Julie Douib

La cour a reconnu coupable l'accusé d'assassinat, avec une peine de prison à perpétuité assortie d'une période de sûreté de 22 ans.

« C’est une exécution pure et simple », avait martelé la magistrate, rappelant qu’il « a traqué » la jeune femme de 34 ans avant de la tuer par balle le 3 mars 2019 à l’Ile Rousse, en Corse. « Le seul fait de se présenter à la porte de quelqu’un avec une arme chargée constitue la préméditation », avait-elle également insisté. La cour d'assises a également ordonné «le retrait total de l'autorité parentale» de Bruno Garcia-Cruciani sur ses deux fils de 12 et 14 ans.

Reconnu coupable d'assassinat par la cour d'Ajaccio, Bruno Garcia-Cruciani a également fait l'objet d'un « retrait total de l'autorité parentale » sur ses ...

Quant à ses enfants, il a affirmé à la cour : « Je les laisserai jamais ». Plus tôt, Me Francesca Seatelli, avocate des deux fils du couple, avait appelé la cour à les « protéger de leur père », décrivant des garçons « terrifiés à l’idée qu’il sorte de prison et vienne les chercher ». Quant à la peine de perpétuité requise, « c’est la peine des tueurs en série », s’est indigné Me Antomarchi. « Le seul fait de se présenter à la porte de quelqu’un avec une arme chargée constitue la préméditation », avait-elle également insisté. « C’est une exécution pure et simple », avait martelé la magistrate, rappelant qu’il « a traqué » la jeune femme de 34 ans avant de la tuer par balle le 3 mars 2019 à l’Ile Rousse, en Corse. Reconnu coupable d’assassinat, cet homme de 46 ans a également fait l’objet d’un « retrait total de l’autorité parentale » sur ses deux fils de 12 et 14 ans, qu’il avait eus avec Julie Douib, tuée à l’âge de 34 ans, la cour estimant que l’accusé « privilégie son intérêt à celui de ses enfants ».

La Cour d'assises de Corse-du-Sud confirme la peine prononcée en première instance. Bruno Garcia-Cruciani est condamné à la réclusion criminelle à ...

Dans sa décision, la Cour retient donc la préméditation et écarte la possibilité qu'un trouble psychique ou neuropsychique ait pu altérer son discernement ou entraver le contrôle de ses actes. Confirmant la peine prononcée en première instance, la Cour d'assises de Corse-du-Sud a rendu son verdict à 23h ce vendredi 27 janvier, après 2h30 de délibéré. Il est déchu de son autorité parentale.

Bruno Garcia-Cruciani, 46 ans, avait tué son ex-compagne et mère de ses enfants en 2019 à l'Ile-Rousse.

Quant à ses enfants, «je serai toujours là pour eux et je les laisserai jamais», a-t-il conclu en s'excusant. «J'ai enlevé la vie de Julie», «la mère de mes enfants» et «je demande pardon», «je m'en excuse». La cour d'assises d'appel de Corse-du-Sud a également ordonné «le retrait total de l'autorité parentale» de Bruno Garcia-Cruciani sur ses deux fils de 12 et 14 ans. Elle avait demandé à la cour de leur dire, par son jugement, «que ce n'est pas leur faute». Un état d'esprit belliqueux de l'accusé, avant, pendant et après les faits, que ses avocats ont attribué à sa consommation d'anabolisants stéroïdiens pouvant susciter «une paranoïa» et des «explosions de violences». «Le seul fait de se présenter à la porte de quelqu'un avec une arme chargée constitue la préméditation», avait-elle également insisté.

La Cour d'appel de Corse-du-Sud a condamné à la réclusion à perpétuité Bruno Garcia-Cruciani pour le meurtre de son ex-compagne Julie Douib.

En 2019, l’homme avait tiré à trois reprises avec son pistolet semi-automatique Glock 17 de calibre 9 mm parabellum sur Julie Douib. Le meurtre de Julie Douib avait suscité l'ouverture du Grenelle contre les violences faites aux femmes. Un féminicide qui avait choqué l'opinion publique et qui avait ouvert la voie au Grenelle contre les violences faites aux femmes.

Bruno Garcia-Cruciani a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité vendredi soir pour avoir tué la mère de ses enfants en 2019 La cour d'assises ...

Quant à ses enfants, il a affirmé à la cour : « Je les laisserai jamais ». Plus tôt, Me Francesca Seatelli, avocate des deux fils du couple, avait appelé la cour à les « protéger de leur père », décrivant des garçons « terrifiés à l’idée que leur père sorte de prison et vienne les chercher ». Il a également « demandé pardon à la famille Douib ». « Je ne suis pas allé pour enlever la vie de Julie », avait répété l’accusé. « Le seul fait de se présenter à la porte de quelqu’un avec une arme chargée constitue la préméditation », avait-elle également insisté. », a confié, soulagée, Violetta Douib, la mère de Julie.