Invité ce mercredi 25 janvier 2023 sur BFMTV, Michel-Edouard Leclerc s'est dit favorable à un panier anti-inflation. Il a cependant précisé qu'il ne pouvait ...
Il a ainsi évoqué l’exemple de l’île de la Réunion où « il y a déjà un panier de 100 articles pour les plus démunis ». Invité ce mercredi 25 janvier 2023 sur [BFMTV](https://www.bfmtv.com/economie/consommation/michel-edouard-leclerc-aujourd-hui-je-n-ai-pas-le-droit-de-faire-le-panier-anti-inflation_AN-202301250298.html) , Michel-Edouard Leclerc a répondu qu’aujourd’hui, il n’avait « pas le droit de faire le panier anti-inflation ». La loi Egalim, en vigueur depuis 2018, empêche la grande distribution de vendre avec des taux de marge inférieurs à un certain palier. Il y a une dizaine de jours, Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie et des Finances, a confirmé qu’il souhaitait inciter les acteurs de la grande distribution à proposer [un panier de 20 produits de première nécessité vendus à prix coûtant](https://www.ouest-france.fr/economie/inflation/inflation-le-gouvernement-reflechit-a-un-panier-de-vingt-produits-a-petit-prix-f97956f4-94fe-11ed-b464-f9d26fa7170f). Il fait ici référence aux négociations commerciales qui se déroulent en ce moment et qui pourraient mener à Invité ce mercredi 25 janvier 2023 sur BFMTV, Michel-Edouard Leclerc s’est dit favorable à un panier anti-inflation.
Sur BFMTV, le patron des centres Leclerc se dit favorable à un panier de produits à prix coûtant mais rappelle que la loi empêche la distribution de brader ...
"Tout ce qui est alimentaire va continuer à augmenter, par contre à partir de juin, on a en perspective de la papeterie qui va continuer d'augmenter mais beaucoup moins, le prix du papier a atteint son asymptote, constate-t-il. "Il ne faut pas que j'appuie trop sur le bouton de l'attractivité du carburant parce qu'on va désorganiser les circuits d'approvisionnement. "Je vous rappelle que dans la loi Egalim, je suis obligé de prendre 10% de marge [...] sur l'Evian, sur le Coca, sur le Joker, sur le Nescafé, sur le chocolat. Je dis "oui" sur le principe mais c'est l'ampleur qu'il faut voir, quand on va chez Leclerc on ne demande peut-être pas 20 articles. Mais c'est une monstruosité intellectuelle cette idée [...] que la marge faite par le distributeur sur ces produits-là va revenir au producteur de porc ou de lait, ça ne marche pas du tout". Le but étant que les fournisseurs soient moins mis sous pression par les enseignes et ne répercutent leurs contraintes en achetant moins cher aux agriculteurs.
En pleines négociations avec l'industrie agro-alimentaire, Michel-Edouard Leclerc anticipe une inflation à deux chiffres d'ici l'été. Il constate déjà plus ...
Elle est sur les produits de consommation courante, les produits d'entretien, les détergents, les produits de parfumerie, le multimédia, le textile, la papèterie qui a augmenté de 40 %. Après, il faut trouver aussi les fournisseurs et l'approvisionnement sur ces gammes-là, puisque nous n'avions pas anticipé forcément que les consommateurs allaient bouder les grandes marques. Avec une hausse qui n'est pas explicable par un chef de rayon, c'est compliqué de dialoguer. Jean-Alain Divanac'h : Le reproche que l'on fait à Michel-Edouard Leclerc, c'est d'utiliser souvent des positions dominantes et d'avoir une pression sur les prix et au delà sur des conditions d'accès à ses étalages. On travaille sur la rentrée des classes, pour l'après l'été, on travaille sur le jouet... Et là, dès le mois de mars, à la fin des négociations organisées en France (il n'y a qu'en France qu'il y a des négociations à date fixe), je pense qu'on va repartir sur une inflation alimentaire au moins jusqu'à l'été, qui sera supérieure à deux chiffres. Mais la crise du lait, ou la crise du porc, elle dépend de la bataille avec l'Espagne, avec l'Allemagne, voire avec la Chine. L'inflation est un impôt, ça vient ponctionner le pouvoir d'achat des Français et malheureusement je trouve que c'est un peu comme pour le Covid, à force de dire que c'est mondial, on ne se précipite pas pour se battre. France Bleu : C'est une grande préoccupation de tous ceux qui nous écoutent en Bretagne et ailleurs : la hausse des prix. Oui, on va bien sûr négocier avec les agriculteurs et la filière agroalimentaire. Vous ne pouvez pas contenir les prix sur vos "marques repère"? On pourrait être à plus de 7 % sur un an ce mois ci, selon l'INSEE, l'institut des statistiques.
Michel-Edouard Leclerc, le président du comité stratégique des centres Leclerc, était l'invité de RMC-BFMTV ce mercredi. Il estime que l'inflation va ...
Invité de [RMC-BFMTV](https://www.bfmtv.com/replay-emissions/l-interview/) ce mercredi matin, il n'est toujours pas très optimiste pour la suite. Michel-Edouard Leclerc, président du comité stratégique des centres E.Leclerc, [avait agacé la majorité et le gouvernement](/actualites/economie/conso/pas-tres-honnete-le-depute-richard-ramos-tacle-michel-edouard-leclerc-sur-l-inflation_AV-202207010314.html), qui estimait qu'il livrait des prévisions trop pessimistes. [5.2% en 2022 sur un an](/actualites/economie/conso/une-catastrophe-pour-les-francais-la-colere-de-lidl-contre-une-loi-pro-inflation-et-pro-multinationales_AV-202301120171.html).
grande distribution - Le projet de panier anti-inflation devrait voir le jour en mars. Alors que l'inflation continue d'impacter le portefeuille des ...
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Michel-Edouard Leclerc dénonce les demandes de hausse de tarifs des grandes marques qui ne reflètent pas une hausse des coûts mais plutôt "u...
Dans la concurrence entre enseignes, je n’ai pas dit dans la guerre des prix, on peut faire gagner aux Français deux à trois points d’inflation", a-t-il promis. [...] On ne va pas taper nos consommateurs de ce qui n’est pas vraiment une hausse de coûts, mais aussi une promesse d’augmentation des dividendes", s'est-il indigné. "Nous n’avons pas de demande de hausse inférieure à 10 % et la plupart sont entre 10 et 30 %", a-t-il détaillé, dénonçant le manque de transparence des multinationales de l'alimentaire.
L'accalmie de l'inflation ne serait pas pour toute de suite. Michel-Edouard Leclerc, patron de l'enseigne E.Leclerc, ou encore Dominique Schelcher, ...
Il souhaitait ramener le taux d'inflation aux alentours des 2 % d'ici deux ou trois ans, mais avec le cri d'alarme des distributeurs, la situation risque de ne pas s'améliorer d'aussitôt. Pour rappel, la hausse des prix dans l'alimentaire a atteint une hausse de 12,6 % selon [le baromètre d'IRI Prix Vision](https://www.iriworldwide.com/IRI/media/IRI-Clients/International/fr/IRI_VISION_LE_PRIX_P12_2022.pdf). Dominique Schelcher pointe un lobbying très fort à l'Assemblée nationale de la part des industriels. En un an, la hausse des prix à la consommation s'est élevée à 5,2 % en moyenne annuelle selon l'Insee. Selon Michel-Edouard Leclerc, des hausses entre 12 et 30 % seraient demandées. En réalité, les deux enseignes pointent notamment la responsabilité des industriels, avec qui ils sont en négociation annuelle en ce moment même.
L'inflation pourrait être encore plus forte en 2023 qu'en 2022, alors que les prix de l'alimentaire ont déjà augmenté de 50% pour certains.
Il existe tout de même des bonnes nouvelles, puisque certains produits - au contraire - ont connu une déflation, selon l'étude dévoilée par Oliver Dauvers. Des produits du quotidien, puisqu'on y trouve de l'huile, de la viande ou encore de la confiture. [Sur son site](https://www.olivierdauvers.fr/2023/01/24/exclu-linflation-2022-par-marque/), il explique que l'étude - faite avec A3 Distrib - analyse les 1 000 produits "les plus diffusés en drive". [BFMTV](https://www.bfmtv.com/replay-emissions/l-interview/leclerc-oui-l-inflation-va-se-poursuivre-et-se-compacter-entre-mars-et-juin_VN-202301250175.html) mercredi 25 janvier, le président du comité stratégique des centres E.Leclerc a expliqué : "L'inflation va se poursuivre à ce rythme et peut-être même de manière plus compacte encore entre mars et juin, car on est actuellement dans les hausses de prix négociées l'année dernière". Les Français ressentent de plein fouet l'inflation depuis plusieurs mois et la situation ne va pas s'améliorer en 2023, à en croire les sombres prévisions de Michel-Edouard Leclerc. Des prix toujours plus hauts.