Le réalisateur de «Péril en la demeure», décédé «de vieillesse», selon son épouse, a été «inhumé au cimetière de Boulogne-Billancourt, sa ville»
[Jacques Dutronc](https://www.20minutes.fr/dossier/jacques_dutronc) ou Jean-Louis Trintignant, il prétendait ne pas aimer « la compagnie des hommes ». « Il ne me suffit pas de les voir, j’ai besoin de les retenir. A partir des années 80, c’est son épouse Rosalinde qui écrit et produit ses films : « Elle écrit ce que je rêve de voir au cinéma », disait cet artiste inclassable qui n’eut pas d’enfant. Il passe une dizaine d’années à apprendre le métier auprès notamment de son mentor, Henri Decoin. Grâce à une passerelle, le garçonnet se rend souvent à la cabine de projection. Le réalisateur de Péril en la demeure, décédé « de vieillesse », selon son épouse, a été « inhumé au cimetière de Boulogne-Billancourt, sa ville ».
Michel Deville, contemporain de la Nouvelle Vague et récompensé par un césar pour « Péril en la demeure » en 1985, s'est éteint à 91 ans.
Il s'y est éteint, chez lui, « de vieillesse », le 16 février dernier. [Michel Deville](/tags/michel-deville), qui avait reçu un césar pour Péril en la demeure en 1985, s'est éteint à l'âge de 91 ans, le 16 février dernier. », a déclaré son épouse et collaboratrice Rosalinde Deville à l' [Agence France-Presse](/tags/afp) (AFP).
Contemporain de la Nouvelle Vague, sans tout à fait y appartenir, il se démarque par son cinéma styliste et virtuose. Il s'est éteint le 16 février, ...
Jeux de séduction, jeux de société (le Trintignant d’Eaux profondes est adepte des échecs et du croquet), jeux encore que ses facéties verbales : adepte de l’Oulipo, auteur de recueils de poèmes ludiques (Poèmes zinopinés, Poèmes zinadvertants, Poèmes zimpromptus, Poèmes zimprobables…), Deville usait du double sens (répliques coquines, ou nom du héros de Péril en la demeure, Aurphet, qui se prononce comme Orphée…). Le cinéaste lui-même fit de cette philosophie ludique sa règle : « Le cinéma, pour moi, est toujours un jeu, un jeu d’images, de mots, de musiques, de comédiens », disait-il en 1978 (Cinéma 78, n° 236-237). Le séducteur frustré (Jean-Pierre Cassel) est l’orchestrateur des séductions de son ami, qui est son pantin (Jean-Louis Trintignant), un acteur, un héros de substitution. Ce qu’illustre encore avec brio Péril en la demeure (1985), adapté de René Belletto, où le professeur de guitare qu’incarne Christophe Malavoy croit maîtriser son destin, mais est manipulé par tout le monde, la mère de son élève, le mari tyrannique, la voisine voyeuse, un tueur à gages, jeu de dupes… Il retrouve son inspiration première (l’initiation amoureuse) avec Benjamin ou les mémoires d’un puceau (1968), situé au XVIIIe siècle, où un jeune homme (Pierre Clémenti) est entouré de femmes dans un château à la campagne. La cohérence de l’œuvre de Michel Deville, dont on a beaucoup vanté l’élégance de l’image, le raffinement du tempo, le charme de l’interprétation, se mesure au fil de ces éducations sentimentales, comme dans un polar ludique, Bye Bye, Barbara (1969), un divertissement endiablé, L’Ours et la poupée (1970), où Brigitte Bardot, mondaine capricieuse en Rolls, poursuit Jean-Pierre Cassel, bohème myope et bougon en 2 CV. Et Martin soldat (1966), où Robert Hirsch est un acteur de théâtre devant jouer un officier allemand le jour du Débarquement, avec rebondissements à la To be or not to be, de Lubitsch. Même inspiration dix ans plus tard, dans Le Voyage en douce (1980), où deux femmes se racontent leurs fantasmes et s’aident à les réaliser : « Tes lèvres caressent les lèvres de la dame, tu caresses, tu caresses, la dame entrouvre ses lèvres… « Un coup d’essai, un coup de maître », écrit Jean Douchet, pour qui, dans Ce soir ou jamais, Deville « réussit cette alliance réputée impossible : une comédie typiquement française dans un style de comédie américaine ». Pour Adorable menteuse (1962), où le mensonge est célébré comme une morale de vie (un thème qui hante toute l’œuvre), Luc Moullet souligne l’audace, le caractère insolite, la justesse des dialogues de ce cinéaste au « travail d’orfèvre ». Michel Deville saute sur l’occasion et se retrouve stagiaire, puis assistant, douze films durant, de l’auteur de La Vérité sur Bébé Donge (1951) et de Razzia sur la chnouf (1955). Orfèvre des jeux de l’amour et du hasard, Michel Deville avait exploré tous les genres (comédies, policiers, huis clos, films sociaux) et expérimenté des modes narratifs audacieux.
En revanche, il dirigea des actrices comme Catherine Deneuve, Brigitte Bardot, Romy Schneider, Jeanne Moreau, Françoise Fabian, Fanny Ardant, Mathilda May, ...
À partir des années 80, c’est son épouse Rosalinde qui écrit et produit ses films : « Elle écrit ce que je rêve de voir au cinéma », disait cet artiste inclassable qui n’eut pas d’enfant. Ainsi, il filmera « La lectrice », adapté du roman de Raymond Jean ou encore « Le Dossier 51 » d’après le livre de Gilles Perrault. Il connaît le succès avec « Benjamin… Les parents de Michel Deville, né le 13 avril 1931, à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), avaient des amis voisins dont l’appartement donnait sur le toit d’un cinéma. Il sera suivi de comédies, comme « Adorable menteuse » (1962) ou « A cause, à cause d’une femme ». « Il ne me suffit pas de les voir, j’ai besoin de les retenir.
Le réalisateur Michel Deville est décédé ce 16 février à 91 ans. Césarisé pour "Péril en la demeure", il avait été rejeté par la Nouvelle Vague, ...
En 2005, Michel Deville revient dans un registre plus léger avec [Un fil à la patte](/film/fichefilm_gen_cfilm=58135.html), pièce comique et vaudevillesque de [Georges Feydeau](/personne/fichepersonne_gen_cpersonne=35448.html), adapté par sa femme et collaboratrice [Rosalinde Deville](/personne/fichepersonne_gen_cpersonne=39630.html), qui traite entre autres du désir, du plaisir et de l'argent. Mais il tempère son pessimisme par le plaisir de filmer et de jouer avec les mots, comme le démontre un an après l'éblouissant [Paltoquet](/film/fichefilm_gen_cfilm=2053.html). [Dossier 51](/film/fichefilm_gen_cfilm=2705.html) (1978), où il s'interroge de manière implacable sur la manipulation et joue sur l'ambiguïté des êtres, marque une charnière dans son cinéma qui va se diversifier en chevauchant les genres. Après [Une Balle dans le canon](/film/fichefilm_gen_cfilm=47480.html), premier film policier cosigné par [Charles Gérard](/personne/fichepersonne_gen_cpersonne=9928.html), il signe [Ce soir ou jamais](/film/fichefilm_gen_cfilm=2982.html) (1961) avec la scénariste [Nina Companeez](/personne/fichepersonne_gen_cpersonne=20463.html). Lorsque c'est l'inverse, cela donne [Raphaël ou le débauché](/film/fichefilm_gen_cfilm=37267.html) (1971). [Adorable Menteuse](/film/fichefilm_gen_cfilm=40.html) en 1962, [A cause, à cause d'une femme](/film/fichefilm_gen_cfilm=47482.html) l'année d'après, ou encore [Benjamin ou les Memoires d'un puceau](/film/fichefilm_gen_cfilm=16612.html) en 1968.
Michel Deville, décédé à l'âge de 91 ans, a dirigé les plus grandes actrices françaises du 20e siècle dans des comédies légères puis des histoires noires et ...
En 1970, il dirige Brigitte Bardot dans la comédie "L'ours et la poupée". A partir des années 80, c'est son épouse Rosalinde qui écrit et produit ses films: "elle écrit ce que je rêve de voir au cinéma", disait cet artiste inclassable qui n'eut pas d'enfant. Il réalisa ensuite des films comme "Péril en la demeure" (1985), "Le Paltoquet" (1986) ou "La maladie de Sachs", adapté de Martin Winckler. "Il ne me suffit pas de les voir, j’ai besoin de les retenir. Ainsi, commence une vocation... Je les consigne dans mes carnets", expliquait-il.
Le réalisateur de «Ce soir ou jamais» et «Mouton enragé», désireux de surprendre son monde mais snobé par la Nouvelle Vague, est décédé jeudi à 91 ans.
Le cinéaste français Michel Deville, qui a fait tourner Brigitte Bardot, Catherine Deneuve ou encore Michel Piccoli, est décédé le 16 février à l'âge de 91 ...
À partir des années 80, c’est son épouse Rosalinde qui écrit et produit ses films : « elle écrit ce que je rêve de voir au cinéma », disait cet artiste inclassable qui n’eut pas d’enfant. Il passe une dizaine d’années à apprendre le métier auprès notamment de son mentor, Henri Decoin. [cinéaste](https://www.ouest-france.fr/cinema/) français Michel Deville, qui a fait tourner [Brigitte Bardot](https://www.ouest-france.fr/societe/maltraitance-animale/brigitte-bardot-denonce-la-maltraitance-de-chevaux-dans-une-foire-du-cantal-152de228-76c0-11ed-b022-b5852c53ff22), [Catherine Deneuve](https://www.ouest-france.fr/cinema/catherine-deneuve/) ou encore Michel Piccoli, est décédé le 16 février à l’âge de 91 ans et a été enterré lundi. Michel Deville naît le 13 avril 1931 à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). Le réalisateur de Péril en la demeure, décédé « de vieillesse » selon son épouse, a été « inhumé au cimetière de Boulogne-Billancourt, sa ville », près de Paris. Ainsi, il filmera La lectrice, adapté du roman de Raymond Jean ou encore Le Dossier 51 d’après le livre de Gilles Perrault.