Rien ne se perd, tout se transforme. À La Rochelle, on s'intéresse à la « chaleur fatale », un gisement énergétique insuffisamment exploité mais au fort ...
Sont alimentés la base aérienne Rochefort Saint-Agnant (16 166 MWh, l’équivalent du chauffage de plus de 3 000 logements) et le réseau local d’Enedis (31 328 MWh, soit les besoins en électricité de 11 000 foyers). Il pourrait également contribuer à baisser la facture d’électricité du port de pêche, ce qui ne serait pas un luxe. La technologie de Water Horizon pourrait entrer en service l’année prochaine, elle servira dans un premier temps de complément. Le bâtiment « recycle » déjà la chaleur, alimentant le réseau de chauffage urbain des quartiers de Mireuil et de Port-Neuf ainsi que l’usine Rhodia. La société toulousaine a levé l’an dernier 5 millions d’euros pour industrialiser sa technologie et c’est à La Rochelle qu’elle compte installer son démonstrateur, plus précisément sur l’incinérateur de Port-Neuf géré par Veolia. Dans la lutte contre les effets du réchauffement climatique, une ressource énergétique suscite un intérêt grandissant : la chaleur fatale, à savoir ces calories dépassant les 100 °C rejetées par le secteur industriel (via les séchoirs, les systèmes de refroidissement, les fumées des fours industriels, les chaudières, etc.) et qui s’évacuent dans la nature, réchauffant toujours plus un monde en sueur.
L'idée est de récupérer cette chaleur émise par les installations frigorifiques afin de l'utiliser pour le chauffage et la production d'eau chaude. En ces temps ...
L’idée est de récupérer cette chaleur émise par les installations frigorifiques afin de l’utiliser pour le chauffage et la production d’eau chaude. Une prime (“C2E”) en couvre déjà une large partie (80 % et plus) et les économies réalisées chaque année peuvent compenser le reste. Retour du coup de pub du dimanche pour une entreprise qui aide au chauffage des magasins grâce à…