C'est ce qu'estime Denis Thuriot : « L'hôpital de Nevers est l'hôpital de France le plus éloigné de son CHU [le centre hospitalier universitaire de Dijon est ...
Enfin, un nouveau radar a été installé sur une piste pour maintenir des vols commerciaux, comme décrit dans la nouvelle version signée en 2022 du [Pacte de développement territorial](https://www.nievre.gouv.fr/IMG/pdf/avenant_au_pacte_pour_la_nievre_14032022.pdf) pour la Nièvre, l’État s’engageant à « soutenir la modernisation des équipements de l’aéroport ». Bien sûr, la santé n’a pas de prix, et je n’oppose pas le CO2 à la santé. Le maire a donc fait ses comptes : pour lui, l’acheminement de médecins par avion va permettre de moins recourir à « ces mercenaires » et de faire des économies. Il dénonce une vision de redynamisation de la Nièvre trop centrée sur le seul monde économique. Dans l’idéal, l’élu aimerait qu’une compagnie s’installe à Nevers, ce qui permettrait d’être « plus souple, et d’avoir plusieurs vols par semaine en fonction de la demande ». Le développement de l’aéroport n’est pas un projet nouveau. Pour l’heure, l’objectif de la municipalité est clairement de monter en puissance et de développer l’aéroport de Nevers. « Le coût annuel d’un praticien intérimaire, de l’ordre de 200 000 euros chargé, est plus élevé que celui d’un praticien titulaire qui s’établit à hauteur de 175 000 euros par an », notait la Cour des comptes dans » En avion, le temps de trajet se réduit à 35 min, et l’aéroport se situe à 10 minutes en navette de l’hôpital neversois. Les médecins dijonnais ne sont pas contre venir à Nevers, mais clairement le temps pour couvrir la distance est trop long : 2 h 18 en train et près de 3 heures en voiture. Les édiles des déserts médicaux de France n’ont-ils plus d’autres solutions que d’avoir recours à des avions pour résoudre les difficultés à recruter des soignants sur leur territoire ? Un pont aérien pour transporter des médecins : non, il ne s’agit pas d’une opération organisée dans un pays en guerre, mais bien d’une initiative lancée le 26 janvier en France.
Le premier vol de médecins de Dijon, en Côte-d'Or, vers Nevers, dans la Nièvre, a atterri jeudi 26 janvier. Ce pont a pour but de venir en aide à l'hôpital ...
“Aujourd’hui, c’est 200 lits fermés à l'hôpital de Nevers par manque de médicaux et de paramédicaux”, témoigne David Boucher, délégué syndical à la CFDT. La solution pour aider les médecins a coûté 5 600 euros aller-retour à la charge de l'hôpital. À son bord, huit médecins sont venus prêter main forte à l'hôpital de la ville.
Huit médecins dijonnais feront chaque jeudi l'aller-retour en avion pour sauver le CH de Nevers. Soit 5 000 euros la journée de soins.
On ne parlait pas encore de bilan carbone, et avant de sauver la planète, on se souciait de sauver ceux qui vivaient dessus. À la guerre, comme à la guerre !Par Aujourd'hui, désert médical oblige, ils sont la première profession de service à remplir leur office en…
Un pont aérien de médecins a débuté jeudi matin entre Dijon et Nevers afin de prêter main forte au centre hospitalier de Nevers qui manque cruellement de ...
Les "Flying Doctors" sont des pneumologues, cancérologues ou autres gynécologues destinés au CH à qui il manque "une cinquantaine de médecins et au moins 35 infirmières", selon Patrick Bertrand, président de la Commission médicale du Centre hospitalier. "Cela coûte 670 euros l'aller-retour par passager", alors qu'un médecin intérimaire peut demander jusqu'à "3.000 euros la journée", calcule le maire. [pont aérien](https://www.europe1.fr/sante/deserts-medicaux-une-liaison-aerienne-pour-attirer-les-medecins-4148448)" a pour but de relier une fois par semaine Nevers à la capitale régionale Dijon en 35 minutes, contre près de trois heures en voiture ou deux heures et quart en train.
REPORTAGE - Un pont aérien a été créé entre Dijon et Nevers pour pallier la pénurie de médecins. Un convoi devrait faire l'aller-retour entre les deux ...
Pour le trajet, "c'est une compagnie, Fly Seven, qui est la plus économe en CO2 d'Europe et qui achète aussi des certificats pour compenser le cas échéant", a-t-il assuré. Je rappelle que les médecins, quand ils viennent, ils viennent aussi en voiture ou en train et c'est du CO2 qu'il n'y aura plus", a poursuivi le maire de Nevers. C'est le maire de Nevers qui a fait le choix de l'avion. Par rapport au temps de transport, que ce soit en voiture ou en train, Dijon - Nevers c'est deux heures et demie de trajet. Au programme, consultations médicales, interventions au bloc, puis retour sur le tarmac de l'aéroport de Nevers à 18 h pour ces médecins. Décollage prévu à 8h15 de l'aéroport de Dijon, atterrissage 35 minutes plus tard à Nevers.
Ces trajets de 35 minutes en avion centralisent les critiques des défenseurs de l'environnement, en raison des fortes émissions de gaz à effet de serre.
[gynécologues](https://www.huffingtonpost.fr/life/article/gynecologie-apres-des-accusations-de-maltraitance-les-nouveaux-conseils-en-matiere-d-examens_213202.html) destinés au CH à qui [il manque « une cinquantaine de médecins](https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/manque-de-soignants-toute-la-france-est-un-desert-medical-dit-aurore-berge_212245.html) et au moins 35 infirmières », selon Patrick Bertrand, président de la Commission médicale du Centre hospitalier. Ce pont aérien a un coût mais il permettra en fait « d’économiser », assure Thierry Thuriot. Ils retourneront à [Dijon](https://www.huffingtonpost.fr/france/article/enquete-ouverte-au-chu-de-dijon-accuse-d-avoir-oublie-de-nourrir-une-patiente-decedee_209880.html) le soir même. Toutefois, cette mesure décidée par Bruxelles début décembre ne concerne pas les vols privés, comme celui effectué désormais entre Dijon et Nevers. [médecins](https://www.huffingtonpost.fr/france/video/greve-des-medecins-reportage-dans-la-manif-pour-la-consultation-a-50-euros_212350.html) sont donc arrivés à Nevers, avant de rejoindre l’hôpital de la ville, chef-lieu de la Nièvre. Un premier voyage effectué en dépit des critiques sur l’impact environnemental.
“Ces médecins étaient très attendus. Après un vol sans histoire, ils se sont rendus directement à l'hôpital grâce à une navette qui était spécialement affrétée” ...
Les huit praticiens se sont répartis dans les différents services relevant de leur spécialité comme la gynécologie, la pneumologie ou encore la médecine nucléaire. Après un vol sans histoire, ils se sont rendus directement à l’hôpital grâce à une navette qui était spécialement affrétée”, relève le journaliste Rémy Chidaine, en direct de Nevers. [Nevers](https://www.francetvinfo.fr/sante/deserts-medicaux/deserts-medicaux-malgre-nos-efforts-ca-ne-suffit-pas-deplore-le-maire-de-nevers-contraint-de-faire-venir-des-medecins-par-avion-de-dijon_5624204.html) (Nièvre), jeudi 26 janvier, grâce au pont médical mis en place entre les deux villes.
Premier vol réussi pour les huit médecins venus de Dijon par un pont aérien, inédit en France. Au programme de la journée : consultations, opérations et ...
Il y a aussi les orages, mais c’est un phénomène passager, il suffit d’attendre, et nous avons plus de carburant que nécessaire pour faire face en cas de besoin. On se demande toujours s’il va y avoir un train, et la voiture est trop dangereuse en termes de temps de trajet, de risques d’accident et de neige dans le Morvan. Au décollage, il faut une visibilité de 800 m, et à l’atterrissage, pour Nevers, il faut une visibilité minimum de 1.400 m. Les chirurgiens, les urgentistes, et les médecins amenés à faire des gardes souhaitent par exemple rester sur place pour la nuit. Ce n’est pas la solution unique pour remédier à la désertification médicale, mais c’est une solution locale pragmatique." "On va voir combien de fois par mois on peut venir, ce qu’il est possible de faire au niveau des blocs opératoires… Et les chirurgiens ne peuvent pas faire 3 h de route avant d’opérer. "Le trajet dure 35 minutes, c’est tout à fait faisable". Les derniers sont venus pour rencontrer les chefs de différents services et mettre en place les futures venues, "selon nos besoins et leurs possibilités", précise Yannick Chartier, secrétaire général du Groupement hospitalier de la Nièvre. D’autres destinations pourraient être desservies, si des médecins de Clermont-Ferrand ou d’autres CHU sont intéressés. "On est en discussion avec le CHU en permanence, les Dr Djerad, Ballout, et N’Guyen, du centre hospitalier de Nevers, sont en relation avec leurs collègues respectifs pour poursuivre des coopérations médicales". Pour en attirer de nouveaux, on a besoin de montrer que ce dispositif fonctionne, que ça n’est pas un fantasme.
Les premiers "Flying Doctors", venus de Dijon en avion, ont atterri hier, le 25 janvier, à Nevers afin de pallier le manque criant de soignants dans la ...
Le pont aérien a un coût mais il permettra en fait "d'économiser", assure Denis Thuriot. [La pénurie médicale, à qui la faute ? "On va mettre en place une structure", actuellement inexistante dans la Nièvre, a indiqué le docteur Romain Thévenoud.
Huit médecins de Dijon avaient pris place dès 8 h 25 dans le premier "vol médical" en direction de Nevers : arrivés juste avant 9 h à l'aéroport, ...
Une navette les a ensuite transporté jusqu'au centre hospitalier de Nevers Agglomération. Le premier vol médical a décollé de Dijon, jeudi 26 janvier, en présence de Denis Thuriot, maire de Nevers, à l'initiative de ce projet. Philippe Cordier, adjoint au maire de Nevers délégué à la santé, a souligné la mise en place d'une "solution d'urgence en réaction à une situation d'urgence".
Et pour cause : huit médecins venus du CHU de Dijon ont fait le déplacement pour passer la journée avec leurs collègues du centre hospitalier de Nevers et ...
"C'était beaucoup plus long et on arrivait la veille d'habitude, pas le matin." "Jusque-là, je venais en train", poursuit la participante. "Depuis deux ans, on vient assez régulièrement, une fois par mois ou alors une fois tous les deux mois sur deux jours", explique l'une d'entre eux au micro d'Europe 1.
Le premier vol transportant des médecins dijonnais vers Nevers, dans la Nièvre, a eu lieu, jeudi 26 janvier. Ce vol hebdomadaire aura pour but de venir en ...
Selon le maire de la ville, Denis Thuriot, cela permettra à de nombreux habitants d’éviter de faire des allers-retours avec Dijon. À l’hôpital de Nevers, il manque une cinquantaine de praticiens. Le premier vol transportant des médecins dijonnais vers Nevers, dans la Nièvre, a eu lieu, jeudi 26 janvier.
Les portes de l'Espace Stéphane-Hessel, et donc de l'Esgo, vont rester fermées, suite à l'incendie de la voiture du directeur de ce centre social.
La cérémonie des vœux du maire de Nevers Denis Thuriot a été l'occasion de lancer la « consultation citoyenne » sur la vidéosurveillance, ...
"Ce soir, vous avez la primeur". Aujourd’hui, Nevers est “surveillée” par quarante-deux caméras, qui seront environ une centaine fin 2026. La différence ?
« On est en souffrance sur la neurologie, sur la pneumologie, sur les urgences, énumèreJean-François Segovia, directeur de l'hôpital. On a une densité médicale ...
Le chemin de fer, lui aussi, est en souffrance. C’est ce qui a poussé la chirurgienne Alice Brie à embarquer. C’est une solution qui ne doit pas être pérenne. On a une densité médicale de 68 médecins pour 100 000 habitants, quand elle est le double en moyenne en France et le quadruple à Paris. Un vol comme celui-ci coûte plus de 5 000 euros au centre hospitalier. Dans la Nièvre, au sud de Paris, plus de 20% des habitants ne peuvent pas se rendre chez le médecin en cas de besoin.
Une initiative que Pascal Praud souligne également, la jugeant "rassurante pour la population". Mais pour l'essayiste Paul Melun, "c'est une solution qui n'est ...
"Les élus locaux ne déméritent pas et se battent pour faire venir des médecins, mais ce n'est pas à eux de faire ça, estime-t-il encore. Le problème de la France, c'est son centralisme". Ces Agences régionales de santé qui nous coûtent extrêmement cher et qui ne servent à rien, à mon avis, pourraient réfléchir à ce problème".
Le premier vol des « Flying Doctors » acheminant des médecins de Dijon à Nevers a eu lieu hier, le vol de 35 minutes étant assuré par la compagnie aérienne.
Pour cette ligne aérienne très spéciale d’une durée de vol de 35 minutes, au lieu des 2h30 que prend le trajet en train (près de 3 heures en voiture), l’Aéroport de Nevers devient lui aussi partenaire, en assurant la gratuité des taxes d’aéroport (atterrissage, parking et balisage de nuit). La fréquence pourra être amenée à « évoluer en fonction des besoins et du planning des médecins intervenants », d’autant plus avec la fermeture complète de la ligne ferroviaire Nevers-Dijon pour au moins 7 mois en raison de la rénovation des voies. Le maire de Nevers rétorque qu’il n’y a aucune ligne à grande vitesse reliant Nevers à Paris – ou a fortiori à Dijon… Et il insiste : la liaison aérienne ne serait que « temporaire, l’idée c’est que les gens s’installent chez nous ». [BFMTV](https://www.bfmtv.com/sante/penurie-de-medecins-le-maire-de-nevers-veut-faire-venir-des-professionnels-de-dijon-en-avion_AV-202211150432.html). Ce « pont aérien », prévu une fois par semaine, pourra également permettre d’acheminer « des médecins paramédicaux et autres ».
Premier vol réussi pour les huit médecins venus de Dijon par un pont aérien, inédit en France. Au programme de la journée : consultations, opérations et ...
Il y a aussi les orages, mais c’est un phénomène passager, il suffit d’attendre, et nous avons plus de carburant que nécessaire pour faire face en cas de besoin. On se demande toujours s’il va y avoir un train, et la voiture est trop dangereuse en termes de temps de trajet, de risques d’accident et de neige dans le Morvan. Au décollage, il faut une visibilité de 800 m, et à l’atterrissage, pour Nevers, il faut une visibilité minimum de 1.400 m. "Et pour l’hôpital, c’est moins cher que de recruter des intérimaires. Les chirurgiens, les urgentistes, et les médecins amenés à faire des gardes souhaitent par exemple rester sur place pour la nuit. Et les chirurgiens ne peuvent pas faire 3 h de route avant d’opérer. "Le trajet dure 35 minutes, c’est tout à fait faisable". Les derniers sont venus pour rencontrer les chefs de différents services et mettre en place les futures venues, "selon nos besoins et leurs possibilités", précise Yannick Chartier, secrétaire général du Groupement hospitalier de la Nièvre. D’autres destinations pourraient être desservies, si des médecins de Clermont-Ferrand ou d’autres CHU sont intéressés. Certains font 6 h de route aller-retour pour dix ou vingt minutes de consultation. "On est en discussion avec le CHU en permanence, les Dr Djerad, Ballout, et N’Guyen, du centre hospitalier de Nevers, sont en relation avec leurs collègues respectifs pour poursuivre des coopérations médicales". Pour en attirer de nouveaux, on a besoin de montrer que ce dispositif fonctionne, que ça n’est pas un fantasme.
Dans le cadre de la Cité éducative, un projet “le p'tit dej pour tous” autour de l'importance de prendre son petit-déjeuner s'est développé dans deux ...
Un rapport de confiance s’est instauré". "Les professeurs servaient. Moi, avant, je ne mangeais pas de salé".
Ce jeudi 26 janvier, un avion transportant 8 médecins est parti de Dijon en direction de Nevers. Le but : créer un pont aérien entre les deux villes pour ...
Donc, après, il y a trois machines dans le service, il faut les faire tourner, donc normalement, il faut trois médecins, pour le faire tourner constamment.” Donc je crois que, lorsqu'on va faire le bilan carbone, s'apercevoir que finalement, cet avion évite de très nombreux déplacements.” “Il faudrait effectivement comparer ce vol d'avion avec tous ces médecins qui seraient venus en voiture, pour beaucoup d'entre eux, et les patients, qui seraient pour beaucoup d'entre eux contraints à aller à Dijon ou Clermont-Ferrand en voiture.
Des mots qui nous transportent au cœur des vignobles ; toujours l'accord parfait pour nous guider entre les mets et les vins ; Pierre Pinchon, entre passion ...
J’aimerais trouver un repreneur qui a envie de continuer". Il faut aussi que le repreneur prépare bien son projet". C’est une région que j’aime". Pierre Pinchon se verrait bien travailler chez un caviste "ou un fromager, sur toute la partie vente à emporter". À une heure de route, on trouve de nombreuses appellations". "J’y ai toute une partie de ma famille.
La Compagnie d'improvisation théâtrale de Nevers, Les Toxinelles, organise une soirée cabaret d'impro, ce vendredi 27 janvier, à partir de 20 h, à la salle René ...
Il y a de nombreuses propositions selon les catégories", confie [Francine Riot](https://www.lejdc.fr/nevers-58000/loisirs/francine-riot-presidentede-la-troupe-neversoiseles-toxinelles-l-improvisation-ne-s-improvise-pas_14142702/), présidente de la compagnie Les Toxinelles, créée par des bénévoles passionnés, en 2017. "Nous allons proposer un format cabaret.