James Cameron

2023 - 2 - 4

Post cover
Image courtesy of "AlloCiné"

Ce soir à la télé : avant Avatar 2, James Cameron avait plongé très ... (AlloCiné)

Chaque jour, AlloCiné vous recommande un film à (re)voir à la télé. Ce soir : une exploration des fonds marins.

[Avatar : la voie de l’eau](/film/fichefilm_gen_cfilm=178014.html), dont une séquence fait d’ailleurs directement référence à [Abyss](/film/fichefilm_gen_cfilm=4992.html). [2001, l'odyssée de l'espace](/film/fichefilm_gen_cfilm=27442.html) sous l’eau", le cinéaste se donne les moyens de ses ambitions, quitte à en faire voir de toutes les couleurs à ses équipes – et même à manquer de se noyer ! Le résultat : une expérience inédite, très impressionnante pour le public, récompensée par l’Oscar des Meilleurs effets visuels.

Post cover
Image courtesy of "jeuxvideo.com"

Avatar 2, Terminator, Aliens… Qui est James Cameron, le cinéaste ... (jeuxvideo.com)

On y croyait plus, mais Avatar 2 : La Voie de l'eau a bel et bien atterri dans les salles obscures, plus de dix longues années après la sortie du premier ...

Tout compte fait, il n’avait pas tout à fait tort lorsqu’il a repris le fameux « Je suis le roi du monde », clamé haut et fort par Jack (le personnage incarné par Leonardo Di Caprio), pour exprimer sa joie lors de la 70ème cérémonie des Oscars en 1998 : roi du monde, on ne sait pas, roi du cinéma, il n’en est pas loin ! Comme on s’en doute, les ambitions de Cameron ont un prix et, dans la droite lignée de ce que l’on a pu évoquer dans cet article, l’addition est salée et fait passer Titanic pour un film à petit budget : 387 millions de dollars seront utilisés pour réaliser le rêve fou de James Cameron, si l’on tient également compte de la partie dédiée au marketing. Le début de l’année 2006 commence sur les chapeaux de roues pour le réalisateur : pendant quatre mois, il se chargera d’écrire le script du film et de poser les bases de la culture Na’vi — ces fameux personnages bleus dont le design est né du récit d’un rêve de la mère de Cameron — qui seront, par la suite, alimentées par les différentes rencontres que Cameron aura avec d’éminents universitaires spécialisés, par exemple, dans la botanique et dans la linguistique. Avec le temps, la réussite du film sera d’autant plus grandiose, culminant à plus de 2,2 milliards de dollars de recettes au box-office mondial. Robert Ballard, l’homme qui a retrouvé la carcasse du Titanic, est prêt à tout pour visiter l’épave du bateau de croisière, et l’excuse du film est idéale pour apporter la justification nécessaire. Pour ce qui est du retour sur investissement, il est plus que payant, notamment dans le cas d’Aliens, le retour, puisque que les deux films permettent d’engranger, respectivement, plus de 130 et 90 millions de recettes. Au final, il ne dispose que six à sept semaines pour rédiger le scénario, mais c’est un nouveau coup de maître et le film rapportera cinq fois son budget, soit 500 millions de dollars au niveau mondial, tout étant la cible de critiques aussi dithyrambiques que le premier volet si ce n’est plus. Jusqu’en 1991, année de la sortie du deuxième volet de la franchise Terminator, il n’aura de cesse de repousser les limites des enveloppes conférées par les sociétés de production : 18,5 millions de dollars pour Aliens, le retour (1986) et 43 millions de dollars pour Abyss (1989). —, il mettra la main sur une documentation faramineuse qui revient, en long, en large et en travers, sur la sombre destinée du Titanic, un paquebot britannique dont la collision avec un iceberg, lors de son expédition inaugurale, coûtera la vie à environ 1500 personnes. Le budget initial est rehaussé à hauteur de 6,5 millions, ce qui laisse soixante fois plus de budget que pour Piranha 2 : il multipliera cet investissement par douze, récoltant plus de 78 millions de dollars au box-office mondial. À cette occasion, on a voulu revenir sur la carrière atypique du cinéaste — qui commence par un navet et se poursuit avec un énième triomphe — qui, en l’espace de huit films, s’est inscrit dans la légende du 7ème Art. De fil en aiguille, et d’un coup de main à l’autre, notamment sur les effets spéciaux de New York 1997 de John Carpenter, James Cameron n’est pas loin d’être à la tête de son premier film, mais il n’en garde pas vraiment un bon souvenir, préférant cacher sous le tapis ce début de filmographie qui entacherait le reste.

Explore the last week