Dans une déclaration à la presse, elle a précisé qu'elle resterait à la tête du gouvernement jusqu'à ce qu'une personne soit élue au sein du Parti national ...
« Je lui souhaite le meilleur pour la suite », a ajouté le leader conservateur. Son combat pour un nouveau référendum d’indépendance lui a permis de rester longtemps populaire auprès des Ecossais, mais elle a été fragilisée par l’adoption, en décembre, d’une loi très controversée facilitant la transition de genre, permise dès 16 ans et sans avis médical. « Je suis un être humain, a expliqué la dirigeante écossaise. Elle a, entre autres, cité les changements dans sa famille et les obsèques d’un proche, la difficulté de pouvoir « prendre un café avec un ami, ou sortir, seule, pour une marche » comme quelques-unes des raisons à l’origine de sa décision. Le premier ministre britannique, Rishi Sunak, a remercié la dirigeante écossaise pour son « long service ». La première ministre écossaise, Nicola Sturgeon, a annoncé sa démission mercredi 15 février, après huit années au pouvoir.
RÉCIT - À la surprise générale, la première ministre indépendandiste a annoncé mercredi qu'elle abandonnait le pouvoir.
Ayant rejoint le SNP à l’âge de 16 ans, Nicola Sturgeon en avait pris la tête en 2014, après la démission d’Alex Salmond. La première ministre entendait faire des prochaines élections générales britanniques un référendum «de facto» sur l’indépendance. Au sein de son camp, certains reprochent aussi à Sturgeon d’avoir échoué à convaincre sur l’indépendance, les derniers sondages montrant que les Écossais sont divisés de manière à peu près égale sur le sujet. Londres a alors sorti «l’option nucléaire», Rishi Sunak décidant d’user du droit de veto pour bloquer une loi ayant un impact sur «la sécurité des femmes et des enfants dans le reste du Royaume-Uni». L’autre grande raison du déclin de la «Maison Sturgeon» est sa stratégie contestée sur l’indépendance. Et s’est dite notamment épuisée moralement et physiquement par la pression de la gestion de la pandémie, et désireuse de retrouver une vie privée.
Première ministre depuis 2014 et figure emblématique de l'indépendantisme écossais, elle reste néanmoins au pouvoir jusqu'à ce que son successeur soit ...
[Nicola Sturgeon a justifié son retrait en tant que first minister d'Écosse](https://www.lepoint.fr/monde/ecosse-la-premiere-ministre-nicola-sturgeon-va-demissionner-15-02-2023-2508769_24.php). « Dans ma tête et dans mon cœur, je sais que le temps est venu », a-t-elle déclaré depuis Bute House, sa résidence officielle d'Édimbourg, prenant tout le monde de court ce mercredi matin. Le job, parfoi...
En place depuis huit ans, la populaire première ministre trébuche sur une loi sur la transition de genre refusée pa.
Elle a aussi réitéré son credo selon lequel «l’indépendance est le bout du chemin de l’Ecosse». La dirigeante de 52 ans, qui est restée longtemps très populaire et qui portait le combat pour un nouveau référendum d’indépendance, s’est exprimée à midi (heure suisse). [par une loi récente](/monde/londres-bloque-une-loi-ecossaise-changement-genre) facilitant la transition de genre, elle a décidé de jeter l’éponge.
En huit années à la tête du gouvernement écossais, l'énergique dirigeante de 52 ans aux cheveux courts a ancré dans le paysage politique britannique son style ...
Pour elle, le rejet de la Cour Suprême l'année dernière d'autoriser un tel référendum met à nu le "mythe" selon lequel l'Ecosse pourrait quitter volontairement le Royaume-Uni. Ancienne avocate, surnommée "Queen of Scots" par certains médias, Nicola Sturgeon a un programme politique marqué à gauche et plaide pour des politiques sociales qui, selon elle, ont été abandonnées par le parti travailliste de centre-gauche. Elle est alors la première femme à ce poste depuis la création du Parlement écossais. Députée depuis 1999, elle a pris la tête du SNP et du gouvernement écossais en 2014, après la démission d'Alex Salmond face au choix des Ecossais de rester au sein du Royaume-Uni lors d'un référendum d'indépendance. Ambitieuse, déterminée, douée – son prédécesseur Alex Salmond l'a qualifiée de "prodige" – elle a paradoxalement longtemps cultivé une réputation de "Dame de fer". [Glasgow](https://www.geo.fr/voyage/trek-urbain-a-glasgow-208426), d'un père électricien et d'une mère infirmière, Nicola Sturgeon a rejoint le parti indépendantiste écossais (SNP) à 16 ans, comme coordinatrice adjointe pour la jeunesse.
Nicola Sturgeon, la Première ministre d'Écosse, a annoncé qu'elle démissionnerait de son poste après plus de huit ans à la tête du gouvernement écossais.
[Jacinda Ardern](https://www.vanityfair.fr/pouvoir/article/nouvelle-zelande-jacinda-ardern-surprise-en-train-dinsulter-un-elu-dopposition-au-parlement), la Première ministre de Nouvelle-Zélande, qui a elle aussi quitté prématurément ses fonctions le 19 janvier 2023, affirmant « ne plus en avoir assez dans le réservoir ». Voilà « quelques semaines » que la Première ministre affirme avoir commencé à avoir des doutes. [transexuelles](https://www.vanityfair.fr/culture/article/heritage-de-poudlard-propos-jk-rowling-communaute-trans) d’un certificat de reconnaissance de genre. Une critique qui fait écho à la démission de Elle est la Première ministre la plus ancienne et la première femme à occuper ce poste. La politicienne a pour autant insisté sur le fait que sa démission n'était pas en réponse à la « dernière période de pression », qui a inclus des controverses sur les réformes de genre, les prisonniers trans et la stratégie à adopter pour l'indépendance de l’ [Écosse](https://www.vanityfair.fr/pouvoir/politique/story/nicola-sturgeon-et-le-nouveau-reve-dune-ecosse-independante/10811).