Rachid M'Barki

« Story Killers ». L'enquête menée par « Le Monde » et ses partenaires du consortium Forbidden Stories a permis la découverte de plusieurs séquences non ...

Cette enquête a notamment permis de révéler l’existence de « Team Jorge », une très discrète société israélienne qui revendique son ingérence dans plusieurs dizaines d’élections à travers le monde. Dans le cadre de ce projet baptisé « Story Killers », trois journalistes du consortium ont notamment pu participer, en se faisant passer pour des intermédiaires d’un potentiel client français, à plusieurs rendez-vous avec des officines vendant des outils d’influence « clés en main ». Le consortium a identifié une vingtaine d’opérations de désinformation au profit d’Etats, d’entreprises ou de riches individus. L’intéressé se défend d’avoir été rémunéré, et assure avoir « passé » ces sujets uniquement pour rendre service à une connaissance, Jean-Pierre Duthion, un intermédiaire français spécialisé dans les campagnes d’influence. Il n’y a eu aucune annonce officielle mais, parmi les deux cent cinquante journalistes de BFM-TV, l’information se répand très vite : mercredi 11 janvier, Rachid M’Barki, présentateur du « Journal de la nuit » de la première chaîne d’information en continu, s’est vu demander par sa direction de ne plus passer à l’antenne. Parmi ses clients : des milliardaires, des candidats aux élections, des entreprises, des gouvernements autoritaires ou encore des suspects de crimes.

L'enquête menée par des journalistes du consortium Forbidden Stories a permis la découverte de plusieurs séquences non validées par le présentateur Rachid ...

"Selon nos informations, une publication peut être facturée 20.000 euros au client, dont 3.000 seraient reversés en espèces au journaliste en bout de chaîne". À l'origine de l'affaire, une société occulte, sans aucune existence légale, découverte en Israël par trois journalistes internationaux du consortium Forbidden stories. A-t-il été approché ou recruté par une agence occulte spécialisée dans la désinformation ?

Selon Marc-Olivier Fogiel, le présentateur «s'arrangeait pour demander [des] images en dernière minute» pour illustrer des brèves, «une fois que le ...

Interrogé en janvier par le site Politico, Rachid M’Barki avait admis avoir « utilisé des infos qui [lui] venaient d’informateurs » et qui n’ont « pas forcément suivi le cursus habituel de la rédaction ». [Radio France](https://www.20minutes.fr/medias/radio-france/) et Le Monde, cette affaire est liée à une entreprise de désinformation pilotée par une officine israélienne désignée sous le nom de « Team Jorge », qui vendrait ses services dans le monde entier. La première chaîne d’information de France avait ouvert en janvier une enquête interne en raison de soupçons visant Rachid M’Barki. C’est ce que révèle mercredi une enquête d’un consortium international de 100 [journalistes](https://www.20minutes.fr/dossier/journaliste). Selon Marc-Olivier Fogiel, le présentateur « s’arrangeait pour demander [des] images en dernière minute » pour illustrer des brèves, « une fois que le rédacteur en chef était pris sur une autre tranche et avait validé l’ensemble de son journal ». Enquête journalistique Selon Marc-Olivier Fogiel, le présentateur « s’arrangeait pour demander [des] images en dernière minute » pour illustrer des brèves, « une fois que le rédacteur en chef était pris sur une autre tranche et avait validé l’ensemble de son journal »

Une enquête menée par la cellule investigation de Radio France, en collaboration avec le consortium Forbidden Stories, révèle qu'un journaliste de BFMTV, ...

Le directeur de BFMTV a quant à lui déclaré à Radio France que son journaliste lui aurait dit avoir diffusé ces fausses informations pour « rendre service à un ami » . « Il n’y a pas de doute que BFM est victime dans cette histoire, quand l’un des nôtres court-circuite la chaîne hiérarchique, ça pose problème », a réagi Marc-Olivier Fogiel ce mercredi sur France Inter. Interrogé en janvier par le site Politico, Rachid M’Barki avait assuré que ces informations « étaient toutes réelles et vérifiées », disant malgré tout s’être « peut-être fait avoir ». « Il m’explique que des brèves lui sont proposées par un intermédiaire et que cela relève de son libre arbitre éditorial », rapporte Radio France. Rachid M’Barki a parlé d’une « erreur de jugement journalistique », alors qu’il aurait diffusé des informations biaisées, sans aucune validation préalable de ses supérieurs. On y apprend que Rachid M’Barki, journaliste à BFMTV, aurait relayé de [fausses informations](https://www.ouest-france.fr/high-tech/twitter/twitter-et-tiktok-sont-les-reseaux-ou-la-desinformation-circule-le-plus-revele-une-etude-8d8c3f0a-4bcb-11ed-b0c8-a92801d0ce18) à l’antenne, notamment sur des oligarques russes, sur le Qatar, le Soudan, le Cameroun, ou encore le Sahara marocain.

La vaste enquête d'un consortium international de journalistes Forbidden Stories a permis de mettre en lumière les agissements du présentateur, ...

« Elles étaient toutes réelles et vérifiées (...) Je n’écarte rien, peut-être que je me suis fait avoir, je n’avais pas l’impression que c’était le cas ou que je participais à une opération de je ne sais quoi sinon je ne l’aurais pas fait », poursuivait-il. Il pense qu’elles ont du sens, éditorialement (…) C’est suffisamment problématique pour que nous lancions un audit interne qui essaie de décortiquer tout ça », a également confié au consortium de journalistes le patron de BFMTV. Selon lui, le présentateur « s’arrangeait pour demander (des) images en dernière minute » pour illustrer des brèves, « une fois que le rédacteur en chef était pris sur une autre tranche et avait validé l’ensemble de son journal ». Avant que la chaîne trouve davantage de brèves douteuses, Le consortium indique également avoir « identifié une vingtaine d’opérations de désinformation au profit d’États, d’entreprises ou de riches individus ». Ce mercredi 15 février, une enquête d’un consortium international de 100 journalistes dévoile la vaste entreprise de désinformation pilotée par une officine israélienne qui vendrait ses services dans le monde entier.

La cellule d'investigation de Radio France, aux côtés du consortium de Forbidden Stories, affirme que la chaîne d'information continue BFMTV a diffusé des ...

"Elles étaient toutes réelles et vérifiées (...) Je n'écarte rien, peut-être que je me suis fait avoir, je n'avais pas l'impression que c'était le cas ou que je participais à une opération de je ne sais quoi sinon je ne l'aurais pas fait", poursuivait-il. L'affaire visant le présentateur de BFMTV Rachid M'Barki, mis en cause pour des sujets ayant subi une influence extérieure, est liée à une vaste entreprise de désinformation pilotée par une officine israélienne, révèle ce mercredi 15 février une enquête d'un consortium international de 100 journalistes. Cette même agence est dirigée par d'anciens membres de l'armée et des services secrets.

Derrière la suspension du présentateur de BFM TV, l'enquête internationale “Story Killers” révèle le rôle d'une agence de désinformation israélienne.

Il s’agit d’une rencontre à Tel-Aviv entre des membres d’une officine israélienne spécialisée dans la manipulation de l’opinion, surnommée “Team Jorge”, et les journalistes d’investigation se faisant passer pour de potentiels clients. Le quotidien britannique rappelle que BFM TV est “la chaîne d’information [en continu] la plus regardée de France”. [dont le journal Le Monde](https://www.lemonde.fr/pixels/article/2023/02/15/milliardaires-lanceurs-d-alerte-criminels-opposants-politiques-les-cibles-d-une-usine-a-fake-news_6161841_4408996.html) (appartenant au même groupe que Courrier international).

Des journalistes, membres du consortium Forbidden Stories, auraient averti Marc-Olivier Fogiel, patron de la chaine d'information, de la présence de contenus ...

Pour contourner la hiérarchie et l'approbation de la rédaction en chef, Rachid M'Barki "s'arrangeait pour demander (des) images en dernière minute [...] une fois que le rédacteur en chef était pris sur une autre tranche et avait validé l'ensemble de son journal", selon les explications de Marc-Olivier Fogiel, invité sur France Inter le mercredi 15 février. [Politico](https://www.politico.eu/article/un-audit-interne-lance-chez-bfm-tv-sur-des-soupcons-dingerence/), l'homme a reconnu avoir "utilisé des infos qui [lui] venaient d'informateurs" et qui n'ont "pas forcément suivi le cursus habituel de la rédaction". Rachid M'Barki, journaliste historique de la chaîne d'information et présentateur du Journal de la nuit, a été suspendu à la mi-janvier par la direction de la chaîne après la diffusion, dans son émission, de contenus biaisés et partisans. Ces sujets étaient fournis "clés en main pour le compte de clients étrangers" et envoyés pour une diffusion contre rémunération selon le consortium de journalistes. Des journalistes, membres du consortium Forbidden Stories, auraient averti Marc-Olivier Fogiel, patron de la chaine d'information, de la présence de contenus biaisés sur son antenne, faisant référence à certaines brèves diffusées durant le journal de Rachid M'Barki. [Rachid M'Barki, le journaliste de BFMTV, a été suspendu de la chaine après avoir diffusé des contenus de désinformation.

Pilier du Journal de la nuit de BFMTV, Rachid M'Barki s'est retrouvé engouffré dans un tourbillon médiatique depuis qu'il a été accusé d'avoir diff...

Oligarques russes, Qatar, Soudan, Cameroun, Sahara "marocain", ces informations retransmises à l’antenne auraient été fournies au journaliste par une agence de désinformation israélienne “dirigée par des anciens de l’armée et des services secrets”, selon un article de [Franceinfo](https://www.francetvinfo.fr/monde/story-killers/soupcon-d-ingerence-a-bfmtv-derriere-le-cas-de-rachid-m-barki-l-enquete-story-killers-revele-le-role-d-une-agence-de-desinformation-israelienne_5659016.html). Une déclaration qui ne serait plus d’actualité chez les collègues de Rachid M’Barki qui, sous le choc, ont été interrogés par [le Parisien](https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/tv/qui-est-vraiment-rachid-mbarki-le-cow-boy-solitaire-mis-a-lecart-de-bfmtv-11-02-2023-AN3GYUUZUNHVJECMIV5OASH2KU.php?ts=1676495687613). [est accusé d’avoir diffusé des séquences “problématiques” ](https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/rachid-mbarki-ecarte-de-bfm-tv-le-journaliste-au-coeur-de-lourds-soupcons_512384)qui n’avaient pas été validées par la rédaction en chef. “On est tous tombés de notre chaise” a déclaré l’un d’entre eux au journal avant d’être rejoint par un deuxième journaliste : “Je suis tellement en colère contre lui. Un journaliste jusqu'ici discret qui se retrouve dans la tourmente depuis un mois dans ce qui se fait désormais appeler “l’Affaire M’Barki”. Pilier du Journal de la nuit de BFMTV, Rachid M’Barki s’est retrouvé engouffré dans un tourbillon médiatique depuis qu’il a été accusé d’avoir diffusé des images sans l’accord de sa hiérarchie.