Manifestation Paris aujourd'hui

Après trois grandes journées de grève, les syndicats ont décidé d'organiser une manifestation un samedi, sans appeler à la grève afin que les personnes ...

Solidaires envisage de « porter la grève reconductible à partir du mercredi 8 mars ». Cette décision a été « organisée par la majorité, télécommandée par l’Élysée, avec le soutien de Marine Le Pen, pour ôter une voix à l’opposition », a-t-elle assuré. Cette surveillance s’inscrit dans le « contexte particulier de la réforme des retraites » et d’une demande du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin d’une « protection renforcée plus globale sur les élus », selon une source proche du dossier. Alors qu’une quatrième journée de manifestations est en cours, l’intersyndicale a confirmé dans un communiqué son appel à un cinquième acte le 16 février, demandant à l’exécutif de « retirer son projet de loi » et aux parlementaires de « rejeter massivement ce texte ». Pour la réforme sur le fond mais dans une opposition de principe ? L’intersyndicale dénonce « la nocivité pour les travailleuses et les travailleurs du projet », ainsi que le « mépris affiché » du gouvernement.

Suivez l'actualité de ce samedi autour du projet de réforme des retraites, marqué par une nouvelle journée de mobilisation à l'appel des syndicats.

Elle est revenue sur les appels contre « le blocage du pays » de la Majorité : « L'objectif n'est pas de bloquer le pays, mais de bloquer la réforme et ce report à 64 ans. Questionnée sur les discussions houleuses à l'Assemblée, elle affirme : « Hier, on a perdu quatre heures de débat sur la réforme des retraites. Il s'agira alors de « mettre la France à l'arrêt le 7 mars », jour où le texte devrait arriver au Sénat. Des retards sont « à prévoir ». [Dans une interview à notre journal](/social/2023/02/10/il-y-a-une-vraie-opportunite-de-faire-reculer-le-gouvernement-selon-la-cgt-cheminots), Laurent Brun, secrétaire général de la fédération des Cheminots CGT, dit envisager une grève reconductible après les vacances : « Les cheminots estiment que, si on veut gagner, il faut taper aux moments les plus opportuns, donc à la rentrée, autour du 7 mars. Les syndicats prévoient de « mettre la France à l'arrêt le 7 mars », jour où le projet de loi sur la réforme des retraites devrait arriver au Sénat. « Depuis le 19 janvier, la population de cesse de démontrer sa très forte détermination à refuser le projet de réforme des retraites du gouvernement. « Les parlementaires doivent entendre, comme le gouvernement, le mécontentement de la propulation et rejeter massivement ce texte. Si les modalités du blocage annoncé pour le 7 mars restent à déterminer, le secrétaire général de la CFDT prévient : « on peut le faire. Après la présentation du texte commun, Philippe Martinez, secréaire général de la CGT, a ajouté : « Nous souhaitons non seulement qu'il y ait un débat, mais qu'il y ait un vote sur l'article 7 (le recul de l'âge de départ à 64 ans, NDLR). « Ce communiqué est un avertissement pour le gouvernement ». [Emmanuel Macron](/p/emmanuel-macron) « aura retiré son projet », poursuit l'ex-candidat à la présidentielle.

Les syndicats ont choisi de rassembler les manifestants ce samedi pour permettre à ceux qui n'ont pas pu répondre présents lors des trois dernières dates de ...

La députée LFI Raquel Garrido, espérant sur RMC une «mobilisation historique», a «salué la décision de l’intersyndicale de faire une mobilisation un samedi». «La France des villes et des champs se lève, unie, pleine de vie et de justice contre la réforme Macron», écrit-il tout en anticipant «la plus grande manif des quarante dernières années». Vu de Paris : «Je ne suis pas prête de lâcher». Vu de Paris : «Là on va à reculons». Vu de Paris : «Les cortèges entre braves gens gentils, le gouvernement les ignore». «La question qui se pose maintenant, c’est de cranter la mobilisation, c’est-à-dire passer à un niveau supérieur, parce que les cortèges entre braves gens gentils, le gouvernement les ignore», explique-t-il. Vu de Nice: «Je n’ai jamais vu autant de monde». Vu de Paris : «Qu’est-ce qu’on perdra dans le futur ?». Vu de Paris : «Je préfère perdre quelques mois de salaire plutôt que de devoir cotiser jusqu’à la mort». Vu de Paris : «Je fais 3h30 de transports par jour». «Je pense que s’il y a tant de monde encore aujourd’hui, notamment des jeunes, c’est aussi parce que la contestation est plus globale que le sujet des retraites, notamment sur la question du pouvoir d’achat.» Lui non plus n’a pas fait grève lors des autres journées de mobilisation, «pour des raisons financières». Vu de Paris : «La contestation est plus globale que le sujet des retraites».