Ukrainiens

Dans le détail, c'est l'Ille-et-Vilaine qui accueille le plus d'Ukrainiens (965 autorisations provisoires de séjour ont été délivrées, 424 enfants ont été ...

Ces réfugiés sont accompagnés de 1 474 enfants, dont 886 sont actuellement scolarisés dans la région (495 dans l’enseignement primaire, 391 dans le secondaire). 3 122 autorisations provisoires de séjour (APS) d’une durée de six mois ont été délivrées à des adultes dans les quatre départements bretons. Plus de 100 nouvelles scolarisations ont été enregistrées depuis fin décembre.

Depuis presque un an, la Bretagne a accueilli plus de 4.500 personnes qui ont fui la guerre en Ukraine. Certains réfugiés y sont toujours, d'autres ont ...

Des solutions pérennes de logements sont également créées par les départements bretons. Le 24 février prochain, cela fera un an que la Russie a déclaré la guerre à l'Ukraine. Certains réfugiés y sont toujours, d'autres ont choisi de retourner dans leur pays.

Au moins 939 déplacés ukrainiens ont été accueillis dans la Manche depuis le début de l'invasion russe dans le pays en février 2022.

"Plus que jamais, l'investissement collectif de tous est nécessaire pour garantir la bonne intégration des déplacés ukrainiens", conclut la préfecture. [Siouville-Hague](https://www.google.com/maps/place/Le+Siou/@49.5616199,-1.8449782,15z/data=!4m2!3m1!1s0x0:0xe7a0bb32eb6c53c3), mis en place par l'Agglo du Cotentin, enregistre une cinquantaine de déplacés ukrainiens dont de nombreuses familles avec enfants. La préfecture de la Manche a annoncé mercredi 15 février que 939 déplacés ukrainiens à ce jour ont été accueillis dans la Manche : 240 sont repartis et 699 Ukrainiens sont toujours présents dans la Manche.

Plus de 6.000 enfants ukrainiens âgés de quelques mois à 17 ans auraient été envoyés dans des centres gérés par la Russie, dans l'optique de leur...

Avant de rappeler : "Le transfert et la déportation illégaux de personnes protégées constituent une violation grave de la Quatrième [Convention de Genève](https://www.geo.fr/geopolitique/quels-sont-les-grands-principes-de-la-convention-de-geneve-212344) sur la protection des civils et un crime de guerre." Les effets dévastateurs de la guerre de Poutine sur les enfants ukrainiens se feront sentir pendant des générations", a réagi le ministère des Affaires étrangères des États-Unis dans un Dans certains camps, des enfants ont pu recevoir des formations sur le maniement des armes à feu, mais aucune preuve n'a été trouvée concernant leur possible envoi sur le champ de bataille. Quant à la capacité des parents de donner un consentement valable, "elle peut être considérée dans de nombreux cas comme douteuse, car les conditions de guerre et la menace implicite des forces d'occupation [russes] représentent des conditions de contrainte." Pour d’autres, le retour a tout simplement été repoussé indéfiniment. [rapport](https://hub.conflictobservatory.org/portal/sharing/rest/content/items/97f919ccfe524d31a241b53ca44076b8/data) du Yale Humanitarian Research Lab, publié mardi 14 février.

Le rapport, signé par des experts américains spécialisés en crimes de guerre, évoque au moins 43 camps destinés aux enfants sur le territoire russe.

[un énième crime de guerre de la part de la Russie](https://www.lepoint.fr/monde/guerre-en-ukraine-moscou-nie-sa-responsabilite-dans-le-bombardement-de-dnipro-16-01-2023-2504960_24.php). [À LIRE AUSSIEn Ukraine, la guerre influence le choix des prénoms donnés aux bébés](https://www.lepoint.fr/monde/en-ukraine-la-guerre-influence-le-choix-des-prenoms-donnes-aux-bebes-16-01-2023-2505005_24.php) [enfants](https://www.lepoint.fr/societe/brigitte-macron-et-olena-zelenska-aupres-d-enfants-ukrainiens-en-france-13-12-2022-2501683_23.php) sont « rééduqués » avec la « [vision du gouvernement russe](https://www.lepoint.fr/debats/qui-se-cache-derriere-ces-mauvais-films-de-propagande-russe-06-01-2023-2503934_2.php) de la culture, de l'histoire et de la société », détaille le rapport. [À LIRE AUSSIEnfants ukrainiens « russifiés » : « Ces pratiques rappellent les nazis »](https://www.lepoint.fr/monde/enfants-ukrainiens-russifies-ces-pratiques-rappellent-les-nazis-07-12-2022-2500825_24.php) [Russie ](https://www.lepoint.fr/editos-du-point/jean-guisnel/comment-poutine-viole-le-droit-de-la-guerre-03-01-2023-2503498_53.php)en marge du conflit qui l'oppose à Kiev. [propagande](https://www.lepoint.fr/monde/le-propagandiste-en-chef-de-vladimir-poutine-04-01-2022-2459141_24.php?) russe le visage de Maria Lvova Belova, qui est la commissaire russe aux droits de l'enfant.

Oleksandra se prépare à se rendre seule, en pleine guerre, en territoire ennemi : son petit-fils a été emmené par les Russes derrière la ligne de front.

Mais ils ont appris qu'elle avait bel et bien ramené son petit-fils, "ce qu'[elle a] de plus précieux", à la maison. Mais une semaine plus tard, les soldats ukrainiens sont arrivés, et les soldats russes se sont enfuis. Mais "il y a des combats, c'est impossible de passer la ligne", explique Oleksandra. Une vingtaine de ces jeunes Ukrainiens se trouveraient désormais derrière la ligne de front... Les Russes ont demandé que tous les enfants repartent à l'école. Jusqu'à la fin de l'été, l'adolescent reste à la maison, chez sa grand-mère qui l'élève depuis sa naissance (ses parents sont décédés dans un accident).

Le contexte étant celui d'une guerre déclenchée par l'invasion russe en Ukraine, ces transferts d'enfants ont tous une dimension coercitive, quel que soit le ...

[enfants](https://www.vanityfair.fr/actualites/article/des-soldats-russes-ivres-aurait-tue-une-fillette-ukrainienne-agee-de-10-ans-pres-de-kiev) ukrainiens, les autorités russes s'appuient sur trois arguments : « l'évacuation des orphelins et des pupilles de l'État des établissements ukrainiens contrôlés par la Russie », le transfert d'enfants vers des camps, « souvent avec le consentement initial de leurs parents » ou leur déplacement vers la Russie pour « de supposés soins médicaux ». Dans la foulée de la publication du texte, le Département d'État a publié un communiqué pour soutenir ses conclusions : « L'accumulation de preuves des actions de la Russie met à nu les objectifs du Kremlin de nier et de supprimer l'identité, [parents](https://www.vanityfair.fr/actualites/article/des-soldats-russes-ivres-aurait-tue-une-fillette-ukrainienne-agee-de-10-ans-pres-de-kiev) à fournir un consentement valable peut être considérée comme douteuse, dans la mesure où les conditions de guerre et la menace implicite des forces d'occupation représentent des conditions de contrainte », résument les chercheurs. La détention de ces enfants constitue une grave « une grave violation de la quatrième Convention de Genève sur la protection des civils » et constitue un crime de guerre, note le [Département](https://www.state.gov/evidence-of-russias-war-crimes-and-other-atrocities-in-ukraine-recent-reporting-on-child-relocations/) d'État américain. Selon un [rapport](https://hub.conflictobservatory.org/portal/sharing/rest/content/items/97f919ccfe524d31a241b53ca44076b8/data) de l'Observatoire des conflits de l'université de Yale, au moins 6000 enfants ukrainiens ont été envoyés dans des camps de « rééducation » en Russie depuis le début de la guerre. Selon le rapport, certains enfants (dont le plus jeune serait âgé de 4 mois) ont été placés dans 43 camps en Russie, en Crimée, en Tchétchénie et en Sibérie, pour y recevoir « une éducation patriotique et militaire pro-russe ».

Une enquête de l'université américaine Yale démontre l'existence d'un système planifié par l'Etat russe, séparant des mineurs de leurs parents.

L’ONG notait déjà que « des enfants sont séparés de leur famille après un transfert forcé » et « éprouvent des difficultés à quitter la Russie ». En novembre 2022, Amnesty International avait ainsi alerté sur le « transfert forcé et la déportation de civils des zones occupées de l’Ukraine par les autorités russes, dans ce qui s’apparente à des crimes de guerre et probablement à des crimes contre l’humanité ». Intitulé « Programme systématique de la Russie pour la rééducation et l’adoption des enfants ukrainiens », il établit « l’échelle, la chaîne de commandement, la complexité logistique et soigneusement orchestrée », selon Nathaniel Raymond, directeur exécutif du Humanitarian Research Lab de Yale.

Selon une enquête de l'université de Yale, plus de 6000 mineurs ont été exfiltrés d'Ukraine vers une quarantaine de camps.

A en croire [une enquête réalisée par l’université de Yale](https://hub.conflictobservatory.org/portal/sharing/rest/content/items/97f919ccfe524d31a241b53ca44076b8/data), aux Etats-Unis, dans le cadre de l’Observatoire des conflits, plus de 6000 enfants ukrainiens, âgés de 4 mois à 17 ans, ont été exfiltrés d’Ukraine dans le but d'être rééduqués ou adoptés par des familles russes en quasi une année. Plus d’une quarantaine de camps russes ont ainsi été recensés que cela soit autour de la mer Noire (12), en Crimée (7), dans les environs des villes de Moscou, Kazan et Yekaterinbug (10), en Sibérie (2), certains se trouvant jusqu'à 750 kilomètres de l’Ukraine (7) avec l’un d’entre eux situé à 6000 kilomètres sur la côte Pacifique...

La Russie a qualifié d'absurdes les informations faisant état de délocalisation d'enfants ukrainiens vers le territoire russe. Les mineurs d'âge et leurs ...