Le 7 janvier, Lucas, 13 ans, mettait fin à ses jours après des mois de harcèlement scolaire, notamment liées à son orientation sexuelle.
« Ce ne sont que des enfants, je ne leur veux pas de mal », a-t-elle répété, confiant même envisager de faire de la prévention à leur côté. L’objectif de cette évaluation est de faire des propositions de mesures éducatives que le juge des enfants pourra prononcer lors de l’audience de culpabilité. Quelques semaines après le suicide de la fillette de 11 ans, en 2019, trois adolescents, ainsi que sa professeure de français, ont été poursuivis pour « harcèlement ». Le délit de « harcèlement scolaire ayant entrainé le suicide de la victime », lui, est passible de dix ans d’emprisonnement et de 150.000 euros, moitié moins quand il s’agit de mineurs comme pour cette affaire. Ce délai, exceptionnellement court, est la conséquence de l’entrée en vigueur, en 2021, de la réforme de la justice pénale des mineurs, qui modifie en profondeur la procédure. En attendant cette audience, la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) évaluera la situation de chacun des quatre ados. Dans le viseur de la justice : quatre adolescents de 13 ans, deux filles, deux garçons. » C’est, par exemple, le choix qui a été fait par le juge d’instruction dans [harcèlement avait pu participer au passage à l’acte ](https://www.20minutes.fr/faits_divers/4018818-20230113-harcelement-lucas-13-ans-exprime-volonte-mettre-fin-jours-journal-intime)du jeune Lucas », a précisé le magistrat. Aux yeux de cette mère endeuillée, les [insultes, moqueries et autres paroles acerbes](https://www.20minutes.fr/societe/4008969-20221109-harcelement-scolaire-peur-etre-ridicule-public-adultes-gardent-sequelles) ont été « l’élément déclencheur » du geste de son fils. L’adolescent, âgé de 13 ans, s’est suicidé le 7 janvier après des mois de « Dans la majorité des affaires de harcèlement, lorsque les conséquences ne sont pas aussi tragiques que dans celle du jeune Lucas, ce sont les parquets qui convoquent les jeunes », et non le tribunal, assure Laurent Gebler, juge des enfants et président de la chambre des mineurs à la cour d’appel de Paris.
La mère de l'ado qui s'est donné la mort sur fond de harcèlement scolaire a déclaré qu'elle ne voulait pas de peines pour les quatre mineurs mis en cause.
Selon le rectorat, les « moqueries » rapportées par Lucas et sa mère à la rentrée avaient été « immédiatement prises au sérieux par les équipes du collège », rappelant que l'établissement était « engagé dans le dispositif pHARe de lutte contre le harcèlement ». La justice fera ce qu'elle a à faire, mais je ne veux pas de peine, ce sont des gamins. » La mère de famille, qui veut désormais mener un combat sans relâche contre le harcèlement scolaire, estime que tout n'a pas été fait correctement au niveau de l'Éducation nationale. L'ouverture de cette enquête – un fait « inédit » selon Me Faivre, l'avocate de la famille de Lucas – pose aussi cette question : comment se fait-il que ça ait pu continuer après les signalements effectués auprès du collège et des professeurs ? [convoqués devant le tribunal pour enfants d'Épinal](https://www.lepoint.fr/justice/suicide-de-lucas-quatre-de-ses-camarades-vont-etre-juges-pour-harcelement-27-01-2023-2506487_2386.php) pour y être jugés pour « harcèlement scolaire ayant entraîné le suicide de la victime », l'enquête ayant établi que le harcèlement avait pu participer au passage à l'acte suicidaire du jeune Lucas. [conférence de presse tenue ce lundi 30 janvier](https://www.lepoint.fr/justice/suicide-de-lucas-sa-mere-pointe-du-doigt-le-harcelement-scolaire-30-01-2023-2506721_2386.php), Séverine, la mère de Lucas, a déclaré : « Si tout avait été fait correctement, je pense que ça aurait pu être évité […] Pour moi, c'est le harcèlement qui a été l'élément déclencheur. Lors d'une conférence de presse, le procureur de la République déclare qu'elle devra permettre de confirmer « la réalité des faits de harcèlement, leur durée, le contenu exact des propos dénoncés » et de vérifier « les différentes mesures qui ont été prises ». Il y a avant de la prévention à effectuer, une éducation à transmettre à l'école. » [À LIRE AUSSIHarcèlement scolaire : « Si la justice ignore les cas, c'est qu'elle les tolère »](https://www.lepoint.fr/editos-du-point/laurence-neuer/harcelement-scolaire-si-la-justice-ignore-les-cas-c-est-qu-elle-les-tolere-28-11-2022-2499446_56.php) Pour les majeurs, la peine encourue est de dix ans de prison et 150 000 euros d'amende quand les faits ont conduit la victime à se suicider ou à tenter de se suicider. Déterminer, en substance, s'il existe un lien de causalité entre « les faits » et le suicide de Lucas. [sa volonté de mettre fin à ses jours](https://www.lepoint.fr/faits-divers/mort-de-lucas-le-garcon-avait-exprime-sa-volonte-de-mettre-fin-a-ses-jours-13-01-2023-2504724_2627.php), et puis le drame.
Le collégien de 13 ans s'est pendu chez lui le 7 janvier. Ses parents affirment qu'il était victime de brimades répétées de la part de quelques camarades de ...
« Arrêtez, mettez-vous à la place des harcelés », a demandé la mère du jeune Lucas devant la presse aux auteurs des brimades, appelant les enfants harcelés à « en parler ». « Les investigations se poursuivent sur ce point », a précisé le procureur. « On ne va pas s’en prendre à qui que ce soit, Lucas n’aurait pas voulu ça », a-t-elle également réagi, avant d’affirmer n’en « vouloir à personne » et simplement attendre « le travail de la justice ». « Lors de leurs auditions, les mis en cause, deux filles et deux garçons âgés de 13 ans, scolarisés dans le même établissement que Lucas, ont uniquement admis avoir proféré à plusieurs reprises des moqueries à l’encontre de leur camarade », a détaillé le procureur. De la tristesse et des regrets. Le collégien de 13 ans s’est pendu chez lui le 7 janvier.
La mère du jeune Lucas, 13 ans, qui s'est suicidé après avoir été victime de harcèlement scolaire, a pris la parole ce lundi 30 janvier.
"Si je pouvais aider les autres avec leur ressenti à eux, ça serait une victoire de plus, un pas en avant pour faire réfléchir tout le monde", a ajouté Séverine, qui peinait à retenir ses larmes. Je veux juste que mon fils repose en paix et que justice soit faite". Quatre collégiens seront jugés au printemps pour avoir harcelé et poussé Lucas au suicide, avait annoncé vendredi le procureur de la République Frédéric Nahon.
Trois semaines après le suicide de Lucas à Golbey, dans les Vosges, sa maman a décidé de prendre la parole ce lundi. Elle estime que tout n'a pas été fait ...
La mère de famille a aussi un message pour les victimes de harcèlement scolaire : "Parlez, libérez-vous, n’ayez pas peur des représailles. Avant que sa cliente prenne la parle, l'avocate a rappelé le contexte judiciaire et le renvoi des quatre collégiens devant le tribunal pour enfant. Séverine évoque aussi sa "colère intérieure" : "Ça fait trois semaines et on ne réalise toujours pas". "Je suis désolée parce que je n'ai pas pu le sauver." explique-t-elle, "personne n'a pu le sauver". A tous les auteurs de harcèlement, Séverine adresse ce message : "Arrêtez, mettez vous à la place des harcelés et réfléchissez au mal que ça peut faire". Après, ça reste des enfants, je ne leur veux pas de mal, mais il faut qu'ils réagissent." Trois semaines après le suicide de Lucas à Golbey, dans les Vosges, sa maman a décidé de prendre la parole ce lundi. [samedi 7 janvier dernier ](https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/suicide-d-un-eleve-de-13-ans-dans-les-vosges-l-emotion-est-tres-forte-pour-la-directrice-academique-4555221), le jeune Lucas, 13 ans, se donnait la mort, victime de harcèlement scolaire et homophobe selon sa famille. Elle condamne d'ailleurs les menaces proférés contre les ados mis en cause sur les réseaux sociaux : "Ça sert à rien, y a pas de comptes à régler, c'est la justice qui fait son travail". Elle estime le programme national de lutte contre le harcèlement insuffisant. Et pour elle, le harcèlement dont son fils s'est plaint a été bien "l’élément déclencheur" du suicide.
Quatre collégiens seront jugés au printemps pour avoir harcelé et poussé Lucas au suicide, avait annoncé, vendredi, le procureur de la République Frédéric Nahon ...
« Si je pouvais aider les autres avec leur ressenti à eux, ça serait une victoire de plus, un pas en avant pour faire réfléchir tout le monde », a ajouté Séverine, qui peinait à retenir ses larmes. « Je suis quand même obligée de leur en vouloir, mon fils n’est plus là » parce qu’ils « ont été méchants avec lui », a-t-elle ajouté, la voix étranglée par l’émotion. [collégien qui s’est suicidé début janvier à Golbey](https://www.letelegramme.fr/france/suicide-d-un-adolescent-dans-les-vosges-lucas-avait-exprime-sa-volonte-de-mettre-fin-a-ses-jours-13-01-2023-13258015.php) (Vosges), a estimé, ce lundi, que le harcèlement subi par son fils en raison de son homosexualité avait clairement été « l’élément déclencheur » dans le passage à l’acte du garçon de 13 ans.
Elle a souhaité que leur comparution devant la justice les fasse « réfléchir » et « qu'ils mènent des actions derrière », a poursuivi la jeune femme, indiquant ...
Code promo OCEANSAPART Code promo Samsung Le jeune garçon scolarisé en 4e s’est suicidé le samedi 7 janvier à Golbey, dans les Vosges. « Ça reste des gamins », a-t-elle souligné. [pour avoir harcelé et poussé Lucas au suicide](https://www.nouvelobs.com/justice/20230127.OBS68861/suicide-de-lucas-quatre-de-ses-camarades-vont-etre-juges-pour-harcelement-scolaire.html), avait annoncé vendredi le procureur de la République Frédéric Nahon. Très émue, elle a accusé l’école qui aurait « pu en faire plus ».
Lucas, un adolescent, s'est suicidé à Golbey après avoir subi du harcèlement scolaire. Alors que la famille avait prévenu l'établissement, rien ne semble ...
Cette maman sera présente dimanche à la marche blanche en l’honneur de Lucas. Et malgré avoir alerté le directeur du collège, comme la maman de Lucas, rien ne semble être fait. “On a toujours peur de tout. Y a-t-il du laxisme dans la gestion de ce collège ? Ce n’est plus possible, il y a un problème vis-à-vis de l’établissement”, appuie-t-elle. [la mère de Lucas](/actualites/societe/suicide-de-lucas-pour-sa-mere-le-harcelement-a-ete-l-element-declencheur_AV-202301300451.html), cet adolescent qui s’est donné la mort début janvier alors qu’il était victime de harcèlement dans son collège.
"Le corps enseignant aurait pu faire plus. Il aurait dû faire plus, il y a des choses qui n'ont pas été faites, comme prendre des mesures disciplinaires à l' ...
La personne ou ses proches peuvent contacter gratuitement ce numéro d'écoute et de prise en charge. "La maman a prévenu depuis septembre, l’année dernière, comme quoi il y avait des faits de harcèlement sur son fils, et ça n’a pas bougé. On ne sait pas si les personnes ont été convoquées", a-t-elle ajouté. "Le corps enseignant aurait pu faire plus. Après la mort de Lucas, qui La mère de famille a précisé que sa fille était la cible d'"insultes, de coups de poing et de coups de pied dans le visage jusqu'au nez".
Selon sa mère, c'est le harcèlement scolaire au sein de son collège en raison de son homosexualité qui est à l'origine de son passage à l'acte.
En attendant, la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) va évaluer la situation des Me Catherine Faivre, son avocate, a fait savoir qu’une marche blanche en mémoire de Lucas aura lieu le 5 février à Épinal. Par exemple, en intervenant au sein des établissements scolaires dans le cadre de la