t-il lancé dans son allocution. "Pour assurer la sécurité de notre pays, pour éliminer les menaces venues d'un régime néonazi existant en Ukraine depuis le coup d'État de 2014, il a été décidé de mener une opération militaire spéciale. Depuis le début de l'assaut contre l'Ukraine, toute critique de l'armée est passible de 15 ans de prison, et les rares figures de l'opposition à ne pas s'être exilées ont été incarcérées, à l'instar d'Ilia Iachine et de Vladimir Kara-Mourza. Mais de nombreux anonymes ont également été arrêtés pour avoir pris position contre le Kremlin. Selon lui, la baisse du PIB en 2022 de seulement 2,1 % est un succès. [Vladimir Poutine](https://www.france24.com/fr/tag/vladimir-poutine/) a accusé mardi 21 février l'Occident d'utiliser le conflit en Ukraine pour "en finir" avec la Russie, [dans un discours annuel sur l'état de la nation](https://www.france24.com/fr/vidéo/20230221-replay-discours-de-vladimir-poutine-devant-la-nation), estimant que les Occidentaux portaient "la responsabilité" de l'escalade.

Dans un discours au vitriol, prononcé trois jours avant l'anniversaire de la guerre en Ukraine, le chef du Kremlin a annoncé la fin de la participation ...

[son discours du 30 septembre](https://www.lesechos.fr/monde/enjeux-internationaux/ukraine-vladimir-poutine-fait-durer-le-suspense-avant-une-declaration-tres-attendue-1794697) sur l'annexion de quatre régions ukrainiennes. Au lendemain de [la visite du président américain Joe Biden dans la capitale ukrainienne](https://www.lesechos.fr/monde/enjeux-internationaux/guerre-en-ukraine-le-president-americain-joe-biden-en-visite-surprise-a-kiev-1908222) , une humiliation non mentionnée dans son discours, Vladimir Poutine s'est contenté de dénoncer les fondements « néonazis » du « pouvoir de Kiev ». Mais surtout, il n'a pas exposé un début de stratégie pour remporter cette « guerre ». Si, à plusieurs reprises, il a remercié « tout le peuple russe pour son courage et sa détermination », Vladimir Poutine n'a pas précisé quels étaient ses partenaires étrangers. Autant de succès économiques qui ont formé l'autre fil conducteur de ce discours au vitriol conclu par un tonitruant « pour la victoire, pour la nation ! Sa suspension n'implique pas que le Kremlin va déployer des ogives supplémentaires, mais qu'il se réserve le droit de mener des essais nucléaires, « si Washington en réalise », a précisé Vladimir Poutine, et qu'il n'autorisera plus les inspections américaines sur ses sites. « Les élites de l'Ouest ne cachent pas leur objectif : infliger une défaite stratégique à la Russie, en finir une bonne fois pour toutes avec nous », a lancé Vladimir Poutine sous les applaudissements. Le traité plafonne à 1.550 le nombre d'ogives nucléaires stratégiques (de très forte puissance) déployées par chaque pays, soit quatre fois moins que le niveau observé à la fin de la Guerre froide. Il a aussi garanti que chaque famille de soldats en deuil bénéficierait d'une aide personnalisée de la part des services sociaux. L'an passé, contrairement à ce que la Constitution exige du président, il n'avait pas prononcé de discours à la nation. » Pendant près de deux heures ce mardi, Vladimir Poutine a axé son adresse à la nation sur la « guerre » en Ukraine. Nous avons tout fait pour l'éviter », a déclaré le président, reprenant son habituel narratif anti-occidental devant des parlementaires, des ministres, des PDG de groupes publics, des représentants religieux et…

Dans un discours à la nation au vitriol, le maître du Kremlin s'est dépeint en rempart contre un Occident décadent, déterminé selon lui à «en finir» avec la ...

«L’Otan cherche à infliger une défaite stratégique à la Russie», a-t-il déclaré, affirmant avoir mis ses armes stratégiques en état d’alerte, prêtes au combat… Entre deux tirades destinées à décrire l’ordre mondial de ses rêves, dans lequel les Etats-Unis seraient affaiblis, Vladimir Poutine a décrit des régions de Donetsk et Louhansk en cours de russification. «Pas la peine de les poursuivre devant leurs tribunaux, investissez en Russie, vous êtes des gens forts, aidez nos écoles et nos universités, les vrais Russes investissent en Russie.» Les écoliers «qui envoient des lettres aux combattants» ont ainsi été remerciés, tout comme les Russes «qui fabriquent des camouflages pour nos soldats» et les secouristes engagés dans le Donbass. En bon chef de guerre, il a décrit une menace existentielle à laquelle la Russie doit faire face – «les élites de l’Occident ne cachent pas leur objectif : infliger une défaite stratégique à la Russie, c’est-à-dire en finir avec nous une bonne fois pour toutes» – et une Russie dans son bon droit «face aux nationalistes ukrainiens». Le président russe a ainsi décrit une Ukraine illégitime, qu’il estime dirigée, «prise en otage» par les Etats-Unis qui utiliserait le peuple «comme du consommable».

Vladimir Poutine a prononcé ce mardi 21 février son discours annuel à la Nation, au cours duquel il promet de continuer "soigneusement et méthodiquement" ...

Plus de deux heures de discours et une phrase qui résume à elle seule la stratégie de Vladimir Poutine après presque un an de guerre en Ukraine : il promet de continuer "soigneusement et méthodiquement" cette offensive. Mais plus concrètement, on sait que sur le terrain, des rumeurs annoncent que la Russie se préparerait à une nouvelle offensive. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Vladimir Poutine l'a rappelé dans son discours : toute l'économie russe est tendue vers ça. D'ailleurs, pas une fois il ne parle de possibles négociations, d'une possible fin de conflit... En revanche, le président russe n'a pas dit un mot sur les pertes colossales subies par son armée.

L'allocution du président, diffusée en direct sur toutes les chaînes d'État ce mardi, était très attendue par la population.

[À LIRE AUSSIGérard Araud – La guerre en Ukraine ou l'avènement d'un monde multipolaire](https://www.lepoint.fr/monde/gerard-araud-la-guerre-en-ukraine-ou-l-avenement-d-un-monde-multipolaire-20-02-2023-2509233_24.php)Aucune mention n'a été faite, par Vladimir Poutine, du coût humain du conflit, sauf pour remercier celles et ceux qui, « héroïquement », en souffrent. » [À LIRE AUSSIWashington répond à Poutine et dénonce « l'absurdité » de son discours](https://www.lepoint.fr/monde/washington-repond-a-poutine-et-denonce-l-absurdite-de-son-discours-21-02-2023-2509397_24.php)La jeune femme a été étonnée par l'insistance du président à diviser, en permanence, la société russe entre « les nôtres » et « les autres ». « Personne ne va les plaindre d'avoir perdu l'argent qu'ils ont déposé sur des comptes en banque en Occident » où ils ne sont, finalement, que « des citoyens de deuxième catégorie », a affirmé [Vladimir Poutine](/tags/vladimir-poutine), qui ne perd plus une occasion de montrer sa satisfaction vis-à-vis de la « purification » de la société russe induite par cette guerre. Selon Lara, beaucoup de Russes, même contre la guerre, peuvent se demander pourquoi cette dénomination a été choisie par le président ukrainien. À l'instar d'une majorité de la population russe inquiète et désarçonnée par l'invasion de l' [Ukraine](/tags/ukraine), il y a un an, la jeune femme attendait avec angoisse ce discours devant les deux chambres du Parlement, d'autant qu'il n'avait pas eu lieu à la fin 2022, comme l'exigeait pourtant la Constitution. « Mais, de l'autre, les buts de cette guerre ne sont toujours pas clairs et on ne sait même pas quand on s'en sortira !

Dans son adresse à la nation, le président russe a également annoncé la fin du traité New Start de contrôle des armes nucléaires.

Poutine est connue : les Occidentaux, « après des siècles de colonialisme, d’hégémonie et de diktats », veulent « en finir une fois pour toutes avec nous » et tentent pour cela de « transformer l’Ukraine en une anti-Russie ». « Nous allons résoudre les tâches qui se posent à nous pas à pas, avec méthode », a-t-il seulement promis, ajoutant : « Il est impossible de battre la Russie sur le champ de bataille. Celui-ci porte, « l’entière responsabilité du déclenchement du conflit, de son escalade et de l’augmentation du nombre de victimes », au même titre que « le régime de Kiev ». Le dirigeant russe est pourtant parvenu à discourir pendant près de deux heures, avec parfois force détails sur des sujets secondaires, sans exprimer de jugement quant à la situation sur le front ou évoquer le moindre objectif précis. « Les événements suivent une dynamique très rapide », justifiait-il au mois de décembre, semblant signifier qu’il attendait de nouveaux développements avant de s’exprimer. Selon la Constitution russe, l’événement doit avoir lieu une fois par an, dans les murs du Kremlin, en présence de l’élite politique.

S'exprimant devant 1 500 membres de l'élite politique et militaire russe, dont les deux chambres du parlement, Vladimir Poutine a commencé par rappeler les ...

On estime qu’en 2022, le produit intérieur brut (PIB) de la Russie a chuté d’au moins 2,2 % dans le meilleur des cas et jusqu’à 3,9 % dans le pire des cas. Ces mesures pourraient être considérées comme un signal ultérieur indiquant que la Russie entend sérieusement entrer dans une nouvelle phase d’autonomie en se coupant davantage de l’Occident. C’est pourquoi ils mènent des attaques informatiques de plus en plus agressives contre nous », a ajouté le chef d’État. « Nous ne nous battons pas contre le peuple ukrainien », a déclaré M. « Je tiens à souligner que […] aucun pays au monde ne possède autant de bases militaires à l’étranger que les États-Unis. « Ce sont eux qui ont commencé la guerre », a affirmé M.

Selon lui, la Russie honnête et pacifique a dû «utiliser la force pour mettre fin à la guerre» déclenchée par l'Ouest hypocrite et «répugnant». Il exalte une « ...

Il exalte une «civilisation» attachée à ses valeurs, assiégée pour cela par de pseudo-démocraties décadentes, mais qui prospère dans l’adversité. Selon lui, la Russie honnête et pacifique a dû «utiliser la force pour mettre fin à la guerre» déclenchée par l’Ouest hypocrite et «répugnant». [Vladimir Poutine](https://www.lefigaro.fr/international/vladimir-poutine-menace-de-relancer-la-course-aux-armes-nucleaires-20230221) et [Joe Biden](https://www.lefigaro.fr/international/joe-biden-a-kiev-une-visite-qui-reaffirme-le-leadership-americain-20230220) décrire, à quelques heures et 1200 km de distance, les univers parallèles d’où ils mènent leur guerre l’un contre l’autre.

Qu'a dit Vladimir Poutine hier ? On se concentre beaucoup sur l'annonce de suspendre la participation de la Russie au traité New Start. Mais dans un pays qui ...

Nous allons toujours de l’avant, grâce à notre dévouement à la Patrie, à notre volonté et à notre unité. Nous ne pouvons pas l’ignorer, surtout aujourd’hui, tout comme nous ne pouvons pas ignorer que le premier traité de réduction des armes stratégiques a été originellement signé par l’Union Soviétique et les États-Unis en 1991 dans une situation tout à fait différente, c’est-à-dire dans un contexte de réduction des tensions et de consolidation d’une confiance mutuelle. Dans le même temps, j’insiste sur le fait que le cadre de ce même traité ne nous permet pas, de notre côté, d’effectuer des inspections complètes. Ceux qui ne l’ont pas compris à temps, qui passaient le plus clair de leur temps à l’étranger en ne voyant dans la Russie qu’une source de revenus, y ont beaucoup perdu : on les a dévalisés, on les a dépouillés, y compris des ressources qu’ils avaient légitimement accumulées. […] Malheureusement, au lieu de développer la production, d’investir dans des équipements et des technologies, de créer de nouveaux emplois ici, en Russie, les possesseurs de ces capitaux ont surtout dépensé leur argent dans des yachts, des propriétés et des biens immobiliers de luxe à l’étranger. Je le répète : ce sont précisément les entreprises privées qui, dans un contexte de fortes pressions étrangères hostiles à la puissance russe, se sont révélées capables de s’adapter à la conjoncture la plus instable et d’assurer la croissance de l’économie dans les conditions les plus difficiles. De surcroît, il faut dire que les pays à l’initiative des sanctions se les infligent en réalité à eux-mêmes : par cette stratégie, ils ont provoqué des hausses de prix dans leurs propres pays, ainsi que des pertes d’emploi, des fermetures d’entreprises et une crise énergétique. À cette fin, il pourra compter sur l’appui des nationaux-traîtres qui, de tout temps, répandent le poison du mépris pour la patrie et ne rêvent de rien d’autre que de se faire de l’argent en vendant ce poison à qui est prêt à payer. De notre côté, le devoir que nous avons est celui de protéger nos enfants, et c’est bien ce que nous avons l’intention de faire : protéger nos enfants de la dégradation et de la dégénérescence. […] Au cours de longs siècles de colonialisme, de diktat, d’hégémonie, l’Occident a pris l’habitude de tout se permettre, de ne jamais se soucier du reste du monde. Ils asservissaient le régime de Kiev et le préparaient à une guerre de grande échelle.

Alors que Vladimir Poutine s'était déjà adressé à la Nation ce mardi, le président russe a de nouveau pris la parole ce mercredi pendant un concert ...

Le célèbre chanteur Grigori Leps a ouvert le concert avec une chanson glorifiant la Russie, avec des images de la statue "l'appel de la mère patrie" à Volgograd, l'ex-Stalingrad, diffusées sur les écrans du stade. Ce concert baptisé "Gloire aux défenseurs de la patrie" intervient à la veille de la journée du même nom et à l'avant-veille du premier anniversaire de l'offensive de la Russie contre son voisin. La Russie combat actuellement en Ukraine pour ses "terres historiques", a proclamé ce mercredi 22 février le président russe Vladimir Poutine, pendant un grand concert patriotique au stade Loujniki à Moscou. Au cours de son apparition qui n'aura duré que quelques minutes, le chef de l'Etat a aussi rendu hommage aux militaires russes déployés en Ukraine qui "se battent avec héroïsme, courage et valeur : nous sommes fiers d'eux". . au stade [#Luzhniki], dans le centre de [#Moscou], la capitale de la Fédération de Russie. Le dirigeant russe a affirmé que la Russie se battait actuellement pour ses "terres historiques".

Le président russe a fait cette déclaration pendant un grand concert patriotique au stade Loujniki à Moscou, ce mercredi 22 février.

Des enfants du Donbass ukrainien, notamment de la ville martyre de Marioupol, dans le sud-est du pays, sont montés sur scène, se serrant contre un militaire russe qui s'exclamait face à la foule : « Nous gagnerons ! Il a affirmé que tous ceux qui soutenaient l'armée russe étaient « eux aussi des défenseurs de la patrie, d'une certaine façon ». Au cours de son apparition qui n'aura duré que quelques minutes, le chef de l'État russe a aussi rendu hommage aux militaires russes déployés en Ukraine qui « se battent avec héroïsme, courage et valeur : nous sommes fiers d'eux ».

Vladimir Poutine a jugé ce mercredi 22 février que la relation russo-chinoise « stabilisait la situation internationale », en plein suspense autour d'un ...

La Chine a promis de publier sa proposition de « solution politique » cette semaine, à temps pour le premier anniversaire du déclenchement de l'offensive russe en Ukraine le 24 février 2022. Wang Yi est arrivé mardi à Moscou, après avoir notamment rencontré la semaine dernière le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba durant la conférence sur la sécurité organisée à Munich, en Allemagne, où il lui a présenté selon Kiev « des éléments clés du plan de paix chinois » pour l'Ukraine. Proche alliée de la Russie, la Chine n'a jamais appuyé ni critiqué publiquement la campagne militaire russe en Ukraine, tout en exprimant plusieurs fois son soutien à Moscou face aux sanctions occidentales. Pour sa part, Wang Yi a exprimé la volonté de Pékin de « renforcer le partenariat stratégique (...) et la coopération tous azimut » avec Moscou, selon ses propos traduits en russe. Le chef de la diplomatie chinoise a été reçu au Kremlin, après s'être entretenu avec le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. « Nous atteignons de nouveaux horizons », s'est félicité Vladimir Poutine, en ajoutant attendre le président chinois Xi Jinping avec une visite en Russie, envisagée au printemps.

L'un à Moscou, l'autre à Varsovie. Vladimir Poutine et Joe Biden prononcent ce mardi 21 février des discours croisés antagonistes, aux relents de guerre ...

"Depuis 2014, le discours de Poutine diffuse une image très négative de l’Occident en Russie et la population adhère à cela. Et le message clé était la suspension de la Russie au traité New Start qui est d’une grande symbolique puisqu'il s'agissait de l'un des derniers filets de sécurité qui restait pour l'architecture de sécurité européenne". Pour Tatiana Kastouéva-Jean, "le discours de Poutine était une fois de plus extrêmement anti-occidental et extrêmement fort.

Les discours prononcés par les présidents russe et américain, mardi 21 février, ne pouvaient être plus dissemblables. Aux avertissements de l'un ont répondu ...

La publication des premiers textes de Mark Twain, des reportages de guerre de Nathaniel Hawthorne et de la Lettre de la prison de Birmingham (vibrante défense de la non-violence, 1963) de Martin Luther King ne dément pas cet idéal. C’est ce qui s’est passé le 21 février, et ce n’était pas un accident : le 24 février marquera le premier anniversaire de [l’invasion russe de l’Ukraine](https://www.courrierinternational.com/article/guerre-poutine-lance-son-operation-militaire-en-ukraine), et Vladimir Poutine et Joe Biden ont l’un et l’autre donné leur version de cette guerre à leur public. Le public auquel il s’adressait était rassemblé là : des politiciens “élus” grâce à un système biaisé, ainsi que des bureaucrates, des responsables de la sécurité, des hauts fonctionnaires – précisément cette élite russe qui, selon la rumeur, n’apprécierait guère ce conflit. En Allemagne, le difficile arbitrage du budget Mais la plupart du temps, ils arboraient des expressions lugubres, dépourvues d’émotions, ce qui n’a rien d’étonnant. Fondée par un groupe d’écrivains quelques années avant la guerre de Sécession, elle s’est donné pour mission d’être le porte-parole de l’idée américaine.