Après la suspension de séance, Aurélien Saintoul a présenté ses excuses au ministre du Travail. Lequel les a « entendues » mais ne « pardonne pas ».
» « J’entends vos excuses, mais vous comprendrez qu’être traité d’assassin ne se pardonne pas », a-t-il ajouté. Je souhaite évidemment les retirer et adresser des excuses publiques au ministre (..) J’ai commis une erreur et je demande (à en) être excusé », a-t-il déclaré, avant d’être applaudi. Cette sanction est la deuxième, sur les quatre prévues par le règlement de l’Assemblée. « Je tiens à dire à quel point nous sommes choqués par les propos qui ont été tenus », a dit sous les applaudissements le président du groupe communiste André Chassaigne se disant « blessé », « humilié » par de « tels propos ». Une sanction plus lourde pourrait être prononcée en bureau, la plus haute instance de l’Assemblée nationale. On ne peut pas impunément traiter un ministre (.) d''assassin’ parce qu’on n’est pas d’accord avec lui », ajoute-t-il, tandis que le LR Olivier Marleix a fustigé « l’outrance permanente ». Le député insoumis devrait s’excuser de ces propos et j’espère qu’il le fera », a réclamé le chef du parti socialiste Olivier Faure sur LCP. La Première ministre Élisabeth Borne a aussi apporté « tout son soutien » au ministre. Ceux qui insultent ne sont pas à la haute… L’Assemblée nationale doit être le lieu du débat, pas celui des injures. Elle a aussi appelé à une condamnation ferme de tous les chefs de groupe, une requête immédiatement satisfaite. "Vous êtes un imposteur et un assassin", lance @A_Saintoul (LFI) à @olivierdussopt, provoquant les protestations ou…
Les débats à l'Assemblée nationale se poursuivent jusqu'au vendredi 17 février. Sur le sujet de nombre de morts au travail, le député La France Insoumise, ...
L'ensemble des groupes de la Nupes, mis à part LFI, s'est désolidarisé des propos tenus par le député, qui a présenté ses excuses après une brève ...
Sur Twitter, Élisabeth Borne a apporté son «soutien» à Olivier Dussopt en indiquant que «l'Assemblée nationale doit être le lieu du débat, pas celui des injures». (...) Monsieur le député, j'entends vos excuses, elles ont le mérite d'être présentées et elles permettent que le débat se poursuive.» Avant de conclure : «Traiter d'assassin ne se pardonne pas.» Le vice-président de l'Assemblée nationale, Sébastien Chenu (RN), prononce alors un rappel à l'ordre avec inscription au procès-verbal. Tout en considérant la saillie du député insoumis comme une «incitation à la haine et à la violence». «Je crois que l'Assemblée dans sa quasi-unanimité vient d'apporter au ministre un soutien humain», clame-t-elle avant de conclure : «Nous ne demandons pas de convocation immédiate du bureau de l'Assemblée nationale, car nous ne voulons pas bloquer les débats.» «Nous n'espérons pas beaucoup de votre sincérité et de votre franchise», lâche dans un premier temps le député de la Nupes. Après avoir apporté son «soutien» à Olivier Dussopt pour cette attaque, Marine Le Pen estime quant à elle qu'«en politique, on n'a pas d'ennemis, on a des adversaires». Le socialiste Boris Vallaud poursuit à son tour : «Ce dont nous avons envie ici, c'est de parler de la réforme des retraites. «Ici, aucun de nous est un assassin.» Tour à tour, les différents groupes de la Nupes, mis à part LFI, se désolidarisent des propos tenus. «Vous avez la responsabilité de ces choix politique, vous êtes un imposteur et un assassin !» On ne peut en aucun cas traiter le ministre Olivier Dussopt d'“assassin” dans l'enceinte de cet hémicycle», lance la présidente du groupe Renaissance, avant d'exiger des «excuses claires et sincères» de la part d'Aurélien Saintoul. Tandis que les députés débattent de [l'index senior](https://www.lefigaro.fr/conjoncture/les-atermoiements-du-gouvernement-sur-l-index-senior-20230202) prévu dans le texte du gouvernement, mesure vivement critiquée par l'opposition de gauche qui la considère insuffisante, l'Insoumis Aurélien Saintoul prend la parole, s'adressant vertement au [ministre du Travail, Olivier Dussopt](https://www.lefigaro.fr/politique/reforme-des-retraites-olivier-dussopt-un-discret-envoye-au-front-20230110).
L'élu « insoumis » a accusé le ministre du travail d'être un « imposteur » et un « assassin », au beau milieu des discussions autour du projet de loi, lundi 13 ...
[au micro de LCP](https://twitter.com/LCP/status/1625175205118197775), se disant « choqué » par la teneur des propos de M. (…) Le débat démocratique c’est un débat d’idées, ce n’est pas un échange d’insultes », a tranché le député. [exclu quinze jours de l’Assemblée](https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/02/10/reforme-des-retraites-debats-suspendus-a-l-assemblee-dans-l-attente-d-une-possible-sanction-contre-un-depute-lfi_6161354_823448.html) pour un [tweet polémique sur le ministre du travail, Olivier Dussopt](https://twitter.com/Portes_Thomas/status/1623696430463438849?s=20&t=agIh14L8vvnNFBkzloNNcw), où il se mettait en scène en photo, le pied sur un ballon à l’effigie du ministre du travail. Ce dernier a exigé des excuses de la part du député, estimant sinon qu’« il faudra de nouveau prendre des sanctions » contre un député « insoumis ». « Cette escalade verbale a atteint peut-être aujourd’hui son apogée », a aussi déploré la présidente du groupe RN, Marine Le Pen. [Réforme des retraites : la sanction contre Thomas Portes clôt une semaine chaotique à l’Assemblée nationale](https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/02/11/reforme-des-retraites-la-sanction-contre-thomas-portes-clot-une-semaine-chaotique-a-l-assemblee-nationale_6161398_823448.html) L’élu « insoumis » a accusé le ministre du travail d’être un « imposteur » et un « assassin », au beau milieu des discussions autour du projet de loi, lundi 13 février, provoquant aussitôt une suspension de séance et s’attirant la réprobation de l’ensemble des bancs de l’hémicycle. La réalité, c’est que vous êtes des êtres violents parce que vous avez fait le choix de la violence de classe. « La réalité, c’est que vous avez supprimé les CHSCT [comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail] et que depuis cette suppression, en moyenne, ce sont 150 morts de plus au travail par an. Le député de La France insoumise a été sanctionné d’un rappel à l’ordre avec inscription au procès-verbal, soit le retrait d’un quart de son indemnité parlementaire pendant un mois. "Vous êtes un imposteur et un assassin", lance @A_Saintoul (LFI) à @olivierdussopt, provoquant les protestations ou… [réforme des retraites](https://www.lemonde.fr/debat-sur-les-retraites/) depuis une semaine, les insultes lancées par Aurélien Saintoul, député de La France insoumise (LFI), contre Olivier Dussopt, ont choqué.
Le parlementaire des Hauts-de-Seine a accusé le ministre du Travail d'avoir menti sur le nombre de morts au travail au début du quinquennat précédent.
La fatigue, l'emportement, et d'autres raisons plus personnelles me font prendre à cœur la question des morts du travail." Dans son intervention à la reprise de la séance, Aurélien Saintoul est revenu sur ses propos à l'égard d'Olivier Dussopt, "des mots que l'émotion et l'emportement [lui] ont fait mal choisir et qui sont déplacés. "Il peut y avoir, dans notre hémicycle, de la passion ou de l'émotion. Des cris ont aussitôt retenti et Olivier Dussopt a quitté l'hémicycle durant la suspension, a constaté l'AFP. "Vous avez la responsabilité de ces choix politiques", a critiqué le député LFI, évoquant "150 orphelins, veufs et veuves en plus" entre 2017 et 2019. Il a aussi fustigé la décision du gouvernement d'avoir supprimé les CHSCT (Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail) au début du premier quinquennat d'Emmanuel Macron.
Alors que les débats sur la réforme des retraites ont commencé à l'Assemblée nationale, un député LFI a qualifié le ministre Olivier Dussopt d'« imposteur ...
» Après cette salve de déclarations, le député LFI Aurélien Saintoul a présenté ses « excuses publiques ». ». Mais de grâce, réfléchissez au poids des mots » a ajouté Laurent Marcangeli pour le groupe Horizons. » a questionné le président du groupe MoDem et Indépendants Jean-Paul Mattei, apportant lui aussi son soutien au ministre. Le président du groupe socialiste Boris Vallaud en a « appelé à la sérénité et à la maîtrise de chacune et de chacun ».
Les débats à l'Assemblée nationale sur la réforme des retraites se poursuivent. Ce lundi 13 février, le député Insoumis, Aurélien Saintoul, a interpellé le ...
Le ministre du Travail Olivier Dussopt a été interpellé lundi par un député issu du groupe La France insoumise, Aurélien Saintoul, qui l'a accusé d'être un ...
Ceux qui insultent ne sont pas à la hauteur des Français qui les ont élus ni du débat démocratique qu'ils attendent". "J'ai commis une erreur", en raison de "la fatigue" et de "l'émotion", a-t-il plaidé. "Il est inacceptable, inenvisageable que l'on continue dans cette escalade verbale", a dénoncé la présidente des députés Renaissance Aurore Bergé. En début de séance, Olivier Dussopt avait déclaré qu'il y avait "650 décès par an au travail, un chiffre relativement stable. Une sanction plus lourde pourrait être prononcée en bureau, la plus haute instance de l'Assemblée nationale. Des cris ont retenti et Olivier Dussopt a quitté l'hémicycle durant la suspension, a constaté l'AFP.
A trois heures d'intervalles, un député LFI a traité Olivier Dussopt d' « assassin » et la Nupes a annoncé le retrait d'un millier d'amendements. Comment.
Cette stratégie de la gauche menaçait de se retourner contre elle. Or, la gauche se voit en relais politique de la contestation sociale. La vraie nature de LFI, ce n’est pas ce geste d’apaisement, c’est l’outrance et la haine qui conduisent un jour Sans pas en arrière de LFI, la Nupes risquait l’explosion. Aurait-elle finalement décidé de s’inscrire dans un débat de fond sur [ la réforme des retraites](https://www.radioclassique.fr/economie/reformes-des-retraites-ce-qui-peut-encore-evoluer-dici-vendredi/) ? [la Nupes](https://www.radioclassique.fr/politique/la-nupes-ne-cherche-qua-bordeliser-le-pays-avec-sa-phrase-choc-que-cherche-gerald-darmanin/) reviendrait-elle un peu à la raison ?
Alors qu'il s'adressait au ministre du Travail Olivier Dussopt en évoquant la hausse des accidents du travail ayant entraîné la mort, le député La France ...
Pour la majorité comme pour une grande partie de l'opposition, ce nouveau dérapage a été celui de trop. La séance a immédiatement été suspendue. Une nouvelle fois, le débat dans le cadre de l'examen de la réforme des retraites a dérapé à l'Assemblée nationale, lundi 13 février.