L'ex-gouverneure de Caroline du Sud devient la première personnalité notable à défier l'ex-président, dont elle fut durant deux ans le porte-voix à l'ONU.
« Il est temps de désigner un républicain capable de gouverner et de remporter une élection nationale », confiait-elle ainsi récemment à Fox News. Parmi eux, l’ancien vice-président de Donald Trump, Mike Pence, son ex-chef de la diplomatie, Mike Pompeo, le gouverneur de Virginie, Glenn Youngkin… Elle déclare que l’ex-président ne pourra pas briguer un nouveau mandat, ayant « laissé tomber » le Parti républicain et étant « tombé trop bas » en s’obstinant à refuser sa défaite à l’élection présidentielle de 2020. Mais d’autres saluent le « pragmatisme » de cette femme directe et chaleureuse, qui est néanmoins parvenue à maintenir un canal de discussion entre l’ONU et l’administration Trump hostile à l’institution internationale. C’est le cas en 2015 lorsqu’elle fait retirer le drapeau confédéré, symbole de l’esclavage, du Parlement de Caroline du Sud après une tuerie raciste dans une église noire de Charleston. Elle se paye même le luxe de se moquer du milliardaire, novice en politique. Six ans plus tard, elle devient la première femme élue gouverneure de Caroline du Sud. Elle est aussi la première femme issue des minorités à accéder à cette fonction. L’ex-gouverneure de Caroline du Sud devient la première personnalité notable à défier l’ex-président, dont elle fut durant deux ans le porte-voix à l’ONU. Et la plus jeune du pays à ce poste (à 38 ans). Après avoir battu lors de l’investiture républicaine le sortant Larry Koon, en poste depuis 1975, elle remporte facilement le siège à l’assemblée locale, avec 98,94 % des suffrages. La républicaine Nikki Haley avait promis à ses partisans une « annonce spéciale » mercredi 15 février, préfigurant une candidature en 2024.
Elle est la première candidate notable à défier Donald Trump. L'ancienne diplomate et gouverneure de Caroline du Sud était pressentie depuis plusieurs ...
Une initiative qui pourrait aider à répondre au problème de pénurie de main-d’œuvre qui touche le Japon.](https://videos.lesechos.fr/lesechos/videos/q8sqzl3) Pendant son mandat, les Etats-Unis quittent le Conseil des droits de l'homme de l'ONU (qu'ils réintègrent en 2021 sous l'administration Biden). Les sondages actuels indiquent que Nikki Haley - mariée, deux enfants et convertie au christianisme depuis une trentaine d'années - est loin d'avoir fait son trou dans le paysage politique républicain. « Il a emprunté un chemin qu'il n'aurait pas dû emprunter, et nous n'aurions pas dû le suivre, et nous n'aurions pas dû l'écouter. Ses actions depuis le jour de l'élection seront jugées sévèrement par l'histoire », déclare-t-elle en janvier 2021 lors d'un comité national républicain, selon la presse américaine. Une décision prise après la nomination du juge controversé Exotica International se transforme au fil des années en commerce de cadeaux et vêtements. Pendant sa campagne, elle reçoit le soutien du Tea Party et de l'ancienne gouverneure de l'Alaska Ses parents sont originaires du Pendjab, au nord-ouest de l'Inde, et émigrent aux Etats-Unis dans les années 60. Ses déclarations mettent fin à des mois de spéculation sur sa candidature. En 2014, elle remporte le même suffrage face au même opposant. Elle est la première candidate notable à défier Donald Trump.
Bien que pressentie, cette annonce n'en reste pas moins une volte-face venant de cette ex-responsable du cabinet de Donald Trump, qui avait déclaré il y a deux ...
Fille d’immigrants indiens, elle a grandi dans une petite ville de Caroline du Sud, endurant des railleries racistes, et a longtemps fait référence à cet impact sur son arc personnel et politique. Mais pour d’autres, elle est trop « idéologue » et « déconnectée de la réalité » dans ses approches. Porte-voix de la politique étrangère de Donald Trump durant deux ans, Nikki Haley prendra soin de garder malgré tout le dirigeant à bonne distance. A l’étranger, le nom de cette conservatrice, dynamique et ambitieuse, est intimement associé à celui de l’ancien président, dont elle fut durant deux ans le porte-voix. Mme Haley avait promis une « annonce spéciale » mercredi à ses partisans à Charleston, en Caroline du Sud, Etat dont elle a été gouverneure. La candidature de l’ancienne ambassadrice des Etats-Unis à l’Organisation des Nations unies (ONU), âgée de 51 ans, était pressentie depuis plusieurs semaines.
Nikki Haley a annoncé, mardi, se présenter à l'élection présidentielle américaine de 2024. La républicaine devient ainsi la première candidate notable à ...
"Sortez le popcorn", a-t-il ajouté, sous-entendant qu'il y aurait de l'action et des victimes comme dans une superproduction d'Hollywood. Et petit à petit, l'architecture de sa possible candidature commence elle aussi à prendre forme. de nombreux républicains envisagent une possible annonce prochaine. Nikki Haley a annoncé, mardi, se présenter à l'élection présidentielle américaine de 2024. Mais après avoir fait cavalier seul durant trois mois, Donald Trump voit progressivement les rangs de ses rivaux républicains se garnir. Elle y prendra la parole dans son premier grand meeting inaugurant sa campagne.
PORTRAIT - Première adversaire à le défier officiellement, Haley devra parvenir à se démarquer suffisamment de Trump pour se présenter comme une alternative ...
je défendrai l'essentiel du bilan de Trump et sa détermination à secouer le statu quo et la corruption de Washington. Après six ans à ce poste, cette quasi-inconnue crée la surprise en remportant l'élection au poste de gouverneur de l'état en 2010. « La plupart des politiques de Trump étaient remarquables et ont rendu l'Amérique plus forte, plus sûre et plus prospère », avait-elle expliqué à l'époque dans une tribune parue dans le Wall Street Journal. Nikki Haley est née en 1972 dans une région rurale de Caroline du Sud, dans une famille d'immigrants sikhs originaire du Penjab. La survie de l'Amérique compte, et c'est plus grand qu'une seule personne. L'année précédente, elle avait fait retirer le drapeau Confédéré qui flottait sur le Capitole de Caroline du Sud après la tuerie à caractère racial perpétrée dans une église de Charleston. Mais Haley avait elle aussi fini par se rallier, après la victoire de Trump aux primaires républicaines. À ce poste, elle avait incarné les principales mesures de la nouvelle administration sur la scène internationale. Mais la candidature de Trump, annoncée en novembre dernier, incite beaucoup à la prudence. D'abord en s'impliquant dans celle des élections de mi-mandat, et en multipliant les interventions dans les médias. « La survie de l'Amérique est en jeu, et cela dépasse une seule personne. En 2016, elle avait soutenu la candidature de Marco Rubio, sénateur de Floride, puis celle de Ted Cruz, sénateur du Texas, et avait directement attaqué Trump quand il avait refusé de désavouer un membre éminent du Ku Klux Klan.
Ce mardi, la républicaine Nikki Haley, 51 ans, a annoncé sa candidature pour la présidence des États-Unis en 2024. Ancienne porte-voix de Donald Trump, ...
Après son élection, elle maintient le cap à droite, affichant son hostilité aux syndicats et aux impôts, ainsi qu'au mariage homosexuel, ou en se montrant réticente à l'accueil de Dans son communiqué annonçant sa candidature, elle a inséré cet avertissement: face aux tyrans, si on est taclé et qu'on rend un coup de pied, "cela leur fait plus mal avec des hauts talons". Mais pour d'autres, elle est trop "idéologue" et "déconnectée de la réalité" dans ses approches. "Il est temps de désigner un républicain capable de gouverner et de remporter une élection nationale", confiait-elle récemment à Fox News. Certains de ses partenaires saluent le "pragmatisme" de cette femme directe et chaleureuse. A l'ONU, elle a défendu sans relâche les intérêts de l'Amérique.
L'ancienne diplomate, nommée à l'ONU en 2017 par Donald Trump, assure que "l'heure est venue pour une nouvelle génération de dirigeants".
Mais "l'heure est venue pour une nouvelle génération de dirigeants", exhorte-t-elle dans son message, dans lequel elle n'hésite pas à critiquer le bilan des républicains. De nombreux républicains envisagent de se lancer dans les prochaines semaines. Elle devient la première candidate notable à défier
Un temps considérée comme l'étoile montante du Parti républicain, l'ex-gouverneure de Caroline du Sud Nikki Haley a surpris en entrant en 2017 dans ...
"Mme Haley, malgré tous ses talents, symbolise l’échec moral d’un parti à la recherche de la victoire à tout prix, une quête si impitoyable et sans relâche qu’elle a transformé le GOP (Great Old Party, le surnom du Parti républicain, NDLR) en un mouvement autocrate." "Je suis fière de servir dans cette administration et je soutiens avec enthousiasme la plupart de ses décisions et la direction qu’elle fait prendre au pays", écrit-elle dans une tribune en 2018. Après avoir servi à la Chambre des représentants de son État, elle devient en 2010 la première femme et personne d’origine indienne élue gouverneure de Caroline du Sud, et la plus jeune à un tel poste aux États-Unis. Il a fallu attendre les résultats républicains décevants aux élections de mi-mandat, et notamment l’élimination de candidats soutenus par l’ex-président, pour qu’elle se décide à entrer en campagne. [tribune publiée lundi par le New York Times, Stuart Stevens](https://www.nytimes.com/2023/02/13/opinion/nikki-haley-republican-party.html), un ancien consultant républicain pour les campagnes de Mitt Romney et George W. Elle a d’ailleurs prévu, après une annonce en personne ce mercredi à Charleston, en Caroline du Sud, des déplacements en Iowa et dans le New Hampshire, des États qui votent en premier lors des primaires. Les observateurs la présentent alors comme une redoutable bête politique capable de manger les démocrates un à un jusqu’au Bureau ovale. Fille d’immigrants indiens du Pendjab, Nimrata Nikki Randhawa grandit dans une famille de quatre enfants dans la campagne de Caroline du Sud. Nikki Haley, pour le moment en bas du tableau dans les sondages, espère peut-être gagner en visibilité et récolter le plus de fonds possibles avant que les poids lourds n’entrent en scène. De notre correspondante à Washington – Un temps considérée comme l'étoile montante du Parti républicain, l'ex-gouverneure de Caroline du Sud Nikki Haley a surpris en entrant en 2017 dans l'administration Trump au poste d'ambassadrice à l'ONU. Aujourd'hui candidate aux primaires 2024 face à son ancien patron, elle tente de renouer avec un establishment qui ne lui pardonne pas son opportunisme politique, sans pour autant s'attirer les foudres de la base trumpiste. [Nikki Haley](https://www.france24.com/fr/tag/nikki-haley/), ancienne gouverneure de Caroline du Sud et ambassadrice américaine à l’ONU, a annoncé dans une vidéo, mardi 14 février, [sa candidature à la présidentielle américaine 2024](https://www.france24.com/fr/amériques/20230214-états-unis-la-républicaine-nikki-haley-candidate-à-la-présidentielle-de-2024).
Nikki Haley, ancienne gouverneure de Caroline du Sud et ambassadrice de Donald Trump auprès des Nations unies, vient d'annoncer sa candidature à l'élection ...
[Conférence de presse donnée par Nikki Haley le 12 avril 2021](https://twitter.com/MegKinnardAP/status/1381705335505879044), Twitter. En avril 2021, Haley avait déclaré qu’elle soutiendrait une candidature de Trump en 2024 et qu’elle « ne se présenterait pas si Trump se présentait » [5](#easy-footnote-bottom-5-177527). [Nikki Haley’s Time for Choosing](https://www.politico.com/interactives/2021/magazine-nikki-haleys-choice/)», Politico, février 2021. Dans son clip de campagne, elle appelle à « se détourner de la peur et se tourner vers Dieu » ; Sa candidature est cependant importante en ce qu’elle est susceptible de diviser l’électorat républicain modéré, nuisant ainsi à une très probable candidature de Ron DeSantis. [l’insurrection du 6 janvier 2021](https://legrandcontinent.eu/fr/2021/01/07/6-janvier-2021-trump/) [3](#easy-footnote-bottom-3-177527).
Ce mardi, la républicaine Nikki Haley a annoncé être candidate à l'élection présidentielle américaine de 2024, lançant officiellement la course à ...
Toutefois l'annonce la plus attendue du côté républicain est celle de Ron DeSantis, gouverneur de Floride, de plus en plus populaire au sein du parti. La républicaine Nikki Haley a annoncé, ce mardi 14 février, se présenter à l'élection présidentielle américaine 2024, devenant par ailleurs la première candidate notable à défier Donald Trump. L'ex-président des Etats-Unis, en réaction à l'annonce de Nikki Haley, lui souhaite "bonne chance" sans manquer de souligner qu'elle s’était par le passé engagée à ne pas se présenter contre lui.
L'ancienne ambassadrice à l'ONU a annoncé ce mardi 14 février sa candidature pour l'élection présidentielle de 2024. Elle devrait affronter notamment ...
Son ancien vice-président Mike Pence, son ex-chef de la diplomatie Mike Pompeo, le gouverneur de Virginie, Glenn Youngkin... En 2015, la gouverneure marque les esprits en signant une loi ordonnant le retrait du drapeau confédéré, considéré comme un symbole de l’esclavage, du siège du parlement de Caroline du Sud. Pour Nikki Haley, la menace pourrait même directement venir de son État : le sénateur de Caroline du Sud Tim Scott flirte lui aussi très ouvertement avec une candidature. Et d’ajouter : « Il faut une nouvelle génération de leader ». Une origine dont elle se dit fière, insistant sur le fait que malgré les discriminations, ses parents « ne sont jamais tombés dans la rancœur et la haine ». L’ancienne gouverneure de Caroline du Sud a fait sa déclaration ce mardi dans une vidéo diffusée sur ses réseaux sociaux, rapporte notre correspondant aux États-Unis, David Thomson.
La presse américaine relève la capacité de la républicaine de 51 ans à critiquer, mais sans jamais rompre vraiment.
L'ancienne gouverneure de Caroline du Sud et diplomate à l'ONU vient de présenter sa candidature à la primaire républicaine en vue de l'élection présiden...
Dans son message, Nikki Haley appelle à une "nouvelle génération de dirigeants" et un nouveau souffle pour le Grand Old Party. [New York Times](https://www.nytimes.com/2023/02/14/us/politics/nikki-haley-president-trump.html), "le fait que l’ancien président n’ait jusqu’à présent pas inventé de surnom insultant ou attaqué Mme Haley est peut-être un signe qu’il ne la perçoit pas comme une menace majeure." Quelques mois après, elle déclare que l’ex-président ne pourra pas briguer un nouveau mandat, ayant "laissé tomber" le Parti républicain et étant "tombé trop bas", en s’obstinant à refuser sa défaite à l’élection présidentielle de 2020. L’ancien vice-président de Donald Trump, Mike Pence, son ex-chef de la diplomatie, Mike Pompeo, les gouverneurs de Virginie et du New Hampshire… "C’est une femme pragmatique, qui n’est pas une girouette", dit-il. Ce mouvement politique créé en contestation à la présidence Obama, qui s’oppose à la croissance de l’État fédéral et de ses impôts. Le nom de son programme, "Stand for America" ("Debout pour l’Amérique") sonne d’ailleurs dans la continuité de celui de Donald Trump ("Make America Great Again"). "Elle est membre du Tea Party depuis sa création", ajoute-t-il. Et oui, les États-Unis prendront des noms (de ceux qui ont voté contre nous, NDLR)", avait-elle déclaré à l’époque. "Mais au fil de ses déclarations, on a découvert sa radicalité, son climato-scepticisme qui est aussi fort que celui de Trump, et ce côté renfermé sur l’Amérique". "Nikki Haley paraissait crédible devant cette Assemblée des Nations unies qui se méfiait chaque jour un peu plus de Donald Trump", observe Jean-Eric Branaa. On lui doit notamment cette phrase au moment du vote des États membres des Nations unies pour critiquer la position de Washington de déplacer son ambassade à Jérusalem : "Jeudi, il y aura un vote à l'ONU critiquant notre choix.