Robert Hébras, dernier rescapé du massacre d'Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne), village martyr de la Seconde guerre mondiale, est mort samedi matin à l'âge ...
A la mort de Marguerite Rouffanche, la seule femme qui avait réussi à s’échapper de l’église, il reprend peu à peu le flambeau du passeur de mémoire. [avait été condamné](https://www.liberation.fr/societe/2012/09/14/un-survivant-d-oradour-condamne-en-appel-pour-des-propos-sur-les-malgre-nous_846302/?redirected=1) pour avoir émis des doutes sur l’enrôlement de force des «Malgré nous» alsaciens dans les Waffen SS, avant d’être définitivement blanchi par la Cour de cassation en octobre 2013. Cet après-midi de juin 1944, la troisième compagnie du 1er bataillon du régiment Der Fürher de la division blindée SS Das Reich a rassemblé les hommes dans une grange, les femmes et les enfants dans une église. Alors âgé de 86 ans, il était au centre d’un documentaire Une vie avec Oradour, réalisé par Patrick Séraudie, sur le massacre du 10 juin 1944 (dont il était l’un des deux seuls survivants avec Jean-Marcel Darthout). Il connaît chaque caillou du village où il est né. Robert Hébras, rescapé du massacre nazi d’Oradour-sur-Glane est mort samedi matin à l’âge de 97 ans.
Dernier survivant du massacre d'Oradour-sur-Glane perpétré par les nazis en 1944, Robert Hébras s'est éteint samedi à 97 ans.
Après de longues années à se murer dans le silence, l'homme s'est battu "pour que l'on n'oublie pas", racontant inlassablement son histoire, notamment auprès des écoliers. Les hommes sont séparés alors des femmes et des enfants", racontait encore avec précision, en 2020, Robert Hébras à un correspondant de l'AFP. Parmi les victimes, "le plus jeune avait une semaine, la plus vieille, 90 ans". Cet après-midi-là, "les Allemands descendent de leur camion, disent à la population de se réunir sur la place centrale. Dans l'église, ils enferment femmes et enfants et mettent le feu. Il était le dernier rescapé du massacre d'Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne), commis pendant
Le 10 juin 1944, il réussit, blessé, à s'échapper de la grange où il avait été enfermé avec une soixantaine d'otages par les SS de la division Das Reich.
Chevalier, puis officier de la Légion d’honneur (2001), titulaire du prix autrichien de la Mémoire de l’Holocauste (2008), de l’ordre du Mérite de la République fédérale d’Allemagne (2012), il reçut le 4 septembre 2013 le président de la République fédérale Joachim Gauck, accompagné par François Hollande. En 2012, lors de la réédition de son livre Oradour-sur-Glane, le drame heure par heure (Les Chemins de la mémoire, 1994), dans lequel il évoquait des enrôlés « soi-disant de force dans les unités SS », entraîna une plainte des Associations alsaciennes des évadés et incorporés de force (Adeif). Le 16 octobre 2013, la Cour de cassation annula la condamnation au motif que ces propos « ne dépassaient pas les limites de la liberté d’expression ». Le jeune apprenti mécanicien, atteint à la poitrine, à une jambe et à un bras, réussit à s’extirper et à ramper hors de la grange. La semaine suivante, « dans un souci de cohésion nationale », le Parlement vota l’amnistie pour les condamnés alsaciens. Il est mort samedi 11 février à 97 ans, ont annoncé dans un communiqué sa famille, Philippe Lacroix, le maire d’Oradour-sur-Glane, et Benoît Sadry, président de l’Association nationale des familles des martyrs d’Oradour-sur-Glane.
Son décès survient à la veille du 70e anniversaire du verdict dans le procès du massacre qui a couté la vie à 643 habitants de la commune martyre de ...
Il avait été également décoré de la Légion d'honneur, puis de l'ordre du mérite allemand en 2012. "J'ai fait ce que j'avais à faire", disait cet ancien garagiste, à qui Emmanuel Macron avait remis les insignes de commandeur de l'ordre national du mérite en 2022. Robert Hébras, qui allait bientôt avoir 19 ans quand, le 10 juin 1944, les SS de la division Das Reich ont massacré les habitants de la commune de Haute-Vienne, ne laissant que six rescapés.
Dernier témoin direct de la tragédie du 10 juin 1944, Robert Hébras est décédé à 6 h 15 ce samedi 11 février 2023, à l'hôpital à Saint-Junien, ...
[cette condamnation par la cour d’appel de Colmar](https://www.lepopulaire.fr/oradour-sur-glane-87520/actualites/robert-hebras-condamne-pour-ses-propos-sur-les-malgre-nous_1267337/) pour diffamation à la suite de la réédition de son livre Oradour-sur-Glane : le drame heure par heure, avait suscité un fort émoi en Limousin, avec la [création d’un très large comité de soutien](https://www.lepopulaire.fr/oradour-sur-glane-87520/actualites/mobilisation-autour-de-robert-hebras_1282667/). Dans l'église, l'image des chefs d'État entourant le survivant est symbolique de la réconciliation franco-allemande. [La Cour de cassation l’avait in fine définitivement blanchi](https://www.lepopulaire.fr/oradour-sur-glane-87520/actualites/malgre-nous-d-oradour-robert-hebras-blanchi-par-la-cour-de-cassation_1731962/) le 16 octobre 2013. Mais quand le brasier allumé par les SS lui brûle un bras et les cheveux, il se lève et prend la fuite. Durant de longues années, Robert Hébras va se murer dans le silence, ne témoignera pas. Dans la grange Laudy, où il est rassemblé avec d’autres hommes, Robert Hébras voit un Allemand balayer devant la grange pour se mettre à terre et s’installer derrière une mitrailleuse. Les hommes sont séparés alors des femmes et des enfants.” Sur le champ de foire, l'inquiétude monte mais cette séparation se déroule “dans le calme”. “Les Allemands descendent de leur camion, disent à la population de se réunir sur la place centrale. “On a entendu un coup de feu au loin, c’était le signal. Robert Hébras nous avait accueillis à l’âge de 95 ans chez lui, à Saint-Junien, le 16 septembre 2020 et avait raconté ce 10 juin 1944. J’étais à l’époque garagiste et le hasard avait voulu que mon patron me donne un jour de congé le 10 juin. Robert Hébras, qui allait avoir 19 ans (il est né le 29 juin 1925), en avait miraculeusement réchappé avec cinq autres personnes, dont une femme.
Le dernier témoin direct de la tragédie d'Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne) vient de s'éteindre. Robert Hébras est décédé ce samedi 11 février au petit matin ...
Lorsque Robert Hébras est monté à la tribune, il a eu des mots simples et puissants : « De tels affrontements entre les nations ne doivent plus jamais se renouveler. Robert Hébras a toujours porté en lui le terrible souvenir du 10 juin 1944 et de sa démence meurtrière. L’amnistie pour ces 14 soldats, votée la même année par le Parlement, avait provoqué une longue guerre des mémoires entre Limousins et Alsaciens, qui éclaboussa indirectement Robert Hébras des années après. Je me pose encore la question : pourquoi lui et pas moi ? Pourquoi lui et pas moi ? Comme l’annonce Le Populaire du Centre, il est [décédé ce samedi 11 février 2023](https://www.lepopulaire.fr/oradour-sur-glane-87520/actualites/robert-hebras-dernier-temoin-du-massacre-d-oradour-sur-glane-en-haute-vienne-est-decede_14251771/).
DISPARITION - Robert Hébras est décédé ce samedi matin à l'âge de 97 ans au centre hospitalier de Saint-Junien en Haute-Vienne. Il était le dernier témoin ...
Toute la population est émue à Oradour», confie Philippe Lacroix, maire de la commune. Il était le dernier témoin du village martyr de la Seconde Guerre mondiale. Entouré de ses proches au Centre hospitalier de Saint-Junien, le Haut-Viennois s'en est allé après une vie dédiée à la transmission de l'histoire du massacre de ce village martyr de la Seconde Guerre Mondiale.
Robert Hébras est décédé ce samedi 11 février à l'âge de 97 ans. Né en 1925 à Oradour-sur-Glane, il était le dernier des survivants du massacre commis par ...
Depuis la mort de Jean-Marcel Darthout en 2016, il était le dernier survivant du massacre encore en vie, En juin 2021, Emmanuel Macron, qui était venu rendre hommage aux victimes du massacre d'Oradour-sur-Glane devant le tombeau des martyrs de la commune, [lui remettait la médaille de commandeur de l'Ordre national du mérite.](https://www.francebleu.fr/infos/politique/suivez-le-deplacement-d-emmanuel-macron-en-haute-vienne-pour-evoquer-service-public-et-fonction-1643041299) Dans l'ouvrage, il écrivait que "parmi les hommes de main, quelques Alsaciens enrôlés soi-disant de force dans les unités SS". Le survivant s'engage ensuite dans la Résistance puis témoigne au procès de Bordeaux où sont jugés les SS présents à Oradour-sur-Glane. Témoin infatigable du massacre d'Oradour-sur-Glane, Robert Hébras est mort ce samedi matin a annoncé sa famille à un correspondant de l'AFP. Robert Hébras est décédé ce samedi 11 février à l'âge de 97 ans.
Il était l'un des six rescapés du massacre d'Oradour-sur-Glane et le dernier survivant de cette barbarie. Robert Hébras est mort, ce samedi 11 février, ...
Le 13 novembre 2015, Robert Hébras suit en direct à la télévision les attentats de Paris. Le 4 septembre 2013, après un moment de recueillement dans l'église d'Oradour-sur-Glane, où furent massacrés les femmes et les enfants, Robert Hébras recevra les accolades des présidents français et allemand. [l avait annoncé passer, de son vivant, le flambeau à sa petite fille Agathe](/nouvelle-aquitaine/haute-vienne/commemoration-du-massacre-d-oradour-sur-glane-robert-hebras-passe-le-relais-de-la-memoire-a-sa-petite-fille-2129665.html) : "Je pense à l'avenir. C'est en 1983, à l'occasion du procès de Heinz Barth, le bourreau d'Oradour, que Robert Hébras devient un témoin incontournable de l'histoire du village martyr. Je suis sorti de dessous les morts et les mourants, les soldats n'étaient plus là. Quand les flammes ont commencé à m'atteindre, je n'avais plus le choix : soit je mourrai brulé vif ou je tentais de m'enfuir.
Robert Hébras, dernier rescapé du massacre d'Oradour-sur-Glane, village martyr de la Seconde guerre mondiale, est mort samedi matin à l'âge de 97 ans.
Après de longues années à se murer dans le silence, Robert Hébras témoigne une première fois au procès du massacre organisé il y a 70 ans à Bordeaux, et devient un «passeur de mémoire», racontant avec précision son histoire, notamment auprès des écoliers. Robert Hébras est mort, ce samedi 11 février, à l'âge 97 ans, ont annoncé sa famille, le maire de la commune, Philippe Lacroix, ainsi que l’Association nationale des familles des martyrs d’Oradour-sur-Glane, dans un communiqué publié sur Facebook. Dans des granges, ils ont abattu les hommes à la mitrailleuse, avant de les brûler.
Robert Hébras avait guidé en 2013 les présidents français et allemand François Hollande et Joachim Gauck dans les ruines du village martyr.
Il avait témoigné une première fois au procès du massacre, organisé à Bordeaux en 1953, qui aboutit à la condamnation de sept Allemands et quatorze Alsaciens incorporés chez les SS, les « Malgré-nous ». [Parlement](https://www.20minutes.fr/dossier/parlement), provoqua une longue guerre des mémoires entre Limousins et Alsaciens, qui éclaboussa indirectement Robert Hébras des années après. Le président du conseil département de la « J’ai fait ce que j’avais à faire », résumait à 95 ans cet ancien garagiste, à qui le président Emmanuel Macron avait remis les insignes de commandeur de l’ordre national du mérite en 2022. Cet après-midi-là, « les Allemands descendent de leur camion, disent à la population de se réunir sur la place centrale. Les hommes sont séparés alors des femmes et des enfants », racontait encore avec précision, en 2020, Robert Hébras à un correspondant de l’AFP.
Âgé de 97 ans, il était le dernier des sept survivants du massacre commis par les Nazis le 10 juin 1944, dans ce village du Limousin.
C’est le lendemain que j’ai appris de mon père que toutes les femmes et tous les enfants avaient été enfermés, puis brûlés dans l’église. Sentant les flammes atteindre ses cheveux et l’un de ses bras, le jeune homme parvient à s’extirper du brasier et à fuir. Déjà décoré de la Légion d’honneur et de l’ordre du mérite allemand, il a également été fait commandeur de l’ordre national du mérite, l’année dernière, sur décision d’Emmanuel Macron. C’est à force de volonté et de travail que Robert Hébras parvient, au fil du temps, à surmonter l’atrocité du massacre qu’il a vécu. C’est mon métier de garagiste qui m’a aidé à m’en sortir, qui m’a sauvé. Au centre de la commune, les femmes et leurs enfants sont séparés des hommes. Âgé de 97 ans, il était le dernier des sept survivants du massacre commis par les Nazis le 10 juin 1944, dans ce village du Limousin. Il était le dernier des sept rescapés du massacre [d’Oradour-sur-Glane](https://www.ouest-france.fr/nouvelle-aquitaine/oradour-sur-glane-87520/), ce village du Limousin victime de la barbarie nazie le 10 juin 1944. Les Allemands ouvrent le feu. Les soldats donnent le coup de grâce aux mourants, puis nous recouvrent de paille. [Robert Hébras s’est éteint, ce samedi 11 février](https://www.ouest-france.fr/nouvelle-aquitaine/oradour-sur-glane-87520/video-qui-etait-robert-hebras-dernier-rescape-du-massacre-d-oradour-sur-glane-e91344ba-e876-4feb-b99d-543c83e2fb62) à 6 h 15, entouré de ses proches, au centre hospitalier de Saint-Junien (Haute-Vienne), à l’âge de 97 ans. En ce samedi de début d’été, Robert Hébras, bientôt 19 ans, profite de la chaleur de l’après-midi pour bricoler chez une voisine, lui installer une prise de courant.
Robert Hébras, le dernier survivant du massacre d'Oradour sur Glane du 10 juin 1944, est mort ce samedi matin à l'hôpital de Saint Junien, à l'âge de 97 ans ...
A ses enfants, elle montre du doigt la grange où Robert Hébras était enfermé, avant de réussir à s'enfuir avec quatre autres de ses camarades. Les visiteurs et salariés du Centre de la mémoire ont appris avec surprise l'annonce de sa mort. Fin de la visite au bout du chemin pour Murielle et ses enfants, dans le recueillement. À l'extérieur, dans les allées du village martyr, Monique, 80 ans, tente de s'imaginer ce qu'a pu être la vie de Robert Hébras. Il a dédié une bonne partie de sa vie au travail de mémoire : en allant à la rencontre des collégiens, en faisant des visites du village martyr, en participant à l'enrichissement du Centre de la mémoire d'Oradour-sur-Glane. Robert Hébras, le dernier survivant du massacre d'Oradour sur Glane du 10 juin 1944, est mort ce samedi matin à l'hôpital de Saint Junien, à l'âge de 97 ans.
Robert Hébras, décédé le 11 février 2023, était le dernier survivant du massacre d'Oradour-sur-Glane du 10 juin 1944. En 2019, France 3 Nouvelle-Aquitaine ...
Il n'a pas peur malgré les avertissements de sa mère. Ce 10 juin 1944, il n'a pas peur malgré les uniformes. Robert Hébras, décédé le 11 février 2023, était le dernier survivant du massacre d'Oradour-sur-Glane du 10 juin 1944.
Il y a 70 ans, le tribunal militaire de Bordeaux condamnait des Allemands et des Malgré-nous, ces Alsaciens et Mosellans incorporés de force, pour leur rôle ...
Aux entrées des 15 hectares de ruines, à l'ouest de Limoges, des "Souviens-toi" gravés dans la pierre accueillent le visiteur. "Oradour va rester avec son deuil pendant que l'Alsace se sent réincorporée dans la nation française", souligne Pascal Plas. Elle décrit une énorme explosion, une épaisse fumée, des coups de feu qui crépitent, dont un tue l'une de ses filles. Dans des granges, ils ont abattu les hommes à la mitrailleuse. Sur les bancs: 21 anciens SS, dont 14 Français (13 enrôlés de force et un engagé volontaire). Ce devait être le procès des bourreaux d'Oradour, ce fut une nouvelle meurtrissure.
Décédé ce samedi matin à l'âge de 97 ans, il avait échappé à la terrible tuerie de masse perpétrée par des soldats nazis de la division SS Das Reich, ...
En reconnaissance de cette vie passée au service du devoir de mémoire, le 25 janvier 2022, à Oradour, le président de la République Emmanuel Macron lui a remis les insignes de commandeur de l’ordre national du mérite. Depuis, le témoin de cette barbarie n'a cessé de participer aux différentes cérémonies du souvenir et de transmettre inlassablement la mémoire aux scolaires et au public. Devenu garagiste, Robert Hébras vivait à Saint-Junien, non loin d’Oradour, et multipliait les visites du village à qui voulait partager cette terrible histoire de la Seconde Guerre mondiale. Les SS commencent à séparer les hommes des femmes et des enfants. La mère et les deux sœurs de Robert font partie des suppliciées. Robert Hébras, le dernier survivant du massacre d’Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne) est mort ce samedi matin à 6h15 à l’âge de 97 ans, ainsi que l’a annoncé sa famille.