Le “New Yorker” consacre un long article à l'écrivain britannique, qui ne s'était plus exprimé publiquement depuis sa tentative d'assassinat en août dernier ...
Il laisse donc le soin à ses amis et ses soutiens de parler à sa place. Quand j’écris, c’est un mélange de vide et de déchets qui vient, de choses que je supprime le lendemain. » Après la mise en ligne de l’article du New Yorker, il a publié sur son compte un selfie moins dramatique que la photo du magazine, avec un message léger : « Je ressemble à ça en fait. [le magazine The New Yorker,](https://www.newyorker.com/magazine/2023/02/13/salman-rushdie-recovery-victory-city) le cliché est le premier de l’écrivain depuis la [tentative d’assassinat](https://www.telerama.fr/livre/salman-rushdie-gravement-blesse-apres-une-agression-au-couteau-7011690.php) dont il a été la cible l’été dernier, quand, le 12 août, un fondamentaliste l’a poignardé une dizaine de fois sur la scène d’un événement littéraire à Chautauqua (New York). À l’un d’eux qui l’a accusé de vivre « une vie honteuse », il a ainsi répondu avec ironie : « Oh, un autre fan ! Si l’auteur se montre aujourd’hui, c’est pour pour évoquer la sortie de son nouveau livre, Victory City (« cité de la victoire »), l’épopée historique de Pampa Kampana, une jeune femme dotée de pouvoirs magiques qui fit naître au XIVe siècle une cité utopique.
Pour la première fois depuis qu'il a été agressé à coups de couteau aux États-Unis en août, l'écrivain britannique Salman Rushdie a confié lundi au « New ...
Le 12 août dernier, il avait été invité à une conférence littéraire à Chautauqua, dans le nord-ouest de l'État de New York. « Je m’assois pour écrire et il ne se passe rien ; j'écris, mais c'est un mélange de vide et d’âneries, des choses que je rédige et que j'efface le lendemain », confie l'écrivain qui vit depuis 1989 sous la menace de mort d'une fatwa émise par l'Iran, après la publication de son livre Les Versets sataniques. Confronté au danger, même face à la mort, il réussit à dire que tout ce que nous avons, c'est le pouvoir de raconter des histoires ». Même « si sa guérison progresse », avait dit la semaine dernière son agent au journal The Guardian, Rushdie ne fera aucune promotion publique pour ce quinzième roman. Devant ce cliché qu'il a jugé sur Twitter « spectaculaire et puissant », Rushdie en a publié un autre, en couleur, le montrant avec le même verre noir de lunettes, mais l'air plus apaisé. Ses confidences exclusives au rédacteur en chef, l'écrivain David Remnick, sont titrées « Le défi de Salman Rushdie » et accompagnées d'une interview audio d'une heure et d'une photo en noir et blanc de l'intellectuel de 75 ans, le visage marqué et portant des lunettes avec un verre noir à l'œil droit.
Salman Rushdie s'est exprimé lundi 6 février dans The New Yorker pour la première fois depuis la tentative d'assassinat qui a failli lui coûter la vie en ...
Né en 1947 à Bombay dans une famille musulmane et laïque de la bourgeoisie, Salman Rushdie étudie l’histoire à l’université de Cambridge, une des toutes meilleures au monde. Il est élu membre de l’Académie américaine des arts et des lettres. Le gouvernement de Téhéran nie tout lien avec l’attaque, qui a privé l’écrivain de l’usage d’une main et d’un œil. L’œuvre de l’écrivain britannique dépasse largement le tollé suscité par Les Versets sataniques, parus en 1988. Plus tard, il est même désigné comme le meilleur roman ayant reçu le Booker Prize des 40 dernières années. Salman Rushdie s’est exprimé lundi 6 février dans The New Yorker pour la première fois depuis la tentative d’assassinat qui a failli lui coûter la vie en août 2022.
Six mois plus tard, Salman Rushdie sort du silence. Au moment de la sortie de son roman Victory City, publié ce mardi 7 février 2023 aux États-Unis, l'auteur a ...
L’agent littéraire de l’auteur, Andrew Wylie, a indiqué que Salman Rushdie ne ferait aucune promotion de son quinzième roman. J'écris, mais c'est un mélange de vide et d'âneries, des choses que je rédige et que j'efface le lendemain", décrit-il. "Je m'assois pour écrire et il ne se passe rien.
Six mois après sa terrible agression au couteau, l'écrivain Salman Rushdie s'apprête à sortir un nouveau livre, Victory City. Voici ce que l'on en sait.
[>>> Cliquer ici pour découvrir la photo de Salman Rushdie après son agression](https://twitter.com/OrenKessler/status/1622618847437094912?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1622618847437094912%7Ctwgr%5E74f3470e63b4b8f0293392488cf8a8882f1fa16e%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=https%3A%2F%2Fone-web.prismamedia.com%2F) [The New Yorker](https://www.newyorker.com/), la première photo de l'écrivain depuis le drame. Une agression qui a eu un retentissement dans le monde entier et auprès de ses plus fidèles amis... "Salman Rushdie est quelqu’un de très gai dans la vie. Un "récit épique d’une femme" au XIVe siècle qui va ériger une ville, subir l’exil et les menaces dans un monde patriarcal. [qui avait été invité en 2012 par François Busnel dans La Grande librairie](https://www.programme-tv.net/news/tv/304899-la-grande-librairie-francois-busnel-va-arreter-de-presenter-lemission-litteraire-de-france-5/), a été poignardé au cou et à l’abdomen alors qu’il donnait une conférence à Chautauqua, dans l’État de New York.
L'écrivain américano-britannique Salman Rushdie s'est exprimé pour la première fois, six mois après avoir été poignardé sur scène pendant une conférence aux ...
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L'écrivain britannique, respecté en Occident et détesté par les islamistes radicaux d'Iran ou du Pakistan, publie son nouveau roman "Victory City", ...
Et Salman Rushdie tente toujours, au rythme de sa convalescence, de les servir au mieux. Quand il évoque ceux qui ces dernières années auraient préféré le voir mort, il plaisante : "Les gens n'aimaient pas que je sois en vie, parce que j'aurais dû mourir. Dans son entretien avec le rédacteur en chef du New Yorker, Salman Rushdie n'a rien perdu de sa combativité ni de son humour. "J'ai toujours fait beaucoup d'efforts pour ne jamais me donner le rôle de victime", explique-t-il. Et il en porte les stigmates : la photo qui illustre L'écrivain britannique, respecté en Occident et détesté par les islamistes radicaux d'Iran ou du Pakistan, publie son nouveau roman "Victory City", achevé peu avant l'agression qui a failli lui coûter la vie en août 2022.
Salman Rushdie se livre au rédacteur en chef du New Yorker et ami, David Remnick, sur ses tentatives de reconstruction mais aussi sur le sentiment qui est le ...
Le chef religieux [iranien](https://www.vanityfair.fr/actualites/article/iran-elnaz-rekabi-maison-detruite-athlete-hidjab) avait condamné à mort l'écrivain des [Versets sataniques](https://www.vanityfair.fr/actualites/articles/salman-rushdie-les-versets-sataniques-un-livre-prophetique/17042), considérés comme blasphématoires par certains fanatiques religieux. [Hadi Matar](https://www.vanityfair.fr/actualites/article/agresseur-de-salman-rushdie-change-depuis-un-voyage-au-liban-d-apres-sa-mere) s'est rué sur la scène et a poignardé l’auteur à plusieurs reprises. [La Coupe du monde](https://www.vanityfair.fr/actualites/galerie/mbappe-messi-les-plus-belles-images-de-la-finale-de-la-coupe-du-monde) a été un plaisir prolongé. L’ [auteur](https://www.vanityfair.fr/actualites/article/salman-rushdie-publie-un-nouvel-essai-tandis-que-son-agresseur-retourne-au-tribunal) des Versets sataniques se trouve chanceux. [Salman Rushdie](https://www.vanityfair.fr/culture/article/salman-rushdie-ne-fera-pas-la-promotion-de-son-nouveau-livre-victory-city) a accordé une interview au [New Yorker](https://www.newyorker.com/magazine/2023/02/13/salman-rushdie-recovery-victory-city), à la veille de la parution de son dernier roman, Victory City. Évacué en hélicoptère vers un hôpital, l’ [auteur](https://www.vanityfair.fr/actualites/article/salman-rushdie-publie-un-nouvel-essai-tandis-que-son-agresseur-retourne-au-tribunal) des Versets sataniques avait dû être placé sous respirateur avant que son état ne s’améliore. [PTSD](https://www.vanityfair.fr/culture/ecrans/story/ces-films-qui-nous-ont-definitivement-traumatises/9765?page=7) existe, vous savez », laissant entendre qu’il souffre de stress post-traumatique. « Il y a eu des cauchemars, pas exactement à propos de l'incident, mais juste effrayant. Quand je dis que je vais bien, je veux dire qu'il y a des parties de mon corps qui ont besoin de contrôles constants. Il n'a rien trouvé à aimer dans The White Lotus, « Awful » selon lui ni même dans le documentaire Netflix sur Meghan et Harry ("The banality of it!" Il a également regardé la « télévision de merde », selon ses mots. Si Salman Rushdie a passé ces derniers mois à écrire son nouveau roman Victory City, il a surtout enchaîné la rééducation de sa main, les rendez-vous chez les médecins, allant jusqu’à trois par jour et les sessions chez le psychologue.
Six mois après son attaque au couteau par un islamiste, l'écrivain, qui a failli perdre la vie, sort du silence dans une première interview.
« Les gens n'aimaient pas ça, explique-t-il à propos de sa vie d'avant. » Il se construit, détaille-t-il, une éthique d'écriture qui est aussi une éthique de vie : il s'agit de vivre et de travailler comme s'il n'avait pas peur. De son assaillant, il a peu à dire : « Je ne sais pas ce que je pense de lui parce que je ne le connais pas. » [À LIRE AUSSISalman Rushdie : « Depuis Google, l'hystérie s'est propagée par voie électronique »](https://www.lepoint.fr/culture/rentree-litteraire-salman-rushdie-don-quichotte-en-amerique-19-08-2020-2388209_3.php) ](https://www.lepoint.fr/monde/salman-rushdie-a-perdu-un-oeil-et-l-usage-d-une-main-apres-son-agression-23-10-2022-2494960_24.php)« Savez-vous combien de coups de couteau vous avez reçus ? Survient alors le 12 août 2022 : Rushdie est sur scène à Chautauqua (État de New York) pour une discussion devant un public de passionnés de littérature. [que décrit son admirable Joseph Anton : une autobiographie ](https://www.lepoint.fr/culture/rushdie-un-monde-ou-rien-ne-nous-offense-est-une-absurdite-01-10-2012-1512208_3.php#xtmc=joseph-anton&xtnp=1&xtcr=1)( [Plon](/tags/plon), 2012). Le ton est complice, la conversation émaillée de références littéraires à [John Updike](/tags/john-updike), [Henry James](/tags/henry-james) et E. Censure, liberté : le formidable appel aux jeunes de Salman Rushdie](https://www.lepoint.fr/culture/exclusif-censure-liberte-le-formidable-appel-aux-jeunes-de-salman-rushdie-19-10-2022-2494411_3.php) [Sur la photo qui accompagne l'article, on découvre le nouveau visage de Rushdie](https://www.newyorker.com/magazine/2023/02/13/salman-rushdie-recovery-victory-city) : une cicatrice barre sa joue et sa gorge, son œil droit, également visé par l'agresseur, apparaît masqué. Une voix qui – seule trace du drame que l'écrivain vient de vivre – paraît tout de même voilée par la fatigue, ou par les séquelles de l'attaque (l'écrivain a notamment été poignardé au cou) dont il a été victime en août 2022. On reconnaît aussitôt la douceur de cette voix à l'accent mélodieux qui réunit Bombay (ville de sa naissance en 1947) et Cambridge (il étudia à King's College)…
A l'occasion de la sortie de son livre «Victory City», l'écrivain Salman Rushdie a publié une photo de lui six mois après la violente attaque.
«Je ne suis pas encore tiré d'affaire», souffle également Salman Rushdie à l'un des dirigeants du New Yorker, le journaliste et écrivain David Remnick. [Salman Rushdie](https://www.cnews.fr/salman-rushdie) a confié ce lundi avoir beaucoup de mal à écrire et souffrir de stress post-traumatique. [The New Yorker](https://www.newyorker.com/magazine/2023/02/13/salman-rushdie-recovery-victory-city), veille de la sortie aux Etats-Unis de son dernier roman, «Victory City», le «récit épique d'une femme» au XIVe siècle qui va ériger une ville, subir l'exil et les menaces dans un monde patriarcal.
La critique américaine est dithyrambique quant au nouvel ouvrage de l'auteur américano-britannique sorti en anglais mardi 7 février, le premier publié ...
Littérature. “Par sa simple présence entre nos mains, Victory City donne raison à cette foi aigre-douce qu’a Pampa dans la littérature. Et c’est un peu vrai, au fond, de tout ce qu’a publié Rushdie depuis 1989”, poursuit The Atlantic.
Le romancier, attaqué et grièvement blessé le 12 août dernier aux Etats-Unis, a accordé un premier entretien au «New Yorker».
L’agresseur de Rushdie – que l’écrivain traite d’«idiot» dans le «New Yorker» – avait été interviewé en prison par le journal «The New York Post». Le livre «Victory City» raconte l’épopée de Pampa Kampana, une jeune orpheline dotée de pouvoirs magiques par une déesse, qui va créer la ville de Bisnaga (littéralement Victory City). «Je ne suis pas encore tiré d’affaire», souffle-t-il en prévenant son intervieweur: «Le trouble de stress post-traumatique existe, vous savez». Un entretien que l’écrivain a lu: «Je ne sais pas ce que je pense de mon agresseur, parce que je ne le connais pas. Au moment de prendre la parole, un jeune Américain d’origine libanaise soupçonné d’être sympathisant de l’Iran chiite s’était jeté sur lui, armé d’un couteau, et l’avait poignardé une dizaine de fois. Son agent littéraire Andrew Wylie avait révélé en octobre qu’il avait perdu la vue d’un oeil et l’usage d’une main.
Six mois après avoir été agressé au couteau, l'écrivain britannique Salman Rushdie publie son nouveau roman, Victory City (Penguin Random House), qui sortira ...
Et le roman de se conclure ainsi : «Les mots sont les seuls vainqueurs». J’écris, mais c’est un mélange de vide et d’âneries, des choses que je rédige et que j’efface le lendemain », se confie-t-il dans les colonnes du journal. Icône de la liberté d’expression, l’écrivain Salman Rushdie avait failli perdre la vie dans une attaque au couteau lors d’une conférence aux États-Unis en août dernier.
Ses confidences exclusives au rédacteur en chef du « New Yorker », l'écrivain David Remnick, sont accompagnées d'une interview audio d'une heure et d'une ...
« Confronté au danger, même face à la mort, il réussit à dire que tout ce que nous avons, c’est le pouvoir de raconter des histoires. Le livre raconte l’épopée de Pampa Kampana, une jeune orpheline dotée de pouvoirs magiques par une déesse, qui va créer la ville de Bisnaga – littéralement Victory City. Pour la première fois depuis qu’il a failli mourir dans une attaque au couteau aux États-Unis l’été dernier, l’écrivain britannique Salman Rushdie confie avoir beaucoup de mal à écrire et souffrir de stress post-traumatique.Le célèbre romancier d’origine indienne, naturalisé américain et qui vit à New York, s’exprime dans un long article publié lundi par le journal des... « Il dit “vous ne pourrez jamais enlever aux gens la faculté fondamentale de raconter des histoires” ». Avec pour mission de « donner aux femmes une place égale dans un monde patriarcal », selon l’éditeur Penguin Random House, son héroïne et poète, qui vivra près de 250 ans, sera aussi le témoin de « l’orgueil de ceux qui sont au pouvoir », assistera à l’essor puis à la destruction de Bisnaga et subira l’exil. Le célèbre romancier d’origine indienne, naturalisé américain et qui vit à New York, s’exprime dans un long article publié lundi par le journal des élites culturelles, The New Yorker, à la veille de la sortie aux États-Unis de son dernier roman, Victory City, le « récit épique d’une femme » au XIVe siècle.